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L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) annonce la désignation de Dr Haddy Jatou Sey, ancienne ministre de l’Enseignement de Base et secondaire de la République de Gambie, au poste de Cheffe de son Secteur de l’Éducation.

Dr Haddy Jatou Sey a été sélectionnée pour occuper ce poste privilégié en raison de ses expériences distinguées et de sa carrière longue et diversifiée dans l’éducation, le développement communautaire et la coopération internationale. Elle fut en effet conseillère internationale auprès de la Banque africaine de Développement et a occupé plusieurs postes prestigieux à la Banque mondiale depuis son arrivée en 1996, de même qu’elle fut spécialiste principale en développement social à la Banque, puis consultante internationale jusqu’en 2022 à la même institution. Elle a également travaillé comme consultante en matière de genre et d’éducation à l’Institut de recherche américain en Virginie, entre 1997 et 2001, et à l’International Creativity Partners Foundation « Creative » entre 1999 et 2003. Elle a aussi de nombreuses publications de recherche sur l’éducation des filles, le genre et l’éducation participative.

Lors de son mandat à la tête du Secteur de l’Éducation, l’un des principaux secteurs de l’ICESCO, Dr Haddy Jatou Sey s’efforcera d’atteindre les objectifs de l’Organisation en matière de développement et de renforcement de l’éducation dans les États membres, à savoir la contribution aux efforts visant à assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et à garantir l’apprentissage tout au long de la vie pour tous, Il s’agit aussi de développer des programmes et méthodes éducatifs pour stimuler l’innovation en tirant parti des développements rapides observés dans la technologie et les applications de l’intelligence artificielle, et d’atteindre la qualité et la gouvernance du système éducatif dans les pays du monde islamique.

À cet égard, la Direction générale de l’ICESCO félicite la Cheffe du Secteur de l’Éducation pour cette désignation, lui souhaitant plein succès dans sa mission visant à contribuer à la réalisation des nobles objectifs de l’Organisation.

L’Organisation du Monde islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) publie une étude sur la variole du singe, réalisée par le Département de Santé publique et de Médecine préventive de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Hama en Syrie, sous la direction de Prof. Darem Tabbaa, en s’appuyant sur 91 références scientifiques.
L’étude comprend une définition de la variole du singe, ses facteurs, voies de transmission, symptômes et signes d’infection, ainsi que les méthodes de prévention et de traitement.

L’étude indique que la variole du singe est une maladie virale zoonotique causée par un virus qui affecte principalement les animaux dans les régions de forêts tropicales humides d’Afrique centrale et occidentale, et se transmet lorsqu’une personne ou un animal entre en contact avec le virus via un autre animal, une personne ou des matériaux contaminés, le virus pénétrant dans le corps par les lésions cutanées, le système respiratoire ou les muqueuses.

L’étude détaille les symptômes et signes d’infection par le virus de la variole du singe chez les animaux et chez l’homme, généralement caractérisés par trois formes d’infection, commençant par des signes bénins dans les voies respiratoires supérieures, suivis d’une éruption cutanée, puis de lésions dans les muqueuses et de difficultés respiratoires, puis d’une pneumonie bronchique.

Elle précise également que la prévention primaire de la variole du singe inclut la vérification de l’absence de la maladie dans le pays ou la région où vit une personne, tant chez les animaux que chez les humains. Dans les zones où la maladie est apparue, il est nécessaire de surveiller les animaux importés ou accompagnant les voyageurs, et de mettre en place des stratégies nationales conjointes entre les institutions de santé publique et de santé vétérinaire.

Les détails de l’étude sont disponibles et téléchargeables via le lien suivant : https://icesco.org/xqd2

En présence de Mme Fatoumata Bah-Barrow, Première Dame de la République de Gambie, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en partenariat avec la Commission nationale gambienne pour l’UNESCO et l’ICESCO, et la direction des forêts du ministère gambien de l’Environnement, du Changement climatique et des Ressources naturelles, a lancé une initiative pour produire 10 000 plants en Gambie dans le cadre de l’ambitieux programme de l’Organisation visant à produire 500 000 plants dans les pays du monde islamique.

