Le Centre pédagogique régional de l’ICESCO au Tchad a organisé une session de formation pour les enseignants de la langue arabe aux non arabophones, dans la ville de Mondo au sud du Tchad, avec la participation de 30 enseignant(e)s des écoles de la ville et de sa banlieue.
Tenue du 17 au 21 mai 2022, cette session visait à promouvoir les compétences pédagogiques et langagières des participants en les initiant aux dernières méthodes utilisées dans l’enseignement de l’arabe aux non arabophones. Il s’agissait de développer les quatre compétences langagières en une leçon de langue, d’enseigner les sons arabes, le vocabulaire et la syntaxe et d’élaborer les exercices de langue.
À noter que la tenue de cette formation a eu lieu conformément aux termes de la convention signée entre la Banque arabe pour le Développement économique en Afrique (BADEA) et le Centre pédagogique de l’ICESCO au Tchad, dans le cadre du projet d’enseignement de la langue arabe au Tchad pour l’année 2021.
Les cours de cette session ont été dispensés par une élite de trois cadres pédagogiques tchadiens de l’Institut supérieur de formation des enseignants au Tchad, à savoir Dr Abdel Wahed Al Jaber Mohamed, Dr Tirab Jibril Hassan et Dr Mohamed El Kabeer Mekki.
Dr Ali Mohamed Qamar, Directeur du Centre pédagogique régional de l’ICESCO au Tchad, a représenté l’ICESCO à cette session, et en a supervisé les aspects organisationnels.
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L’ICESCO prend part à un colloque international en préparation à la Conférence des Nations Unies sur les océans
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part à un colloque, tenu par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement en coopération avec l’Ambassade du Portugal au Maroc, autour de la « Conférence des Nations Unies 2022 sur les océans : quels rôles pour la science et l’innovation au Maroc et en Afrique ».
Organisé lundi 23 mai 2022 à Rabat au Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement, bras académique de la Fondation, ce colloque s’inscrit dans le cadre de la préparation à la Conférence des Nations Unies sur les océans, qui se tiendra du 27 juin au 1er juillet 2022 à Lisbonne.
En présence de ministres, de responsables gouvernementaux et d’ambassadeurs de haut niveau, en plus des spécialistes du Maroc et de l’Afriques intéressés par les questions de l’environnement et des océans, cet évènement a vu le traitement de plusieurs axes. Il s’agit notamment de l’examen des résultats escomptés de ladite Conférence en matière de protection de l’environnement marin, et du rôle des sciences et de l’innovation dans la réalisation des ODD, en particulier l’objectif 14 portant sur les océans. Une réunion d’experts a également été tenue pour étudier la question et ses dimensions sur le plan technique.
L’ICESCO a été représentée à cet évènement par Dr Abdelmajid Tribak, expert en environnement à l’Organisation.
Tenue à l’ICESCO de la 4ème Conférence internationale sur les systèmes intelligents avancés pour le développement durable
Ont été tenus, mardi 24 mai 2022 au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), les travaux de la 4ème Conférence internationale sur les systèmes intelligents avancés pour le développement durable, tenue sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste. La Conférence est organisée par l’École nationale supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM) relevant de l’Université Mohammed V de Rabat, en partenariat avec l’ICESCO, la Fédération des Universités du Monde islamique (FUMI) et l’Université Abdelmalek Essaâdi à Tétouan. Ladite Conférence a vu la participation de haut niveau de ministres, d’ambassadeurs et d’un grand nombre d’universitaires et de spécialistes en technologie moderne et systèmes numériques.
La séance d’ouverture de la Conférence a été inaugurée par la lecture de versets du Saint Coran, suivie d’une présentation générale faite par Dr Omar Halli, conseiller du Directeur général de l’ICESCO pour la FUMI, dans laquelle il a indiqué que la Conférence constitue un évènement international important auquel prennent part plus de 350 participants de 20 pays.
