Ont été lancés, lundi 18 juillet 2022, les
travaux de l’atelier de formation à la conception d’un CanSat, que
l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture
(ICESCO), tient au profit de nombre de professeurs, chercheurs et étudiants
issus de 20 pays, en partenariat avec l’Université Internationale de Rabat
(UIR) et l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. À noter que cet atelier est tenu
dans le cadre du Colloque international sur l’aérospatial, dont les travaux ont
débuté ce même jour au siège de l’ICESCO à Rabat, sous le thème : « Former
la main d’œuvre mondiale de demain », et vu une participation de haut niveau de
responsables, d’experts, d’astronautes, de chercheurs, de professeurs et
d’étudiants.
Cet atelier de 3 jours qui s’organise en
présentiel au siège de l’ICESCO vise à fournir
une formation pratique sur la méthodologie de conception d’un satellite simulé,
à enseigner les concepts de base de la physique et de l’ingénierie aux
étudiants participant à cet atelier, à inspirer les jeunes diplômés et les
chercheurs d’emploi dans l’industrie spatiale, et à motiver les chercheurs
universitaires et les scientifiques à échanger les expériences en matière de
collecte de données spatiales.
A l’issue de la formation théorique, les participants se rendront à
l’Observatoire astronomique d’Oukaimeden (Près de Marrakech) afin d’expérimenter
le lancement du Cansat et assister à la cérémonie de remise des certificats de
participation qui se tiendra à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech.
Cet atelier a été supervisé par Dr Alim Rustem Aslan, Professeur d’ingénierie
astronautique à l’Université technique d’Istanbul, accompagné d’un groupe
d’experts ayant une expérience théorique et pratique en la matière.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) prend part aux travaux de la 15ème réunion de coordination entre l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), lancés lundi 18 juillet 2022 au Bureau de l’ONU à Genève, et auxquels prennent part les représentants de plus de 30 agences, fonds et programmes relevant de l’ONU et de l’OCI.
Lors de la première journée de la réunion, les participants ont passé en revue l’avancement de la coopération et de la mise en œuvre des activités conjointes entre les deux organisations. Ils ont également examiné les moyens et mécanismes de renforcement du partenariat dans les domaines des sciences, de l’éducation, de la culture, des sciences humaines, de l’environnement, de la sécurité alimentaire, de la promotion du dialogue interculturel, et de la diffusion de la paix et la sécurité entre les peuples, à travers la lutte contre toutes les formes d’extrémisme et de discrimination.
L’ICESCO est représentée à cette réunion, qui sera clôturée mercredi 20 juillet 2022, par une délégation composée de Mme Amira El Fadil, Cheffe du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale, Mme Rime Jirari, Cheffe du Département des Organisations et des Organismes au même secteur, et M. Salim Al Habsi, directeur de programmes au Secrétariat général des Commissions nationales et des Conférences.
Explorer les perspectives de l’avenir et les moyens de
relever les défis futurs dans les différents domaines, et examiner les nouveautés en
matière de sciences spatiales et leurs applications, furent les thèmes abordés lors
du colloque sur l’aérospatial de l’ICESCO, tenu par l’Organisation du Monde
Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération
avec l’Université internationale de Rabat (UIR), l’Université Cadi Ayyad à
Marrakech, Royaume du Maroc, sous le thème :« Former la main d’œuvre
mondiale de demain ». Des personnalités de haut niveau ont pris part à ce
colloque, à savoir des responsables et experts internationaux, des astronautes,
des chercheurs, des professeurs et des étudiants de l’intérieur et de l’extérieur
du monde islamique.
Au début de cet évènement, ayant eu lieu lundi 18 juillet
2022, en présentiel au siège de l’ICESCO à Rabat et à distance, a été tenu un colloque
international élargi pour examiner les derniers développements des sciences
spatiales. Après lecture de versets du Saint Coran, Dr Raheel Qamar, Chef du
Secteur des Sciences et de la Technologie à l’ICESCO, s’est félicité de cet
évènement qui reflète les efforts de l’Organisation visant à encourager les
chercheurs et les scientifiques à échanger les expériences en matière de sciences
spatiales.
