L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a reçu l’écusson « Organisation innovante certifiée » lors de sa récente participation au Sommet mondial de l’innovation, organisé par le Réseau arabe pour la créativité et l’innovation dans la Ville durable à Dubaï, les 25 et 26 février 2025, en partenariat avec l’Institut mondial de l’innovation (GII) aux États-Unis d’Amérique.
Cette reconnaissance mondiale vient couronner les réalisations antérieures de l’ICESCO et sa récente certification en tant qu’« Organisation innovante certifiée (CInOrg) » par le GII aux États-Unis d’Amérique, en octobre 2024. L’ICESCO avait fait l’objet d’une série d’évaluations complètes par des experts dudit Institut, portant notamment sur les politiques d’innovation adoptées au sein de l’Organisation, la méthodologie de mise en œuvre de ses programmes et projets, l’étendue de leur impact sur les États membres, ainsi que le niveau d’intégration des partenaires stratégiques dans ces projets. L’Organisation avait à cet effet prouvé qu’elle méritait de recevoir la norme « Champion », qui est décernée aux organisations qui font preuve des normes les plus élevées en matière d’innovation organisationnelle.
L’écusson a été remis à Dr Salim Omar Salim, Directeur du Bureau régional de l’ICESCO à Sharjah. Les organisateurs du Sommet ont salué les efforts déployés par l’Organisation pour promouvoir une culture de l’innovation au sein de ses départements et de ses structures, et pour soutenir les États membres dans l’élaboration de stratégies d’innovation durables.
Le Sommet de deux jours a réuni d’éminents responsables arabes et internationaux et les participants y ont discuté des questions d’innovation dans divers domaines, tels que les services gouvernementaux, les services communautaires, les soins de santé et l’éducation. Le sommet comprenait également des présentations et des séminaires spécialisés animés par des experts internationaux, qui ont expliqué que l’innovation n’est plus une option, mais une nécessité stratégique pour la survie des organisations et le développement des sociétés.
Le Conseil exécutif de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a conclu, mercredi 26 février 2025, les travaux de sa 45e session, accueillie par la capitale Tunis, représentée par le Ministère de l’Éducation, sous le haut patronage de S.E. le Président Kais Saïed, Président de la République Tunisienne. La réunion a adopté les décisions et les projets soumis par la Direction générale de l’Organisation.
Le Conseil exécutif a ouvert ses séances par une série de présentations faites par les secteurs, les départements et les centres spécialisés de l’ICESCO sur les programmes et les projets mis en œuvre au cours de la période écoulée. Il s’agit notamment du Rapport exécutif sur les activités de l’ICESCO au titre de 2024, des rapports sur la plateforme « Hiveflow », l’Année de l’ICESCO pour les jeunes, le Programme des jeunes professionnels et les initiatives « Sprint d’apprentissage 500 » et « Isnad : cas du Soudan ». Une vidéo sur les neuf certificats d’excellence internationaux récemment décernés à l’organisation dans les domaines de la gestion, de la gouvernance et de l’innovation a également été diffusée.
L’ordre du jour de la réunion comprenait également des séances de travail au cours desquelles les secteurs ont présenté de nouveaux projets et initiatives, ainsi que des explications sur les nouvelles unités de l’Organisation, pour approbation par le Conseil. Il est notamment question du Secteur des Médias et de l’Information, dont le Chef, M. Osama Heikal, a présenté la vision et le plan stratégique du Secteur couvrant la période 2025-2030. Cette vision repose sur la volonté de faire de l’Organisation un leader international dans le domaine, capable de rester en phase avec les développements actuels de la communication, a-t-il expliqué. Pour ce faire, l’Organisation doit explorer de nouveaux horizons de recherche, faire face aux phénomènes engendrés par la surcharge d’informations à l’ère numérique, tels que la désinformation et la crise d’identité des jeunes générations, proposer des sessions de formation et de qualification aux médias, développer son réseau de relations avec les médias, organiser des forums et mettre en place des programmes spécialisés dans le domaine des médias et de la communication, a ajouté M. Heikal.
