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Le 8 mars de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale des femmes ; une occasion de souligner que l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a proclamé 2021 Année de la femme, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le protège, et mené des dizaines d’activités au profit de ses États membres, à travers une représentation large et de haut niveau. Cet anniversaire coïncide avec les préparatifs à la tenue par l’ICESCO, en mars 2022, de la cérémonie de clôture de l’Année de la femme.

En effet, la femme a joué un rôle pionnier lors de la crise épidémiologique qui a touché le monde, notamment en matière d’éducation et de santé, occupant les premiers rangs et contribuant efficacement à atténuer aussi bien l’impact de cette crise sur ces secteurs vitaux que la souffrance des familles.

L’autonomisation socioéconomique des femmes et la réalisation de l’égalité figurent parmi les principaux objectifs que les États membres œuvrent à promouvoir en prenant les mesures nécessaires pour défendre les droits des femmes et des filles et remédier aux déséquilibres qui subsistent. Il suffit de rappeler que les taux de mariages forcés restent élevés dans de nombreux pays du monde, et que le mariage précoce des filles prive les enfants des soins, de l’éducation et des droits qu’ils méritent. De même, certains us et coutumes prévalent encore dans nombre de sociétés et, étant liés à la violence à l’égard des femmes, ne sont pas en ligne avec les fondements de la pleine dignité humaine.

De nombreux États membres ont déployé d’importants efforts et pris des mesures fermes pour améliorer le statut des femmes et des filles dans les politiques publiques. Pourtant, il reste encore beaucoup à faire en vue de parvenir à la dignité humaine et à la pleine égalité, conformément aux législations nationales et internationales.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a participé, lundi 07 mars 2022 à Rabat, à un colloque tenu à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes par le Système des Nations Unies au Maroc en partenariat avec la Fondation diplomatique au Maroc, sous le thème :  » Promotion des masculinités positives pour accélérer la réalisation de l’égalité entre les sexes « .

Cet évènement a vu la présence de Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO, de M. Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et de Mme Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, en plus de la Coordinatrice du Système des Nations Unies au Maroc, des membres du cycle diplomatique, des organisations de la société civile, et des différentes agences médiatiques.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu avec Dr Mohamed El Ferrane, Directeur de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM), et a examiné avec lui les moyens de coopération entre l’ICESCO et la Bibliothèque Nationale dans la mise en œuvre de nombre de programme et d’activités.

Lors de cet entretien, tenu lundi 7 mars 2022 au siège de la BNRM à Rabat, en présence de Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO, les deux parties ont discuté des domaines de coopération proposés par l’Organisation et la Bibliothèque.

À cet égard, il a été convenu de coopérer dans l’organisation de sessions de formation sur la restauration des manuscrits et d’un colloque international sur l’avenir des bibliothèques nationales, ainsi que dans le programme du livre audio, mis en œuvre par la Fédération des Universités du Monde islamique (FUMI) relevant de l’ICESCO, visant à convertir un ensemble de grands livres papier en livres audio. Il a été également convenu que toutes les publications auxquelles la Bibliothèque nationale accorde le dépôt légal en 2022 portent le logo de Rabat capitale de la culture dans le monde islamique (2022), la ville qui est célébrée dans le cadre du programme des capitales de la culture dans le monde islamique de l’ICESCO.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) organise au Caire un atelier sur les nouvelles tendances en matière de planification de l’éducation, en coopération avec la Commission nationale égyptienne pour l’éducation, les sciences et la culture, sous les auspices de son Président Dr Khaled Abdel Ghaffar, ministre égyptien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cet atelier bénéficie à nombre de planificateurs de l’éducation et responsables des unités de planification au sein des ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, des universités égyptiennes, d’Al-Azhar Al-Charif et de l’Autorité générale pour l’alphabétisation et l’éducation des adultes.

L’atelier, qui a débuté lundi 7 mars 2022 et s’étalera sur quatre jours, vise à développer les capacités des cadres nationaux de planification de l’éducation en les dotant de l’expertise et des compétences avancées nécessaires en la matière, à diffuser les connaissances modernes liées aux méthodologies, processus, et techniques de planification de l’éducation, à améliorer la culture de réflexion sur la planification et à identifier les nouvelles tendances y afférentes pour en tirer parti dans le développement des systèmes éducatifs.

