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    L’ICESCO prend part à la 60e Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement, en Côte d’Ivoire

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part à la 60e Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement, qui s’est tenue du 26 au 30 mai 2025, à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire. L’ICESCO y était représentée par Dr Sey Haddy Jatou, cheffe du Secteur de l’Éducation, et M. Omar Hamed, Chef de la Division des Partenariats stratégiques de l’Organisation.

    En marge des travaux, la délégation de l’ICESCO a tenu des réunions bilatérales avec de hauts responsables de la Banque africaine de développement, dont Dr Hendrina Doroba, directrice de l’Éducation et du Développement des compétences, et M. Joel Molel, responsable de la Mobilisation des ressources et des Partenariats. Ces échanges ont porté sur les perspectives de renforcement de la coopération entre les deux parties, conformément au Plan d’action de l’ICESCO pour la période 2026–2030, et à la Stratégie décennale 2024–2033 de la BAD.

    Ces réunions ont abouti à un accord de principe en vue de la signature prochaine d’une lettre d’intention permettant à l’ICESCO d’agir en tant que partenaire d’exécution dans les États membres communs, notamment ceux confrontés à des défis liés aux conflits ou à la fragilité institutionnelle. Le partenariat prévoit également le lancement immédiat de projets prioritaires dans les domaines de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement, du renforcement des capacités régionales, ainsi que du développement des compétences.

    Les deux parties ont également examiné la possibilité de concevoir ensemble des projets stratégiques conjoints à moyen et long termes, qui seraient mis en œuvre sur le terrain, avec une contribution de l’ICESCO au financement de certains volets de ces projets, dans le but de maximiser leur impact et d’en assurer l’efficacité dans les États membres.

    À l’issue des réunions, il a été convenu d’élaborer une feuille de route pour la formulation d’un nouveau cadre de coopération, qui sera prochainement soumis à l’approbation des instances dirigeantes des deux institutions, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle dynamique de partenariat entre l’ICESCO et la Banque africaine de développement, au service des Objectifs de développement durable en Afrique et dans les États membres.

    L’ICESCO prend part à la Conférence internationale sur la lutte contre l’islamophobie en Azerbaïdjan

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part, les 26 et 27 mai 2025 à Bakou, à la Conférence scientifique internationale intitulée « L’islamophobie : démasquer les préjugés, briser les stigmates », qui a réuni plus de 200 personnalités de haut niveau, parmi lesquelles des experts, universitaires et décideurs internationaux.

    La Conférence s’est distinguée par une dynamique intellectuelle, avec la présentation de plus de 70 communications scientifiques portant sur l’évolution de l’islamophobie et ses impacts dans les contextes politique, culturel et social, tout en proposant des approches concrètes pour y faire face.

    Les séances ont été marquées par la diversité des thématiques abordées et la richesse des échanges, témoignant d’une prise de conscience internationale croissante quant à la nécessité de traiter ce phénomène à partir de ses fondements conceptuels.
    Les travaux ont été ouverts par une allocution de S.E. le Président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, prononcée en son nom par son Assistant aux affaires étrangères. Cette allocution a mis en exergue l’importance d’adopter une vision stratégique globale afin de relever les défis posés par l’hostilité envers les musulmans, soulignant la nécessité de renforcer la coopération internationale et de conjuguer les efforts pour lutter contre les discours de haine et les stéréotypes erronés, dans une perspective de consolidation des valeurs de coexistence et de compréhension mutuelle entre les peuples.

    L’ICESCO a été représentée par l’Ambassadeur Khalid Fathalrahman, Directeur du Centre du Dialogue civilisationnel, et par M. Mohamed Hedi Shili, Chef du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales. Dans son intervention, l’Ambassadeur Fathalrahman a exprimé sa gratitude à S.E. le Président Ilham Aliyev pour son soutien assidu à l’Organisation, soulignant que la lutte contre l’islamophobie exige une coordination internationale et la mise en œuvre d’initiatives de sensibilisation transcendant les frontières géographiques et culturelles.

    Pour sa part, M. Mohamed Hedi Shili a exposé les dimensions juridiques de la discrimination à l’égard des musulmans, en insistant sur les mécanismes de traitement de ce phénomène dans le cadre de législations fondées sur les principes d’équité et de justice.

