L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a remporté le Prix du Conseil arabe pour la jeunesse du monde dans la catégorie des « Facilitateurs », lors de la 1re édition organisée par le Conseil arabe pour la jeunesse en Arabie Saoudite, en coopération avec l’Union arabe pour le travail bénévole au Royaume de Bahreïn, sous l’égide de la Ligue des états arabes. Le Prix a été reçu par Mme Ramata Almamy Mbaye, Cheffe du Secteur des Sciences sociales et humaines à l’ICESCO, lors de la cérémonie tenue ce mardi 1e octobre 2024, dans la capitale bahreïnie, Manama, en présence de nombre de personnalités éminentes et responsables dans le domaine du bénévolat.
Le Secteur de Sciences sociales et humaines de l’ICESCO a été honoré par ce prestigieux prix en reconnaissance de la mise en œuvre de son projet de lutte contre la pandémie de Covid-19, à travers le soutien à l’innovation et à l’entreprenariat parmi les femmes et les jeunes dans 10 pays africains, en partenariat avec la Fondation Alwaleed Philantropies, pour atténuer les répercussions négatives de la pandémie, et ce dans le cadre de ses efforts pour autonomiser la jeunesse du monde islamique dans divers secteurs.
Les prix du Conseil arabe pour la jeunesse du monde, d’une valeur de 160 000 dollars américains, visent à mettre en avant les initiatives et projets conçus par les jeunes et qui proposent des solutions innovatives pour résoudre les problèmes dont souffre cette tranche d’âge, ainsi que surmonter les défis sociaux. Les prix visent également à renforcer les organisations de la société civile, tout en célébrant les personnalités qui ont apporté des contributions de valeur au profit de la jeunesse dans divers domaines.
La cérémonie a également récompensé quatre (04) projets jeunesse alignés sur les compétences du 21e siècle et visant les piliers du développement durable, ainsi que des personnalités influentes qui ont réalisé des contributions significatives dans divers domaines en faveur de la jeunesse, dans la catégorie des prix intitulées les « Inspirants ».
La capitale omanaise, Mascate, abritera, du 02 au 03 octobre, la 3ème Conférence des ministres de l’Éducation, tenue par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec le ministère de l’Éducation du Sultanat d’Oman et en coordination avec la Commission nationale omanaise pour l’Éducation, la Culture et les Sciences, sous le thème : « Au-delà du Sommet sur la Transformation de l’Éducation : des engagements aux applications », en présence des ministres de l’Éducation des États membres de l’ICESCO, des délégations de haut niveau relevant de 27 organisations régionales et internationales, des institutions et des ONG spécialisées dans les questions éducatives. L’objectif de la Conférence est de renforcer les engagements des États membres dans la transformation de l’éducation, en mettant en place des mécanismes efficaces pour diffuser et généraliser les meilleures pratiques, tout en accélérant leur mise en œuvre. De plus, elle visera à promouvoir la coopération entre les États membres et à encourager la création d’un réseau réunissant les acteurs du financement et du soutien. En parallèle, des méthodes seront élaborées pour assurer le suivi des résultats du Sommet sur la transformation de l’éducation. A noter que la Conférence mettra également en lumière les valeurs éthiques et culturelles qui sous-tendent le processus de transformation de l’éducation dans le patrimoine civilisationnel du monde islamique. La Conférence comprendra également une exposition scientifique à laquelle participeront des organisations et entreprises de renom dans le domaine de l’éducation, telles que NewGlobe, Avantis, Classera, Alef Education, et l’Organisation du service d’évaluation éducatif (ETS). Des partenariats scientifiques seront également établis avec l’Organisation du Baccalauréat International et l’Université de Cambridge. La Conférence sera marquée par la tenue des séances scientifiques abordant des thématiques éducatives cruciales, à savoir : les perspectives sur l’éducation mondiale, les partenariats multilatéraux pour la transformation de l’éducation, l’intelligence artificielle dans l’enseignement, l’éducation verte, et l’éducation en période de crises et d’urgences. En outre, plusieurs rapports exécutifs et documents techniques seront examinés et adoptés au cours de