Dans son allocution, Dr Salim M. AlMalik, Directeur
général de l’ICESCO, a parlé de la révolution technologique et économique que l’humanité
a réussi à accomplir dans le domaine des sciences spatiales, ce qui nous oblige
donc à saisir les opportunités, encourager les compétences, renforcer les
capacités et les connaissances modernes dans toutes les étapes des industries
spatiales.
Le Directeur général de l’ICESCO a également passé en
revue un ensemble d’exemples de solutions apportées par les sciences spatiales
pour développer des systèmes informatiques permettant de surveiller les zones
susceptibles d’être affectées par des catastrophes naturelles, des inondations,
des incendies de forêt, la sécheresse et la désertification. Cela incite l’Organisation
à contribuer non seulement à la conception et au lancement de satellites, mais
aussi à coopérer avec des agences spécialisées, au niveau international et
régional, pour améliorer la compétitivité au niveau de l’industrie spatiale
dans le monde islamique, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion
économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences du Royaume
du Maroc, s’est félicité de ce colloque qu’il a jugé unique, en indiquant que
le domaine de l’espace est devenu incontournable pour l’entrepreneuriat et les
politiques publiques.
Dans son intervention, Dr Abdellatif Miraoui, ministre de
l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation au
Royaume du Maroc, a souligné l’importance des sciences spatiales et de leurs
applications avancées dans le suivi des catastrophes naturelles, la gestion du
climat et le renforcement de la sécurité et la paix. Il a également évoqué les
efforts du Royaume du Maroc pour renforcer la recherche scientifique dans ce
domaine.
Pour sa part, Dr Aawatif Hayar, ministre de la
Solidarité, de l’Intégration sociale et de la Famille au Royaume du Maroc, a
souligné la nécessité d’impliquer tous les groupes sociaux dans les futures
industries liées aux sciences spatiales, en particulier les femmes, les filles,
et les personnes à besoins spécifiques, ainsi que l’importance d’intégrer les
sciences spatiales dans les systèmes éducatifs.
Dr Frederic Ouattara, ministre de l’Enseignement
supérieur, de la Recherche et de l’Innovation au Burkina Faso, a précisé que le
renforcement des ressources humaines est la clé du succès de tout projet
spatial durable, soulignant qu’il est important de bien choisir les domaines d’expertise
à fournir dans les universités des pays africains.
De son côté, Dr Modibo Diarra, Président du Conseil d’administration
du Réseau juridique africain, ancien expert à la NASA, s’est félicité des
efforts de l’ICESCO et de sa coopération continue avec les États membres, les
institutions et les universités, afin de former la nouvelle génération aux
fondements des sciences spatiales. Dr Sian Proctor, astronaute, a présenté son
expérience en la matière et souligné l’importance de faire des sciences
spatiales un domaine ouvert à tous au service de l’humanité.
À l’issue de la séance d’ouverture a été lancée la
première séance de travail intitulée : « Faire progresser l’innovation spatiale
avec des partenaires mondiaux », qui a été modérée par Mme Shelli Brunswick,
Directrice de l’exploitation à l’American Space Foundation. Ont intervenu lors
de cette séance : Dr Shinichi Nakasuka, professeur au Département d’aéronautique
et d’astronautique à l’Université de Tokyo, Dr Moulay Lhassan Hbid, Président
de l’Université Cadi Ayyad, Dr Abdelaziz Benjouad, Vice-Président à la
Recherche et développement à l’Université Internationale de Rabat, Dr Raheel
Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de la Technologie à l’ICESCO, Dr Elchin
Babayev Recteur de l’Université d’État de Bakou, Mme Christina Korp, Directrice de la Fondation « Space for a
Better World », et Dr Alim Rustem Aslan, Professeur au Département d’ingénierie
astronautique à l’Université technique d’Istanbul.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu avec Dr Khaled Abdel Ghaffar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, président de la Commission nationale égyptienne pour l’éducation, les sciences et la culture, président de la Conférence générale de l’ICESCO, et a examiné avec lui l’évolution de la coopération entre l’ICESCO et l’Égypte dans les domaines d’action de l’Organisation.