Par ailleurs, Dr Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation au Royaume du Maroc, a souligné dans son allocution que le Maroc a fait le choix d’adopter le modèle numérique, en plaçant la numérisation au cœur du développement durable, et qu’il est nécessaire de tirer parti des compétences des jeunes et de développer leurs savoirs dans les domaines numériques afin de parvenir au développement et à la prospérité.
Au début de son discours, Dr AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a précisé qu’il est important de repenser les programmes scolaires et les institutions supérieures, étant donné que les universités partagent désormais la même vision en s’inspirant des besoins actuels, que le développement dépend principalement de l’application de techniques virtuelles modernes, et que les systèmes numériques sont nécessaires pour suivre les changements futurs.
Et d’ajouter que l’ICESCO vise à explorer l’intelligence artificielle, et à établir des partenariats avec les grandes institutions spatiales mondiales, en accordant une grande attention dans ses plans au développement de l’éducation numérique dans le monde islamique. Il s’agit également, a-t-il ajouté, de promouvoir les initiatives d’innovation, d’encourager les jeunes à mettre en avant leurs réalisations et innovations, d’adapter la recherche scientifique aux besoins actuels et d’inciter les institutions universitaires à adopter des approches favorisant l’innovation.
Dans son intervention, M. Younes Sekkouri, ministre marocain de l’Intégration économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, a évoqué la nécessité de développer des politiques et programmes à même de renforcer les systèmes intelligents, de combler le fossé entre les chercheurs et de développer le marché de l’investissement.
Pour sa part, Dr Mohamed Rhachi, Président de l’Université Mohammed V de Rabat, a souligné que le développement économique est étroitement lié au développement social, et que le Maroc mise sur le développement de la recherche scientifique et technologique entre le secteur privé et les universités. De même, Dr Khalid El-Bikri, Directeur de l’ENSAM, a passé en revue les efforts de l’école pour former des générations d’ingénieurs et de chercheurs, à travers ses différents programmes de formation qui accordent une importance particulière à la technologie moderne. Dr Mustapha Ziani, professeur à l’Université Abdelmalek Essaâdi, Président de la Conférence, a évoqué le rôle de celle-ci dans le développement d’idées innovantes, à travers des réponses académiques à divers problèmes économiques.
Au terme de la séance d’ouverture, ont pris la parole les invités d’honneur de la Conférence, à savoir Dr Ibrahim Adam Ahmed El-Dukheri, Directeur de l’Organisation arabe pour le développement agricole (OADA), M. Karim Ammour, Président de la « Région 13 » de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), dédiée aux entrepreneurs marocains et aux personnes hautement qualifiées dans le monde, et M. Hicham El-Abbadi, Directeur régional de l’Afrique du Nord et de l’Ouest à Epson. Ils ont convenu à l’unanimité de l’important rôle de la technologie pour parvenir au développement durable et relever les défis.
La Conférence a vu la remise d’un prix d’appréciation pour l’excellence internationale dans la recherche scientifique, respectivement au Directeur général de l’ICESCO, au Président de l’Université Mohammed V de Rabat et au Président de l’Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan. Des prix au titre du concours d’innovation ont également été remis, et plusieurs accords en matière de recherche scientifique et d’innovation ont été signés entre les universités participantes, avant le début des séances scientifiques de la Conférence.
L’ICESCO participe à la célébration par l’Université du Qatar de la publication du premier volume de l’Encyclopédie de l’occidentalisme
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné que la publication du premier volume de l’Encyclopédie de l’occidentalisme, élaborée par la chaire ICESCO pour le dialogue des civilisations au sein de la Faculté de la Charia et des études islamiques de l’Université du Qatar, intervient dans un contexte particulier en vue de promouvoir une nouvelle vision qui tienne en compte les évolutions survenues après plusieurs années marquées par une perspective unilatérale en terme de jugement et d’argumentation, ainsi que les changements humains majeurs à fort impact sur l’humanité, d’autant plus que la culture occidentale centrale connait elle-même d’importants défis.
