L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a le plaisir d’annoncer les résultats de son concours pour le meilleur scénario de bande dessinée sur le harcèlement scolaire, afin de le publier dans un numéro spécial après élaboration des dessins appropriés. Ce concours s’inscrit dans le cadre de l’initiative de l’Organisation visant à souligner la gravité de ce phénomène et ses effets négatifs sur les élèves, et à examiner les meilleurs moyens de l’affronter et de l’éliminer.
Après évaluation des 19 candidatures reçues de 6 États membres de l’ICESCO, le jury, composé d’experts multidisciplinaires en psychologie et en sciences de l’éducation, a sélectionné le scénario intitulé : « Arinî ibtissâmatak » (Montre-moi ton sourire) de l’auteure Hegra Mahmoud Al-Sawi Ahmed, de la République Arabe d’Égypte, qui a reçu 2.000 $ pour son respect aux normes dudit concours tant au niveau de la forme que du fond.
La publication de cette bande dessinée vise à sensibiliser davantage au harcèlement, à aider les enseignants à mieux comprendre les enfants et à confronter ce phénomène, ainsi qu’à promouvoir les mécanismes de protection des enfants au sein des écoles et des espaces d’apprentissage.
Le 6ème Forum mondial pour le dialogue interculturel, que l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) tient du 1er au 3 mai 2024 à Bakou, en coopération avec le ministère de la Culture de l’Azerbaïdjan, l’Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC), l’UNESCO et l’Organisation des Nations Unies pour le Tourisme, connait une participation distinguée de la délégation de l’ICESCO, présidée par son Directeur général Dr Salim M. AlMalik.
Lors de cette édition, qui se déroule sous le thème : « Dialogue pour la paix et la sécurité mondiale : coopération et interdépendance », l’Ambassadeur Khalid Fathalrahman, Directeur du Centre de l’ICESCO pour le dialogue civilisationnel, a présenté une communication au cours d’une séance intitulée : « La confiance dans le dialogue interreligieux », dans laquelle il a souligné nombre de faits qui nécessitent le renouvellement des mécanismes du dialogue interreligieux, la modernisation du discours religieux et la confiance en son importance. Il a appelé à l’inclusion de matières sur les religions comparées dans les programmes scolaires, afin de former des compétences scientifiques qualifiées dans le domaine du dialogue interreligieux. Dr Fathalrahman a conclu son intervention en passant en revue les rôles de l’ICESCO en faveur du dialogue entre les différentes cultures.
Dr Weber Ndoro, Directeur du Centre de l’ICESCO pour le patrimoine dans le monde islamique, a présenté les efforts de l’Organisation pour protéger et préserver le patrimoine contre le changement climatique, et les principales initiatives qu’elle mène à cet égard. Il a souligné la nécessité d’impliquer les communautés dans le processus de préservation du patrimoine pour assurer la continuité des valeurs culturelles, notant que l’ICESCO considère le patrimoine culturel comme un aspect essentiel du relèvement et de la résilience des communautés.
Lors de sa participation à une séance intitulée : « Protéger notre passé et notre avenir : le patrimoine culturel face au changement climatique », Dr Hisham Al-Askari, Conseiller du Directeur général de l’ICESCO, a évoqué la menace que représente le changement climatique pour le patrimoine culturel et les sites historiques. Il a exhorté à la protection du patrimoine culturel en renforçant le dialogue et la coopération internationaux, notant que les solutions innovantes issues des sciences liées aux systèmes terrestres, aux mégadonnées et à l’échange des bonnes pratiques peuvent mobiliser l’action collective en faveur de la protection du patrimoine culturel afin qu’il demeure résilient et accessible aux générations à venir.
L’ICESCO a tenu une séance de débat sous le thème : « Réseautage des perspectives : La dynamique moderne de la Route de la soie et son impact mondial », modérée par M. Nazim Samadov, Ambassadeur de la République d’Azerbaïdjan auprès du Maroc, dans le but de présenter la Route de la soie comme l’un des échanges commerciaux les plus anciens, ainsi que son rôle central dans le développement de la civilisation et la promotion du dialogue entre les peuples.