Par ailleurs, des responsables de l’ICESCO ont également présenté les centres qui seront créés, tels que le Centre de la Calligraphie et des Manuscrits, le Centre de Formation et le Centre de la Poésie et de la Littérature qui, selon Dr Rawda El Haj, experte au Secteur de la Culture, enrichira la scène culturelle dans le monde islamique et fera de l’ICESCO un centre mondial de la poésie et de la littérature. Le Centre de la Calligraphie et des Manuscrits aura pour mission de développer les arts calligraphiques traditionnels, modernes et futurs, ainsi que promouvoir les calligraphes et les artisans, a déclaré Dr Idham Hanash, expert au Secteur de la Culture. Le Centre de formation se veut une plateforme intégrée qui propose des programmes de formation innovants visant à qualifier des cadres humains capables de relever des défis, a déclaré M. Mohamed Hedi Shili, Directeur du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales.
Après l’adoption par le Conseil exécutif des plans, programmes, et nouvelles structures de l’ICESCO, les membres du Conseil ont approuvé les demandes d’adhésion de la République fédératice du Brésil et de l’Institut international pour l’unification du droit privé (UNIDROIT) en qualité d’observateurs, de même que les amendements apportés à certains articles du Statut du personnel et du Règlement intérieur de la Caisse d’indemnité de fin de service, ainsi que la Charte de Riyad de l’intelligence artificielle pour le monde islamique.
Au cours de ses séances, le Conseil exécutif a également examiné la situation éducative, scientifique et culturelle en Palestine ainsi que les détails des projets de résolutions et de plans d’action présentés par la Direction générale de l’Organisation. Le Conseil a également approuvé la demande soumise par le Royaume d’Arabie Saoudite pour accueillir la 46e session du Conseil et la 15e session de la Conférence générale de l’ICESCO. A cet égard, un accord a été signé portant sur les préparatifs organisationnels et logistiques, la tenue de réunions périodiques pour suivre l’avancement des préparatifs et la fourniture des services nécessaires aux participants pour assurer le succès des travaux du Conseil au Royaume d’Arabie Saoudite.
A l’issue des travaux du Conseil exécutif, le Directeur général de l’ICESCO a remercié les invités et les membres du Conseil pour leurs interventions constructives et l’adoption de tous les documents soumis. Il a souligné que ces recommandations permettront à l’ICESCO de poursuivre ses efforts pour atteindre ses objectifs ambitieux et renforcer son rôle de principal vecteur de coopération et de développement dans le Monde islamique. Enfin, le Conseil a adressé un message de remerciement et de gratitude à S.E. Kais Saïed, Président de la République tunisienne, pour avoir bien voulu accueillir et parrainer les travaux du Conseil, et pour avoir adopté des initiatives prometteuses et soutenu l’ICESCO dans la promotion des rôles de l’éducation, des sciences et de la culture dans le monde islamique.
Ont été lancés mercredi 26 février 2025 en Tunisie les travaux de la 45e session du Conseil exécutif de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO). Placée sous le haut patronage du Président Kaïs Saïed, cette session est accueillie par le ministère tunisien de l’Éducation et réunit des représentants des États membres, ainsi que des ministres, ambassadeurs, responsables de haut niveau et représentants d’organisations et d’institutions régionales et internationales.
La séance d’ouverture, modérée par Dr Salim Al-Habsi, Directeur du Secrétariat général des commissions nationales et des conférences, a débuté par une allocution de M. Nourredine Nouri, ministre tunisien de l’Éducation. Ce dernier a remercié l’ICESCO d’avoir choisi la Tunisie comme pays hôte de cette session, mettant en avant le rôle essentiel de l’Organisation dans le renforcement des liens entre les États membres. Il a également réaffirmé l’engagement de la Tunisie à soutenir les efforts de l’ICESCO dans la mise en œuvre de ses programmes et initiatives dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.
Dr Mohamed Ayman Ashour, ministre égyptien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et Président de la 14e Conférence générale de l’ICESCO, a souligné l’importance de la mobilisation collective des dirigeants et des peuples du monde islamique face aux défis actuels. « Notre unité ne repose pas uniquement sur une foi partagée et une culture commune, mais également sur un passé partagé et un destin commun », a-t-il déclaré, mettant en avant le rôle de l’ICESCO dans la coordination des efforts visant à former des générations de jeunes, d’innovateurs et de scientifiques pleinement conscients des enjeux contemporains et des leviers de réussite pour bâtir un avenir meilleur.