Ses propos relèvent de son allocution adressée par visioconférence à la cérémonie organisée lundi 23 mai 2022 par l’Université du Qatar, en célébration de la publication du premier volume de l’Encyclopédie. Il s’agit de la première encyclopédie dans le monde islamique axée sur l’Occident ; laquelle a été élaborée en coopération avec la Fédération des Universités du Monde islamique (FUMI) relevant de l’ICESCO, et la Commission qatarie pour l’alliance des civilisations relevant du ministère des Affaires étrangères au Qatar. La célébration a vu la participation d’éminents responsables qataris et de personnalités académiques et scientifiques de haut niveau.
Au début de son intervention, Dr AlMalik a salué ce document qu’il a qualifié d’inédit, de distingué et d’unique, étant la première réalisation scientifique dans le monde islamique qui aborde, dans une encyclopédie, le sujet de l’occidentalisme selon des fondements scientifiques et une vision holistique des concepts culturels et historiques.
Il s’est également réjoui de la coopération fructueuse entre l’ICESCO et l’Université du Qatar, soulignant que cette collaboration témoigne de l’efficacité du concept de la division du travail malgré les distances. De même, il s’est félicité du succès du Programme des chaires scientifiques et culturelles, précisant que l’ICESCO avait créé 40 chaires scientifiques au cours des deux dernières années.
Le Directeur général de l’ICESCO a remercié l’Université du Qatar, la Faculté de la Charia et des études islamiques, la chaire ICESCO pour le dialogue des civilisations, ainsi que tous les chercheurs qui ont contribué à la réalisation de cette encyclopédie.
De leur côté, les intervenants ont souligné l’importance de promouvoir la recherche scientifique dans le domaine du dialogue civilisationnel et de faire connaitre ses manifestations intellectuelle, scientifique, religieuse, sociale et historique.
A l’issue de la célébration, Dr Hassan Rashid Al-Derham, Président de l’Université du Qatar, a remis un prix spécial au Directeur général de l’ICESCO, en reconnaissance de ses efforts pour développer et moderniser l’Organisation. Un hommage a été également été rendu à nombre de chercheurs ayant participé à la réalisation de cette encyclopédie.
Le Directeur général de l’ICESCO : Nous œuvrons à la promotion de l’investissement des nouvelles technologies pour préserver le patrimoine
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a confirmé que l’ICESCO s’emploie à renforcer l’investissement du potentiel des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle dans la préservation et la documentation du patrimoine, étant donné qu’elle est consciente de l’importance de mettre à profit les capacités du patrimoine matériel et immatériel afin de contribuer à la réalisation du développement durable et mettre en valeur l’identité des nations et des peuples.
Cette allocution vidéo intervient à l’occasion de la troisième conférence internationale organisée par la Faculté d’archéologie de l’Université du Fayoum en République arabe d’Égypte, en coopération avec l’Université de Marburg en Allemagne, sous le thème : « La technologie et la digitalisation dans la préservation, la documentation et la conservation des monuments », dont les travaux ont été lancés lundi 23 mai 2022 et s’étaleront sur trois jours au siège de l’Université du Fayoum, en présence de nombreux responsables, professeurs et chercheurs dans le domaine du patrimoine.
Au début de son allocution, Dr AlMalik a fait l’éloge de la ville du Fayoum, dans laquelle les civilisations se sont fondues et ont coexisté côte à côte, ainsi que des divers sites patrimoniaux de différentes époques qui y abondent, en soulignant que l’ICESCO a consacré, au sein de sa nouvelle vision, un chapitre distinct sur le patrimoine, par la création du Centre du patrimoine dans le monde islamique en tant qu’outil efficace d’exécution de sa stratégie de protection, de préservation, de maintien de valorisation et de mise à profit du patrimoine, pour atteindre les objectifs de développement durable dans les États membres de l’Organisation.
Il a ajouté que l’ICESCO a créé au sein de la structure du Centre du patrimoine une unité distinguée chargée de l’utilisation des techniques et des applications de l’intelligence artificielle dans ce domaine, afin d’identifier, documenter et protéger les sites patrimoniaux et lutter contre les crimes qui y sont liés.
