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Le Secteur des Sciences sociales et humaines de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part aux travaux de la troisième journée du premier Forum africain-arabe sur l’innovation et l’investissement en matière de santé et d’environnement, tenu par la l’ONG Yenda Africa en partenariat avec l’Université Cadi Ayyad de Marrakech au Royaume du Maroc, et les groupes Helite et Écologie Média, sous le thème : « Les enjeux environnementaux et sociaux des crises sanitaires : La souveraineté sanitaire et environnementale en Afrique et dans le monde arabe est-elle possible ? »

Mme Ramata Almamy Mbaye, Cheffe du Secteur des Sciences sociales et humaines, a modéré une séance de discussion sur les « Solutions innovantes dans le domaine de la santé : coopération régionale et internationale », avec la participation de spécialistes d’Afrique, du monde arabe et d’Europe. Elle a noté au début de la séance que la pandémie de COVID-19 a révélé l’importance de se focaliser sur les besoins et les soins humains dans les politiques et programmes, dans le cadre d’une approche inclusive et multisectorielle.

Dans son intervention, M. Jamal Eddine El Aloua, Secrétaire général de la Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture, a mis en exergue le projet de lutte contre les effets de la pandémie de COVID-19 par l’appui à l’entrepreneuriat chez les femmes et les jeunes. Il a précisé que ce projet, mis en œuvre par l’ICESCO en partenariat avec Alwaleed Philanthropies et regroupant 10 pays africains dont le Maroc, a constitué une initiative innovante à même de lutter contre les effets négatifs de cette pandémie à travers la qualification des jeunes et des femmes et l’encouragement de l’entrepreneuriat.

Lors de cette séance ont été présentés des échantillons de produits de désinfection et de prévention, confectionnés dans le cadre dudit projet.

Le Centre de la langue arabe pour les non arabophones, relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), tient une session de formation sur « La transcription des langues africaines locales en caractère arabe standardisé », en coopération avec la Banque islamique de Développement (BID), l’Université internationale d’Afrique au Soudan  à travers le Centre Youssef Al-Khalifa pour la transcription des langues en alphabet arabe, ainsi que le Centre islamique Al Najah (Malindi) et Al Munawwarah College de Mombassa.

La cérémonie d’ouverture de cette formation de dix jours, qui a été lancée samedi 28/05/2022, a vu la participation de Cheikh Ahmed El Badaoui, Directeur du Centre islamique Al Najah, de Dr Abdallah Abubakar Al-Khatib, Doyen d’Al Munawwarah College, et de Dr Babiker Qadri Mari, directeur du Centre Youssef Al- pour la transcription des langues en alphabet arabe.

À l’issue de la formation, Mme Rajae El Hakkouni, assistante de programme audit Centre, a prononcé une allocution sur les nouvelles orientations de l’ICESCO à même d’encourager les communautés africaines à transcrire leurs langues locales en caractère arabe.

Cette session de formation bénéficie à une quarantaine de participants issus de différentes institutions éducatives, et de spécialistes en études islamiques et en langue arabe au Kenya. La supervision de cette session a été assurée par Dr Saber Abdullah Muhammad, chef du département de formation à l’Université internationale d’Afrique, et Dr Mubwar Ali, Expert local dans le domaine de la langue arabe.

Pour rappel, la tenue de cette formation s’inscrit dans le cadre de l’accord de coopération entre l’ICESCO, la BID et l’Université internationale d’Afrique.

Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a affirmé que le renouvèlement des sciences islamiques est devenu une nécessité urgente afin de suivre le rythme du temps à travers la réponse aux questions actuelles, en ajoutant que parmi les sciences islamiques au sujet desquelles notre manière de penser doit être renouvelée, figurent celles des Maqasid (finalités) et du Kalam (recherche de principes théologiques à travers la dialectique et l’argumentation rationnelle), car de nouvelles questions et doctrines de pensée qui n’existaient pas à l’époque des fondateurs des écoles du Kalam sont apparues.

Cette allocution intervient à l’occasion de la 2ème Conférence scientifique pratique internationale : l’école Maturidi et la réalité contemporaine, organisée jeudi 26 mai 2022 à Tachkent par le Centre international Imam Maturidi pour la recherche scientifique.

Ainsi, Dr Benarafa a déclaré : Nous devrions être capables aujourd’hui de comprendre les défis que nous posent les conquêtes scientifiques actuelles, telles que l’intelligence artificielle et les recherches s’étendant de l’atome à la galaxie. La définition de l’esprit n’est plus celle à laquelle nous avaient habitués les érudits de la Oumma en ce sens qu’il est synonyme de responsabilité, en s’interrogeant sur l’opinion des érudits musulmans d’aujourd’hui à propos du piratage de l’esprit, de sa manipulation, et de son détournement à distance, et en s’enquérant des limites de la responsabilité pour un esprit qui n’est plus celui dont parlaient les érudits du Kalam, mais plutôt un hybride entre l’homme et la machine.

Il a souligné que le pays d’au-delà du fleuve est l’un des centres les plus importants de la civilisation islamique, car il a contribué à diverses sciences islamiques et a donné naissance à des érudits distingués tels que l’Imam Abu Mansour Al-Maturidi, qui occupe une grande place dans le l’histoire de la pensée islamique par sa fondation d’une école sunnite ayant vu le jour au 4ème siècle de l’hégire au pays d’au-delà du fleuve avant de se propager au reste du monde islamique.