    Les travaux de la Conférences se sont achevés par l’adoption d’une déclaration finale, qui recommande l’utilisation du terme « discrimination anti-musulmane » comme alternative plus précise au terme « islamophobie », une orientation que l’ICESCO a été parmi les premières organisations à défendre, dans un souci de clarté terminologique et de rigueur conceptuelle pour désigner ce type de haine et de discrimination.

    Il convient de rappeler que cette Conférence s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique réunissant l’ICESCO et plusieurs institutions internationales majeures engagées dans le dialogue interreligieux et interculturel, notamment le Forum interreligieux du G20, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), le Comité supérieur de la Fraternité humaine, et le Conseil des Sages musulmans, ainsi que des instances européennes et islamiques de haut niveau, conférant à cet événement une dimension mondiale et une portée humaine transcendant les frontières géographiques et religieuses.

    L’ICESCO organise un atelier international sur la gestion de l’utilisation de l’eau pour l’agriculture dans le monde islamique

    Un atelier international sur la « Gestion de l’utilisation de l’eau pour l’agriculture dans les États membres de l’OCI », qui se tient du 26 au 28 mai 2025 au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) à Rabat, en collaboration avec l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire, le Secrétariat général de l’OCI, le Comité permanent pour la coopération scientifique et technologique (COMSTECH) et le Réseau islamique pour le développement et la gestion des ressources en eau, a été lancé en présence d’un certain nombre d’ambassadeurs, de responsables et d’experts de divers États membres.

    Le premier jour de l’atelier a été consacré à des conférences spécialisées, dont une communication sur la pénurie d’eau dans les États membres, suivie de deux séances sur le recyclage et le dessalement de l’eau et sur l’utilisation efficace de l’eau dans l’agriculture, puis d’une table ronde sur les technologies émergentes et les opportunités d’investissement dans ce secteur vital.

    Dans son discours d’ouverture, Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO, a déclaré que l’atelier vise à discuter des défis de la pénurie d’eau et de la sécurité alimentaire et à envisager des solutions scientifiques, notamment des technologies d’irrigation intelligentes, des cultures résistantes à la sécheresse et la réutilisation de l’eau. Il a ajouté que les résultats de l’atelier contribueront à la préparation d’un rapport de référence qui sera présenté lors de la prochaine Conférence islamique des ministres chargés de l’eau.

    De son côté, Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement à l’ICESCO, a souligné la nécessité de coordonner les efforts à la lumière des impacts croissants du changement climatique, de la croissance démographique rapide et du stress hydrique, en précisant que les solutions collectives et les technologies modernes sont désormais indispensables pour faire face à ces défis.

    Pour sa part, M. Abdunur Mohamed Sekindi, Directeur général du Département des Sciences et de la Technologie au Secrétariat général de l’OCI, a indiqué que la réalisation du sixième objectif de développement durable (ODD) sur l’eau nécessite d’intensifier les efforts de recherche, d’élaborer des politiques, de soutenir l’innovation et d’établir des partenariats stratégiques avec les organisations internationales et le secteur privé.

    Dans un discours prononcé au nom de M. Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau du Royaume du Maroc, Mme Hanane Baghdad, Directrice au Secteur de l’Eau au ministère, a présenté la politique proactive du Royaume en matière d’eau, qui repose sur la promotion des projets de dessalement, la connexion des bassins hydrographiques, l’amélioration de l’efficacité des réseaux et la satisfaction des besoins en eau potable et en irrigation.

    Dans son intervention, M. Marwan Alraggad, Directeur exécutif du Réseau islamique pour le développement et la gestion des ressources en eau, a souligné l’importance des approches intégrées, telles que le Nexus eau, énergie, alimentation et écosystèmes (NEXUS WEFE), pour la mise en place de systèmes agricoles durables et résilients.

    Dans un discours prononcé au nom de Dr Iqbal Choudhary, Coordinateur général du COMSTECH, Mme Khazima Muazim, Directrice des programmes au Comité, a souligné que cet atelier s’inscrit dans le cadre des efforts internationaux en cours reliant les domaines de l’eau, de l’énergie et de l’alimentation pour trouver des solutions scientifiques innovantes aux défis environnementaux et promouvoir la coopération Sud-Sud dans le développement de technologies de recyclage de l’eau.

    L’ICESCO tient une conférence internationale à Fès sur la langue arabe et son patrimoine manuscrit

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu, les mercredi 21 et jeudi 22 mai 2025, la Conférence internationale sous le thème : « La langue arabe et son patrimoine manuscrit : liens historiques et enjeux de transmission », dans la ville de Fès au Royaume du Maroc, en coopération avec le Réseau national de lecture et de culture au Maroc (RENALEC), et Darul Makhtutat de la Fondation Sultan Ahmet en République de Türkiye.