De son côté, Dr Dawas Tayseer Rashid Dawas, Président du Conseil exécutif de l’ICESCO et Secrétaire général de la Commission nationale palestinienne pour l’éducation, la culture et les sciences, a souligné que ce Conseil constitue un espace de réflexion stratégique et d’action concertée, essentiel à l’essor d’une véritable renaissance universelle. Il a insisté sur son rôle fondamental dans l’orientation des politiques et des priorités de l’ICESCO, appelant à renforcer l’esprit d’équipe, à encourager la coopération constructive et à développer des propositions innovantes pour promouvoir l’efficacité de l’Organisation.
Quant à Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, il a exprimé sa gratitude envers la Tunisie – son président, son peuple et son gouvernement – pour leur accueil chaleureux. Il a ensuite mis en exergue les trois axes fondamentaux structurant cette rencontre : « Le premier consiste à réaffirmer notre engagement commun en faveur du partenariat et de la coopération, à travers une vision unifiée et des actions harmonisées. Le deuxième est un moment de réflexion approfondie sur les réalisations accomplies, nécessitant une analyse critique et constructive.
Enfin, le troisième axe est une projection confiante vers l’avenir, visant à en définir les contours et à en esquisser les perspectives. » Il a également souligné le rôle majeur de l’ICESCO qui, fidèle à sa mission, s’est imposée comme une organisation internationale influente, anticipant les défis de demain grâce à des approches prospectives et œuvrant à la formation de nouvelles générations porteuses d’innovations et de solutions prometteuses.
La séance d’ouverture a également été enrichie par les interventions de plusieurs invités d’honneur. Dr Saud Hilal Al-Harbi, ancien Directeur général de l’ALECSO et ancien ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Koweït, a salué la détermination et le leadership de Dr AlMalik, ainsi que l’engagement des membres du personnel de l’ICESCO. Il a mis en avant leur volonté de transformation et leur aspiration à insuffler une nouvelle dynamique à l’Organisation, une ambition concrétisée par d’importantes réalisations.
Dans une allocution préenregistrée, Dr Moustafa Osman Ismaïl, ancien ministre soudanais des Affaires étrangères, a souligné les progrès remarquables accomplis par l’ICESCO, notamment à travers ses initiatives en faveur des jeunes et des femmes. Il a également salué l’environnement de travail axé sur la créativité et l’innovation, qui a permis à l’Organisation de se hisser au rang des plus grandes institutions internationales.
Dr Khaled El-Enany, ancien ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités et candidat au poste de Directeur général de l’UNESCO, a, quant à lui, mis en lumière les efforts de l’ICESCO et l’impact positif de ses initiatives dans divers domaines au sein des États membres. Il a réitéré l’importance de cette rencontre pour renforcer les mécanismes de coopération et d’action commune.
Cette séance a également été marquée par la diffusion d’une vidéo mettant en avant les distinctions internationales récemment obtenues par l’ICESCO dans les domaines de la gouvernance, de la gestion et de l’innovation. En outre, plusieurs accords de coopération ont été signés entre l’ICESCO, l’Association arabe pour les recherches économiques et le Centre national des technologies en éducation (CNTE) en Tunisie. Ces accords visent à renforcer la collaboration dans des domaines stratégiques, notamment le financement innovant, l’intelligence artificielle et ses applications dans l’éducation.
Les séances de travail du Conseil exécutif ont été consacrées à l’examen des rapports d’activités de l’Organisation au cours de l’année écoulée, à la discussion de ses plans d’action futurs et à l’approbation des demandes d’adhésion du Brésil et de l’Institut international pour l’unification du droit privé (UNIDROIT) en tant que membres observateurs à l’ICESCO.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu sa troisième Réunion consultative, mardi 25 février 2025 à Tunis, en coopération avec le ministère de l’Éducation et le bureau de l’UNICEF en Tunisie, sous le thème : « Financement innovant…Économie prospère », et ce en marge des travaux de la 45e session du Conseil exécutif.