Dr AlMalik reçoit l’invitation du Président Aliyev pour assister au Sommet des dirigeants mondiaux sur le climat en novembre prochain.
Le Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), Dr Salim AlMalik, a souligné la nécessité impérieuse de s’attaquer efficacement au problème du changement climatique, en raison de son impact en tant que motif de préoccupation environnementale mondiale dominant l’agenda international. Il a appelé à une action internationale concertée pour lutter contre les effets du changement climatique en renforçant le travail des organisations internationales fiables et spécialisées, et en contribuant à l’élaboration de politiques audacieuses et ambitieuses accordant la priorité à la durabilité environnementale.
Ces propos ont été tenus lors de son allocution prononcée mercredi 1er mai 2024, durant une réunion de travail de haut niveau des organisations internationales intitulée « Des voies durables pour un avenir plus vert : modalités de coopération pour réussir la COP 29 et au-delà », dans le cadre de la 6e édition du Forum mondial sur le dialogue interculturel, organisé par l’ICESCO en collaboration avec le ministère de la Culture de l’Azerbaïdjan et plusieurs organisations internationales, et accueilli par la capitale Bakou du 1er au 03 mai 2024.
Le Directeur général a également souligné que la lutte contre les effets néfastes du changement climatique est une nécessité absolue pour éviter des conséquences graves sur les générations futures, ce qui nécessite la mise en œuvre de politiques strictes sur les émissions mondiales, l’investissement dans les infrastructures d’énergie renouvelable et le soutien aux initiatives renforçant la capacité d’adaptation au changement climatique.
Dr AlMalik a également passé en revue les efforts de l’ICESCO pour atteindre l’objectif commun de « protéger notre planète pour les générations futures » à travers des initiatives et des programmes pratiques, affirmant l’engagement fort de l’Organisation à participer régulièrement aux conférences des Nations unies sur le changement climatique et à contribuer aux arrangements de la COP 29.
Dans un contexte connexe, l’ambassadeur Nazim Samadov, ambassadeur de la République d’Azerbaïdjan auprès du Royaume du Maroc, a remis une invitation de S.E Ilham Aliyev, Président de la République d’Azerbaïdjan, à Dr AlMalik pour assister au Sommet des dirigeants mondiaux sur le climat, prévu pour les 12 et 13 novembre 2024, à l’occasion du lancement de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 29), dans la capitale azerbaïdjanaise Bakou.
L’invitation indique que la participation de l’ICESCO à cet événement majeur confirme le rôle de l’Organisation et sa contribution à la lutte contre le changement climatique et au soutien de la coopération internationale en la matière, la COP 29 contribuant grandement à renforcer la solidarité climatique pour un monde vert, juste, inclusif et durable.
Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a participé aux travaux du colloque scientifique international : « L’Andalousie : traces et lectures », organisé par l’Institut supérieur des Études appliquées en Sciences humaines et l’Université de Kairouan au site archéologique romain de Sbeïtla en Tunisie. À la séance d’ouverture tenue ce lundi 29 avril 2024, il a prononcé l’allocution de l’ICESCO et présidé la première séance scientifique de l’évènement.
Dr Benarafa prononcera, mardi, dernière journée du colloque, une conférence intitulée : « Le modèle andalou et le projet de revitalisation civilisationnelle », dans laquelle il abordera l’importance de s’inspirer du modèle andalou pour élaborer un projet de revitalisation civilisationnelle et de coexistence pacifique, en exploitant les aspects civilisationnels historiques dans l’architecture, la pensée, la littérature, les arts, les relations sociales, les sciences linguistiques et religieuses.
Il met également en lumière comment l’Andalousie a marqué un tournant dans l’histoire de l’humanité, soulignant que la civilisation islamique était fondée sur l’idée de communication civilisationnelle interne et externe, renforcée par les routes du Hajj ainsi que d’autres routes civilisationnelles, y compris les routes terrestres et maritimes de l’Andalousie, et les efforts déployés par les peuples pour les préserver. Il conclut que l’évocation de ces routes est essentielle pour l’avenir de l’humanité, rappelant leur contribution à la construction de la paix et à la diffusion du savoir en permettant le passage des idées, des marchandises et des individus.