ces séances. Les sujets des rapports à discuter incluent les activités éducatives de l’ICESCO de janvier 2021 à juillet 2024, la situation de l’éducation des filles, l’éducation aux médias, les résultats de la réunion ministérielle de haut niveau à Londres, le renforcement de l’éducation et la protection de la petite enfance, et la Charte du monde islamique pour l’intelligence artificielle. Quant aux documents techniques, ils porteront sur les progrès réalisés en matière de transformation de l’éducation : des engagements aux applications (2022-2024), l’éducation verte dans les États membres, l’amélioration de la qualité de l’enseignement, l’adaptation du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), et la promotion de l’éducation numérique. La Conférence se clôturera par l’adoption de la Déclaration de Mascate sur la transformation de l’éducation dans le monde islamique et la fixation des dates et lieu pour la prochaine conférence.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a participé à la 10ème édition du Sommet scientifique annuel, tenu du 10 au 27 septembre 2024, en marge de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, afin d’examiner les défis scientifiques et technologiques les plus pressants de notre ère. Lors du Sommet, l’ICESCO a été représentée, via visioconférence, par Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement. Dans son allocution lors d’une séance intitulée “L’importance des organisations internationales pour garantir l’inclusion dans la coopération scientifique mondiale”, Dr Qamar a souligné le rôle central des organisations internationales dans le développement d’une coopération scientifique inclusive à l’échelle mondiale. Il a aussi précisé que l’inclusion implique une participation effective et une véritable autonomisation de tous les membres de la communauté mondiale, ce que l’ICESCO s’efforce de mettre en œuvre en contribuant au développement d’un environnement collaboratif qui valorise l’écoute de tous les points de vue et garantit que les fruits des avancées scientifiques bénéficient à tous les individus. Dr Qamar a également passé en revue les principaux programmes et initiatives de l’ICESCO, visant à combler les lacunes en matière de ressources, d’éducation et d’opportunités entre les États membres de l’Organisation, notamment le programme de formation des jeunes à la création et au développement de petits projets en matière de technologie et d’innovation, ainsi que le programme d’amélioration des services d’eau et d’assainissement dans 1000 écoles rurales, le programme de production de 500.000 plants dans les pays du monde islamique, et d’autres programmes et initiatives renforçant la coopération mondiale en matière d’environnement.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports et la Commission nationale de l’ICESCO à Brunei Darussalam, a tenu un atelier de formation pour les spécialistes de la protection du patrimoine culturel.
Lors de la séance d’ouverture de l’atelier, tenu à Bandar Seri Begawan du 9 au 12 septembre 2024, Dr Nurkhaleebi binti Haji, Vice-ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports en charge du Secteur de la culture, a salué les efforts de l’ICESCO pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel et naturel dans les pays du monde islamique. De même, elle a souligné l’importance des programmes et initiatives mis en œuvre par l’ICESCO, qui reposent sur la collaboration avec des experts et des compétences nationales spécialisées pour assurer une protection durable du patrimoine.
De son côté, Dr Bilel Chebbi, expert au Secteur de la Culture et de la Communication, représentant de l’ICESCO lors de cet atelier, a expliqué que l’objectif est de coordonner les efforts pour assurer la protection et la valorisation du patrimoine culturel. Il a également passé en revue la vision du Centre du patrimoine de l’ICESCO dans le monde islamique, qui vise à accroître l’inscription des sites, monuments et éléments culturels sur les listes du patrimoine international, notamment sur la liste de l’ICESCO.
Les travaux de l’atelier ont inclus une présentation détaillée des procédures d’inscription sur les listes internationales, l’élaboration des dossiers de candidature à l’inscription, ainsi que l’élaboration d’un registre national et d’un inventaire national du patrimoine culturel.
