À l’occasion du mois de sensibilisation au cancer du sein ou « Octobre rose », l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu une journée de sensibilisation à l’intention de ses employées, encadrée par deux médecins spécialisées en radiothérapie et en oncologie. Le programme a compris une intervention exhaustive sur le cancer du sein, l’importance du dépistage précoce, les facteurs accentuant les risques de développer ledit cancer, ainsi que des conseils pour un mode de vie sain et sur les moyens de prévenir cette maladie.
Au cours de cet évènement, tenu jeudi 31 octobre 2024 par le Département de Gestion du Capital humain de l’ICESCO, Dr Houda Mouzount, médecin spécialiste en oncologie, a passé en revue le caractère symbolique d’Octobre rose en tant que mois mondial de sensibilisation au cancer du sein, constituant l’un des cancers les plus répandus chez les femmes et qui est guérissable si dépité à des stades précoces.
Elle a ajouté que les femmes doivent continuer à s’auto-examiner et consulter leur médecin en cas d’apparition de rougeurs, d’inflammations, de bosses ou de modification de la forme normale du sein, en détaillant les quatre types, causes et stades de traitement médical et chirurgical du cancer du sein.
Pour sa part, Dr. Hanane El Kacemi, médecin spécialiste en radiothérapie, a défini le cancer, décrit les caractéristiques de la cellule cancéreuse qui se propage à plusieurs parties du corps, et s’est attardé sur la radiothérapie et ses caractéristiques.
Les deux médecins ont ensuite fourni quelques conseils pour prévenir le cancer du sein, dont les plus importants sont de suivre un régime alimentaire sain, d’éviter le stress, de faire régulièrement du sport et de procéder à des auto-examens et à des examens médicaux réguliers, en particulier à l’âge de 45 ans.
Des cartes de sensibilisation et des roses ont ensuite été distribuées aux employées de l’ICESCO, avant de leur proposer des services de dépistage médical pour une détection précoce de la maladie.
Le Secteur des Sciences et de l’Environnement (SSE) de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a organisé, en partenariat avec la Commission nationale égyptienne pour l’éducation, les sciences et la culture, une table ronde sur les moyens de créer de petits projets dans le domaine de l’énergie renouvelable, du fait de son rôle dans la promotion du développement durable. Ont pris part à cet évènement, un certain nombre d’experts en énergie, des universitaires et des représentants d’organisations internationales.
Lors de la séance d’ouverture de la table ronde, qui a eu lieu lundi 28 octobre 2024 en présentiel au Caire, la capitale de l’Égypte, et par vidéoconférence, Dr Raheel Qamar, Chef du SSE, a souligné l’importance de promouvoir la transition vers les énergies propres dans le monde islamique afin de protéger l’environnement et de tirer profit des opportunités qu’elles offrent pour améliorer les moyens de subsistance.
Cette table ronde a examiné l’étude de l’ICESCO sur les meilleures pratiques et normes pour la création de petits projets d’énergie renouvelable, qui vise à promouvoir les initiatives en ce type d’énergie dans les États membres de l’Organisation.
En plus de Dr Raheel, Dr Fahman Fathhurrahman et Dr Adel Smeda, experts au SSE ont participé aux travaux de la table ronde.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné que le terrorisme et l’extrémisme violent comptent parmi les menaces les plus graves à la paix et à la sécurité internationales, affectant les pays et les sociétés, toutes cultures et religions confondues. Il a précisé que cette lutte nécessite un engagement au niveau international à la coopération et à l’échange des connaissances stratégiques, en développant des compétences spécialisées qui s’adaptent et suivent le rythme des menaces en constante évolution.
Il s’agit du discours prononcé ce vendredi 25 octobre 2024, lors de la cérémonie de remise des diplômes de la première promotion de la session de formation sur les enquêtes de lutte contre le terrorisme, organisé au siège de l’ICESCO à Rabat par le Bureau du Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique à Rabat, en coopération avec l’Université Al-Akhawayn du Maroc, et ce, en présence de plusieurs responsables des Nations Unies, d’ambassadeurs et d’experts dans le domaine. La cérémonie a vu la remise des diplômes à 22 stagiaires venus de 7 pays africains.
