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    AlMalik et Zine El Abidine annoncent les programmes respectifs de la CIMC et de la clôture des célébrations de Tunis capitale de la culture islamique

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ISESCO, et Dr Mohamed Zine El Abidine, Ministre tunisien des Affaires culturelles, ont donné, aujourd’hui dans la Cité de la Culture à Tunis, une conférence de presse pour annoncer les programmes respectifs de la 11ème Conférence islamique des Ministres de la Culture (CIMC) et de la clôture des célébrations de Tunis capitale de la culture islamique pour la région arabe au titre de 2019.

    La conférence de presse a commencé par un discours de Dr AlMalik, dans lequel il a souhaité la bienvenue aux journalistes et remercié le Ministre tunisien pour son chaleureux accueil. Il a également salué les activités menées par Tunis dans le cadre des festivités célébrant cette ville capitale de la culture islamique pour 2019, en se disant heureux que ces activités se soient aussi étendues à l’ensemble du territoire tunisien. Et de souligner que la Tunisie a servi de modèle qu’il sera difficile à concurrencer par les capitales culturelles à venir.

    Pour sa part, Dr Zine El Abidine a remercié le Directeur général de l’ISESCO, en saluant la coopération entre le Ministère et l’Organisation, notamment dans la rénovation de l’action culturelle. Le Ministre a passé en revue les principales activités et événements culturels que son Ministère avait menés tout au long de l’année et sur tout le territoire tunisien.

    Il a souligné aussi la pérennité de la coopération exemplaire entre son Ministère et l’ISESCO, en indiquant que son pays est fier de présider la CIMC pour les deux années à venir. Il a réaffirmé ses marques de bienvenue au Directeur général et aux ministres de la Culture dans les pays islamiques, ainsi qu’à leurs délégations respectives, en souhaitant plein succès à cette Conférence.

    Par la suite, une séance de questions a été ouverte, parmi lesquelles figurait la mise à profit des potentiels du numérique dans le domaine culturel. A cette question, Dr AlMalik a répondu que si les Etats du monde islamique ne capitalisent pas sur cet énorme potentiel, ils ne pourront pas accompagner les développements mondiaux et peineront à rattraper les lourdes pertes dans ce domaine.

    Dr AlMalik a ajouté que l’ISESCO a très tôt réalisé l’importance de cette question, et œuvré à élargir la mise à profit des potentiels considérables du numérique pour les Etats membres, dont notamment le projet de « La culture numérique dans le monde islamique : opportunités et défis », inscrit à l’ordre du jour de la CIMC.

    Concernant la question sur l’avenir de la coopération entre le Ministère tunisien des Affaires culturelles et l’ISESCO, Dr Zine El Abidine a répondu que cette coopération est étroite et se poursuivra entre les deux parties, en particulier grâce aux efforts de S.E. Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, ex-Directeur général de l’ISESCO, ainsi qu’à ceux de l’actuel Directeur général S.E. Dr Salim M. AlMalik, suite à la prise de ses fonctions à ce poste.

    Et d’ajouter : « Etant conscients que le citoyen est l’objectif ultime de toute activité culturelle, nous avons œuvré, tout au long des trois dernières années, et œuvrons toujours à assurer l’accès des citoyens à l’art et à la culture et notamment la créativité culturelle, tant au niveau de la perception qu’à celui de la pratique ».

    « Nous sommes fiers de ce que nous avons atteint dans ce cadre, et aspirons à ancrer la diversité culturelle dans le futur, d’où la création du Centre international de Tunis pour l’économie culturelle et numérique. A cet égard, a-t-il précisé, nous avons convenu avec S.E. le Directeur général de l’ISESCO de conférer à cette vision un aspect participatif, et de la soumettre demain à l’examen lors de la 11ème CIMC. »

    Le Président de l’ARP en Tunisie reçoit le Directeur général de l’ISESCO

    Dr Rached Ghannouchi, Président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (APR) en Tunisie, a reçu aujourd’hui au siège du parlement tunisien, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), et la délégation qui l’accompagnait. Les deux responsables ont examiné nombre de questions relatives aux domaines d’action de l’ISESCO, ainsi que la coopération remarquable de la République Tunisienne avec l’Organisation dans le cadre de diverses activités, notamment la 11ème Conférence islamique des Ministres de la Culture (CIMC), dont les travaux seront lancés demain, et la clôture de la célébration de Tunis capitale de la culture islamique au titre de 2019.

