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    L’ICESCO tient une conférence régionale sur l’éducation verte à Bakou

    l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a organisé à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, la première conférence régionale de formation à l’éducation verte pour l’Azerbaïdjan et les pays d’Asie centrale, sous le thème « Apprendre pour la Terre », avec la participation de plus de 30 hauts responsables des ministères de l’Éducation d’Azerbaïdjan, d’Ouzbékistan, du Tadjikistan, du Kirghizistan et du Kazakhstan.

    Dans son discours d’ouverture de la conférence, Mme Sey Haddy Jatou, Cheffe du Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, a déclaré que l’Organisation continue à promouvoir le programme d’éducation verte en collaboration avec ses États membres et ses partenaires régionaux et internationaux, et a souligné l’intégration d’un ensemble d’activités d’éducation verte dans le plan d’action 2026-2030 du Secteur de l’Éducation, qui sera mis en œuvre dans les États membres de l’Organisation.

    En outre, M. Hasan Hasanli, vice-ministre des Sciences et de l’Éducation de l’Azerbaïdjan, a remercié l’ICESCO pour son soutien à l’éducation verte, et a mis en avant le rôle de son ministère dans la lutte contre la crise climatique dans le cadre de la vision « Azerbaïdjan 2030 », selon laquelle la création d’un environnement propre et la croissance verte sont des priorités majeures.

    Pour sa part, Mme Maryam Gafar-Zada, directrice adjointe du Bureau régional de l’ICESCO à Bakou, a expliqué que la crise climatique représente une menace globale pour la nature, l’économie et les sociétés, qui appelle à repenser les méthodes d’enseignement des générations futures. Elle a également indiqué que les cours traditionnels ne sont plus suffisants et que les programmes scolaires doivent inclure comme leçons fondamentales la protection de l’environnement, les modes de vie durables et les compétences d’adaptation au changement climatique.

    Lors de cette conférence, une table ronde animée par Mme Sey Haddy Jatou a réuni Dr Ahmed Albanyan, Directeur du Centre de Traduction et de Publication de l’Organisation, Mme Christine Ozden, professeure à l’Université de Cambridge, et M. Waqas Afridi, expert au Secteur de l’Éducation. Les participants ont discuté de l’intégration des quatre piliers du cadre de l’ICESCO pour l’éducation verte, à savoir les programmes scolaires, les enseignants, les écoles et la participation de la société aux plans stratégiques nationaux en réponse aux défis climatiques dans la région.

    Atelier à l’ICESCO sur la revalorisation du patrimoine africain

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu, mardi 21 octobre 2025, un atelier en marge des travaux du Forum de l’ICESCO, placé sous le thème « La culture pour repenser le monde », consacré à l’importance de la restitution des biens culturels africains.
    Au cours de cet événement, les chercheurs Benjamin Brou, universitaire et écrivain franco-ivoirien, et Eleni Lazidou, chercheuse grecque, ont présenté leur nouvel ouvrage intitulé « Sur l’art africain », publié en 2025 aux Éditions L’Harmattan.

    Dans son allocution d’ouverture, Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture à l’ICESCO, a souligné la nécessité de préserver les droits culturels en Afrique et l’importance de promouvoir la recherche et la créativité dans les divers domaines du savoir, afin de rendre justice à la mémoire esthétique et civilisationnelle du continent. Il a réaffirmé l’engagement de l’Organisation à soutenir les initiatives qui revalorisent le patrimoine et en élargissent l’accès.

    Les auteurs Benjamin Brou et Eleni Lazidou ont ensuite exposé les principaux axes de leur ouvrage. M. Brou a évoqué l’histoire de l’Afrique et les injustices qu’elle a subies, mettant en lumière la portée morale et symbolique de la restitution des biens culturels comme acte de reconnaissance d’un passé dont la valeur et la richesse ont été occultées. Pour sa part, Mme Lazidou a insisté sur la nécessité d’un chemin commun entre l’Afrique et l’Occident, garantissant les droits culturels, notamment à travers la restitution des œuvres africaines pillées ou confisquées, et le renforcement du statut du patrimoine africain.

    L’atelier a été modéré par Mme Zineb Bougrine, experte au Secteur de la Culture à l’ICESCO, en présence de Dr Mahamat Abba Ousman, expert du même secteur, qui ont échangé avec les auteurs sur le contenu de l’ouvrage et les questions qu’il soulève autour des politiques culturelles, de la mémoire et de la préservation du patrimoine en Afrique.