Le Directeur général de l’ICESCO a passé en revue les efforts déployés au cours des dernières années par l’Organisation pour lutter contre l’extrémisme violent, à travers plusieurs initiatives, programmes et activités, notamment la Conférence internationale sur la lutte contre l’extrémisme violent, dont la troisième édition s’est tenue au siège de l’ICESCO en novembre 2023, et le lancement de l’« Encyclopédie de déconstruction du discours extrémiste » en partenariat avec la Rabita Mohammadia des Oulémas au Maroc, dans le but de démanteler le système intellectuel fondant le discours extrémiste, de consolider les valeurs de modération et de tolérance et de renforcer l’immunité des sociétés contre l’extrémisme.
Il a expliqué que l’ICESCO s’emploie à consolider le dialogue interculturel et à mettre en valeur le rôle des institutions éducatives, religieuses et intellectuelles dans la construction d’un système de valeurs morales basé sur la méthode scientifique et tourné vers l’avenir, mettant en garde que l’utilisation croissante des TIC par les groupes extrémistes, notamment les applications d’intelligence artificielle, faciliteront le recrutement d’enfants à l’avenir.
Dr AlMalik a conclu son discours en soulignant l’approche continue de l’ICESCO pour lutter contre l’extrémisme violent et éradiquer les idées extrémistes. Il a salué aussi les efforts du Bureau du Programme des Nations Unies contre le terrorisme à Rabat avec la coopération et le soutien des autorités marocaines.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a appelé à dispenser aux jeunes une éducation complète à la foi, à développer des programmes créatifs destinés aux jeunes, à produire des programmes télévisés qui tirent profit des applications de l’IA et établissent un lien entre la science et la foi, à enquêter sur les causes de la propagation des idées athées pour les combattre, à célébrer les voix de la foi émanant de nombreux de grands pays, à souligner la nécessité d’élever la voix de celle-ci au rang de sujet d’actualité et à adopter la formule d’alliance internationale de la foi.
Ces propos émanent de son allocution prononcée mardi 15 octobre 2024, à l’ouverture de la Conférence internationale de deux jours sur la foi dans un monde en mutation, tenue à Rabat et placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à l’initiative de la Rabita Mohammadia des Oulémas et la Ligue islamique mondiale. La Conférence a réuni nombre de penseurs, de chercheurs et de dirigeants religieux.
Dr AlMalik a entamé son allocution en soulignant que la foi est une constante constituant l’origine des biens et la vérité des faits, étant donné qu’elle est le sens de l’existence et l’essence de la vie. Elle est la boussole de toute action et la prise de conscience de son rôle crucial révélera la puissance de son influence sur les individus et les sociétés.
Il a souligné que dans notre monde actuel, plusieurs raisons expliquent le déclin de la foi à tous les niveaux, notamment les conflits qui frappent l’humanité et la dépression et la frustration psychologiques croissantes chez certains groupes de nos sociétés, qui vivent dans la peur et la crainte. La révolution des médias sociaux et l’IA ont contribué à l’usurpation de la tranquillité des cœurs et la paix de la foi, car les sites web et les applications sont devenus des repaires pour les campagnes visant à remettre en question l’unicité du grand Créateur et les manifestations de sa majesté.
Le Directeur général de l’ICESCO a salué la proposition du Cheikh Mohammad ben Abdulkarim Al-Issa, Secrétaire général de la Ligue islamique mondiale Président de l’Organisation des savants musulmans, de créer un observatoire international des preuves de la foi et de la lutte contre les questions douteuses, ajoutant que l’ICESCO et la FUMI qui lui est affiliée sont entièrement disposées à coopérer à la mise en œuvre de cette initiative.
Il a conclu son allocution en soulignant que l’ICESCO part d’une base solide, selon laquelle il n’y a ni éducation, ni science, ni culture sans foi, et œuvre à la consolidation des piliers de la foi dans un monde en pleine mutation.
Lundi 14 octobre 2024, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu Mme Leyla Aliyeva, Vice-présidente de la Fondation Heydar Aliyev en République d’Azerbaïdjan, qui a visité le siège de l’ICESCO à Rabat à la tête d’une délégation de haut niveau comprenant M. Anar Alakbarov, Directeur exécutif de la Fondation Heydar Aliyev, et l’ambassadeur Nazim Samadov, Ambassadeur de l’Azerbaïdjan au Maroc.