Le Directeur général de l’ICESCO a déclaré que l’Organisation avait entamé l’inauguration des programmes académiques pour l’enseignement du patrimoine et sa connexion aux nouvelles technologies via des applications, en lançant, en coopération avec l’Université Ain Shams et Philips Marburg en Allemagne, le programme international de Maîtrise en préservation et digitalisation du patrimoine archivé.
Il a conclu son allocution en rappelant que l’ICESCO s’apprête à tenir au cours de cette année une conférence scientifique internationale sur l’utilisation des applications et techniques de l’intelligence artificielle et de la digitalisation dans les domaines du patrimoine, en coopération avec des institutions internationales et académiques œuvrant dans le domaine du patrimoine.
Annonce de la liste définitive des candidats au Programme des jeunes professionnels de l’ICESCO au titre de 2022 en juillet
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) annonce la poursuite des démarches procédurales et exécutives pour la réception du premier lot de participants au Programme des jeunes professionnels de l’ICESCO au titre de 2022, et ce, après expiration du délai de candidature. La Direction générale de l’ICESCO a ainsi reçu les demandes de 1143 candidats hommes et femmes appartenant à 40 États membres de l’Organisation.
L’ICESCO salue la coopération dont les commissions nationales pour l’éducation, les sciences et la culture dans les États membres et leurs ambassades à Rabat ont fait preuve tout au long des étapes d’annonce et de candidature, et se félicite de la volonté des jeunes du monde islamique de participer à cet ambitieux programme qui vise à renforcer les capacités des jeunes dans les champs d’action de l’Organisation.
L’Organisation confirme qu’après clôture de l’appel à candidature au programme, les comités formés par la Direction générale ont commencé à trier et filtrer les dossiers des candidats postulant au programme, en fonction de leurs qualifications académiques et des spécialisations des différents secteurs, centres et départements de l’ICESCO. La liste des candidats initialement acceptés est en cours de sélection, et ils seront contactés au cours du mois de juin pour passer des tests et des entretiens personnels par visioconférence comme annoncé précédemment dans les règles d’adhésion au programme.
A l’issue des entretiens et des tests, la liste des candidats retenus pour participer au Programme des jeunes professionnels de l’ICESCO sera annoncée au cours du mois de juillet 2022, et les commissions nationales dans les États auxquels ces candidats appartiennent en seront informées, en prélude à la prise de dispositions qui leur permettront de rejoindre le siège de l’ICESCO dans le but de participer au programme.
Il convient de souligner que le Programme des jeunes professionnels de l’ICESCO, qui a été annoncé en mars 2022, vise à offrir l’opportunité aux jeunes talents du monde islamique de passer une période de 24 mois de qualification professionnelle dans l’un des secteurs, départements ou centres spécialisés de l’Organisation à son siège à Rabat, capitale du Royaume du Maroc, et ce , dans le cadre de la vision et de la nouvelle stratégie d’action de l’ICESCO, qui est basée sur l’adoption des visions des jeunes, le renforcement de leurs capacités et le développement de leur leadership et compétences professionnelles.
L’ICESCO prend part au Sommet « Russie-Monde islamique : Kazan 2022 »
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part au Sommet économique international « Russie-Monde islamique : Kazan 2022 », qui s’est tenu du 19 au 21 mai 2022 à Kazan, capitale de la République de Tatarstan rattachée à la Fédération de Russie, en présence de représentants de 63 États et 52 régions russes.
Le lancement du Sommet a été présidé par M. Rustam Minnikhanov, Président de la République de Tatarstan, Président du Groupe de la Vision Stratégique « Russie-Monde islamique », et vu la présence de M. Maksim Rechetnikov, ministre du Développement économique de la Fédération de Russie, et de Cheikh Abdulrahman Mohammed Rashid Al Khalifa, Président du Conseil supérieur des Affaires islamiques, en plus de nombre de personnalités et de responsables de haut niveau.
L’ICESCO a été représentée à cet événement par Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de Prospective stratégique, qui a passé en revue la vision et les orientations stratégiques de l’ICESCO et les principaux programmes et initiatives qu’elle avait lancé en matière de prospective stratégique en vue de planifier parfaitement le futur, en adoptant une approche proactive afin d’investir le futur en faveur des jeunes et des générations à venir, et consolider les valeurs de la paix, de la coexistence et du dialogue civilisationnel.
