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L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) annonce le lancement de son Prix de poésie « Capitale de la culture vue par les poètes » composée de deux catégories : Prix du poème de Rabat, capitale des lumières, et Prix du poème du Caire, ville des mille minarets, dans le cadre des activités de célébration de Rabat et du Caire, capitales de la culture du monde islamique pour 2022, relevant du Programme des capitales de la culture du monde islamique de l’ICESCO.

Ce Prix est organisé par le Centre de la langue arabe pour les non arabophones et vise à contribuer à la valorisation du patrimoine culturel, civilisationnel et historique de Rabat et du Caire, et de leurs efforts dans la promotion de la culture islamique dans le monde arabo-islamique. Il a pour objectif également de promouvoir les échanges interculturels et intercivilisationnels, d’encourager la rédaction en langue arabe classique de poèmes qui décrivent les villes arabes et de sensibiliser à l’esthétique et aux joyaux de cette langue relatifs à l’histoire et à l’héritage de la civilisation arabe.

Un comité d’experts de l’ICESCO et des poètes de renommée évalueront les poèmes nominés pour en sélectionner trois de chaque catégorie. Le gagnant de la première place recevra deux mille dollars américains, le gagnant de la deuxième place recevra mille cinq cents dollars et le gagnant de la troisième place recevra mille dollars, en plus des certificats d’appréciation. De même, l’ICESCO procédera à l’impression des meilleurs poèmes dans un recueil spécial.

Les conditions de candidature au Prix sont les suivantes :
• Soumettre un seul poème ;
• Aborder le thème d’une seule capitale (Rabat ou le Caire) ;
• Rédiger le poème en langue arabe classique (métrique classique ou poème en prose) ;
• Le poème ne doit pas se composer de moins de vingt (20) vers classiques ou de moins de trente (30) vers libres ;
• Le poème doit être authentique et ne doit pas avoir été publié auparavant sous format papier ou électronique, ni avoir participé à d’autres concours.
Les poèmes doivent être envoyés à l’ICESCO en version (PDF) et (WORD), associés d’un bref curriculum vitae du candidat, avant le 30 septembre 2022, à l’adresse électronique suivante : arabicpoetry@icesco.org. Les gagnants seront annoncés sur le site web de l’ICESCO et recevront des communications officielles.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a participé mardi 28 juin 2022 aux travaux du 4ème Séminaire scientifique international sur les peines alternatives aux peines privatives de liberté, organisé à Rabat par la Présidence du Ministère public du Royaume du Maroc, en coopération avec l’Université arabe Naïf des sciences de la sécurité du Royaume d’Arabie Saoudite, aux fins de discussion de sujets relatifs aux alternatives aux peines et mesures privatives de liberté dans les législations arabes.

L’ouverture dudit séminaire a été supervisée par M. Abdellatif Ouahbi, ministre marocain de la Justice, M. Moulay El Hassan Daki, procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du Ministère public, et Dr Abdulmajeed bin Abdullah Albanyan, président de l’Université arabe Naïf des sciences de la sécurité.

Le séminaire, qui s’étale sur deux jours, débattra des peines alternatives aux peines et mesures privatives de liberté à la lumière du droit pénal comparé et des sciences humaines y afférentes, examinera leur mise en œuvre judiciaire arabe au même titre que les efforts de la société civile pour l’élargissement de leur champ d’application, et analysera les phénomènes de surpopulation carcérale et de récidive.

Ont pris part audit séminaire M. Mohamed Hedi Shili, chef du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales de l’ICESCO, ainsi qu’une pléiade de représentants du Ministère public et de hauts magistrats de plusieurs pays arabes. Les travaux de la première séance ont connu la présentation des expériences des pays arabes dans le domaine des peines alternatives aux peines privatives de liberté et la mise en exergue des défis auxquels sont confrontées les politiques pénales dans ces pays.