Au début de la réunion, Dr AlMalik a souhaité la bienvenue à Mme Leyla Aliyeva, et confirmé que sa visite au siège de l’ICESCO témoigne du partenariat remarquable entre l’Organisation et de l’Azerbaïdjan dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture. Il a également salué le soutien généreux et constant apporté aux initiatives, programmes et projets de l’ICESCO par S.E. Ilham Aliyev, Président de la République d’Azerbaïdjan, et S.E. Mehriban Aliyeva, première vice-présidente de la République, ambassadrice de bonne volonté de l’ICESCO et présidente de la Fondation Heydar Aliyev.
Dr AlMalik a également expliqué que la coopération fructueuse entre l’ICESCO et l’Azerbaïdjan se concrétise en projets et activités mis en œuvre pour renforcer le travail commun dans les domaines de compétence de l’Organisation, notamment à la lumière de la célébration de Choucha, capitale de la culture dans le monde islamique en 2024.
Il a passé en revue les principaux axes de la vision et des orientations stratégiques de l’ICESCO basées sur l’ouverture, la prospective stratégique et l’accompagnement des efforts déployés par les États membres pour relever les défis de demain à travers l’exploitation du potentiel des technologies modernes et des applications de l’intelligence artificielle, la promotion de l’innovation, le renforcement des capacités des femmes et des jeunes et le développement de leurs compétences en vue de les adapter aux métiers de demain.
De son côté, Mme Leyla Aliyeva a salué les efforts de l’ICESCO pour soutenir ses États membres dans ses domaines de compétence et a indiqué que l’Organisation est très appréciée en République d’Azerbaïdjan. Elle a aussi souligné la volonté de la Fondation Heydar Aliyev de renforcer la coopération avec l’ICESCO dans ses domaines de spécialité.
A l’issue de la rencontre, les deux parties ont signé un accord de parrainage par la Fondation Heydar Aliyev du projet de l’ICESCO « Soutien socio-éducatif aux filles pensionnaires et déplacées à l’intérieur du pays » au Burkina Faso. Le Directeur général de l’ICESCO a ensuite fait visiter à la vice-présidente de la Fondation Heydar Aliyev et à la délégation qui l’accompagnait l’Exposition et le musée international de la Sîrah du Prophète et de la civilisation islamique qui se trouvent actuellement au siège de l’ICESCO.
Lors de sa 12e réunion, tenue les 8 et 9 octobre 2024 à Choucha, en République d’Azerbaïdjan, le Comité du patrimoine dans le monde islamique a annoncé, dans son rapport final, l’inscription de 91 sites historiques et éléments culturels sur les listes du patrimoine de l’ICESCO, figurant sur les listes préliminaire et finale du patrimoine matériel et immatériel. Ainsi, le nombre total de sites et d’éléments inscrits sur les listes de l’ICESCO atteint désormais 724.
Après examen des dossiers soumis par les États membres de l’ICESCO pour inscrire leur patrimoine, le Comité a approuvé l’inscription de 69 sites historiques et éléments culturels sur la liste finale dans les 23 pays suivant : Royaume Hachémite de Jordanie, État des Émirats Arabes Unis, Ouzbékistan, Bangladesh, Sultanat d’Oman, Nigéria, Palestine, République Arabe d’Égypte, Royaume du Maroc, République Islamique de Mauritanie, Iran, Burkina Faso, Malaisie, Royaume d’Arabie Saoudite, Brésil, Russie, Afghanistan, Guinée, Irak, Libye, Mali, Niger et Syrie.
En outre, le Comité a décidé d’inscrire 22 dossiers sur la liste préliminaire du patrimoine dans le monde islamique, soumis par quatre pays : Ouzbékistan, Palestine, République Islamique de Mauritanie et République Arabe d’Égypte.
Les décisions issues du Comité lors de sa 12e réunion comprennent par ailleurs l’adoption du rapport d’activités du Centre du patrimoine de l’ICESCO pour l’année 2024, et la vision du Centre pour le prochain biennium. Ont également été adoptés le document sur les méthodes et procédures pour l’inscription du patrimoine sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique, le document sur l’activation du « Fonds de soutien aux projets patrimoniaux dans le monde islamique », le document sur le patrimoine vert, le document sur les musées et le trafic illicite de biens culturels, et le document sur la création d’un registre culturel et intellectuel du monde islamique.