    L’ICESCO lance une série de colloques pour examiner les questions du patrimoine culturel dans le monde islamique

    Le Centre du Patrimoine dans le Monde islamique, affilié à l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a lancé une série de colloques à distance afin d’examiner les défis auxquels le patrimoine culturel dans le monde islamique est confronté, et de permettre aux experts et organisations internationales concernés d’échanger ouvertement leurs expériences et nouer des liens de coopération dans ce domaine.

    À raison d’un colloque par trimestre, le premier de ces colloques a eu lieu vendredi 10 octobre 2025 sous le thème : « Gestion des risques et des catastrophes menaçant les sites du patrimoine culturel ». Il a débuté avec l’intervention de Dr Lazare Eloundou Assomo, Directeur du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, qui a salué le rôle de l’ICESCO dans le soutien aux efforts mondiaux de protection du patrimoine culturel, et précisé la nécessité d’aborder les défis actuels et l’importance des espaces numériques pour faciliter l’échange des expertises et connaissances entre spécialistes du monde entier.

    De son côté, Dr Weber Ndoro, Directeur du CPMI, a souligné que ces colloques contribuent au renforcement des capacités et à la promotion de la communication entre les États membres, et constituent une plateforme essentielle pour catalyser la coopération entre les institutions de préservation du patrimoine culturel.

    Ce premier Colloque a été modéré par M. Mohammed Al-Absi, expert audit Centre, et a rassemblé une élite d’experts internationaux de l’UNESCO, du Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM) et du ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

    L’ICESCO appelle à renforcer l’innovation et les capacités nationales face aux défis de la rareté de l’eau

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en partenariat avec le Centre de recherche statistique, économique et sociale et de formation pour les pays islamiques (SESRIC) et le Comité permanent pour la coopération scientifique et technologique (COMSTECH), a clôturé le cours de formation virtuel sur le renforcement des capacités en matière de gestion durable de l’eau dans les États membres de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI). Ce cours, tenu les 15 et 16 octobre 2025, a réuni plus de soixante experts et chercheurs représentant quinze États membres.

    Dans son allocution d’ouverture, Dr Fahman Fathurrahman, expert au Secteur des Sciences et de l’Environnement de l’ICESCO, a indiqué que cette session visait à renforcer les capacités nationales en matière de gouvernance de l’eau, à promouvoir l’innovation et à favoriser l’échange de bonnes pratiques pour relever les défis de la rareté de l’eau et du changement climatique. Il a également souligné que l’urbanisation rapide et la croissance démographique accentuent la pression sur les ressources hydriques, rendant indispensable une gestion intégrée et durable.

    Dr Fathurrahman a réaffirmé l’engagement de l’ICESCO à poursuivre ses efforts autour de quatre priorités fondamentales : l’agriculture intelligente face au climat, le développement des ressources en eau non conventionnelles, la gouvernance intégrée fondée sur l’approche interconnectée eau-énergie-alimentation-écosystèmes, et le renforcement des capacités pour faire face aux risques liés à l’eau.

    Pour sa part, le Centre COMSTECH a mis en avant le rôle déterminant des sciences et des technologies dans la gestion des problématiques liées à l’eau, tout en insistant sur la nécessité de renforcer la coopération entre les États membres afin d’élaborer des politiques intégrées et efficaces.

    Le Centre SESRIC a, quant à lui, souligné l’importance de développer les compétences nationales et de concevoir des politiques fondées sur les données, dans le but de soutenir la gestion intégrée des ressources en eau et de consolider les stratégies d’adaptation au changement climatique.

    L’ICESCO publie le quatrième numéro de son magazine culturel

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a publié le quatrième numéro de sa revue culturelle trimestrielle, éditée par le Centre de poésie et de littérature de l’Organisation. Ce nouveau numéro propose une sélection d’articles, d’entretiens et d’études consacrés à des questions intellectuelles et culturelles contemporaines.

    Ce quatrième numéro consacre son dossier principal au thème « Les récits et la question de l’identité », à travers cinq articles analytiques portant sur les transformations du récit arabe et les enjeux identitaires qui y sont liés. Il comprend également un entretien approfondi avec Dr Ali bin Tamim, président du Centre d’Abu Dhabi pour la langue arabe, autour des concepts critiques modernes et du rôle des médias et de la connaissance dans la formation de la conscience publique.

    Le numéro présente par ailleurs un ensemble d’articles et d’études variés, dont une contribution du Dr Abdessalam AlJoufi, Conseiller du Bureau arabe de l’éducation pour les pays du Golfe, consacrée aux politiques éducatives et à la gouvernance institutionnelle, ainsi qu’une étude du Dr Saad AlHassani, professeur à la Faculté des lettres de l’Université Al-Isra (Irak), intitulée « Bagdad dans les yeux des voyageurs ».