Au cours de la réunion, tenue samedi 16 juillet 2022 au siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au Caire, Dr AlMalik a passé en revue les principaux programmes, projets et activités actuellement mis en œuvre par l’ICESCO, conformément à sa vision et orientations stratégiques. Il a également présenté un certain nombre de projets qu’il est proposé de mettre en œuvre en coopération avec des universités égyptiennes en 2022-2023, et l’accord relatif au projet de certificats professionnels internationaux en enseignement (IPCT), qui comprend des programmes de développement professionnel avec des spécifications standard comptant parmi les meilleures et les dernières tendances et expériences scientifiques dans le domaine de l’enseignement au niveau mondial, et délivre des certificats professionnels fiables dans le domaine de l’éducation.
Par ailleurs, le Directeur général de l’ICESCO s’est félicité du rôle central de l’Égypte dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, grâce à sa place importante dans le domaine de la créativité et de la culture, et a salué le système d’enseignement supérieur égyptien qui constitue un centre de rayonnement intellectuel, culturel et éducatif dans le monde islamique.
Il a également salué le développement remarquable que connaissent l’Égypte et ses institutions éducatives sous le régime de S.E. le Président Abdel Fattah Al-Sissi, et les efforts considérables déployés par les parties chargées du secteur culturel, dans les programmes de célébration du Caire, capitale de la culture du monde islamique.
Pour sa part, Dr Abdel Ghaffar a salué le rôle culturel et éducatif de l’ICESCO, soulignant son aspiration à davantage de coopération avec l’Organisation dans ses différents domaines d’action, et la volonté de l’Égypte à fournir tous les moyens de soutien nécessaires aux activités et programmes menés par l’ICESCO.
La réunion a également porté sur l’examen des principaux programmes et activités à mettre en œuvre en partenariat entre la République Arabe d’Égypte et l’ICESCO, au cours de 2022, en particulier à la lumière de la célébration du Caire, capitale de la culture du monde islamique, et du lancement officiel de l’Année des Jeunes 2022-2023, sous l’égide de Son Excellence Abdel Fattah Al-Sissi, Président de la République.
Les deux parties ont également discuté des préparatifs pour mettre en œuvre l’initiative du Président Al-Sissi de créer un fonds de soutien aux talents du monde islamique, recommandé par Son Excellence lors de la Conférence générale de l’ICESCO, tenue en décembre 2021 en Égypte.
À l’issue de la rencontre, les deux parties ont affirmé leur volonté de continuer à œuvrer pour consolider le partenariat distingué entre l’ICESCO et la République Arabe d’Égypte dans tous les domaines d’action de l’Organisation, à travers la mise en œuvre de programmes et d’activités aux résultats tangibles, à convenir en fonction des priorités et des besoins des autorités égyptiennes compétentes dans chaque domaine, et à maintenir les réunions d’experts pour développer et suivre la mise en œuvre de ces programmes.
Ont pris part à cette rencontre, Dr Ashraf El-Azzazi, chef du Département des affaires culturelles et des missions au ministère, Dr Reem Derbala, coordonnatrice du projet de certificats professionnels pour les enseignants, rapporteur du comité de l’éducation de la Commission nationale égyptienne, et Dr Sally Mabrouk, Directrice de cabinet du Directeur général de l’ICESCO.