À l’issue de la réunion, tenue dans le cadre de la célébration de Choucha capitale de la culture dans le monde islamique pour l’année 2024, le Comité a émis plusieurs recommandations, notamment la mise en place de programmes visant à sensibiliser les responsables, les étudiants et les jeunes à l’importance du patrimoine culturel, la tenue de sessions de formation intensives au profit des professionnels des sites patrimoniaux et des musées dans les États membres, ainsi que la soumission de davantage de dossiers pour l’inscription sur les listes du patrimoine dans le monde islamique. Le Comité a également préconisé l’élaboration et la mise à jour d’une stratégie visant à promouvoir les sites patrimoniaux et éléments culturels inscrits sur la liste finale, à travers l’utilisation de moyens alternatifs et de technologies modernes, ainsi que le développement du portail du patrimoine dans le monde islamique.
Dr Abdelilah Benarafa, directeur général adjoint de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a participé à la quatrième édition du Forum spirituel international de Moulay Ali Cherif, enterré à Marrakech, organisé par la Fondation Moulay Ali Cherif Al Mourrakouchi, en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Royaume du Maroc, l’Université Cadi Ayyad, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, et l’Académie Régionale d’Education et de Formation de Marrakech, et en coopération avec l’Université Mohammed V de Rabat. Le forum a porté sur le thème : « Le patrimoine spirituel de la famille du Prophète : Fondamentaux et innovations à l’ère contemporaine : Étude et évaluation ».
Lors de la séance d’ouverture du Forum, tenue le jeudi 3 octobre 2024 au Musée Mohammed VI des civilisations de l’eau à Marrakech, Dr Benarafa a salué le thème du Forum, qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de Marrakech, Capitale de la culture dans le monde islamique, notant qu’il connaît une participation intensive d’un certain nombre de professeurs, d’érudits et de chercheurs du Maroc et de plusieurs pays arabes, africains et occidentaux.
Le Forum a été marqué par la tenue de deux sessions scientifiques pour réfléchir sur les origines patrimoine spirituel de la famille du noble Prophète et l’étendue de son importance et de ses manifestations parmi les Marocains, ainsi que sur les effets du ce patrimoine sur le soufisme marocain et son influence éclairée dans sa sphère africaine et humaine.
Le Forum s’est achevé par une cérémonie spirituelle célébrant l’anniversaire de la naissance du Prophète, paix et bénédictions soient sur lui. Le Prix Moulay Ali Sharif pour les études et recherches scientifiques a également été remis lors de sa première session fondatrice.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a affirmé qu’aucun domaine n’a autant besoin d’être envisagé à travers le prisme de l’avenir et traité sous l’angle de la durabilité que celui de l’éducation. Selon lui, l’école traditionnelle appartiendra bientôt aux souvenirs du passé, tandis que les écoles axées sur l’intelligence artificielle, les espaces numériques et la réalité virtuelle domineront l’avenir. Il a également souligné qu’environ 85 % des métiers d’aujourd’hui ne figureront plus parmi ceux de demain, alors que de nouvelles professions, encore inconnues, s’imposeront.
Ces déclarations relèvent du discours de Dr AlMalik prononcé dimanche 6 octobre 2024 via visioconférence, dans le cadre de la séance inaugurale du Forum international « L’éducation de demain: innovation et technologie au service de la durabilité », tenu par la Fondation koweïtienne Al-Saad pour la connaissance et la recherche scientifique, sous le patronage de Cheikha Fadia Saad Al-Abdallah Al-Sabah, présidente de la Fondation, en coopération avec plusieurs ministères et institutions de l’État du Koweït. Ce Forum, qui se déroule sur deux jours, réunit de nombreuses personnalités internationales de haut niveau.
Dr AlMalik a souligné que ce Forum fait suite à la récente Conférence de l’ICESCO des ministres de l’Éducation, qui s’est tenue les 2 et 3 octobre 2024 au Sultanat d’Oman, et est considérée comme l’une des plus significatives des cinquante dernières années dans le monde islamique. Parmi les conclusions de cette Conférence, il a été réaffirmé le lien indissociable entre l’éducation et l’enseignement, mettant en lumière l’erreur des discours qui préconisent une séparation totale entre ces deux processus. En effet, l’éducation est intrinsèquement liée aux valeurs et à l’éthique. Ainsi, à l’aube d’un avenir marqué par la numérisation et l’intelligence artificielle, il est impératif de se référer à des codes de conduite qui intègrent des principes moraux fondamentaux.