La cérémonie d’ouverture du projet, a été tenue jeudi 8 août 2024 à Banjul, capitale de la Gambie, en présence de nombre de personnalités de haut niveau, de responsables et de spécialistes dans le domaine de la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Dans son allocution, Dr Fahman Fathurrahman, expert au Secteur des Sciences et de l’Environnement, a réaffirmé l’engagement de l’ICESCO à soutenir et protéger l’environnement et le développement durable dans les États membres, et a passé en revue les efforts et les multiples initiatives de l’Organisation dans le domaine de la restauration des écosystèmes dégradés, de la valorisation des ressources naturelles et du soutien au développement durable dans les communautés rurales.

La version gambienne du projet vise à produire 10 000 plants, à reboiser 20 hectares de terres dégradées dans trois régions de huit provinces, à distribuer des plants de manguiers et d’orangers et à planter des plants de palétuviers dans les zones côtières, afin de réhabiliter les jeunes et soutenir les capacités des femmes dans les zones rurales, de contribuer à la création d’emplois et de renforcer les écosystèmes locaux.

Le projet a connu un grand succès en Mauritanie et au Togo, et a permis de planter 40 000 plants de différentes variétés et de reboiser 85 hectares de terres dégradées.

Ce mercredi 7 août 2024, a été clôturée à Porto-Novo, capitale de la République du Bénin, la session de formation sur la promotion des droits des enfants à besoins spécifiques à travers des activités artistiques et culturelles. La session a été organisée par le Secteur de la Culture et de la Communication de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en partenariat avec la Commission nationale pour l’UNESCO et l’ICESCO au Bénin.

Cette session, qui a bénéficié à 40 enfants à handicap et a duré 3 jours, visait à renforcer les connaissances sur les droits de l’homme et la nécessité de les respecter et de les garantir au profit de toutes les catégories sociales. Il s’agissait aussi de former les participants à la conception de spectacles de théâtre et de peinture qui sensibilisent à l’importance du respect des droits des enfants à handicap, en particulier les enfants sourds et muets, en milieux éducatif et culturel.

Encadrée par les formateurs du Centre d’accueil, d’éducation et d’intégration des sourds (CAEIS) de Louho au Bénin, cette session s’inscrit dans le cadre des efforts du Secteur de la Culture et de la Communication de l’ICESCO visant à promouvoir le droit d’accès à la culture, développer l’économie créative, contribuer à l’intégration des personnes à besoins spécifiques dans les activités culturelles et artistiques et exploiter leurs capacités créatives à travers des sessions de formation.

La cérémonie d’ouverture de la session s’est déroulée en présence de M. Raliou Arinloye, Directeur général adjoint du Cabinet du ministre de l’Enseignement préscolaire et primaire du Bénin, Dr Paulette Okpèicha Gnanvi, Secrétaire générale de la Commission nationale pour l’UNESCO et l’ICESCO au Bénin, ainsi que de nombreux responsables de la scène culturelle.

Le Centre de prospective et d’intelligence artificielle de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a participé au lancement de l’initiative « Utiliser la prospective stratégique dans la prise de décision » au sein du ministère tunisien de l’Éducation, en coopération avec la Commission nationale tunisienne pour l’éducation, les sciences et la culture et le Centre national de formation et de développement des compétences, en organisant un atelier de formation sur la « Prospective stratégique pour la prise de décision » au profit d’un certain nombre de hauts fonctionnaires et membres du personnel du Ministère et de la Commission, dans le but de leur fournir les compétences nécessaires pour soutenir un système éducatif adapté aux évolutions et capable de faire face aux défis de demain.

L’atelier, qui s’est tenu à Tunis les 31 juillet et 1er août 2024, visait à doter les participants des concepts et outils de base pour utiliser la prospective stratégique, et comprenait de riches discussions sur l’importance de la prospective pour prévoir les défis futurs et développer des solutions efficaces. Les participants ont également appris les mécanismes d’analyse des données, l’élaboration de scénarios prospectifs et l’inclusion des connaissances dans leurs activités administratives et leurs domaines de travail.

A cet égard, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de prospective et d’intelligence artificielle de l’ICESCO, a souligné l’importance d’adopter une approche prospective et d’œuvrer à l’intégrer dans les ministères des États membres de l’ICESCO, afin de prendre les bonnes décisions proactives. Il a aussi souligné l’engagement de l’Organisation à promouvoir une culture de prospective pour un avenir meilleur.