    Le contenu s’étend également à des sujets relatifs aux sciences, à la poésie et à la diplomatie. On y retrouve notamment un article de Dr Yousra Bint Hussain Al-Jazairy, présidente de la Commission culturelle de l’Association des épouses des ambassadeurs arabes et des chefs des organisations internationales accrédités auprès du Royaume du Maroc, qui aborde la diplomatie des relations humaines et son potentiel dans l’action culturelle et sociale, ainsi qu’un article de Dr Mariam AlMaasid, de l’Université du Qatar, sur la transformation à l’ère industrielle.

    L’ICESCO invite toutes les personnes intéressées à consulter le contenu de ce quatrième numéro de la revue via le lien suivant :

    https://icesco.org/lp21s

    L’ICESCO organise une séance sur l’intelligence artificielle fiable lors d’une conférence internationale en Jordanie

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu une séance de discussion intitulée « L’intelligence artificielle fiable en pratique : transparence, responsabilité et alignement sociétal », en partenariat avec l’Université Princesse Sumaya pour la Technologie (PSUT) et l’Université COMSATS du Pakistan.

    Cette séance s’est tenue en marge de la participation de l’Organisation à la Conférence internationale sur les applications des technologies émergentes et de l’intelligence artificielle pour la promotion des sciences et des technologies et la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), qui s’est déroulée du 14 au 15 octobre 2025, à Amman, capitale du Royaume Hachémite de Jordanie.

    Dans son allocution d’ouverture, Dr Adel Smeda, expert au secteur des Sciences et de l’Environnement de l’ICESCO, a souligné l’importance de concevoir des modèles d’intelligence artificielle fiables et interprétables. Il a affirmé que rendre les systèmes d’IA compréhensibles n’est pas un luxe technique, mais une exigence éthique, avertissant qu’en l’absence de cadres clairs de responsabilité, la confiance du public s’en trouve affaiblie, compromettant ainsi la capacité de l’intelligence artificielle à servir les objectifs du développement durable.

    Dr Smeda a également évoqué, au cours de sa participation à la conférence, les initiatives entreprises par l’ICESCO pour renforcer la coopération scientifique et l’échange de connaissances entre les pays du monde islamique, notamment le lancement de la Charte de Riyad sur l’éthique de l’intelligence artificielle dans le monde islamique, ainsi que la préparation d’une étude intitulée « Promotion de la diplomatie scientifique : feuille de route pour une stratégie des États membres de l’ICESCO ».

    Lors d’un forum international en Azerbaïdjan : L’ICESCO présente sa vision pour la construction de villes intelligentes et durables

    Dans le cadre du Forum national sur la planification urbaine, tenu à Khankendi et Bakou en Azerbaïdjan, Pr. Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement à l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a présenté ce mercredi 15 octobre 2025 la stratégie de l’Organisation pour la construction dans ses États membres de villes résilientes, durables et intelligentes. Son intervention a été faite lors d’une séance intitulée « Interaction entre mobilité, données et planification spatiale : solutions urbaines innovantes ».

    À cette occasion, Pr. Qamar a souligné que la mobilité, les données et la planification spatiale constituent le système vivant de la ville et déterminent sa capacité à survivre ou à prospérer. Il a appelé à l’exploitation des technologies numériques comme outils d’autonomisation des populations, de protection de l’environnement et de promotion du développement global.

    Le représentant a passé en revue plusieurs initiatives pionnières de l’ICESCO dans ce sillage, notamment le projet « Jumelle numérique de Marrakech », qui recourt aux technologies intelligentes pour préserver et promouvoir le patrimoine culturel, renforcer le tourisme et appuyer la planification urbaine. Et d’indiquer que des modèles similaires peuvent être adaptés à d’autres pays, y compris ceux disposant d’infrastructures limitées, grâce à des approches basées sur les données.

    Le Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement a également mis en exergue les principaux axes de l’agenda de l’ICESCO pour les villes intelligentes, notamment le développement du « Programme des villes intelligentes, durables et résilientes dans le monde islamique », l’adoption des politiques à travers les conférences ministérielles, outre des programmes d’innovation tels que les compétitions de start-ups et les laboratoires vivants. Il a souligné que l’objectif de l’ICESCO est de soutenir chaque État membre dans la création d’au moins une ville intelligente et résiliente d’ici 2030.