    Au début de cette entrevue, Dr AlMalik a exprimé les profonds remerciements de l’ISESCO au gouvernement et peuple tunisiens pour les efforts déployés aux fins de la réussite de la CIMC et de la célébration de Tunis capitale de la culture islamique, dans le cadre de laquelle de nombreuses activités et programmes importants ont été mis en œuvre tout au long de l’année 2019. Et de souligner que les efforts remarquables fournis par le Ministère tunisien des Affaires culturelles ont levé la barre pour les futures capitales de la culture islamique.

    Pour sa part, Dr Ghannouchi a précisé que l’ISESCO joue un rôle crucial dans la région et dans le monde islamique, dans les domaines clés du développement, en particulier l’éducation, les sciences et la technologie, tout en souhaitant à l’Organisation plein succès dans ses programmes et plans futurs prenant compte des dimensions sociales.

    Lors de cet entretien, Dr AlMalik a présenté la nouvelle vision de l’ISESCO et sa stratégie d’action future, ainsi que nombre de programmes et projets importants dont l’Organisation a entamé la mise en œuvre, notamment le projet du waqf, dont les fonds seront dédiés aux programmes et activités de l’ISESCO dans les régions les plus démunies du monde islamique ; le but étant de soutenir et autonomiser les jeunes, les femmes et les enfants. Dans le cadre de cette vision, une étude sera menée sur les waqfs dans les Etats du monde islamique en vue de les promouvoir et les développer.

    Dr Ghannouchi a salué cette initiative, en indiquant qu’il s’agit d’une solution pratique pour réaliser les grands objectifs de l’ISESCO. Et de préciser que le waqf en Tunisie couvre environ 30% des dépenses universitaires et des activités de la société civile, et que les pays développés en dépendent fortement pour fournir les services d’éducation et de santé aux démunis.

    Les discussions ont également porté sur les efforts de l’ISESCO en matière de lutte contre la pensée extrémiste, et les documents publiés par les précédentes sessions de la CIMC pour présenter une approche culturelle et intellectuelle visant la lutte contre l’extrémisme et le renforcement de la modération prônée par l’Islam. Lesdits documents ont également appelé les institutions législatives des Etats du monde islamique à promulguer des lois dans ce sens.

    Le Président de l’Assemblée a dit en substance : « L’extrémisme a gravement nui à l’Islam et aux Musulmans, et il est donc important de lutter contre ce phénomène et de fédérer les efforts pour l’éradiquer. »

    Par ailleurs, Dr AlMalik a précisé que l’ISESCO s’efforce, dans sa nouvelle vision, à devenir un foyer d’expertise pour les Etats du monde islamique, d’où la création du Centre de la Prospective stratégique.

    L’entretien a également porté sur le rôle intellectuel de l’Organisation à travers le « Forum culturel de l’ISESCO », qui accueille les grands intellectuels des Etats du monde islamique pour discuter des questions d’actualité et présenter leurs propositions et idées.

    Ont pris part à cette entrevue, de l’Assemblée M. Nabil Hajji, Adjoint du Président chargé des Relations extérieures, et M. Habib Khedher, Chef du cabinet du Président de l’Assemblée, et de l’ISESCO,  M. Najib Rhiati, Directeur de la Culture, M. Mohamed Ghemari, Directeur du Secrétariat Général, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de la Prospective stratégique et Dr Abdelilah  Benarafa, Conseiller culturel auprès du Directeur général.

    Le Directeur général de l’ISESCO s’entretient avec le Ministre tunisien des Affaires culturelles et prend part à la clôture des Journées théâtrales de Carthage

    Dr Mohamed Zine El Abidine, Ministre tunisien des Affaires culturelles, a reçu, dimanche soir au Salon VIP de l’aéroport Tunis Carthage, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ISESCO, et examiné avec lui les derniers préparatifs pour la tenue de la 11ème CIMC, qui débutera demain 17 décembre 2019 à Tunis.