Le Secteur des Sciences et de la Technologie de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec la Commission nationale sénégalaise pour l’éducation, les sciences et la culture, a tenu un atelier pour la formation d’agriculteurs et producteurs de gomme arabique à l’utilisation des technologies modernes, afin de contribuer au développement humain et à la préservation des ressources naturelles.

Cet atelier, dont les travaux ont débuté ce Mardi 28 juin 2022 et s’étaleront sur trois jours, vise à consolider les capacités des agriculteurs dans le recours aux technologies durables pour l’abattage des arbres, la récolte et le conditionnement de la gomme arabique.

Les participants parmi les spécialistes et experts en la matière ont souligné l’importance de sensibiliser les producteurs de cette substance à l’utilisation de moyens et mécanismes respectueux de l’environnement en vue de préserver les arbres et les ressources naturelles, et réaffirmé la nécessité de promouvoir la coopération et le partenariat aux niveaux local et international afin de protéger l’environnement, renforcer les capacités et disséminer les meilleures pratiques.

Le Secteur des Sciences et de la Technologie a été représenté à cet atelier, via visioconférence, par Dr Muhammad Sharif, conseiller au Secteur, ainsi que Dr Foued El Ayni, Dr Adel Smeda et Dr Ismaila Diallo, experts audit Secteur.

Ont été lancés, lundi 27 juin 2022, les travaux de l’atelier de formation sur le développement des compétences des professeurs de la littérature arabe dans les universités turques, qu’organise le Centre de l’ICESCO de la langue arabe pour les non arabophones relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), à travers la plateforme Mishkat pour les compétences de maitrise pédagogique dans le domaine de la langue arabe pour les non arabophones, en coopération avec l’Université Yozgat Bozok avec la participation de neuf autres universités turques.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier tenue à distance a été marqué par une allocution de Dr Majdi Haji Ibrahim, Chef du Centre de la langue arabe pour les non arabophones, et celle du représentant des universités turques, Dr Abdulkadir Dündar, Doyen de la Faculté de théologie de l’Université Yozgat Bozok.

Cet atelier de deux jours, supervisé par Dr Anas H Saeed, expert audit Centre, vise principalement à : développer les capacités d’enseignement de la littérature arabe et faire connaitre ses approches afin de les employer dans l’enseignement de la langue arabe aux non arabophones ; renforcer les compétences des catégories cibles à élaborer et à dispenser les cours ; former les participants à diversifier leur méthodologies d’enseignement, et tirer profit des nouveaux logiciels utilisés dans l’enseignement de la littérature arabe aux non arabophones et aux étudiants turcs en particulier.

Cet atelier bénéficie à 20 professeurs de la littérature arabe issus de 10 universités turques, à savoir : Yozgat Bozok, Marmara, Cangiri Kratkin, Kahramanmaraş Sütçü Imam, Mehmet Akif Ersoy, Pamukkale, Necmettin Erbakan, Dokuz Eylul, Gümüşhane et Karatay.

Le Secteur de l’Éducation relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec le Rapport mondial de suivi sur l’éducation de l’UNESCO, a organisé un colloque sur le leadership, les écoles religieuses et l’égalité des genres, en présence d’un groupe de décideurs en matière d’éducation, de chefs d’institutions religieuses et de spécialistes intéressé par l’éducation des filles.

Le colloque, qui s’est tenu jeudi 23 juin 2022 à distance, visait à approfondir les discussions sur les défis liés à l’éducation et à examiner les dimensions de genre dans l’action non gouvernementale y afférente, y compris l’éducation religieuse. Il s’agit également d’évaluer les effets de l’éducation religieuse sur les relations entre les genres, et le rôle de celle-ci dans la réalisation de l’égalité des genres dans l’éducation.