Le Centre pédagogique de l’ICESCO en Malaisie, en coopération avec le ministère de l’Éducation malaisien, a organisé la première session de formation de l’année 2024, sous le thème : « Exploiter les moyens technologiques dans le processus d’enseignement de la langue arabe aux non arabophones ». Cette formation a bénéficié à 870 enseignantes et enseignants provenant de différents États malaisiens, dans le but d’améliorer la qualité de l’enseignement de la langue arabe, d’en élargir la portée et de renforcer les capacités des enseignants dans l’utilisation des technologies modernes.

La cérémonie d’ouverture de la session, qui s’est tenue les 30 et 31 juillet à l’Université de Southampton dans l’État de Johor, a vu la présence de M. Zamri bin Abdul Rahim, Premier adjoint au Directeur du Département de l’éducation islamique au ministère de l’Éducation malaisien, de Dr Yaqoub bin Hassan, Directeur du Centre pédagogique de l’ICESCO en Malaisie, ainsi que de plusieurs responsables dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement à Johor.

Dans son allocution d’ouverture par visioconférence, Prof. Dr Majdi Bin Haji Ibrahim, Directeur du Centre de la langue arabe pour les non arabophones, a souligné la nécessité d’élaborer des plans prospectifs pour suivre le rythme des évolutions et tirer parti des innovations technologiques afin de passer de l’écoler traditionnelle à l’école de demain, qui met à profit les moyens technologiques et numériques pour renforcer et améliorer le processus éducatif.

La session de formation a été modérée par Dr Nor Khamimi Bin Zainal Din, professeur associé et expert en éducation de l’Université des sciences de Malaisie, et par Prof. Amin El Hadi, expert en éducation de la Fondation pour le développement de l’éducation.

Le Centre du patrimoine du monde islamique de l’ICESCO, en partenariat avec le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, le Centre régional arabe pour le patrimoine mondial au Royaume de Bahreïn (ARC-WH) et l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (ALECSO), a organisé un colloque sur le patrimoine du monde islamique du 21 au 31 juillet 2024 à New Delhi, en Inde, parallèlement à la 46ème session du Comité du patrimoine mondial. L’événement a rassemblé des représentants de haut niveau d’organisations internationales spécialisées.

Dans son discours retransmis lors de la séance d’ouverture du colloque qui s’est tenue le mercredi 24 juillet 2024, Dr Salim M. AlMalik, directeur général de l’ICESCO, a souligné que le patrimoine commun n’est pas seulement un ensemble de sites archéologiques et de monuments, mais aussi un témoignage vivant de l’histoire et de la créativité de l’humanité, ajoutant que dans un monde en évolution, il est impératif de préserver les trésors de ce patrimoine, qui est confronté à de multiples menaces et défis.

Il a également affirmé que depuis 2020, l’ICESCO, à travers son Centre du patrimoine du monde islamique, se consacre à la mise en œuvre de programmes et d’initiatives visant à valoriser et à préserver la durabilité du patrimoine dans le monde islamique, ainsi qu’à l’élaboration de plans et de stratégies pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels et contre les effets du changement climatique et des conflits sur les sites archéologiques.

Il a conclu son discours en soulignant que l’objectif de l’ICESCO est d’inscrire pas moins de mille sites archéologiques et éléments culturels sur la Liste du patrimoine du monde islamique, qui comprend actuellement 624 sites et éléments, et d’augmenter le nombre de sites du patrimoine du monde islamique inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.

De son côté, Dr Webber Ndoro, directeur du Centre du patrimoine du monde islamique de l’ICESCO, a passé en revue les activités du Centre, sa vision stratégique et son rôle dans le renforcement des capacités des ressources humaines travaillant dans le domaine du patrimoine, ainsi que ses efforts pour préserver et mettre en valeur le patrimoine du monde islamique, en soulignant l’importance que le Centre attache au soutien des sites en danger dans les États membres de l’ICESCO.

Les participants ont souligné l’importance de renforcer la coopération internationale afin de contribuer à la valorisation et à la préservation du patrimoine culturel et naturel, et de conjuguer les efforts pour construire un monde sûr et sécurisé.