    Dans le cadre de cette Conférence, coorganisée par l’ISESCO et le Ministère tunisien des Affaires culturelles sous le haut patronage du Président tunisien S.E. Kaïs Saïed, Dr AlMalik s’entretiendra avec nombre de responsables tunisiens.

    Suite à cette rencontre, les deux responsables ont assisté, dans la Cité de la culture, à la clôture de la 21ème session des Journées théâtrales de Carthage, durant laquelle hommage a été rendu à nombre de grands comédiens arabes représentant le Maroc, l’Egypte, le Liban et la Tunisie, et a connu la remise des prix aux œuvres gagnantes.

    Rappelons que la 1ère édition de ces Journées s’est tenue du 7 au 15 novembre 1983. Il s’agit d’un festival international de théâtre, supervisé par le Ministère tunisien des Affaires culturelles, avec la participation de créateurs arabes divers. Cet événement est organisé à l’instar des Journées cinématographiques de Carthage, ainsi que des Journées musicales de Carthage, lancées respectivement en 1966 et en 2010.

    Renforcement de la consultation et de la coordination entre l’ISESCO et l’OCI

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a reçu aujourd’hui au siège de l’Organisation, l’Ambassadeur Tariq Bakhit, Secrétaire général adjoint aux Affaires humanitaires, culturelles et sociales à l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), et l’Ambassadeur Samir Bakr Diab, Secrétaire général adjoint aux Affaires de la Palestine et d’Al-Qods à l’OCI. Lors de cet entretien les responsables ont examiné les moyens de renforcer la coopération bilatérale afin de promouvoir l’action commune.

    De même, ils ont convenu de renforcer la consultation et la coordination concernant la tenue de conférences et colloques sur les questions d’intérêt commun, et de tenir des réunions de coordination en alternance à Rabat et à Jeddah à cette fin.

    Les deux parties ont également convenu de mettre en œuvre un programme de formation global afin de renforcer les capacités dans le domaine de la préservation du patrimoine islamique et de l’inscription de ses sites sur les Listes de l’ISESCO et du patrimoine humain de l’UNESCO.

    Aussi, il a été convenu de soutenir les institutions culturelles et sociales en Palestine, en particulier à Al-Qods Al-Charif, de préserver les monuments archéologiques d’Al Qods pour les protéger contre les tentatives de judaïsation et d’oblitération de l’identité, et de tenir des colloques et ateliers dans le domaine du développement social, notamment au profit des réfugiés et déplacés.

    A pris part à cette entrevue, Dr Ahmed Saïd Bah, Directeur des Relations extérieures et de la Coopération à l’ISESCO.

    Le Forum culturel de l’ISESCO rend hommage au Doyen de la littérature marocaine et au Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas

    Le Forum culturel de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) a rendu hommage à Dr Abbès Jirari, Doyen de la littérature marocaine, et à Dr Ahmed Abbadi, Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas. A cette occasion, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation, a remis à chacun des deux invités un certificat de reconnaissance et d’excellence et une médaille de l’ISESCO.

    La cérémonie d’hommage a eu lieu hier soir à l’issue de la deuxième édition dudit Forum, dont l’invité était Dr Abbadi, qui a donné une conférence sous le thème : « Des droits de l’homme aux droits de l’humanité : Lecture dans les exigences de connaissance et de contexte et mécanismes de traitement ». Etaient présents à cet événement nombre d’ambassadeurs, d’experts et d’étudiants des universités et instituts supérieurs de Rabat.

    Rappelons que Dr Jirari était l’invité de la première édition de ce Forum, tenue le 22 octobre 2019, et avait donné une conférence intitulée « Les défis culturels futurs dans le monde islamique », à laquelle avaient assisté des invités de qualité et bénéficié d’une large couverture médiatique.

    De même, le Directeur général de l’ISESCO a offert à Dr Jirari la première édition du premier livre de la série des livres du Forum culturel.