L’ouverture de l’atelier s’est déroulée en présence de M. El Sayyid El-Absi, Sous-secrétaire général de la Commission nationale égyptienne, qui a représenté Dr Ghada Abdel Bari, Secrétaire générale de la Commission, et salué l’action de l’ICESCO dans le développement des systèmes éducatifs et le soutien qu’elle apporte à ses États membres. Y ont été également présents Dr Ashour Al-Amri, Chef de l’Autorité générale, et Dr Reem Derbala, rapporteur des Comités de l’éducation et de l’ODD4 au sein de la Commission nationale égyptienne.

L’ICESCO a été représentée par Dr Ahmed El Zonfoli, Directeur des programmes au Secteur de l’Éducation, qui a souligné l’importance de cet atelier, en espérant que cet évènement puisse contribuer efficacement au développement des capacités des planificateurs de l’éducation et au développement pédagogique.

Les séances de l’atelier portent sur les étapes, procédures et méthodes de la planification de l’éducation et leurs mécanismes d’application sur le terrain, ainsi que sur les nouvelles tendances connexes et leur mise à profit pour améliorer le développement des systèmes éducatifs et en assurer la qualité. Seront également examinés l’intégration de la planification stratégique dans l’éducation ; les conditions de réussite de la planification de l’éducation ; la planification de l’éducation en temps de crise ; le partage des expériences et savoir-faire des participants dans la pratique de cette planificat

Ont été lancés, dimanche 06 mars 2022, les travaux de la session de formation sur la transcription des langues africaines locales en caractère arabe standardisé, tenue par le Centre de la langue arabe pour les non arabophones en coopération avec la Banque islamique de Développement (BID), le Centre Youssef Al-Khalifa pour la transcription des langues en alphabet arabe relevant de l’Université internationale d’Afrique au Soudan, ainsi que l’Université de Nyala au Soudan.

Cette formation de 3 semaines, qui se tient à l’Université de Nyala, vise à développer les compétences et capacités de 35 participants en matière de linguistique pédagogique et d’informatisation des langues, en bénéficiant des nouvelles applications numériques et en se familiarisant avec les stratégies d’enseignement, les procédures et techniques de transcription des langues locales orales et de leur programmation informatique en caractère arabe standardisé, en plus de la présentation des projets de recherche en langues locales transcrites en caractère arabe.

Lors de l’ouverture de la formation, le professeur Mukhtar Mohamed Al-Khatib, directeur du Centre de langues et de traduction de l’Université de Nyala et coordinateur de la formation, a souhaité la bienvenue aux invités et aux bénéficiaires, puis le doyen de la faculté d’éducation, Dr Abdel Nasser Bashir a donné son allocution, ainsi que Dr Saber Abdullah, directeur du département de formation à l’Université internationale d’Afrique. Le professeur Babiker Qadri Mari, directeur du Centre Youssef Al- pour la transcription des langues en alphabet arabe relevant de l’Université internationale d’Afrique au Soudan, a remercié l’ICESCO et ses initiatives internationales dans le domaine de la langue arabe pour les non arabophones, puis le professeur Mohamed Khoulani, le directeur général du secteur de la culture dans État du sud du Darfour a pris la parole, ainsi que Faisal Madbo, le directeur général du ministère de l’éducation. La séance d’ouverture a été conclu avec le discours du Directeur de l’Université de Nyala, Dr. Mahmoud Adam Daoud, qui a remercié l’ICESCO pour ses efforts au service de la langue arabe, et le renforcement de sa position dans les pays membres parlant d’autres langues.

Par la suite, Dr Youssef Ismaili, Expert au Centre de la langue arabe pour les non arabophones relevant de l’ICESCO, a pris la parole pour souligner la nécessité de renforcer la coopération et de coordonner les efforts afin de promouvoir les langues locales minoritaires en Afrique, en les transcrivant en caractère arabe, mettant l’accent sur l’intérêt que porte l’ICESCO à ce projet, à travers l’élaboration de guides d’orientation dans ce sens au profit des cadres pédagogiques opérant dans ce domaine.

La tenue de cette formation, dont l’encadrement sera poursuivi par 4 experts soudanais en éducation, informatique et linguistique, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’accord de coopération entre l’ICESCO, la BID et l’Université internationale d’Afrique, ainsi que du Plan d’action et des programmes de l’Organisation au titre de 2022. Le but est de répondre aux priorités et aux besoins des États membres liés à la transcription des langues locales des communautés musulmanes d’Afrique pour les préserver de l’extinction.