Il est à noter que le présent colloque scientifique, visant à intensifier l’intérêt pour l’Andalousie et sa civilisation islamique, connait la participation de chercheurs éminents provenant de plusieurs pays, qui ont présenté leurs articles scientifiques dans trois axes, portant sur la créativité des Andalous dans l’architecture, l’agriculture, l’artisanat et la gastronomie, de même que les arts, les sciences, la musique, la poésie et la littérature, en plus de la présence de la culture et de l’héritage andalous dans les mondes arabe et islamique.
Le siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a abrité aujourd’hui, lundi 29 avril 2024, à Rabat, un colloque culturel sous le thème : « Le paysage culturel de la femme dans la civilisation yéménite », tenu par l’ICESCO en coopération avec l’ambassade de la République du Yémen à Rabat, ainsi que le Groupe des épouses des ambassadeurs arabes et des chefs des organisations internationales accrédités au Royaume du Maroc. Le colloque a vu la participation de nombre d’ambassadeurs, d’experts et de personnalités publiques de haut niveau.
Lors de l’événement, Dr Amida Sholan, professeure d’archéologie et des écritures arabes anciennes à l’Université de Sanaa, a fait une présentation sur la participation des femmes à la formation du paysage culturel, intellectuel et civilisationnel tout au long de l’histoire du Yémen.
Le colloque a débuté par une allocution de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, prononcé en son nom par Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du secteur de la Culture et de la Communication à l’Organisation. Il a souligné l’ancienneté historique, culturelle et civilisationnelle du Yémen, ainsi que le rôle exceptionnel joué par la femme à travers les différentes époques, non seulement dans le domaine de la gouvernance et de la politique, mais également dans la formation du paysage culturel, intellectuel et civilisationnel du Yémen.
Le Directeur général a également mis en avant l’engagement de l’ICESCO en faveur des femmes et de leur rôle, soulignant que l’Organisation défend les droits des femmes dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture. Cela se traduit par de nombreux programmes et initiatives en collaboration avec ses États membres, notamment la supervision par l’ICESCO de la mise en œuvre d’un projet de rattrapage scolaire pour les filles en rupture de scolarité au Yémen, financé par le Centre Roi Salman d’aide humanitaire et de secours (KSRelief), bénéficiant ainsi à 21500 filles.
De son côté, Mme Rania Al-Choubaki, Présidente du Groupe d’épouses d’ambassadeurs arabes et d’organisations internationales au Royaume du Maroc, a salué les efforts de l’ICESCO et son initiative de tenir cet événement dans le cadre de la coopération entre les deux parties, au sein d’une série de colloques organisés par ledit Groupe dans le but de renforcer la présence des femmes dans un contexte marqué par des défis croissants. Ensuite, elle a présenté un aperçu du parcours académique impressionnant de Dr Amida Sholan.
Dans son allocution, M. Azzedine Al-Asbahi, ambassadeur de la République du Yémen au Royaume du Maroc, a souligné que l’indépendance et le leadership du Yémen ne pourraient être atteints que par l’autonomisation des femmes. De même, il a indiqué que la République traverse actuellement des moments critiques, et que son pilier solide demeure la femme, créatrice de stabilité et de paix, ayant joué un rôle primordial dans l’évolution du Yémen à travers l’histoire.
Lors du colloque animé par l’ambassadeur yéménite, Dr Amida Sholan a mis en avant la présence remarquable des femmes yéménites dans leur société à travers une variété d’inscriptions monumentales. Elle a ainsi exposé leur statut élevé, reflétant le niveau de développement social et économique au Yémen à cette époque, tout en illustrant l’émancipation des femmes et leur liberté de disposer de leurs biens.
Par la suite, l’opportunité de débattre s’est ouverte, permettant aux participants de poser des questions et d’apporter des contributions sur le sujet.