Cette Réunion, marquée par la participation de haut niveau de ministres, d’experts et de représentants des États membres et d’organisations internationales, a comporté des séances consacrées à l’examen des moyens les plus efficaces pour mobiliser les ressources et promouvoir le financement innovant et durable, tout en alignant les projets de l’ICESCO sur les dynamiques mondiales pour renforcer le développement au sein de ses États membres.
La séance d’ouverture, modérée par M. Mohamed Hedi Shili, Directeur du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales à l’ICESCO, a débuté par une allocution de M. Noureddine Nouri, ministre tunisien de l’Éducation, accueillant les participants, tout en soulignant l’importance pour son pays d’accueillir les travaux de la Réunion consultative de l’ICESCO, en tant que membre de l’espace islamique et acteur engagé dans le renforcement des initiatives pionnières de l’Organisation dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture. Il a ajouté que cette session revêt une importance particulière en raison des résultats et des décisions qu’elle permettra d’adopter, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’action de l’ICESCO et renforçant son rayonnement au service du développement global.
De son côté, M. Michel Le Pechoux, représentant du bureau de l’UNICEF en Tunisie, a mis en avant la nécessité de protéger le droit des enfants à l’éducation et d’assurer leur autonomisation éducative. Il a également insisté sur le rôle crucial de l’UNICEF et de l’ICESCO dans la promotion de programmes et projets éducatifs visant les populations les plus vulnérables, tout en soulignant l’importance de concevoir des mécanismes de financement durables pour garantir la continuité de ces initiatives.
Dans son allocution d’ouverture, Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’ICESCO, a exprimé sa reconnaissance au président tunisien, S.E. Kaïs Saïed, pour son aimable soutien à l’accueil de cette troisième Réunion consultative et de la 45ᵉ session du Conseil exécutif. Il a, par ailleurs, salué les efforts déployés par la Tunisie pour accompagner les initiatives de l’Organisation dans ses domaines de compétence.
Dr Al-Malik a également souligné que cette Réunion consultative poursuit trois objectifs majeurs : d’abord, renforcer les relations entre l’ICESCO et ses États membres, fondées sur la coopération, le dialogue et la bienveillance ; ensuite, impliquer les États membres de manière sincère et constructive dans les orientations de l’ICESCO, en s’appuyant sur leurs perspectives pour enrichir et mettre sa vision à jour. Enfin, examiner de nouvelles approches de financement, mettant en lumière les efforts déployés par l’ICESCO dans ce domaine et les nombreux programmes qu’elle a pu mettre en œuvre grâce à ses ressources extrabudgétaires.
Après l’ouverture, une séance de discussion approfondie a été consacrée à l’inclusion scolaire, avec la participation d’experts de l’ICESCO, du ministère de l’Éducation de Tunisie et de l’UNICEF. Les discussions ont porté sur les moyens visant à garantir l’équité et l’inclusion dans l’éducation au sein des États membres de l’Organisation, mettant en lumière les politiques et les stratégies adoptées pour assurer l’intégration de tous les enfants dans le système éducatif. L’UNICEF a également présenté son plan d’action, soulignant le rôle des politiques basées sur l’équité et l’inclusion dans l’amélioration de la qualité de l’éducation.
Par ailleurs, une séance sous le thème : « Financement innovant… Moteur de la croissance économique durable » a été animée par Dr Sally Mabrouk, Directrice du Cabinet du Directeur général de l’ICESCO. Lors de cette séance, M. Anar Karimov, Chef du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale de l’ICESCO, a présenté les axes et objectifs de la Réunion, axés sur l’examen de cinq (05) stratégies pour renforcer le financement, explorer des approches novatrices et assurer la mise en œuvre efficace des programmes et projets sur le terrain.
Ashraf El-Araby, secrétaire général de l’Association arabe pour les recherches économiques, a ensuite fait une présentation sous le thème : « Faire progresser le financement durable : Explorer des mécanismes de financement innovants pour une croissance stratégique ». Il a mis en avant l’importance de renforcer les mécanismes de financement innovants pour assurer la durabilité du développement et atteindre ses objectifs stratégiques. Il a également souligné les défis liés au financement, la nécessité d’une augmentation des dépenses publiques et de l’amélioration des infrastructures technologiques, et ce à travers une coopération étroite entre les gouvernements, les organisations internationales et les secteurs public et privé.