De même, Dr AlMalik a précisé que l’adhésion aux principes éthiques dans le domaine de l’éducation est une nécessité absolue. Selon ses propos, les jeunes sont particulièrement réceptifs aux technologies numériques, tandis que les programmes scolaires mondiaux évoluent rapidement vers l’intégration des applications de l’intelligence artificielle. Il est donc incontournable de renforcer le rôle de la famille et de reconnaître son importance en tant que partenaire clé dans le processus éducatif, aux côtés de l’apprenant, de l’enseignant et de l’école. En outre, assurer la cohérence entre ces différents acteurs est essentiel pour édifier un avenir exempt d’extrémisme et de sectarisme.
À l’issue de son discours, Dr AlMalik a exhorté à un développement mesuré et réfléchi de l’éducation, en encourageant l’ouverture à l’autre et l’inspiration des meilleures pratiques, sans pour autant adopter aveuglément des modèles étrangers. Il a rappelé que plusieurs pays du monde islamique souffrent encore de handicaps économiques qui les empêchent de répondre aux exigences actuelles en matière d’éducation. En témoigne un récent rapport de l’ONU selon lequel 250 millions de jeunes dans le monde, majoritairement issus de pays du monde islamique, sont exclus du système scolaire, en raison de politiques erronées et de conflits injustes, notamment ceux déclenchés par l’occupation israélienne en Palestine, ciblant délibérément les écoles et les infrastructures éducatives. Il est donc crucial de faire entendre une voix forte pour dénoncer ces injustices et mettre fin à cette tragédie, afin de garantir à nos jeunes un avenir éducatif à la fois protégé et épanouissant.
La 3e session de la Conférence des ministres de l’Éducation, accueillie par le Sultanat d’Oman les 2 et 3 octobre 2024, s’est clôturée par la publication de la « Déclaration de Mascate », comprenant des décisions historiques prises par les ministres de l’Éducation des pays du monde islamique. Ces décisions visent à renforcer l’engagement envers la transformation de l’éducation et à établir des mécanismes efficaces en vue de généraliser et accélérer la mise en œuvre des meilleures pratiques afin de construire un avenir plus prospère.
La Déclaration comprend un ensemble d’engagements et d’orientations, élaborés sur la base des documents préparés par la Direction générale de l’ICESCO, ainsi que des discussions entre les ministres et les experts internationaux en éducation lors des séances de la Conférence. Parmi ces engagements figure la mise en œuvre de toutes les décisions adoptées par la Conférence, ainsi que le mandat confié à l’Organisation de créer une « plateforme de suivi et de coordination » en collaboration avec les autorités nationales compétentes des États membres, afin de suivre les progrès réalisés par ces pays en matière de transformation de l’éducation.
La Déclaration a salué le lancement par l’ICESCO de la Charte de l’Intelligence Artificielle du Monde Islamique et adopté l’initiative de l’Organisation visant à adapter le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) aux spécificités et priorités des États membres. Elle a également adopté l’indice d’égalité des genres comme indice stratégique dans le système éducatif, en soulignant la compatibilité entre les objectifs de transformation de l’éducation et les valeurs culturelles du monde islamique.
La Déclaration a dénoncé les agressions flagrantes subies par les institutions éducatives dans la bande de Gaza en Palestine et au sud du Liban par l’occupation israélienne, ainsi que dans d’autres États membres, qui ont privé des millions d’élèves de leur droit à l’éducation. Elle a également réaffirmé la solidarité et le soutien aux efforts visant à rétablir le droit à l’éducation des élèves en Palestine et dans d’autres États membres touchés par les guerres, catastrophes et crises.
Lors de la deuxième journée de la Conférence, plusieurs documents ont été examinés et discutés, notamment : « Le rapport sur les activités éducatives de l’ICESCO – de janvier 2021 à juillet 2024 », « Le statut de l’éducation des filles », « L’éducation aux médias : Horizons et aspirations », « Les résultats du Dialogue ministériel de haut niveau (DMHN) à Londres – mai 2024: Transformer l’éducation : Chemins vers la Conférence des ministres de l’Éducation de l’ICESCO, Mascate 2024 », « La Charte de l’Intelligence Artificielle du Monde Islamique », « le développement de l’Éducation et la Protection de la Petite Enfance : les Fondements pour l’Avenir », « Les progrès de la transformation de l’éducation : de l’engagement à l’action 2022-2024: Au-delà du Sommet sur la transformation de l’éducation », « L’Écologisation de l’éducation pour les États membres de l’ICESCO », « Développement de la qualité de l’enseignement », « Contextualisation du PISA : Autonomisation des États membres de l’ICESCO en matière d’excellence éducative » et « l’éducation numérique ».