Le Secteur de la Culture et de la Communication relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu une réunion avec une délégation du Centre des politiques culturelles de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), afin d’examiner les mécanismes de renforcement de la coopération entre les deux organisations dans les domaines de la culture et de l’éducation artistique.
Lors de cette réunion, tenue ce jeudi 25 avril 2024 au siège de l’ICESCO à Rabat, Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture et de la Communication de l’Organisation, a passé en revue la vision et les programmes de l’ICESCO dans le domaine culturel, et a réitéré l’engagement de l’Organisation à la réalisation des objectifs de développement durable, à travers la promotion des industries culturelles et créatives, la stimulation de l’économie culturelle numérique et l’exploitation de la technologie pour relever les défis et proposer des solutions nouvelles et innovantes.
De son côté, Mme Paola Leoncini Bartoli, Directrice du Centre des politiques culturelles de l’UNESCO, a souligné l’importance de développer une coopération fructueuse entre l’UNESCO et l’ICESCO à l’échelle régionale et internationale, afin de soutenir leurs États membres respectifs dans la mise en œuvre de politiques culturelles contribuant au développement durable, et d’échanger les expériences et les pratiques exemplaires dans ce domaine.
Au cours des deux prochains jours, une série de réunions aura lieu entre le Secteur de la Culture et de la Communication de l’ICESCO et ladite délégation pour discuter des détails du plan de coopération entre les deux institutions, visant à faire de la culture un bien public pour tous en vue de construire des sociétés pacifiques et harmonieuses.
Les activités de la « Semaine culturelle de l’ICESCO », tenue par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, la Fondation Nationale des Musées, le Conseil communal de Marrakech et l’École nationale d’Architecture du Royaume du Maroc, ont été lancées à Marrakech, sous le thème : « Marrakech, ville du patrimoine, de l’art et de la culture », dans le cadre de la célébration de la ville rouge capitale de la culture dans le monde islamique au titre de 2024, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed V, que Dieu l’assiste.
La cérémonie d’ouverture, qui s’est tenue samedi 20 avril 2024, au Musée du Patrimoine immatériel à la Place Jamaâ El Fna, a vu la présence de plusieurs responsables, universitaires et personnalités de haut niveau dans les domaines de la pensée, de la culture et de l’art.
Dans son discours d’ouverture, M. Mehdi Qotbi, Président de la Fondation Nationale des Musées au Maroc, a mis en lumière la célébration de Marrakech capitale de la culture dans le monde islamique soulignant ainsi l’essence singulière de cette ville, riche de son patrimoine et de sa profondeur culturelle, ce qui en fait l’une des villes les plus importantes à l’échelle mondiale. En outre, il s’est félicité de la coopération entre l’ICESCO et la Fondation, dont le Musée du Patrimoine immatériel à Marrakech en est l’une des manifestations.
De son côté, Dr Mohamed Zine El Abidine, Chef du Secteur de la Culture et de la Communication de l’ICESCO, a souligné l’attention accordée par l’Organisation à la ville de Marrakech et son choix en tant que capitale de la culture dans le monde islamique, la faisant rayonner dans le monde entier grâce à son riche patrimoine civilisationnel, ses caractéristiques artistiques et son attractivité touristique en tant que destination internationale.
Et d’ajouter que l’ICESCO a inscrit plusieurs éléments culturels de Marrakech sur ses listes du patrimoine dans le monde islamique, notamment la « Place Jamaâ El Fna », « l’art du Melhoun », « la distillation de l’eau florale de rose » et « la dakka marrakchia ».
De son côté, Dr Webber Ndoro, Directeur du Centre du patrimoine dans le monde islamique, a mis en exergue l’importance du patrimoine en tant que composante fondamentale de la civilisation humaine, en expliquant ses éléments, son évolution et le rôle des peuples dans sa formation, sa valorisation et sa préservation en tant qu’héritage pour les générations futures.
Dans la même optique, il a abordé les efforts de l’Organisation pour la préservation et la valorisation du patrimoine mondial islamique, ainsi que les principaux projets réalisés dans ce cadre en collaboration avec ses États membres.