    Le Directeur général de l’ISESCO : l’application des droits de l’homme est une question interne propre à chaque société selon ses contextes nationaux

    **Il faut découvrir de nouvelles voies de droits de l’homme reposant sur la dimension collective plutôt qu’individuelle, et anticipant l’avenir

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a souligné que l’application des droits de l’homme est une question interne propre à chaque pays, qui se fait par la négociation, le plaidoyer, la consultation et la bonne gestion institutionnelle, et qui repose sur le consensus social et le dialogue national, selon la croissance naturelle de chaque société et ses contextes nationaux, plutôt que des agendas externes ou références étrangères imposées. Il a noté que ceci est l’un des défis entravant la promotion d’une culture de droits de l’homme.

    Il s’agit de l’intervention de Dr AlMalik lors du Forum culturel de l’ISESCO qui a accueilli hier Dr Ahmed Abbadi, Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas, ancien membre du Conseil national des droits de l’homme, pour donner une conférence intitulée : « Des droits de l’homme aux Droits de l’humanité : Lecture dans les exigences de connaissance et de contexte et mécanismes de traitement », qui a coïncidé avec la Journée internationale des Droits de l’homme.

    Au début de son allocution, le Directeur général a souhaité la bienvenue à toutes les personnes présentes à l’Organisation, foyer d’expertise dans le monde islamique dans ses domaines de compétence, tout en notant la volonté d’adopter de nouvelles traditions dans la gestion des affaires intellectuelles, et ce, en s’ouvrant aux décideurs dans les divers domaines de connaissance pour participer aux activités de l’ISESCO et en écoutant leurs propositions et leurs points de vue afin de promouvoir la culture, l’éducation, les sciences et la communication dans les Etats membres.

    Aussi, il a précisé que le thème de la conférence est particulièrement opportun et mérite toute l’attention, car il place la question des droits de l’homme au centre des préoccupations de l’ISESCO. Celle-ci qui a publié à cet égard plusieurs études dans ses trois langues de travail, à savoir « La Déclaration islamique sur les droits culturels », approuvé lors de la 8ème Conférence islamique des Ministres de la Culture, (2014, Al-Madinah Al-Munawwarrah).

    Le Directeur général a précisé que certains Etats membres de l’Organisation ont beaucoup progressé en matière de droits de l’homme, domaine qui nécessite davantage d’approfondissement étant donné qu’il préoccupe les pays et les communautés, réalise le développement et assure la sécurité globale. Il a ajouté qu’il faudrait se rappeler que les variables culturelles, socioéconomiques, environnementales et technologiques ont engendré de nouvelles problématiques à impact direct sur la planète et les droits de l’humanité, et qu’il appartient de résoudre par l’exploration de nouveaux parcours de droits dépassant la dimension individuelle vers une dimension collective et la dimension actuelle vers la dimension future.

    Et de souligner que dans cette nouvelle perspective de droits qui concorde avec la nouvelle vision de l’ISESCO mise en place par nombre de réformes importantes aux plans, programmes, structure organisationnelle et ressources humaines, la question des droits devrait figurer parmi les préoccupations des décideurs, des responsables et de la société, vu qu’elle nous permet de passer à des sociétés sûres, prospères et équitables.

    Dr AlMalik a ajouté le système des droits concerne aussi bien les individus et les collectivités humaines et générations futures. Cependant, a-t-il précisé, il existe des contextes historiques, culturels et sociaux, des conditions de connaissances et des mécanismes de mise œuvre à prendre en considération. C’est que cette question n’est pas un logo, mais une culture ancrée qu’il convient de partager et d’en appliquer les dispositions en toute transparence, dans le cadre du dialogue constructif et de la concertation responsable.

    Au terme de son allocution, Dr AlMalik a déclaré : « L’esprit musulman s’est largement intéressé à la question des droits en matière de charge concernant les cultes, transactions, les croyances et les comportements. Il a développé une philosophie législative fondée sur la préservation de la dignité humaine, qu’il convient de réexaminer selon une approche scientifique précise, et de comprendre tous les développements de la pensée humaine dans ce domaine, afin qu’elle contribue à l’enrichissement des acquis de droits dans l’édification civilisationnelle humaine globale et réalise ainsi la lieutenance de Dieu sur terre, selon le verset suivant : « O David, Nous avons fait de toi un calife sur la terre. Juge donc en toute équité parmi les gens ».