Il a également présenté les efforts de l’ICESCO en matière de lutte contre le discours de haine, à travers la publication de l’encyclopédie de la déconstruction du discours de haine, en partenariat avec la Rabita Mohammadia des Oulémas au Royaume du Maroc, afin d’étudier différentes formes de discours de surenchère et d’extrémisme, et contribuer à l’immunisation des jeunes contre ces idées destructrices.
En marge de ce Sommet, Dr Hammami a tenu de nombreuses réunions, notamment avec M. Farit Mukhametshin, Vice-président du Groupe de la Vision Stratégique « Russie-Monde islamique », et M. Ayrat Akhmedov, Chef du Département des relations internationales du Groupe, afin d’examiner le renforcement de la coopération entre l’ICESCO et le Groupe dans le domaine de la jeunesse. Il a également passé en revue les activités et programmes de l’ICESCO en la matière, en particulier le projet : « Le futur imaginé par les jeunes ».
Dr Hammami a également pris part à l’ouverture de l’exposition « Russie Halal Expo 2022 », qui se tient dans le cadre des activités du Sommet, et vise à renforcer le développement de la coopération en matière de commerce, d’économie, de sciences et de technologie, ainsi que le partenariat entre la Russie et les États du monde islamique. Il a également participé à la cérémonie de pose de la première pierre d’une mosquée au site « Kyrlay », dans le cadre du 1100ème anniversaire de l’adoption de l’Islam par les Bulgares de la Volga.
L’ICESCO : construire un avenir radieux pour le monde islamique dépend du développement des établissements d’enseignement religieux
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a souligné qu’il existe des défis majeurs qui entravent encore les facultés de charia et d’études islamiques et les universités modernes spécialisées dans les sciences de la charia dans le monde islamique, de remplir les rôles qui leur incombent, ceux de relier le passé glorieux de cette Oumma à son présent, d’anticiper son avenir prospère, et de surmonter l’état de différence flagrante entre un riche patrimoine scientifique et civilisationnel riche et des sciences modernes en constant développement, pour assurer le progrès et la prospérité de l’humanité.
Ces propos relèvent du message vidéo du Directeur général adressé lors de la séance d’ouverture du Sommet international sur l’éducation islamique dans le monde moderne : défis, tendances et possibilités, tenu dans le cadre du quatrième Forum international de Bolgar sur le patrimoine religieux des musulmans en Russie, et dont les travaux ont commencé samedi 21 mai 2022.
Le Directeur général a également indiqué que les réformateurs de plusieurs pays islamiques se sont rendus compte, il y’a au moins deux siècles, que pour parvenir à l’indépendance culturelle et religieuse de la Oumma islamique, il faut mener une réforme religieuse qui valorise et se base sur le patrimoine scientifique islamique, à travers la réforme des programmes d’enseignement des universités du monde islamique et la création d’universités islamiques qui rivalisent avec les universités internationales les plus prestigieuses et adoptent une approche islamique intégrée.
Et d’ajouter que les réformateurs musulmans russes étaient les premiers à discuter de la situation de l’éducation dans leur pays (la Russie), comme en témoignent des preuves certifiées de manière scientifique et médiatique depuis le début du XXème siècle.
Dr AlMalik a également indiqué qu’il est nécessaire d’examiner les objectifs et les fonctions de l’enseignement islamique contemporain, notamment l’éducation religieuse, la production intellectuelle et la recherche scientifique, avant de chercher les moyens de le développer. Pour ce faire, a-t-il ajouté, il convient d’œuvrer au développement de la culture arabo-islamique et à l’instauration d’une culture de dialogue moderne pouvant contribuer au progrès de la pensée humaine dont les protecteurs seront les savants musulmans, et ce, à travers la réforme des programmes et outils pédagogiques, et la promotion de l’enseignement des langues étrangères vivantes et des différentes sciences juridiques, humaines et sociales.