À cette occasion M. David Moinina Sengeh, ministre de l’Enseignement de Base et du Secondaire, grand responsable en matière d’’innovation en République de Sierra Leone et président du Conseil consultatif du Rapport mondial de suivi sur l’éducation, a prononcé l’allocution d’ouverture du colloque, qui s’est tenu parallèlement au lancement du 11ème Rapport de l’UNESCO sur le genre.

De son côté, Dr Koumbo Bolly Barry, Cheffe du Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, a expliqué que l’Organisation accorde une priorité majeure à l’éducation, car il s’agit du moyen le plus efficace pour parvenir à la paix, au progrès et à la prospérité. Elle a également passé en revue les initiatives de l’CESCO liée au développement, à l’égalité et à la diffusion des valeurs humaines, dont notamment l’initiative « Les sociétés que nous voulons ».

Elle a affirmé la volonté de l’ICESCO de protéger et de respecter le droit à l’éducation pour tous, en particulier les filles et les femmes, à travers des programmes et projets éducatifs axés sur le droit de tous à l’éducation, l’autonomisation et l’éducation des filles et des femmes. Elle a également affirmé la volonté de l’Organisation d’accompagner ses États membres dans le développement de leurs systèmes éducatifs et d’investir les technologies de l’information et de la communication dans le processus éducatif, en plus de l’intérêt pour la recherche scientifique et appliquée à travers les chaires scientifiques de l’ICESCO au sein des universités et les institutions académiques spécialisées.

Dr Koumbou a conclu son allocution en soulignant qu’il ne faut pas seulement parler de défis, mais aussi de capacités. À cet égard, les filles et les femmes représentent des énergies et des capacités qui doivent être investies.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part au Forum du dialogue intergénérationnel sur le rôle des jeunes dans la prévention de l’extrémisme violent par le sport, qui s’inscrit dans le cadre du Programme mondial sur la sécurité des grands événements sportifs et la promotion du sport et de ses valeurs en tant qu’outil de prévention de l’extrémisme violent, dirigé par l’Alliance des civilisations des Nations Unies en partenariat avec Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice, le Bureau des Nations Unies contre le terrorisme et le Centre international pour la sécurité sportive.

L’ICESCO était représentée à ce Forum, tenu le 23 juin 2022, par Mme Ramata Almamy Mbaye, Cheffe du Secteur des Sciences humaines et sociales, et M. Alioune Ndiaye, Chargé de programmes audit Secteur. Le Forum était une occasion d’échanger les points de vue et les idées entre les jeunes leaders participants de la région MENA sur le rôle du sport dans la lutte et la prévention de l’extrémisme chez les jeunes.

Dans son allocution, Mme Mbaye a salué le Forum, dont le but est de promouvoir la paix et de prévenir l’extrémisme violent par le sport, notant qu’il est conforme à la vision et aux programmes de l’ICESCO qui placent les jeunes au premier plan dans ses priorités, et soulignant la nécessité de les impliquer, grâce à leur grand potentiel, dans l’établissement de la paix et la lutte contre défis sociétaux.

Elle a passé en revue les programmes et activités de l’ICESCO en matière de consolidation de la paix et de lutte contre l’extrémisme violent, et principalement le programme de formation au leadership pour la paix et la sécurité, qui vise à former les jeunes hommes et femmes à renforcer la sécurité et à échanger leurs expériences avec des leaders inspirants en la matière.

Mme Mbaye a conclu son allocution en précisant que le sport est un important moyen de respecter la diversité religieuse, ainsi qu’un outil permettant d’unir les peuples, de briser les barrières de la haine et de renforcer les liens d’amitié et de fraternité entre les nations, afin de construire les sociétés que nous voulons et d’apporter les changements positifs à même d’assurer un avenir sûr et sain.

Pour sa part, M. Alioune Ndiaye a souligné l’importance que l’ICESCO accorde à la promotion du leadership des jeunes dans le domaine de la paix et de la sécurité, et qu’elle s’appuie sur le sport pour construire des sociétés résilientes à l’abri de l’extrémisme et de la violence.