M. Bilel Chebbi, Dr Mahmat Abba Osman et Dr Idham muhammed Hanash, experts du Secteur de la Culture et de la Communication de l’ICESCO, ont présenté des exposés détaillés sur les activités et événements phares du programme de la Semaine culturelle, ainsi que sur les programmes de l’Organisation concernant les musées en Afrique et dans le monde islamique, et les points saillants du patrimoine de Marrakech dans l’architecture, en particulier l’architecture islamique.
De sa part, Mme Hanae Jerjou, Conservatrice de la Place Jamaâ El Fna à Marrakech et du Musée du Patrimoine immatériel, a présenté une exposition sur les pavillons du musée et ses collections, et a guidé les participants lors d’une visite dans ses couloirs. Par la suite, un projet de livre et une plateforme intitulés « Marrakech, ville des musées : de la racine au dialogue culturel et à l’éducation au patrimoine » ont été présentés.
Les participants au lancement des activités de la Semaine culturelle de l’ICESCO à Marrakech ont également visité les œuvres d’art produites et exposées par les artisans des métiers traditionnels dans les boutiques des rues et des ruelles entre la Place Jamaâ El Fna et le Musée des Confluences Dar El Bacha ,que les participants ont visités lors de leur visite. Ils ont également participé à la clôture d’un atelier et d’une exposition organisés par l’ICESCO pour les jeunes artistes en coopération avec l’École nationale d’architecture de Marrakech, modéré par Dr. Sandra Rey, professeur d’art à l’Université de Rio Grande au Brésil.
Le programme de la Semaine culturelle de l’ICESCO comprend diverses activités et colloques qui se tiendront à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Cadi Ayyad et au siège de l’École nationale d’architecture de Marrakech, visant à mettre en valeur la diversité du patrimoine de la ville rouge, sa riche culture, et le caractère unique de son architecture islamique.
Le 22 avril de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale de la Terre nourricière pour sensibiliser à la responsabilité commune de protéger la Terre des menaces qui pèsent sur la pérennité de la vie sur cette planète et d’équilibrer les besoins économiques, sociaux et environnementaux des générations présentes et futures.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) affirme la nécessité de promouvoir la culture environnementale aux niveaux régional et international, en mettant l’accent sur les risques sanitaires de la dégradation de l’environnement. À cet égard, elle appelle à l’inclusion des jeunes et des femmes et à l’usage de leurs capacités dans la protection des écosystèmes.
À ce titre, l’ICESCO œuvre pour élaborer et mettre en œuvre des programmes et des ateliers destinés à former nombre de communautés locales dans ses États membres, notamment les jeunes, les femmes et les professionnels de la protection de l’environnement, sur les moyens et les mécanismes permettant de préserver les écosystèmes, de faire face au changement climatique, de promouvoir le concept de citoyenneté environnementale et de relever les défis de la sécurité alimentaire et de l’agriculture par le biais des technologies novatrices.
L’Organisation a également tenu une série de formations sur les villes intelligentes, durables et résilientes afin de relever les défis liés à la rationalisation de l’utilisation des ressources naturelles, de l’énergie et de l’eau, à la réduction des quantités croissantes de déchets et de la pollution atmosphérique qui en résulte, à l’amélioration de la qualité de vie sur terre grâce aux technologies modernes, ainsi qu’au lancement du Prix pour la transformation des déchets biologiques en barres alimentaires, afin de soutenir les spécialistes dans le développement de technologies innovantes pour contribuer à la réduction des déchets alimentaires et de leurs effets néfastes sur l’environnement.
Après trois jours de discussions, le Séminaire international sur la situation de l’éducation des filles dans le monde arabe et islamique, a conclu ses travaux ce vendredi 19 avril 2024, au siège de de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) à Rabat. Ce Séminiaire a abouti à la formulation d’un ensemble de recommendations mettant en exergue la nécessité d’instaurer l’égalité des sexes à tous les niveaux de l’enseignement, de former les professionnels de l’éducation à l’intégration de la dimension de genre et l’égalité des chances dans les programmes, et de préconiser un soutien à la fois psychologique, social et financier, en faveur des filles affectées par les retombées de la pauvreté, des conflits et des divers défis sociaux.