Lors de la troisième session de travail, les chefs de délégation des États membres ont pris la parole pour échanger des points de vue et mener des discussions fructueuses afin de renforcer les engagements des pays à transformer l’éducation et d’aboutir à un consensus sur les mécanismes appropriés pour atteindre cet objectif.
Dans son allocution de clôture, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance au Sultanat d’Oman, dirigé par Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq, que Dieu le protège, ainsi qu’à toutes les instances ayant contribué à l’organisation de la Conférence, pour le soutien et la généreuse hospitalité offerte afin de garantir le succès de cet événement exceptionnel. Il a salué les contributions des participants aux différentes séances scientifiques, leurs interventions et discussions, ainsi que leurs propositions constructives pour transformer l’éducation d’un engagement à une réalité concrète.
La Présidente de la Conférence, Dr Madiha bint Ahmed Al Shaibaniyah, ministre de l’Éducation Présidente de la Commission nationale omanaise pour l’éducation, la culture et les sciences, a également remercié les participants et l’ICESCO, soulignant l’importance des résultats de la Conférence pour construire un avenir meilleur pour les systèmes éducatifs.
À la suite de la clôture des travaux, le Directeur général de l’ICESCO a lu un message de remerciements et de reconnaissance adressé par les participants à la Conférence à Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq, Sultan d’Oman.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec l’Université de technologie et des sciences appliquées au Sultanat d’Oman, a tenu un atelier sous le thème : « Le rôle de l’éthique de l’intelligence artificielle dans l’éducation : Façonner un avenir responsable pour l’éducation », au siège de l’université dans la capitale omanaise, Mascate. Cet événement s’inscrit dans le cadre des activités de la Chaire ICESCO pour l’éthique de l’intelligence artificielle, avec pour objectif d’explorer les avantages et les risques potentiels de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’éducation, de favoriser des discussions constructives avec des experts et de promouvoir les meilleures pratiques dans ce domaine.
Les travaux de l’atelier ont débuté aujourd’hui, mardi 1e octobre 2024, par une allocution de Dr Musab Alrawi, directeur de la Chaire ICESCO pour l’éthique de l’intelligence artificielle, qui a souligné l’importance d’exploiter l’intelligence artificielle de manière équitable et responsable, en accord avec les valeurs du monde islamique. Ensuite, M. Mohamed Hedi Shili, directeur du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales à l’ICESCO, a évoqué la croissance rapide du marché de l’intelligence artificielle et l’importance de son intégration dans l’éducation, insistant sur la nécessité de renforcer le contenu numérique arabe et présentant les efforts de l’ICESCO dans ce domaine.
De son côté, Dr Haddy Jatou Sey, cheffe du Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, a mis en avant les opportunités inouïes offertes par l’intelligence artificielle pour améliorer l’éducation, tout en soulignant l’importance de traiter les défis éthiques qui y sont associés et de combler le fossé technologique, en particulier dans les pays africains.
Dr Ahmed Musa Al-Baloushi, directeur du Secteur des Sciences au sein de la Commission nationale omanaise pour l’éducation, les sciences et la culture, a présenté les efforts du ministère omanais de l’Éducation pour développer l’enseignement, tandis que Dr Salim Bati Al Maqbali, chef du département de recherche à l’Université de technologie et des sciences appliquées, a mis en lumière les opportunités prometteuses que l’intelligence artificielle offre aux étudiants. Dr Asmaa Mehdioui, des Affaires juridiques et des Normes internationales de l’ICESCO, a souligné l’importance d’élaborer des directives éthiques claires pour intégrer l’intelligence artificielle dans les systèmes éducatifs.
L’ordre du jour de l’atelier comprenait également plusieurs interventions scientifiques qui ont examiné des expériences pionnières en matière d’exploitation de l’intelligence artificielle pour renforcer l’éducation.