    L’événement a réuni une panoplie d’éminents spécialistes de la langue arabe et des manuscrits, venus des quatre coins du monde pour débattre de la place des manuscrits dans la transmission du savoir islamique, ainsi que de l’avenir des études sur les manuscrits et de la langue arabe.

    Le programme de la Conférence a été marqué, tout au long de ses deux journées, par des séances scientifiques et des discussions riches réunissant des experts et chercheurs venus du Maroc, d’Égypte, de Syrie, du Qatar, de Mauritanie et du Mali, et s’est conclu par une série de recommandations mettant en avant la nécessité de préserver le patrimoine manuscrit, l’appel aux institutions culturelles à unir leurs efforts pour promouvoir les manuscrits arabes et leurs sciences auprès des différents publics et niveaux scolaires, ainsi que la conception de programmes scientifiques spécialisés dans ce domaine et d’exploiter les technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle, pour renforcer la place de la langue arabe et de son patrimoine manuscrit.

    La Conférence a débuté par la récitation de versets du Saint Coran, suivie d’une allocution introductive de Dr Idham Muhammed Hanash, Directeur du Centre de l’ICESCO de la Calligraphie et des Manuscrits, qui a présenté le contexte, les objectifs et les axes de la Conférence. Ensuite, une allocution de Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’ICESCO, a été prononcée en son nom par Dr Majdi Hajj Ibrahim, Directeur du Centre de l’ICESCO de la langue arabe pour les non-arabophones. Il y a souligné que la langue arabe n’est pas seulement un outil de communication, mais également un porteur de message, un réceptacle culturel et un dépositaire d’une mémoire civilisationnelle étendue, précisant que son patrimoine manuscrit en constitue l’une des expressions les plus profondes et un vecteur vivant de transmission des sciences, des lettres et du savoir humain.

    L’allocution de Dr Al-Malik s’est conclue par un appel à explorer l’avenir de la langue arabe et de son patrimoine manuscrit à travers une vision intellectuelle s’inspirant des technologies pour préserver la langue du Dhad et ses trésors manuscrits.

    Dans son intervention, Dr Fatiha Abdellah, présidente du Réseau national de la lecture et la culture, a souligné l’impératif de préserver le fonds manuscrit national, notamment dans la ville de Fès, riche de manuscrits inestimables. Elle a invité les chercheurs à redoubler d’efforts dans l’étude, l’édition, le classement et l’indexation de ces manuscrits.

    Pour sa part, Dr Mahmoud Masri, directeur général de Darul Makhtutat de la Fondation Sultan Ahmet, a salué la pertinence du thème de la Conférence, articulé autour de trois éléments essentiels : la langue comme outil de pensée, vecteur de production du savoir, et ce savoir devenant à son tour un patrimoine conservé dans les manuscrits. La séance d’ouverture s’est achevée par un hommage rendu à l’éminent érudit Dr Ahmed Chaouki Binebine, directeur de la Bibliothèque royale Hassaniya au palais royal de Rabat, en reconnaissance de ses efforts remarquables en faveur des manuscrits et de l’enrichissement de la bibliothèque arabe.

    Les séances de la Conférence ont vu la participation de Dr Adham Hamawiya, expert au Centre de l’ICESCO de la langue arabe pour les non-arabophones, de Dr Ahmed Abdel Basset et de Dr Mohameden Ahmedou, experts au Centre de la Calligraphie et des Manuscrits, ainsi que de Dr Hani Al Balawi, expert au Centre du Dialogue civilisationnel au sein de l’Organisation.

    L’ICESCO tient au Caire un atelier régional sur les compétences de renforcement de la cybersécurité

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a tenu, en partenariat avec la Commission nationale égyptienne pour l’éducation, les sciences et la culture, l’Université arabe Naif pour les Sciences de la Sécurité (NAUSS), et l’Université ElSewedy des Technologies, un atelier régional intitulé : « Cybersécurité et ingénierie de la confiance : Renforcer les connaissances et les compétences en matière de cybermenaces et de cybersécurité », pour doter les participants issus des États membres de l’ICESCO de compétences avancées en gestion des cyberrisques et d’approfondir leur compréhension de l’impact des technologies de l’intelligence artificielle et de l’informatique quantique sur le système de cybersécurité.