Une délégation de haut niveau de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) participe à la 3ème édition du Sommet mondial sur l’intelligence artificielle, tenu par l’Autorité saoudienne des données et de l’intelligence artificielle (SDAIA) sous le patronage de Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, Président du Conseil d’administration de la SDAIA.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et la délégation qui l’accompagne, ont assisté à la cérémonie d’ouverture du Sommet, qui a débuté ce mardi 10 septembre 2024 au siège du Centre international des Conférences Roi Abdulaziz à Riyad, et se poursuivra pendant trois jours.
Cette séance a débuté en présence de princes, ministres, hauts responsables internationaux, leaders de pensée et chefs de grandes entreprises de technologie et d’intelligence artificielle du monde entier, ainsi que d’ambassadeurs accrédités auprès du Royaume d’Arabie Saoudite. Il s’agit aussi d’une élite d’experts et de décideurs économiques liés à l’intelligence artificielle représentant 100 pays, qui s’exprimeront dans plus de 150 séances et ateliers.
Lors de cette séance, Dr Abdullah bin Sharaf Al-Ghamdi, Président de la SDAIA, a prononcé son allocution d’ouverture, tandis que la 1ère séance de travail a vu l’intervention de l’Ing. Abdullah bin Amer Alswaha, ministre saoudien des Communications et des Technologies de l’Information.
Le Sommet devrait accueillir, mercredi 11 septembre, l’annonce par Dr AlMalik du lancement de la « Charte de Riyad sur l’intelligence artificielle pour le monde islamique », qui constitue le point culminant du partenariat distingué entre l’ICESCO et la SDAIA et incarne leur engagement à contribuer au développement d’un cadre global pour l’utilisation des technologies de l’intelligence artificielle, basé sur les valeurs et principes du monde islamique et contribuant à la réalisation du développement durable.
La 1ère journée du Sommet a vu la tenue par l’ICESCO d’une séance intitulée : « Gouvernance stratégique de l’intelligence artificielle : entre législation et éthique », à laquelle ont participé M. Richard Stirling, PDG de la British Oxford Insight Foundation, Dr Saeed Jaaboub, Vice-président de l’Université de technologie et des sciences appliquée pour les études supérieures, la recherche et l’innovation au Sultanat d’Oman, et Dr Immanuel Goffi, professeur d’éthique des applications de l’intelligence artificielle à l’École d’ingénieurs du numérique à Paris.
La séance a été modérée par Dr Kais Hamami, Directeur du Centre de la Prospective et de l’Intelligence artificielle à l’ICESCO, qui a souligné le rôle central de la prospective dans la prévision des défis futurs de la gouvernance stratégique de l’intelligence artificielle, précisant que la prospective assure l’intégration des approches à long terme pour garantir l’adoption responsable et éthique de l’intelligence artificielle.
Dans son intervention lors de cette séance, M. Mohamed Hedi Shili, Directeur du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales à l’ICESCO, a souligné les principes fondamentaux de la Charte de Riyad sur l’intelligence artificielle pour le monde islamique, et précisé l’importance d’assurer un équilibre entre l’universalité des normes internationales et les valeurs distinctives des pays du monde islamique.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a tenu, ce vendredi 6 septembre 2024, en partenariat avec l’Université Cadi Ayyad à Marrakech, le Colloque international «Ahmed Baba de Tombouctou : un modèle de diplomatie civilisationnelle en Afrique de l’Ouest», en présence de nombreux ministres, responsables, chercheurs et professeurs universitaires. L’objectif est de mettre en lumière les contributions des érudits africains à la culture du monde islamique et de renouveler ses composantes civilisationnelles, tout en soulignant le rôle emblématique de l’érudit Ahmad Baba dans ce domaine. Ce Colloque, ayant lieu au Centre de conférences de l’Université Cadi Ayyad à Marrakech, s’inscrit dans le cadre de la célébration de la ville rouge, capitale de la culture dans le monde islamique pour l’année 2024. En effet, les travaux du Colloque ont débuté par la récitation de versets du Coran, suivie d’une présentation générale par l’ambassadeur Khaled Fath al-Rahman, Directeur du Centre pour le Dialogue civilisationnel relevant de l’ICESCO. Lors de son intervention, il a souligné l’importance du thème du colloque et le lien historique profond entre les villes anciennes et leurs personnalités éminentes, précisant que la figure d’Ahmad Baba de Tombouctou illustre parfaitement ce lien. Lors de la séance d’ouverture, Dr. Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a souligné que la transformation actuelle du monde est cruciale pour construire un avenir plus équitable et moins conflictuel. Il a également indiqué que le réveil du continent africain aujourd’hui intègre des éléments historiques majeurs, parmi lesquels l’érudit Ahmad Baba de Tombouctou joue un rôle central.