    L’ISESCO appel à tenir un forum international afin d’élaborer une stratégie pour la promotion des conditions humanitaires

    **Dr AlMalik : Dans notre monde islamique, il existe de nombreuses opportunités pour un avenir prometteur, si elles sont bien exploitées

    **L’ISESCO facilite l’inclusion sociale et le développement des valeurs islamiques de solidarité

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la culture (ISESCO), a appelé à la tenue d’un forum international en 2020 au siège de l’Organisation à Rabat, avec la participation des organisations régionales et internationales ainsi que des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine du développement social, dans l’optique d’élaborer une stratégie intégrée pour la promotion des conditions humanitaires et sociales, ainsi que le soutien des Etats membres à tenir leurs engagements de réaliser les Objectifs de Développement durable (ODD) 2030.

    Il s’agit d’une allocution prononcée par Dr AlMalik lors de la séance d’ouverture de la Conférence ministérielle islamique sur le Développement social, dont les travaux ont été lancés aujourd’hui à Istanbul (Turquie), en présence de S.E. Recep Tayyip Erdoğan, Président de la République de Turquie, sous le thème : «Garantir l’égalité sociale et le bien-être de tous dans les Etats membres : opportunités et défis»

    Au début de son intervention, le Directeur général a apprécié le thème de la Conférence qui comporte les termes « égalité » et « bien-être » faisant référence à deux principaux ODD de 2030, et qui mène à s’interroger sur le progrès réalisé par les Etats islamiques concernant leurs engagements de réaliser les dix-sept ODD. « Après avoir parcouru depuis 2015 le tiers de la durée qui nous sépare de 2030, quelle stratégies et mesures urgentes faut-t-il adopter pour accélérer la cadence de ce progrès » a-t-il ajouté.

    « Comment remédier à notre retard par rapport aux pays développés alors que les Etats du monde islamique n’ont consacré à la recherche scientifique et au développement que 0,4% de leur PIB, dans un monde où les brevets d’invention dans les domaines de la nouvelle technologie et de l’intelligence artificielle ont augmenté de mille pour cent au cours des vingt-cinq dernières années » s’est-il interrogé.

    Dr AlMalik a poursuivi que : « Les pays du monde, y compris nos Etats musulmans, se sont engagés à atteindre le quatrième ODD lié à l’éducation. Toutefois, nous constatons que plus de 64 millions d’enfants sont en dehors du système scolaire pour des raisons sociales et économiques », tout en ajoutant que le taux d’analphabétisme a atteint les 40% dont les femmes et les enfants représentent 65%, et que le mariage des mineures dans le monde islamique est un phénomène regrettable, une triste réalité et une cause majeure qui prive les filles de poursuivre leur éducation et engendre leur isolement social.

    Il a précisé que les pays du monde se sont engagés à atteindre le premier et le deuxième ODD liés à l’éradication de la pauvreté et de la faim, cependant, l’extrême pauvreté est toujours répandue dans le monde islamique, où 16% de sa population vit avec moins de deux dollars par jour, tout en ajoutant qu’une diminution de ce taux reste difficile dans le court terme dans de nombreuses régions d’Afrique et d’Asie occidentale, où la malnutrition a atteint un taux de 12% de la population totale.

    Le Directeur général a prévenu que : « dans un monde où les conflits, les catastrophes naturelles et les flux migratoires sont de plus en plus importants, et selon le rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires relevant des Nations Unies, en 2020 plus de 168 millions de personnes auront besoin d’assistance et de protection, un nombre record qui sera enregistré dans ce domaine depuis des décennies ».

    Il a ajouté que malgré ces conditions et cette situation, le monde islamique dispose de plusieurs opportunités pour un avenir prometteur au profit des générations actuelles et futures, à condition de les exploiter rationnellement. Il s’agit de la forte proportion de jeunes et d’enfants caractérisant sa démographie, des talents surdoués qui ont besoin d’être reconnus et de démontrer leurs talents, et de hautes compétences scientifiques et techniques, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de ces pays, qui peuvent contribuer fortement à la promotion du développement technologique et de la recherche scientifique avancée dans nos pays.