Le monde célèbre le 15 juillet de chaque année la Journée mondiale des compétences des jeunes. Saisissant cette occasion, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture rappelle l’importance de renforcer les capacités des jeunes, et de les doter des compétences nécessaires à leur intégration sur le marché du travail ; le but étant de leur permettre de contribuer à la réalisation du développement durable de leurs sociétés et de développer les esprits de créativité, d’innovation et d’entrepreneuriat chez ces jeunes dans les divers domaines. Il s’agit en effet de l’un des objectifs prioritaires de l’ICESCO, dans le cadre de sa vision et nouvelle stratégie d’action.
Étant donné que le renforcement des compétences des jeunes constitue la pierre angulaire de l’édification de sociétés prospères, l’ICESCO appelle tous les pays à collaborer et à redoubler d’efforts aux niveaux national et international pour tirer parti des compétences et des capacités des jeunes, et ce, en renforçant la coopération avec la société civile et les établissements d’enseignement et de formation technique et professionnelle, ainsi qu’avec les organisations et organismes internationaux concernés par la jeunesse .
Dans ce sillage, l’Organisation souligne l’importance d’une action solidaire et conjointe de la communauté internationale afin de réaliser les objectifs suivants :
• Intensifier les efforts internationaux pour remédier aux répercussions socioéconomiques post-COVID-19 ;
• Contribuer à l’élimination de la pauvreté, promouvoir l’égalité et suivre le rythme accéléré de la transformation technologique ;
• Intégrer les femmes, les filles et les jeunes à besoins spécifiques, en plus des groupes vulnérables dans les projets de développement ;
• Offrir des opportunités à même de renforcer les compétences des jeunes déscolarisés et en chômage, pour édifier un capital humain jeune qui maîtrise les technologies modernes, en vue d’atteindre les ODD.
Consciente des besoins croissants des jeunes dans le monde islamique, à la lumière des transformations et des changements mondiaux, l’ICESCO s’emploie à concevoir nombre de programmes, projets et formations dans les divers domaines de compétence de l’Organisation, et à échanger les expériences en matière de technologie, d’innovation, de sciences spatiales, de « métaverse », d’énergies renouvelables, de sécurité alimentaire, et de protection climatique. Elle s’efforce également de former les jeunes à la création et au développement de petits projets dans le domaine de la technologie et de l’innovation, à travers les camps de formation et l’organisation de cours intensifs dans plusieurs États membres de l’ICESCO.
Faisant suite à la réunion de Dr Salim M. AlMalik,
Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les
Sciences et la Culture (ICESCO), et M. Salah Khaled, représentant de l’UNESCO
aux pays du Golfe et au Yémen, Directeur du Bureau de l’UNESCO à Doha, le 28
juin 2022, en marge de leur participation au pré-sommet sur la transformation
de l’éducation à Paris, une équipe de l’ICESCO a tenu une réunion à distance avec
le Bureau de l’UNESCO pour les pays du Golfe et le Yémen, pour examiner nombre
de programmes et d’activités à mettre en œuvre conjointement.
Lors de cette réunion du 7 juillet 2022, Mme Amira El
Fadil, Cheffe du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale à
l’ICESCO, et Dr Ahmed Said Bah, Conseiller du Directeur général pour les
partenariats et le coopération internationale, Superviseur du Secrétariat
général des Commissions nationales et des Conférences, ont examiné avec M. Salah
Khaled les domaines d’intérêt commun entre l’ICESCO et le Bureau, notamment en
ce qui touche au développement de la diffusion des publications, rapports et
recherches scientifiques, à la protection de l’environnement, et au
renforcement des mécanismes de l’intelligence artificielle et des moyens
technologiques modernes. Ils ont également discuté des questions relatives au
renforcement de la place de la langue arabe dans les systèmes éducatif et
culturel, et à la coordination des modalités de participation aux conférences
régionales et internationales.
Ont pris part à la réunion de l’ICESCO, Mme Rime Jirari,
cheffe du Département des Organisations et des Organismes au Secteur des
Partenariats et de la Coopération internationale, et M. Salim Al Habsi,
Directeur de programmes au Secrétariat général des Commissions nationales et
des Conférences, et dudit Bureau, Mme Guiomar Payo, responsable de la
coordination.