Dans la même optique, Dr. AlMalik a précisé qu’Ahmad Baba représente un modèle de communication civilisationnelle, ayant été accueilli par la ville de Tombouctou au Mali tout en produisant de nombreuses œuvres intellectuelles à Marrakech. Cela affirme le rôle de Marrakech en tant que centre pionnier d’action civilisationnelle, marqué par la tolérance, un concept que l’ICESCO désigne comme « diplomatie civilisationnelle ». Ensuite, Dr. AlMalik a annoncé la création d’une chaire académique dédiée à la diplomatie civilisationnelle à l’Université Cadi Ayyad.
Dr Abdellatif Miraoui, ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, a souligné que le Maroc a toujours été un havre pour les érudits africains. Il a précisé que le ministère accorde une attention particulière à la coopération scientifique avec les pays africains, avec plus de 25 000 étudiants africains inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur marocains cette année.
De son côté, Prof. Bouréma Kansaye, ministre malien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a affirmé qu’Ahmad Baba est une figure emblématique dans l’histoire scientifique et culturelle du Mali, ayant joué un rôle clé dans l’enrichissement du patrimoine intellectuel au Mali et au Maroc.
M. Mohamed Fadel, Président du Conseil scientifique local de Marrakech, s’est réjoui de la renommée de l’érudit de Tombouctou, confirmant que ses œuvres sont parmi les références scientifiques les plus importantes. Dr Blaïd Bougadir, Président de l’Université Cadi Ayyad, a quant à lui souligné les efforts de l’Université pour renforcer son rôle en tant que centre de coopération scientifique entre le Maroc et les pays africains.
La séance d’ouverture s’est conclue par une intervention de Dr Ahmed Toufiq, ministre marocain des Habous et des Affaires islamiques, qui a retracé le parcours scientifique d’Ahmed Baba, de Tombouctou à Marrakech, examiné les diverses traductions de sa biographie et le contexte dans lequel l’érudit est né et a grandi, et affirmé que le ministère accorde une grande importance à la préservation des œuvres de cet érudit à Marrakech.