    L’évènement a réuni un groupe d’experts et de spécialistes d’Égypte, d’Arabie saoudite, d’Algérie, du Maroc, d’Irak, du Koweït et de Somalie.

    Lors de cet atelier de trois jours, clôturé jeudi 8 mai 2025, l’ICESCO a été représentée par Dr Adel Smeda, expert au Secteur des Sciences et de l’Environnement, qui a réaffirmé l’engagement de l’Organisation à soutenir les États membres dans le renforcement de la sécurité numérique en tant que priorité stratégique et développementale.

    Les représentants des institutions coorganisatrices ont unanimement souligné l’importance de combler le déficit en compétences, de promouvoir une culture d’apprentissage continu, ainsi que d’établir des coopérations régionales solides afin de relever les défis croissants dans le cyberespace et faire face efficacement aux menaces sécuritaires.

    L’atelier a comporté des séances de formation pratiques et des exercices appliqués portant sur plusieurs thématiques, notamment la détection des logiciels malveillants, les tests d’intrusion, la reprise après incident, ainsi que la sécurisation des infrastructures numériques et des environnements d’informatique en nuage. Une séance a également été consacrée à l’analyse des impacts de l’IA et de l’informatique quantique sur la cybersécurité, ainsi qu’aux moyens de renforcer les systèmes nationaux à l’avenir.

    Par ailleurs, une table ronde avec des dirigeants d’entreprises de premier plan du secteur a permis d’examiner les défis actuels et les meilleures pratiques en matière de cybersécurité.

    À l’issue des travaux de l’atelier, une visite de terrain a été organisée dans plusieurs centres spécialisés en cybersécurité et en innovation en Égypte, tels que l’Institut de recherche en électronique, et le Centre national égyptien de préparation aux urgences informatiques (EG-CERT).

    L’ICESCO clôture un atelier de formation à Rabat sur le rôle de la prospective stratégique dans la prise de décision

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a clôturé un atelier de formation, tenu les 6 et 7 mai 2025 au siège de la Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture à Rabat, sous le thème : « La prospective stratégique pour la prise de décision ».

    L’objectif de cet atelier était de renforcer les capacités des membres de ladite Commission, ainsi que celles du personnel de son secrétariat général dans les domaines de la planification prospective et de la prise de décision stratégique.

    L’atelier a été organisé par le Centre de Prospective stratégique et d’Intelligence artificielle de l’ICESCO, et met l’accent sur l’importance de doter les participants des outils de la prospective, en tant que méthodologie efficace pour anticiper l’avenir, faire face à des défis complexes et soutenir la prise de décision dans les secteurs de l’éducation, des sciences et de la culture.

    Au cours de l’atelier, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de Prospective stratégique et d’Intelligence artificielle, a souligné la nécessité de promouvoir la pensée prospective au sein des institutions nationales, indiquant que la prospective stratégique permet d’anticiper les grandes transformations et de saisir les opportunités émergentes.

    Il a par ailleurs réaffirmé l’engagement de l’ICESCO à accompagner ses États membres dans le renforcement de leurs capacités prospectives, afin de relever avec plus d’efficacité les défis de demain.

    L’atelier a été ponctué de séances théoriques et d’exercices pratiques et interactifs, au cours desquels les participants ont été formés à divers outils de la prospective, tels que l’exploration des perspectives futures, l’analyse des tendances et l’élaboration de scénarios prospectifs. Les participants ont manifesté un vif intérêt pour l’intégration de ces approches dans leurs pratiques institutionnelles et organisationnelles.

    L’atelier s’est achevé par une séance collective de brainstorming consacrée à la discussion de l’intégration des approches prospectives dans la planification générale, afin de garantir une réponse efficace aux transformations futures et de promouvoir un développement durable au bénéfice des générations à venir.

    L’ICESCO et la COMSATS organisent un séminaire sur l’exploitation de la technologie au service de la santé maternelle et infantile

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et la Commission sur la Science et la Technologie au service du Développement durable dans le Sud (COMSATS), basée au Pakistan, ont tenu un séminaire à distance intitulé : « Exploiter la technologie pour de meilleurs résultats en matière de santé maternelle et infantile ».

    Ce séminaire visait à examiner le rôle transformateur des technologies numériques telles que le diagnostic à distance, les solutions de santé mobiles et l’intelligence artificielle dans l’amélioration des soins de santé maternelle et infantile, en particulier dans les zones reculées.

