Le Secteur des Sciences et de l’Environnement de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a organisé un atelier de formation sur la gestion des crises et des catastrophes naturelles à Derna, en Libye, en coopération avec la Commission Nationale Libyenne pour l’éducation, la culture et les sciences, l’Université de Derna et la société Zallaf Libye.

Cet atelier de deux jours, conclu lundi 22 avril 2024, visait à discuter et à évaluer les politiques actuelles relatives à la gestion des catastrophes et des crises naturelles, à recommander des améliorations, et à permettre aux participants d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour gérer les crises et les catastrophes naturelles. Il s’agissait également d’explorer et de fournir des solutions innovantes et efficaces pour faire face aux catastrophes naturelles et réduire leurs effets, en plus d’encourager la participation communautaire et d’éduquer les individus sur leurs rôles dans la prévention et la réponse aux catastrophes.

Lors de la séance d’ouverture, Dr Adel Smeda, expert au Secteur des Sciences et de l’Environnement, a indiqué dans son intervention à distance que l’Organisation est consciente de l’importance d’une approche globale pour se préparer aux catastrophes naturelles et s’en remettre, et s’engage à aider les États membres à renforcer leurs capacités à atténuer les risques et les catastrophes naturelles.

Il a expliqué que la vision et les orientations stratégiques de l’ICESCO reposent sur plusieurs constats, notamment que l’investissement dans l’éducation et les sciences est la solution pour construire des sociétés fortes et durables, grâce à la promotion de la recherche scientifique et à l’encouragement de l’utilisation des technologies modernes pour faire face aux risques environnementaux et s’en remettre.

L’atelier a profité à nombre de personnes travaillant dans le domaine de la gestion des catastrophes et des crises, les administrations locales, l’Autorité Nationale Libyenne pour la sécurité, les ambulances et les urgences, les secteurs de l’électricité, des télécommunications, de l’eau et de l’assainissement, les bureaux de l’environnement, les associations de femmes, les départements de contrôle de l’agriculture et de la sylviculture, ainsi qu’à un groupe de personnes travaillant dans le domaine des relations publiques et des médias.