L’Organisation du Monde
Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part à
la 9ème session de l’Assemblée générale des États parties à la
Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, dont les travaux
ont été clôturés jeudi 07 juillet 2022 au siège de l’UNESCO à Paris.
L’ICESCO a été représentée à
cette réunion par Dr Walid Al-Seif, Président du Comité du patrimoine dans le
monde islamique, M. Nassim Mohand Amer, expert au Secteur de la Culture et
de la Communication, et Mme Soumaya Jakta, Cheffe du Bureau de l’ICESCO et
déléguée permanente auprès de l’UNESCO.
Tenu le 5 juillet 2022,
cette réunion a abouti à plusieurs décisions en matière de préservation du
patrimoine culturel immatériel, liées principalement aux orientations de mise
en œuvre, aux affaires financières, et à l’accréditation d’organisations non gouvernementales
en tant qu’organes consultatifs de la Convention, y compris des institutions
relevant des États membres de l’ICESCO.
A l’issue de la réunion, Dr
Al-Seif a souligné que parmi les décisions les plus importantes de l’Assemblée
générale figure :
L’accréditation de 33 organisations non
gouvernementales qui auront la fonction d’organe consultatif ad hoc, dont
notamment des organisations relevant des États membres de l’ICESCO.
Et d’ajouter que la Mauritanie vient d’être élue au
Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui
compte 24 États, après l’expiration du mandant de l’État du Koweït qui a duré 4
ans. De même, l’Assemblée générale a approuvé la décision concernant la
célébration du 20ème anniversaire de la Convention en 2023.
Sera lancé, lundi 18 juillet 2022 au siège
de l’Organisation du Monde islamique pour l’Éducation, les Sciences et la
Culture (ICESCO), le forum international de haut niveau sur l’aérospatial, avec
la participation de responsables, d’experts internationaux, d’astronautes, de
chercheurs, de professeurs et d’étudiants, issus de l’intérieur et de l’extérieur
du monde islamique. Le forum verra la tenue d’un colloque international qui
vise à examiner les développements en matière de sciences spatiales, ainsi que
d’un atelier de formation sur la conception d’un CanSat, sous le thème : «
Former la main d’œuvre mondiale de demain ».
Cet événement de 5 jours, que l’ICESCO tiendra
en présentiel et à distance, en partenariat avec l’Université internationale de Rabat et l’Université
Cadi Ayyad de Marrakech, vise principalement à fournir une formation pratique sur
la création d’un satellite,
à enseigner les concepts de base de la physique et de l’ingénierie aux
étudiants universitaires prenant part à cet événement du monde entier, à mettre
en perspective les opportunités et les avantages importants des connaissances
acquises à travers des activités spatiales. Il s’agit également d’inspirer les
jeunes diplômés et les chercheurs d’emploi dans l’industrie spatiale, et de
motiver les chercheurs universitaires et les étudiants en partageant l’expérience
de la collecte de données en la matière.
Ce colloque a également pour objectif d’identifier les
structures et mécanismes permettant l’adoption par les universités des programmes
d’études sur l’espace, de développer les relations stratégiques entre l’industrie
spatiale et les milieux universitaires dans les pays en développement, ainsi
que l’entrepreneuriat dans le domaine des sciences spatiales chez les
chercheurs universitaires, en plus de la création d’un forum permettant la mise
en réseau, la sensibilisation et les interactions entre les leaders des
sciences spatiales.
L’ordre du jour de cet événement comprend l’organisation
d’un colloque sur l’espace, suivi d’un atelier pratique pour former des groupes
et faire connaitre le CanSat et les applications utilisées pour sa conception. La
deuxième et troisième journées verront plusieurs sessions spécialisées au siège
de l’ICESCO, sur les méthodes de développement du modèle CanSat et sa structure,
d’autant plus qu’il sera procédé, vendredi 22 juillet 2022, à l’organisation d’un
test de largage à l’Observatoire astronomique d’Oukaimeden, ainsi qu’à la
remise de certificats, à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, aux participants.