Enfin, les participants ont été répartis en cinq groupes pour discuter des cinq stratégies de financement proposées : le financement participatif, les fonds de dotation (waqf), les fonds d’investissement à impact, les partenariats public-privé (PPP) et les obligations vertes, en vue de formuler des idées et initiatives innovantes, qui seront soumises à un jury chargé d’adopter et de développer les propositions les plus prometteuses dans le cadre de la stratégie d’innovation de l’ICESCO.
À l’issue de deux journées de séances scientifiques fructueuses sur l’avenir et les normes de l’enseignement de la langue arabe en tant que langue seconde dans le monde, ainsi que sur les résultats du Rapport « L’état de l’enseignement de la langue arabe dans le monde », les participants au Colloque international éponyme ont formulé une série de recommandations visant à surmonter les défis liés à cet enseignement et à proposer des solutions concrètes pour le développement des politiques éducatives dans ce domaine.
Rappelons que cet événement, organisé par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) en partenariat avec l’Académie internationale Roi Salman pour la langue arabe, s’est tenu les 18 et 19 février 2025 au siège de l’ICESCO à Rabat.
Les recommandations issues du Colloque ont salué les efforts déployés par l’ICESCO et l’Académie internationale Roi Salman pour la langue arabe en faveur de la promotion de cette langue, du savoir et de la culture. Elles ont également mis en lumière la pertinence du Rapport sur l’état actuel de l’enseignement de la langue arabe comme langue seconde à l’échelle mondiale, en soulignant la rigueur de sa méthodologie en matière de collecte, d’analyse et de partage des données.
À noter que ce rapport repose sur une étude approfondie menée auprès de plus de 300 établissements éducatifs répartis dans 30 pays non arabophones. En outre, les recommandations ont souligné l’impact positif attendu de ce rapport et insisté sur la nécessité d’en transmettre les résultats aux instances compétentes.
Par ailleurs, les recommandations issues des sept séances de discussion ont exhorté les États membres de l’ICESCO à accorder une attention particulière aux politiques linguistiques et à veiller à leur mise en œuvre effective. Elles ont également mis en exergue l’importance de la complémentarité entre les institutions œuvrant dans le domaine de la langue arabe, de l’amélioration de la gestion des ressources humaines au sein de ces structures afin d’assurer un environnement de travail optimal aux enseignants, ainsi que de l’organisation de colloques et d’ateliers spécialisés favorisant les échanges interinstitutionnels dans le domaine de l’enseignement des langues.
De plus, les recommandations formulées par les 50 experts et spécialistes, ainsi que par les représentants d’institutions linguistiques régionales et internationales ayant pris part au Colloque, ont mis en avant plusieurs axes prioritaires. Elles ont notamment souligné l’importance de renforcer le soutien financier en faveur des institutions de la langue arabe, de mettre en place des politiques linguistiques éducatives alignées sur les besoins et objectifs des apprenants, d’attirer un plus grand nombre d’étudiants et de concevoir des programmes d’enseignement tenant compte de la diversité linguistique et culturelle des publics cibles.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Académie internationale Roi Salman pour la langue arabe ont publié le rapport sur l’« État de l’enseignement de la langue arabe dans le monde », qui vise à réaliser un saut qualitatif dans l’enseignement de cette langue comme deuxième langue au niveau mondial, en élaborant des politiques et stratégies à même d’améliorer la qualité de l’éducation, en analysant l’état actuel des centres d’enseignement de l’arabe, en favorisant leur diffusion et en surmontant les défis auxquels ils sont confrontés. Premier du genre à étudier la réalité de l’enseignement de l’arabe dans les pays non arabophones, ce rapport fournit une analyse complète de plus de 300 établissements d’enseignement dans 30 pays.
Le rapport a été lancé mardi 18 février 2025, lors de « la conférence internationale sur l’état de l’enseignement de la langue arabe dans le monde », organisé par l’ICESCO à son siège à Rabat, en partenariat avec ledit Complexe. La conférence a connu la présence de haut niveau d’experts et de spécialistes de l’enseignement de l’arabe comme deuxième langue et de représentants d’institutions linguistiques régionales et internationales, qui ont passé en revue son contenu, l’avenir et les normes d’enseignement de l’arabe, le développement des programmes éducatifs et le renforcement de la coordination entre les parties concernées.