Dr Benarafa a rappelé les efforts de l’ICESCO dans la diffusion d’une culture de paix et de coexistence, étant donné qu’elle a tenu deux grandes conférences au cours des deux dernières années, la première sur le rôle des chefs religieux face aux crises, et la dernière sur les valeurs civilisationnelles dans la Sîrah du Prophète, laquelle s’est soldée par l’adoption du 21 avril de chaque année comme Journée internationale de la miséricorde.

Au terme de son intervention, Dr Benarafa a salué les relations distinguées existant entre l’ICESCO et la République d’Ouzbékistan, en appelant au renforcement de la coopération avec l’Académie internationale d’Ouzbékistan et le Centre international Imam Maturidi pour la recherche dans les domaines d’intérêt commun.

Le Centre de la langue arabe pour les non arabophones de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) tient un atelier de formation en République des Maldives, sous le thème : « Développement des méthodes d’enseignement de l’arabe aux non arabophones », en coopération avec la Fondation Hamdan Bin Rashid Al Maktoum pour la performance académique distinguée, l’Institut Ilm pour les études islamiques et la Commission nationale de l’ICESCO aux Maldives.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier, dont les travaux ont débuté ce 26 mai 2022 et s’étaleront sur 4 jours au Centre islamique de la capitale Malé, a vu la participation de l’invité d’honneur Cheikh Mohamed Aneel, ministre d’État aux Affaires islamiques des Maldives, de Dr Mohamed Shaheem Ali Saeed, Directeur général de l’Institut Ilm pour les études islamiques, et de Dr Mohamed Qubad Abubakr, ancien Vice-président du Conseil supérieur des affaires islamiques, ainsi que nombre de doyens de faculté dans les universités maldiviennes, de responsables pédagogiques et d’enseignants opérant dans le domaine de la langue arabe aux Maldives.

Cet atelier vise à développer les méthodes d’enseignement de l’arabe aux non arabophones, à échanger les expériences et expertises en matière d’enseignement cette langue dans les établissements maldiviens, à permettre aux participants d’utiliser les technologies modernes pour développer leurs performances pédagogiques et à faciliter aux apprenants les activités d’auto-apprentissage en dehors du milieu scolaire.

Plus de 30 enseignant(e)s de la langue arabe de divers établissements d’enseignement des Maldives bénéficieront de l’atelier, dont les travaux sont encadrés par Dr Youssef Ismaili, expert au Centre de la langue arabe de l’ICESCO, accompagné d’un expert local de l’Institut Ilm pour les études islamiques.

Parallèlement aux travaux de cette formation, Dr Majdi Haji Ibrahim, Président du Centre de la langue arabe de l’ICESCO, organise une série de réunions avec des responsables du ministère des Affaires islamiques et des établissements d’enseignement concernés par la langue arabe, afin d’examiner les mécanismes de création d’un pôle de formation aux Maldives, dans le cadre du programme de l’ICESCO pour les pôles de formation et les chaires universitaires de la langue arabe pour les non arabophones.

Le Centre pédagogique régional de l’ICESCO au Tchad a organisé une session de formation pour les enseignants de la langue arabe aux non arabophones, dans la ville de Mondo au sud du Tchad, avec la participation de 30 enseignant(e)s des écoles de la ville et de sa banlieue.
Tenue du 17 au 21 mai 2022, cette session visait à promouvoir les compétences pédagogiques et langagières des participants en les initiant aux dernières méthodes utilisées dans l’enseignement de l’arabe aux non arabophones. Il s’agissait de développer les quatre compétences langagières en une leçon de langue, d’enseigner les sons arabes, le vocabulaire et la syntaxe et d’élaborer les exercices de langue.
À noter que la tenue de cette formation a eu lieu conformément aux termes de la convention signée entre la Banque arabe pour le Développement économique en Afrique (BADEA) et le Centre pédagogique de l’ICESCO au Tchad, dans le cadre du projet d’enseignement de la langue arabe au Tchad pour l’année 2021.
Les cours de cette session ont été dispensés par une élite de trois cadres pédagogiques tchadiens de l’Institut supérieur de formation des enseignants au Tchad, à savoir Dr Abdel Wahed Al Jaber Mohamed, Dr Tirab Jibril Hassan et Dr Mohamed El Kabeer Mekki.
Dr Ali Mohamed Qamar, Directeur du Centre pédagogique régional de l’ICESCO au Tchad, a représenté l’ICESCO à cette session, et en a supervisé les aspects organisationnels.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part à un colloque, tenu par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement en coopération avec l’Ambassade du Portugal au Maroc, autour de la « Conférence des Nations Unies 2022 sur les océans : quels rôles pour la science et l’innovation au Maroc et en Afrique ».
Organisé lundi 23 mai 2022 à Rabat au Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement, bras académique de la Fondation, ce colloque s’inscrit dans le cadre de la préparation à la Conférence des Nations Unies sur les océans, qui se tiendra du 27 juin au 1er juillet 2022 à Lisbonne.

En présence de ministres, de responsables gouvernementaux et d’ambassadeurs de haut niveau, en plus des spécialistes du Maroc et de l’Afriques intéressés par les questions de l’environnement et des océans, cet évènement a vu le traitement de plusieurs axes. Il s’agit notamment de l’examen des résultats escomptés de ladite Conférence en matière de protection de l’environnement marin, et du rôle des sciences et de l’innovation dans la réalisation des ODD, en particulier l’objectif 14 portant sur les océans. Une réunion d’experts a également été tenue pour étudier la question et ses dimensions sur le plan technique.

L’ICESCO a été représentée à cet évènement par Dr Abdelmajid Tribak, expert en environnement à l’Organisation.