La première séance du colloque a mis en exergue l’impact du Maroc dans le parcours d’Ahmad Baba de Tombouctou. Ensuite, la deuxième séance a mis l’accent sur la communication civilisationnelle entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne. Enfin, la troisième séance a traité de la communication culturelle et sociale entre l’Afrique du Nord et l’Afrique du Sud.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est réuni avec M. Alexandre Guido Lopes Parola, ambassadeur de la République Fédérative du Brésil au Royaume du Maroc, pour examiner les moyens de renforcer la coopération entre les deux parties dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, à la lumière de l’adhésion du Brésil à l’ICESCO en tant que membre observateur. Au cours de la réunion, tenue mercredi 4 septembre 2024 au siège de l’Ambassade du Brésil à Rabat, Dr AlMalik s’est félicité des développements positifs enregistrés dans les relations entre l’ICESCO et le Brésil, notamment l’adhésion du Brésil à l’Organisation en qualité d’État observateur, permettant ainsi aux relations entre le monde islamique et le Brésil de franchir un nouveau pas dans les domaines de compétence de l’ICESCO. Il a également salué la vision perspicace de S.E. Luiz Inácio Lula da Silva, Président de la République Fédérative du Brésil, et son ouverture aux initiatives de coopération et de partenariat international. Le Directeur général a souligné que l’Organisation tient à renforcer la coopération avec le Brésil par la mise en œuvre de plusieurs programmes et projets communs dans le domaine de l’éducation au profit de la région africaine, ainsi que dans le secteur de la culture et du patrimoine afin de bénéficier de l’expérience et de l’expertise du Brésil dans ce domaine. Pour sa part, M. Parola a salué le rôle de l’ICESCO dans le développement des domaines de l’éducation, des sciences et de la culture dans ses États membres, soulignant la volonté de son pays de renforcer la coopération avec l’Organisation. La réunion a porté sur les perspectives de coopération dans les domaines de la jeunesse et des sports, pour leur rôle dans la promotion du rapprochement entre les cultures et les peuples, ainsi que dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l’agriculture intelligente et des énergies renouvelables, et sur les préparatifs de la prochaine visite du Directeur général de l’ICESCO au Brésil. Ont assisté à la réunion de l’ICESCO, Dr Ahmed Said Bah, conseiller auprès de la Direction générale, Dr Barry Koumbou, conseillère du Directeur général et Mme Manuela Nicoletti, experte au Secteur de la Culture et de la Communication.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) annonce le lancement de son concours annuel de poésie « Villes de poèmes » dans le cadre de son programme « Capitales de la culture dans le monde islamique », qui célèbre cette année trois villes : Marrakech au Royaume du Maroc, Benghazi à l’Etat de Libye, et Choucha en République d’Azerbaïdjan.
Le concours vise à revitaliser et à renforcer la relation entre la poésie et le lieu, une relation ancienne qui a inspiré de nombreux poètes à composer des recueils de poèmes mémorables dans le domaine de la poésie arabe et humaine. Il vise également à documenter poétiquement et esthétiquement l’histoire et la géographie des villes, à honorer les symboles et les civilisations qui marquent les capitales de la culture dans le monde islamique à travers la poésie, à enrichir le corpus poétique dans le monde islamique et à contribuer au mouvement littéraire et poétique.
Les poèmes participant au concours seront évalués par un comité spécialisé de l’ICESCO et d’éminents poètes, qui sélectionneront trois lauréats de chaque ville célébrée comme capitale de la culture dans le monde islamique. Le premier lauréat recevra 2 000 dollars, le deuxième 1 500 dollars et le troisième 1 000 dollars, en plus d’un certificat d’appréciation. L’ICESCO publiera un recueil des poèmes primés et distingués ayant participé au concours.
La participation à ce concours nécessite de remplir les conditions suivantes : • Le poème doit être en arabe classique ou en azerbaïdjanais.
• Le poème arabe doit respecter la métrique poétique, libre ou rimé, et le poème azerbaïdjanais doit respecter la métrique énonciatif ou prosodique • Le poème doit s’inspirer des valeurs, de l’esthétique, de l’histoire, de la géographie, du génie du lieu et de la biographie de la ville qui fait l’objet du poème. • Le poème ne doit pas dépasser trente vers ou lignes de poésie.
L’ICESCO invite tous les poètes de tous les âges à participer au concours en envoyant leurs candidatures au lien suivant : https://icesco.org/9k90 , au plus tard le 31 décembre 2024.
Ce vendredi 30 août 2024 au siège de l’Université Polytechnique Mohammed VI au Royaume du Maroc, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu l’atelier régional sur la Charte du monde islamique pour l’intelligence artificielle dans les régions d’Afrique et d’Amérique latine.
Cet atelier de deux jours s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de cette Charte, et se déroule en présence d’une d’élite de responsables, d’experts et de représentants des États membres de l’Organisation.