Dans le cadre du partenariat entre l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et le ministère de l’Éducation en Libye, la capitale libyenne Tripoli a vu le lancement d’une initiative visant à intégrer l’intelligence artificielle dans le processus éducatif en Libye, soutenant les efforts de transformation de l’éducation par l’intégration du numérique dans le système éducatif.

L’initiative est lancée en partenariat entre l’ICESCO, le ministère, la Commission nationale libyenne pour l’éducation, la culture et les sciences, ainsi que la délégation libyenne auprès de l’Organisation. Le lancement, qui s’étend sur trois (03) jours, inclut la tenue d’une session de formation sur la prospective stratégique pour la prise de décision, organisée par le Centre de Prospective et d’Intelligence artificielle de l’ICESCO au profit de plusieurs responsables et employés du ministère libyen de l’Éducation. Cette formation a pour but de doter les bénéficiaires des compétences et des connaissances nécessaires pour assurer la transformation du secteur éducatif, et d’établir une cellule de prospective au sein dudit ministère. Le lancement comprend également la préparation d’un système d’intégration de l’intelligence artificielle dans le processus éducatif, avec la participation de nombre d’experts internationaux dans le domaine.

Lors de son allocution d’ouverture de la session de formation, qui s’est tenue lundi 15 juillet 2024, Dr Musa Al-Maqrif, ministre de l’Éducation et Chef de la Commission nationale libyenne pour l’éducation, la culture et les sciences, a remercié l’ICESCO pour sa coopération avec le ministère dans l’analyse de la réalité et pour ses perspectives de l’avenir, ouvrant la voie à l’établissement des bases de l’initiative d’intégration de l’intelligence artificielle dans le processus éducatif.

De son côté, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de Prospective et d’Intelligence artificielle de l’ICESCO, a souligné l’importance d’adopter une approche prospective au sein des institutions pour prendre des décisions proactives correctes, tout en tenant compte des considérations éthiques. Il a également mis en évidence que cette session de formation s’inscrit dans le cadre des efforts de l’ICESCO pour promouvoir la connaissance et l’innovation dans le monde islamique.

La formation vise, à travers ses ateliers pratiques, à fournir aux participants une compréhension approfondie des outils et techniques de la prospective stratégique, des tendances et écoles de pensée futuristes, en plus de renforcer leurs capacités en matière de planification et d’analyse des principaux facteurs de changement.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) saisit l’occasion de la Journée mondiale des compétences des jeunes, célébrée chaque année le 15 juillet, pour souligner l’importance de la sensibilisation au rôle des jeunes dans la construction d’un avenir meilleur, et la nécessité de les qualifier, d’améliorer leurs compétences et de profiter de leur potentiel pour promouvoir le développement durable dans leurs communautés, et de les motiver à révéler leur créativité dans divers domaines.

Compte tenu de l’évolution technologique rapide en cours et des défis qui y sont liés, l’ICESCO appelle à la nécessité d’investir dans le renforcement des capacités des jeunes et de leur fournir des méthodes et des outils pour développer leurs compétences professionnelles afin de constituer une main-d’œuvre capable de contribuer à la croissance économique, à travers l’intensification des efforts internationaux et régionaux et la coopération avec la société civile, les universités et les institutions de formation technique et professionnelle, que l’ICESCO place au premier rang de ses priorités dans le cadre de sa nouvelle vision et de sa stratégie d’action.

À cet égard, l’ICESCO a lancé un certain nombre d’initiatives et de programmes en faveur des jeunes, notamment l’Année de l’ICESCO pour les jeunes, qui vise à renforcer les capacités des jeunes au sein de ses États membres et à améliorer leurs compétences, le programme « a-Hub Accelerator » conçu pour former les jeunes à la création et au développement de petits projets dans le domaine de la technologie et de l’innovation, le sommet international de l’entrepreneuriat, les ateliers de formation internationaux sur la conception d’un satellite éducatif (CANSAT), le Camp de formation des jeunes au leadership climatique et le Programme de formation au leadership pour la paix et la sécurité, qui nomme les jeunes ambassadeurs de la paix de l’ICESCO.

À l’occasion de la Journée mondiale des compétences des jeunes, l’ICESCO réaffirme son engagement à contribuer à la formation d’une génération de jeunes leaders capables de travailler avec les différentes composantes de leurs communautés pour parvenir à la prospérité et au développement durable.