    Dr AlMalik a souligné que la situation actuelle témoignée par des faits et des chiffres nous oblige à accorder davantage d’intérêt et à renforcer notre engagement, et nous exhorte à orienter notre action vers la recherche de solutions efficaces et durables aux problèmes humanitaires et sociaux. « Par voie de conséquence, nous devons tous, étant donné que la communauté internationale s’apprête à célébrer le 10 décembre la Journée des droits de l’homme, assumer nos responsabilités dans la réalisation du développement social de nos peuples, conformément à une approche globale des droits de l’homme qui estime que la pauvreté, l’analphabétisme, les désavantages éducatifs, l’exclusion sociale sous toutes ses formes, la malnutrition, l’insuffisance d’eau potable, la dégradation des conditions sanitaires, et le non-respect de l’environnement constituent une violation flagrante des droits de l’homme » a-t-il précisé.

    Par ailleurs, il a souligné que l’ISESCO a développé une nouvelle vision par laquelle elle vise à devenir un phare rayonnant à l’échelle internationale, anticipant les questions de développement humain et reposant sur l’éradication de la pauvreté et la lutte contre l’extrémisme et le discours de haine. Il s’agit d’une vision axée sur l’homme et qui respecte l’environnement et préserve la dignité de tous sur un pied d’égalité.

    Dr AlMalik a précisé que dans le cadre de cette vision, l’ISESCO réitère son engagement à mieux soutenir les Etats membres, à travers l’élaboration d’un système propre aux Etats du monde islamique qui consiste à mesurer l’indice de développement durable dans ces Etats, analyser les disparités entre eux, évaluer les mutations sociales et élaborer une stratégie globale de lutte contre la pauvreté, dans l’optique de contribuer au développement durable, de renforcer la paix pour le bien de l’humanité toute entière et de promouvoir une éducation qui valorise la diversité, les arts et le sport pour l’édification de sociétés inclusives.

    De même, il a ajouté : « Nous saluons et reconnaissons les efforts déployés par nos Etats membres dans le domaine du développement social, et nous affirmons que l’ISESCO œuvre à faciliter l’inclusion sociale, économique et de solidarité, en particulier au profit des plus démunis, et à promouvoir les valeurs islamiques de solidarité et d’initiative.

    Dans la même veine, il a appelé à ce que les résolutions issues de cette Conférence mettent l’accent sur la satisfaction des besoins réels de nos sociétés, la promotion de la coopération avec les institutions internationales pilotes en matière de développement et d’action humanitaires, dans le but de renforcer la collaboration et la complémentarité dans nos actions, d’adopter une approche intégrée pour la lutte contre la pauvreté, l’extrémisme et la violence, et de susciter davantage d’harmonie et d’efficience en vue d’améliorer le niveau de vie des individus et d’assurer une inclusion équitable pour le bien-être de tous. 

    L’ISESCO participe à la restauration et à la remise en état des centres de personnes âgées au Maroc

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la culture (ISESCO), s’est entretenu aujourd’hui à Istanbul avec Dr Jamila El Moussali, Ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social au Royaume du Maroc, avant leur participation demain à la 1ère Conférence ministérielle islamique sur le Développement social.

    Lors de cette entrevue, les deux responsables ont examiné les moyens de promouvoir la coopération entre l’Organisation et le Maroc, dans le cadre de la nouvelle vision de l’ISESCO qui repose sur des programmes et activités ayant un rendement direct et tangible, ainsi que la participation de l’ISESCO au programme des « Dispositifs territoriaux intégrés de protection de l’enfance » mis en œuvre par le Ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social et auquel contribuent nombre d’acteurs gouvernementaux et certaines institutions de la société civile œuvrant dans le domaine de la protection de l’enfance.

    Ils se sont entretenus également sur la remise en état des centres de personnes âgées, qui comptent 62 centres dont 32 ont été restaurés et 30 nécessitent des travaux de réaménagement. A cet égard, il a été convenu que l’ISESCO participe à la restauration et à la remise en état de ces lieux.