    À noter que le Forum a rassemblé plus de 400 représentants d’institution publique et privée issus de 60 pays, ainsi que des représentants d’organisations internationales, d’instituts académiques et d’instances de la société civile.

    L’ICESCO plaide pour des politiques globales de protection des enfants contre l’addiction numérique et la violence en ligne

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part à un atelier organisé par le Centre de recherche statistique, économique et sociale et de formation pour les pays islamiques (SESRIC), les 14 et 15 octobre 2025 à Ankara, sous le thème : « Addiction à Internet : meilleures pratiques pour protéger les enfants contre la violence en ligne dans les États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique ». L’événement a réuni un groupe d’experts internationaux pour discuter des initiatives visant à renforcer la sécurité numérique des enfants et des jeunes dans les pays du monde islamique.

    L’ICESCO était représentée par M. Mohamed Hedi Shili, Directeur du Département des affaires juridiques et des Normes internationales, qui est intervenu lors de la quatrième séance de l’atelier pour aborder les moyens de lutte contre l’addiction à Internet et la protection des enfants dans les cadres juridiques nationaux et internationaux, tout en mettant en lumière les défis liés à la mise en œuvre effective de ces politiques.

    M. Shili a souligné que la relation entre l’addiction numérique et la violence en ligne est dialectique et complexe, chacune alimentant l’autre et aggravant les répercussions psychologiques et sociales chez les enfants et les adolescents. Il a estimé que le vide législatif dans plusieurs pays du monde islamique met en évidence la nécessité d’une approche intégrée, qui dépasse la simple criminalisation de certaines formes de violence numérique, afin de s’attaquer aux racines psychologiques, sociales et culturelles du phénomène. Il a également appelé à une approche globale et participative impliquant l’État, la famille, l’école, la société civile et le secteur technologique.

    Le représentant de l’ICESCO a conclu en insistant sur l’importance d’adopter le concept de « cybersécurité humaine » et a indiqué que l’Organisation, en coordination avec le Secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), est prête à proposer un accord sur la cybersécurité et la protection des individus dans l’espace numérique. Cet accord reposerait sur cinq principes fondamentaux : la prévention et l’éducation, la responsabilité partagée, la protection globale des droits de l’enfant, la coopération internationale et la souveraineté numérique éthique conforme aux valeurs spirituelles et humaines du monde islamique.

    L’atelier a formulé plusieurs recommandations, notamment l’élaboration de cadres nationaux pour lutter contre la cyberdépendance, le renforcement de la coordination entre les ministères de la santé, de l’éducation et des affaires sociales, l’intégration des questions liées à la violence numérique dans les programmes scolaires, la formation de spécialistes en matière de conseil, l’encouragement de l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle et le renforcement des partenariats pour garantir un environnement numérique sûr pour les enfants.

    Conclusion d’une conférence internationale sur la langue arabe en Malaisie parrainée par l’ICESCO

    La deuxième conférence internationale intitulée « Perspectives de l’enseignement de la langue et de la littérature arabes en Asie du Sud-Est : expériences locales et modèles inspirants » s’est achevée le mercredi 15 octobre 2025. L’événement s’est tenu sous le patronage honorifique de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et a été organisé par l’Université Sultan Azlan Shah (USAS) à Kuala Kangsar, en Malaisie, en collaboration avec le Centre de la langue arabe pour les non-arabophones de l’ICESCO et l’Assemblée mondiale de la jeunesse musulmane.

    Lors de l’allocution d’ouverture de l’ICESCO, Dr Majdi Bin Haji Ibrahim, Directeur du Centre de la langue arabe pour les non-arabophones, a présenté les principales orientations de l’Organisation dans le domaine de l’enseignement de l’arabe aux non-arabophones.

    Il a souligné l’engagement de l’ICESCO à promouvoir la langue arabe dans le monde à travers des contenus variés favorisant le dialogue et l’entente entre les peuples, répondant aux objectifs des apprenants et assurant le développement continu des programmes d’enseignement. Il a également insisté sur l’importance de diversifier les ressources, outils et services selon une approche prospective intégrant le rôle futur des technologies de pointe dans l’enseignement des langues.

    Lors de la première séance de la conférence, Dr Haji Ibrahim a présenté une communication scientifique intitulée : « Immersion linguistique dans l’enseignement de l’arabe aux non-arabophones : perspectives et expériences ». Il y a passé en revue l’expérience de l’ICESCO dans l’organisation de plusieurs programmes d’immersion linguistique en Asie du Sud-Est, lancés à la mi-année et ciblant, dans leur première phase, trois pays : l’Indonésie, le Cambodge et la Malaisie.