Pour clôturer son discours, Dr AlMalik a souhaité plein succès aux travaux du Sommet, en espérant qu’il soit l’occasion de sortir avec des visions innovantes et des propositions applicables afin d’améliorer la performance des établissements d’enseignement religieux, compte tenu de l’importance majeure de cette étape.
À l’occasion de sa Journée internationale…l’ICESCO appelle à la nécessité de protéger la biodiversité
Le monde célèbre le 22 mai de chaque année la Journée internationale de la biodiversité depuis l’entrée en vigueur de la Convention sur la biodiversité en 1993. Cette journée est l’occasion d’attirer l’attention du grand public sur la nécessité de protéger la biodiversité, d’assurer l’utilisation durable des ressources naturelles, de préserver les différences génétiques et d’intensifier les efforts internationaux pour parvenir à une utilisation équitable des richesses environnementales de manière à les sauvegarder pour les générations futures.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) saisit cette occasion pour souligner l’importance d’adopter une approche holistique et ambitieuse qui contribue à construire un avenir plus durable sur les plans environnemental, social et économique. Elle exhorte ainsi les pays du monde islamique et la communauté internationale à :
• Inclure la biodiversité et la préservation des écosystèmes dans les processus de planification stratégique des pays.
• Promouvoir la culture environnementale par l’implication des jeunes et des femmes.
• Échanger les connaissances, les techniques et les bonnes pratiques en matière de préservation de la biodiversité.
• Encourager l’utilisation des technologies modernes et leurs diverses applications dans le développement des connaissances sur la biodiversité.
• Mobiliser les ressources financières nécessaires pour mener des recherches et des études dans ce domaine.
L’ICESCO rappelle que la préservation de la biodiversité est une nécessité pour protéger la vie et la santé humaines, et que la détérioration des écosystèmes expose plus d’un million d’espèces végétales et animales à l’extinction et menace la possibilité d’atteindre 80% des objectifs de développement durable.
Le Directeur général de l’ICESCO et le ministre azerbaïdjanais de l’Éducation examinent le renforcement de la coopération entre l’Organisation et le Ministère
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), et M. Emin Amrullayev, ministre de l’Éducation de la République d’Azerbaïdjan, ont examiné le renforcement de la coopération entre l’ICESCO et le Ministère dans plusieurs domaines d’intérêt commun.
La rencontre, qui a eu lieu ce vendredi 20 mai 2022 en présence de Tural Akhmetov, Directeur de la Coopération internationale au Ministère, s’inscrit dans le cadre de la visite du Directeur général de l’ICESCO en République d’Azerbaïdjan pour assister à la Conférence internationale sous le thème : « Faire avancer l’agenda humanitaire post-conflit : le développement durable par la revitalisation de l’environnement culturel », tenue à Choucha le jeudi 19 mai 2022.
M. Emin Amrullayev s’est félicité de la coopération constructive entre l’ICESCO et l’Azerbaïdjan en matière d’éducation, ainsi que de la signature par l’ICESCO et l’Université d’État de Bakou de l’accord portant création de la Chaire ICESCO pour les matériaux biomédicaux à l’Université, afin de promouvoir la recherche scientifique. Il a aussi salué le programme de l’ICESCO pour la formation des jeunes à la création et au développement de petits projets en matière de technologie et d’innovation, qui a été mis en œuvre en partenariat avec le gouvernement azerbaïdjanais.
La réunion a porté sur l’examen du lancement du programme « des jeunes aux jeunes » en coopération entre les deux parties, la tenue d’une conférence internationale sur la jeunesse et la paix, et l’octroi de bourses aux étudiants du monde islamique dans les universités azerbaïdjanaises. Le but est de promouvoir l’échange d’expériences et le développement des compétences des chercheurs dans des domaines vitaux.
À l’issue de la rencontre, les deux parties ont convenu de poursuivre les rencontres pour consolider la coopération entre l’ICESCO et le ministère de l’Éducation, notamment après la signature de l’accord relatif au Bureau régional de l’ICESCO à Bakou.