    Aussi, les deux responsables ont examiné le programme de la caravane médicale socio-éducative qui débutera en janvier 2020, en coopération entre l’ISESCO et le Ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, le Ministère de la Santé et le Ministère de l’Education au Maroc.

    Par ailleurs, ils ont convenu de créer en 2020 un centre de traitement psychosocial au profit des victimes de persécution spécialement pour les femmes et les enfants.

    A pris part à cet entretien Mme Ramata Almamy Mbaye, Directrice des Sciences humaines et sociales à l’ISESCO.

    Le Directeur général de l’ISESCO s’entretient à Istanbul avec la Ministre sénégalaise de la Femme et de la Famille

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la culture (ISESCO), a examiné avec Mme Salimata Diop Dieng, Ministre de la Femme, de la Famille et du Genre en Sénégal, les moyens de promouvoir la coopération entre l’Organisation et la République du Sénégal dans les domaines de compétence de l’ISESCO.

    Cet entretien s’est déroulé à Istanbul (Turquie) quelques heures avant le lancement de la 1ère Conférence ministérielle islamique sur le Développement social, où les deux responsables ont convenu de renforcer la coopération bilatérale à l’aide de mesures pratiques, à savoir l’inauguration en 2020 d’une caravane médicale socio-éducative au profit des citoyens sénégalais. A cet égard, le Sénégal se chargera de fournir les besoins nécessaires de cette caravane. 

    Il a été également convenu de créer en 2020 un centre de traitement psychosocial au profit des victimes de persécution spécialement pour les femmes et les enfants, en coopération entre l’ISESCO et le gouvernement sénégalais représenté par le Ministère de la Femme, de la Famille et du Genre.

    Cette coopération s’inscrit dans le cadre de la nouvelle vision de l’ISESCO et de sa stratégie d’action future reposant sur les principes suivants : l’autonomisation des femmes, des enfants et des jeunes ; l’accès de tous à l’éducation en vue de renforcer leurs capacités ; le développement durable ; l’éradication de la pauvreté ; la lutte contre l’extrémisme et le discours de haine ; et l’appui à la société civile.

    A pris part à cette entrevue Mme Ramata Almamy Mbaye, Directrice des Sciences humaines et sociales à l’ISESCO.

    Participation active de l’ISESCO au Bazar international de Rabat

    L’ISESCO a pris part, ce samedi au Théâtre national Mohammed V à Rabat, au Bazar international de bienfaisance, tenu sous le patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et la présidence effective de L.A.R. les princesses. Le Bazar a été ouvert par S.A.R. la Princesse Lalla Meryem.

    L’ISESCO disposait de son propre pavillon au Bazar, supervisé par Dr Yusra AlJazairy, épouse du Directeur général de l’Organisation, avec la participation de Mme Hanane Ghazi, Mme Zineb Iraqi et Mme Majda Souaf.

    Dr Salim M. AlMalik a visité le Bazar en souhaitant la bienvenue aux visiteurs du pavillon de l’ISESCO, de même qu’il est passé voir ceux d’autres Etats membres de l’Organisation et échangé avec leurs organisateurs respectifs. Il a aussi salué la bonne organisation de ce Bazar et le noble objectif derrière sa tenue.

    Le pavillon de l’ISESCO comprenait nombre de ses publications ainsi que des produits d’enseignement des enfants par le jeu, lesquels produits ont connu une grande affluence des visiteurs.

    A l’ouverture dudit Bazar, S.A.R. la Princesse Lalla Meryem, a salué dans son allocution les projets du Cercle diplomatique dans les domaines culturel et social, ainsi que les associations caritatives auxquelles qu’il soutient.

    Pour rappel, le Bazar international de Rabat est organisé annuellement et comprend un buffet ouvert des cuisines populaires respectives provenant de plusieurs pays du monde représentant les différents continents, ainsi qu’une variété de leurs produits artisanaux et de terroir. Les recettes des ventes au Bazar reviennent aux associations caritatives œuvrant dans la protection de la femme, le soutien à l’enseignement et autres domaines.