Les recommandations dudit Séminiaire, organisé conjointement par l’ICESCO et l’Organisation des Femmes arabes, appellent à renforcer le rôle des médias dans le changement des représentations stéréotypées des femmes, à soutenir les efforts des gouvernements dans l’élaboration de plans pour les questions de genre et la protection sociale, à élaborer des stratégies pour réformer l’éducation en tenant compte de la diversité des rôles sociaux des femmes, à étendre les programmes de qualification économique des femmes, en particulier dans les communautés rurales, à garantir une participation plus large des femmes aux activités économiques, sociales et culturelles, à exhorter les pays à revoir les budgets alloués au secteur de l’éducation, à augmenter les allocations pour le développement de l’éducation numérique, à organiser des campagnes de sensibilisation et des programmes éducatifs sur l’importance de l’éducation des filles, à rechercher une complémentarité des efforts des experts dans les domaines de l’éducation, des médias, de la psychologie, de la sociologie et du droit pour élaborer des contenus médiatiques positifs sur l’éducation des filles, et à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la collecte, le suivi et l’analyse des données pour atteindre toutes les filles.
Le deuxième et troisième jour du Séminiaire ont été marqué par la tenue de cinq séances consacrées à la présentation des travaux et à l’examen de la situation de l’éducation des filles, les changements dans les perceptions familiales à cet égard, les interventions politiques pour renforcer l’éducation des filles, les stéréotypes liés au genre dans les programmes scolaires, et l’éducation des filles dans les situations de conflit et de crise.
Par ailleurs, Dr Fadia Kiwan, Directrice générale de l’Organisation des Femmes Arabes, et Mme Sally Mabrouk, Directrice du Bureau du Directeur Général de l’ICESCO, ont rendu hommage à la journaliste Asmaa Ben El Fassi en reconnaissance de ses efforts pour défendre les causes des femmes et des filles et mettre en valeur leur créativité et leur leadership.
À l’issue du Séminiaire, l’ICESCO et l’Organisation de la Femme Arabe ont échangé des écussons commémoratifs. Par la suite, les participants ont effectué une visite dans les pavillons de l’Exposition et musée international de la Sîrah du Prophète et de la civilisation islamique, accueillis actuellement par le siège de l’ICESCO.
Le 21 avril de chaque année, le monde célèbre la Journée mondiale de la créativité et de l’innovation, pour mettre en exergue le rôle de la créativité et de l’innovation dans la recherche de solutions durables pour les défis économiques et sociaux, et anticiper les changements rapides dont témoigne le monde. À cette occasion, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) réaffirme l’importance de la créativité et de l’innovation dans le renforcement des efforts internationaux pour édifier des sociétés prospères fondées sur le savoir et le respect de la diversité culturelle.
Dans ce contexte, l’ICESCO appelle à l’intégration des jeunes et des femmes, ainsi qu’au renforcement de leurs capacités novatrices en vue d’ouvrir de vastes perspectives aux sociétés et accélérer leur développement, en fournissant des opportunités d’emploi et de formation, et en mettant en œuvre nombre d’initiatives et programmes dans le domaine des sciences et de la technologie.
Par ailleurs, l’ICESCO a lancé un programme ambitieux pour former les jeunes à la création de petits projets dans la technologie et l’innovation, le but étant de promouvoir l’entrepreneuriat dans les États du monde islamique et contribuer à la réalisation d’un développement durable et inclusif. Ce programme a été mis en œuvre depuis 2021 dans 19 pays, et a soutenu jusqu’à présent 54 projets de startups, avec un objectif de 150 d’ici la fin de l’année 2025, et de développer les capacités de plus de 5 000 entrepreneurs.
L’Organisation a également a lancé le Prix pour la transformation des déchets biologiques en barres alimentaires, afin de soutenir les entrepreneurs et les startups dans le développement de technologies innovantes pour tirer le meilleur parti des aliments gaspillés.