    Tenu le mardi 29 avril 2025, cet événement a débuté par les allocutions de l’ambassadeur Mohammad Nafees Zakaria, Directeur exécutif de la COMSATS, et Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement à l’ICESCO.

    Ils ont souligné la nécessité d’exploiter la technologie pour relever les défis urgents en matière de santé, auxquels les mères et les enfants sont confrontés dans le monde entier, et ont réitéré l’engagement de l’ICESCO et de la COMSATS à promouvoir l’innovation et la transformation numérique dans les soins de santé.

    Modéré par Dr Adil Smida, expert au Secteur des Sciences et de l’Environnement à l’ICESCO, le séminaire a vu la participation d’un groupe restreint d’experts internationaux des États-Unis, du Pakistan, de France et du Zimbabwe, qui ont échangé leurs expériences et solutions pratiques pour surmonter les défis auxquels l’adoption du concept de santé numérique est confrontée.

    Le séminaire s’est conclu en soulignant l’importance que les gouvernements, organisations internationales, universités et prestataires de services de technologie collaborent pour garantir la mise à disposition équitable des technologies de santé émergentes.

    L’ICESCO prend part à la Conférence internationale sur le patrimoine intellectuel de l’Imam Al-Maturidi en Ouzbékistan

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part à la Conférence scientifique internationale intitulée : « Le maturidisme : école de tolérance, de modération et de savoir », tenue les 29 et 30 avril 2025 à Samarcande, en République d’Ouzbékistan, en vue de mettre en lumière les contributions de l’Imam Al-Maturidi et de son école au développement des sciences islamiques. La Conférence a été marquée par une participation de haut niveau, notamment des érudits, des ministres et des représentants d’institutions internationales concernées.

    La Conférence a débuté par une allocution d’ouverture de S.E. M. Shavkat Mirziyoyev, Président de la République d’Ouzbékistan, prononcée par M. Ruslanbek Kurultayevich Davletov, Conseiller du président.

    Dans son intervention, Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO, a souligné l’importance de renouveler Ilm al-Kalam (science de la parole) afin qu’il soit en adéquation avec les évolutions contemporaines ainsi qu’avec les nouveaux défis intellectuels et religieux. Il a également affirmé que la relecture du patrimoine intellectuel de l’Imam Al-Maturidi mérite un intérêt universitaire à la hauteur de son envergure intellectuelle, d’autant que la révolution technologique actuelle soulève des problématiques inédites, rendant nécessaire la modernisation d’Ilm al-Kalam, à l’instar de l’approche adoptée par l’Imam Al-Maturidi en son temps.

    En outre, Dr Benarafa a appelé au renforcement de la coopération avec les institutions scientifiques en Ouzbékistan, rappelant à cet égard la signature d’un mémorandum d’entente entre l’ICESCO et le Centre international de recherche sur les enseignements de l’Imam Al-Maturidi.

    Il a précisé que l’Organisation envisage de lancer des initiatives scientifiques conjointes, notamment la création de chaires scientifiques dans les domaines du patrimoine, de la pensée et du dialogue interculturel, dans le cadre de son Projet « Les voies de l’ICESCO vers le futur ».

    De son côté, l’Ambassadeur Khalid Fathalrahman, Directeur du Centre du Dialogue civilisationnel de l’ICESCO, a présenté une intervention intitulée : « Principes fondamentaux de la coopération entre l’ICESCO et le Centre international de recherche sur les enseignements de l’Imam Al-Maturidi », dans laquelle il a mis en exergue l’importance de l’action conjointe pour promouvoir la recherche scientifique et renforcer la culture du dialogue et de la compréhension mutuelle entre les civilisations.

    L’ICESCO ouvre les candidatures à son programme de formation LTIPS 2025

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) annonce l’ouverture des candidatures à la 4e édition de son programme de formation « Leadership pour la Paix et la Sécurité » (LTIPS) au titre de 2025, sous le thème : « Semer les graines de la paix en mobilisant les jeunes et les femmes ».

    Un jury spécialisé sélectionnera un ensemble de jeunes candidats qui suivront des formations intensives en matière de paix et de sécurité, leur qualifiant à devenir des ambassadeurs de l’ICESCO pour la paix.