    La séance d’ouverture a également été marquée par les allocutions de Dr Wan Sabri bin Wan Yusof, vice-chancelier de l’Université Sultan Azlan Shah ; de Abdullah bin Mohammed Al-Qarni, Conseiller aux affaires éducatives auprès de l’Assemblée mondiale de la jeunesse musulmane ; et de Son Éminence Dato’ Seri Haji Wan Zahidi bin Wan Teh, Mufti de l’État de Perak Darul Ridzuan.

    En marge de la conférence, une table ronde a réuni les représentants des organisations, institutions et universités participantes pour discuter des stratégies de coopération entre les institutions chargées de concevoir les programmes et les plateformes numériques d’enseignement de la langue arabe.

    Par ailleurs, le représentant de l’ICESCO a rencontré le vice-chancelier de l’Université Sultan Azlan Shah, également secrétaire de l’Association des universités islamiques d’Asie. Ils ont examiné les perspectives de collaboration à travers des programmes d’échanges étudiants et de formation, ainsi que l’organisation de forums scientifiques. Le vice-chancelier a exprimé son souhait de voir l’ICESCO rejoindre l’Association, qui regroupe actuellement 85 universités islamiques à travers l’Asie.

    L’ICESCO appelle à intégrer les compétences professionnelles dès les premiers cycles scolaires lors du « Forum du Golfe sur la gestion des incubateurs »

    Les travaux du Forum du Golfe pour l’autonomisation des institutions de formation professionnelle dans l’innovation, l’entrepreneuriat et la gestion des incubateurs se sont achevés à Mascate, capitale du Sultanat d’Oman. Tenu du 13 au 15 octobre par le ministère omanais du Travail, en coopération avec la Commission nationale omanaise pour l’éducation, la culture et les sciences et l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), l’événement visait à promouvoir le rôle de la recherche scientifique, de la propriété intellectuelle et de la transformation numérique, ainsi qu’à développer le système des incubateurs afin de doter les cadres de compétences adaptées et d’améliorer leur performance sur le marché du travail.

    Lors de la séance d’ouverture, M. Waqas Afridi, expert au Secteur de l’Éducation de l’ICESCO, a souligné que les initiatives de l’Organisation dans les domaines de l’éducation et de l’innovation ont bénéficié à des centaines de milliers d’élèves, d’enseignants et de décideurs politiques au sein des États membres. Il a précisé que ce Forum incarne les piliers stratégiques du Secteur de l’Éducation de l’ICESCO pour la période 2025–2030, insistant sur la nécessité d’intégrer l’apprentissage des compétences dès les premiers cycles scolaires afin de développer les aptitudes, la confiance et la créativité des jeunes.

    M. Afridi a également indiqué que le Secteur de l’Éducation de l’ICESCO présentera les premières esquisses du document : « Stratégie des compétences et de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle » lors de la Conférence régionale sur l’éducation et la formation technique et professionnelle (Moyen-Orient et monde arabe), prévue au début de l’année 2026 à l’Université de Doha pour les sciences et la technologie, en coopération avec le Bureau régional de l’UNESCO au Qatar. Cette initiative vise à aligner le développement des compétences sur les besoins du marché du travail et à préparer les jeunes à un environnement professionnel en constante évolution.

    Pour sa part, Dr Khalid bin Abdulaziz Ambusaidi, directeur général des collèges professionnels au ministère omanais du Travail, a réaffirmé l’engagement du Sultanat d’Oman et de l’ICESCO à renforcer le rôle de l’éducation et de la formation professionnelle dans le développement, en harmonie avec la Vision Oman 2040.

    De son côté, Dr Mahmood bin Abdullah Al Abri, secrétaire général de la Commission nationale omanaise pour l’éducation, la culture et les sciences, a expliqué que le ministère de l’Éducation de son pays a œuvré à intégrer l’enseignement technique et professionnel dans le système éducatif scolaire, une démarche qui converge avec les orientations de l’ICESCO visant à faire de l’éducation professionnelle un levier essentiel pour la réalisation des Objectifs de développement durable.

    Il convient de noter que le Forum a réuni plus de 100 experts et représentants provenant d’Oman et des pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que plusieurs organisations internationales. L’événement comprenait des ateliers sur le rôle des institutions de formation dans le soutien à l’entrepreneuriat, la création et l’opérationnalisation des incubateurs, le développement de leurs programmes et services, les méthodes pédagogiques favorisant l’esprit entrepreneurial, l’évaluation d’impact et les moyens de renforcer la coopération régionale et internationale.

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    Assistant IA Alem