Les travaux du colloque seront diffusés en direct sur la
page Facebook officielle de l’Organisation via le lien suivant : https://www.facebook.com/ICESCO.Fr/live
Ont été
clôturés, jeudi 07 juillet 2022, les travaux de la session de formation tenue
par le Centre de la langue arabe pour les non arabophones de l’ICESCO au siège
de la Faculté des Langues et de Religion Sultan Abu Bakar à l’État de Pahang
(Malaisie). Cette session sur la formation des formateurs des enseignants de la
langue arabe aux non arabophones dans les lycées religieux de Pahang a été
organisée en coopération avec le Département des Affaires religieuses dudit
État et la Fondation Ms Asia pour la formation à Kuala Lumpur.
Cette
session de 5 jours a vu la participation de 40 enseignants issus de différents
établissements éducatifs à l’État Pahang. À cette occasion, les participants
ont été initiés aux principes théoriques et pratiques ainsi qu’aux approches d’intégration
des compétences linguistiques dans l’enseignement de la langue arabe aux non arabophones,
en combinant les acquis culturels de l’apprenant avec la langue arabe. La
formation a également porté sur le changement des méthodes et des stratégies
d’enseignement en fonction des besoins des apprenants.
La session
de formation a été présidée par Dr Haji Zulkifli Bin Haji Ali Hafiz, Directeur
du Département des Affaires religieuses à l’État de Pahang, et supervisée respectivement
par Dr Majdi Haji Ibrahim, Chef du Centre de la Langue arabe pour les non
arabophones à l’ICESCO, Dr Mahmud Muhamad Ali, Conseiller pédagogique audit
Département, et Dr Mutawakkil Abdullatif Al Fadini, Directeur de la Fondation
MS Asia pour la Formation à Kuala Lumpur.
Lors de la
cérémonie de clôture, les participants se sont félicités du thème et de la
bonne organisation de cette session. Pour sa part, le Directeur du Département des
Affaires religieuses a exprimé ses remerciements et sa gratitude à l’ICESCO
pour ses rôles dans la diffusion de la langue arabe et le renforcement de son
statut dans les pays islamiques non arabophones. Il a également exprimé son
souhait que l’ICESCO tienne davantage de sessions de formation dans tous les
États de Malaisie.
Le Centre de Prospective stratégique relevant
de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la
Culture (ICESCO), a pris part aux travaux du 13ème congrès de
l’Union des architectes d’Afrique, qui s’est tenu les 4 et 5 juillet 2022 par
le Conseil national de l’ordre des architectes (CNOA) à Rabat, en partenariat
avec le ministère marocain de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme,
de l’Habitat et de la Politique de la ville. Organisé en présence de
responsables et experts issus de 40 pays africains, cet événement a pour
objectif d’examiner le métier d’architecte et les nouveaux défis y afférant
dans le continent.
À cette occasion, Dr Kaïs Hammami, Directeur du Centre de Prospective
stratégique, a prononcé une allocution lors de la séance intitulée « Les
politiques publiques et la gouvernance urbaine en Afrique », dans laquelle il a
passé en revue les concepts de la prospective stratégique et territoriale,
soulignant l’importance de ces pratiques au service d’une gouvernance urbaine,
novatrice et prospective. Il a également présenté les axes de l’étude « Le
futur du Continent africain », que ledit Centre avait élaboré et qui sert d’outil
permettant d’analyser la situation actuelle, d’étudier les opportunités disponibles
au niveau du continent, et d’identifier les moyens à même de développer
l’Afrique.
À l’issue de son intervention, Dr Hammami a indiqué que la contribution de
la prospective à la gouvernance locale se fonde tant sur l’action que sur
l’anticipation, compte tenu du caractère endogène des facteurs de développement
liés à chaque région.