    L’annonce du programme de cette année s’appuie sur le succès remarquable des éditions précédentes, au cours desquelles 180 jeunes hommes et femmes représentant 68 pays ont été sélectionnés et formés en tant qu’ambassadeurs de la paix.

    Elle s’inscrit dans le cadre du programme de l’Organisation visant à établir l’approche « Paix 360 », basée sur un concept multidisciplinaire de formation et de mobilisation des jeunes leaders pour construire un avenir prometteur.

    Le programme LTIPS comprend dix modules de formation spécialisée sur les dimensions de la promotion de la paix aux niveaux stratégique, académique et communautaire. Les modules offrent également aux jeunes l’opportunité d’interagir avec des leaders inspirants du monde entier et de bénéficier d’ateliers intensifs.

    À l’issue de la formation, un concours sera organisé pour les meilleurs projets soumis par les jeunes leaders. Les projets les plus innovants seront récompensés et bénéficieront du soutien financier et technique nécessaire à leur mise en œuvre. Le programme encourage particulièrement les candidatures des jeunes femmes, en confirmation de leur rôle essentiel dans la sécurité et la paix. Les lauréats du titre « Jeune ambassadeur(rice) pour la paix » participeront à des activités internationales liées à la jeunesse et embarqueront dans un voyage inspirant qui rassemble diverses cultures, religions et civilisations célébrant la diversité et la coexistence pacifique.

    Pour postuler à ce programme, les candidats doivent satisfaire aux conditions suivantes :
    🔹 Avoir entre 18 et 35 ans au 31 décembre 2025.
    🔹 Démontrer leur engagement en faveur des questions de paix, de sécurité et d’autonomisation des jeunes et femmes, en apportant les preuves de leurs actions et recherches dans ce domaine, que ce soit au niveau académique ou avec des associations et organisations de la société civile.
    🔹 Maitriser l’une des trois langues de travail officielles de l’ICESCO (arabe, anglais ou français) pour pouvoir participer efficacement à toutes les sessions de formation.

    Pour en savoir plus sur le programme, veuillez renseigner le formulaire de candidature via le lien ci-dessous, au plus tard le 31 mai 2025, à 23h59 GMT :
    https://icesco.org/fr/get-engaged/formation-au-leadership-en-paix-et-securite/

    L’ICESCO clôture son Programme de réhabilitation des enfants sans abri au Pakistan

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a clôturé, en coopération avec la Commission nationale pakistanaise pour l’UNESCO et l’ICESCO, son Programme intitulé « Réhabilitation des enfants des rues par le football » au Pakistan. La cérémonie de clôture, accueillie par l’Université nationale des compétences à Islamabad, a été marquée par la présence de Mme Wajiha Qamar, ministre d’État auprès du ministère fédéral de l’Éducation et de la Formation professionnelle du Pakistan, ainsi que de plusieurs personnalités de haut niveau, de représentants de la société civile et de partenaires internationaux.

    Ce Programme, organisé du 21 au 25 avril 2025 à l’Université des compétences nationales, a bénéficié à 60 garçons et filles issus de milieux vulnérables. Il a été mis en œuvre sous la supervision du Secteur des Sciences humaines et sociales de l’ICESCO, dans le cadre de l’initiative « Le sport pour le changement sociétal ».

    Il convient de rappeler que cette initiative vise à renforcer les capacités des enfants des rues, à faciliter leur réintégration dans la société par le biais du football, à accroître leurs opportunités d’insertion professionnelle dans le domaine sportif, à les protéger contre la violence, à cultiver en eux des valeurs de leadership et à développer leurs compétences sociales fondamentales.

    Tout au long des cinq jours dudit Programme, les enfants ont bénéficié d’une approche variée combinant entraînements de football, soutien psychologique, examens médicaux et développement des compétences de vie, reflétant ainsi la vision stratégique de l’ICESCO. Cette vision considère le sport comme un levier essentiel d’inclusion sociale et de protection, encourage l’adoption de modes de vie sains et favorise l’intégration des jeunes issus de milieux vulnérables dans l’éducation non formelle.

    Lors de la cérémonie, M. Aftab Khan, Secrétaire général de la Commission nationale pakistanaise, a souligné l’importance du sport en tant que facteur majeur d’autonomisation, contribuant largement à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Il a ensuite remercié les autorités pakistanaises et l’ICESCO pour leur soutien assidu et a prodigué ses conseils aux enfants, les exhortant à continuer leur apprentissage et à poursuivre leurs rêves.