Lors de la séance d’ouverture de l’atelier, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de la prospective et de l’intelligence artificielle de l’ICESCO, a souligné les répercussions importantes de l’intelligence artificielle sur l’avenir de l’humanité, précisant que cette Charte est la pierre angulaire de l’engagement de l’ICESCO à suivre une approche prospective et éthique dans ce domaine en évolution.
Pour sa part, M. Mohamed Hedi Shili, Directeur du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales de l’ICESCO, a présenté les indicateurs utilisés pour mesurer l’état de préparation des pays à l’intelligence artificielle dans la région arabe, en Asie et en Amérique latine, y compris « la gouvernance et l’éthique ».
Il a expliqué que les écarts de préparation entre les pays poussent l’ICESCO à travailler plus étroitement pour un plus grand échange d’expertise et d’expériences pionnières entre ses États membres.
Dr Abdul Rahman Habib, Vice-président exécutif du Bureau de gestion de la stratégie de l’Autorité saoudienne des données et de l’intelligence artificielle (SDAIA), a également passé en revue le rôle pionnier que joue l’Autorité dans la gestion des initiatives liées au domaine des données et de l’intelligence artificielle, soulignant le potentiel transformateur de l’intelligence artificielle pour faire progresser les domaines de l’éducation, de la culture et des sciences.
De son côté, M. Anouar Sabri, Président du Groupe de travail thématique temporaire sur l’intelligence artificielle : ses perspectives et ses impacts, à la Chambre des représentants au Maroc, a présenté l’expérience du Royaume en matière de gouvernance de l’intelligence artificielle. Les deux intervenants ont également souligné le rôle important de la Charte dans la construction d’un avenir dans lequel l’intelligence artificielle sera une force positive dans le monde islamique.
Les séances de l’atelier ont vu la présentation de recommandations pratiques visant à développer un cadre directeur lié à la gouvernance stratégique et aux dimensions éthiques pour l’avenir de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les pays du monde islamique, et à discuter des défis et opportunités uniques présentés par l’intelligence artificielle dans divers domaines, en plus d’organiser des séances de réflexion dans le but d’établir les principes éthiques et les mécanismes de gouvernance nécessaires pour assurer une meilleure formulation de la Charte.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a le plaisir d’adresser ses sincères félicitations aux athlètes du monde islamique qui ont réussi à décrocher des médailles et à hisser haut les drapeaux de leurs pays aux Jeux Olympiques de Paris 2024, dont la clôture a eu lieu dimanche 11 août 2024 dans la capitale française.
L’ICESCO loue les performances historiques des athlètes des États membres, qui ont battu de nombreux records mondiaux dans leurs disciplines et ont réussi à incarner l’excellence grâce à leur détermination et volonté de relever les défis. Elle salue par ailleurs les efforts déployés par les États du monde islamique dans la promotion du sport en tant que vecteur essentiel de l’édification de sociétés saines, prospères et fortes.
À cette occasion, l’Organisation réaffirme les principes de sa vision et de ses orientations stratégiques, considérant le sport comme un outil d’édification de la paix et de promotion des valeurs de coexistence et de dialogue civilisationnel. Elle réitère également son engagement constant à soutenir les efforts déployés par les États membres en vue d’élargir le champ de la pratique sportive, notamment parmi les nouvelles générations, et ce, à travers la coopération avec les autorités compétentes desdits États membres, dans la mise en œuvre de plusieurs initiatives, programmes et projets visant à renforcer le statut du sport parmi les individus et à améliorer leurs conditions de vie.
L’ICESCO appelle la communauté internationale à tirer parti de ces événements sportifs mondiaux pour lutter contre les idées extrémistes et les tendances violentes et défendre les valeurs civilisationnelles humaines, étant entendu que le sport est l’un des moyens de promouvoir la coexistence et la tolérance entre les membres de sociétés et de cultures différentes.