Le rapport comprend des données détaillées sur les établissements d’enseignement, notamment le nombre d’enseignants, d’apprenants, les cursus, les mécanismes d’enseignement, les technologies utilisées et les méthodes d’évaluation, en plus d’une analyse de la valeur professionnelle des diplômés. Le rapport examine aussi les principaux défis auxquels l’enseignement de l’arabe est confronté, et propose des solutions pratiques pour développer les politiques éducatives et promouvoir la coordination entre les parties impliquées.
À cet égard, Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’ICESCO, a salué les efforts du Royaume d’Arabie Saoudite, représenté par l’Académie internationale Roi Salman pour la langue arabe, et sa vision de leadership et de référence mondiale au service de cette langue, ce qui a permis la publication dudit rapport en coopération avec l’ICESCO.
Il a indiqué que le rapport vise à renforcer le statut mondial de la langue arabe en tant que moyen de communication mettant en valeur la culture arabe et la civilisation arabo-islamique, et reflétant le caractère unique de la méthodologie dans le traitement des questions de langue arabe.
À son tour, Dr Abdullah bin Saleh Al-Washmi, Secrétaire général de l’Académie internationale Roi Salman pour la langue arabe, a souligné que cette institution bénéficie du soutien continu de Son Altesse le Prince Badr bin Abdullah bin Farhan Al Saud, ministre saoudien de la Culture, Président du Conseil d’administration du Complexe. Ceci, a-t-il précisé, renforce la mise en œuvre des différents projets de connaissances de l’académie au service de la langue arabe aux niveaux local et mondial.
Il a ajouté que ce rapport constitue une étape importante vers l’établissement d’une base de connaissances sur l’enseignement l’arabe et représente une référence pour les décideurs politiques et organismes universitaires dans l’élaboration des programmes éducatifs.
La publication du rapport sur l’ « État de l’enseignement de la langue arabe dans le monde » intervient dans le cadre des efforts de l’ICESCO et l’académie pour soutenir l’enseignement de l’arabe, consolider sa présence mondiale et contribuer au développement de ses stratégies d’enseignement conformément aux meilleures pratiques internationales.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu avec M. Sayed Habibullah Agha, ministre de l’Éducation d’Afghanistan. Les deux parties ont examiné les moyens de renforcer la coopération dans l’enseignement des filles à distance, le lancement de programmes, le renforcement des capacités des enseignants, le développement des cursus et la protection de la petite enfance.
Au début de la réunion, qui s’est tenue mardi 4 février 2025 à distance, Dr AlMalik a souligné la volonté de l’Organisation de mettre en place des programmes au profit des jeunes, des femmes et des filles en Afghanistan en matière d’éducation, de sciences et de culture. Il a souligné que l’ICESCO est prête à coopérer avec les autorités afghanes compétentes pour offrir des opportunités d’apprentissage aux filles, en tenant compte des spécificités de la société afghane et en développant des programmes permettant aux filles de poursuivre leurs études à distance. Il a aussi salué le plein respect par l’Organisation des caractéristiques, valeurs et traditions des sociétés de ses États membres.
De son côté, le ministre afghan s’est félicité du rôle de l’ICESCO dans le développement de l’éducation, des sciences et de la culture dans le monde islamique, et a appelé à une visite d’une délégation de l’ICESCO en Afghanistan dans les plus brefs délais pour examiner le développement du processus éducatif et les priorités du ministère dans ce domaine.
Ont pris part à la réunion Dr Haddy Jatou Sey, Cheffe du Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, M. Anar Karimov, Chef du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale, Mme Faizah Alaoui et M. Waqas Afridi, respectivement experts au Secteur de l’Éducation.
Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a participé à la 17e édition du Festival littéraire Emirates Airlines 2025, tenu du 29 janvier au 3 février sous le patronage de Son Altesse Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Vice-président des Émirats Arabes Unis, Président du Conseil des ministres, Gouverneur de Dubaï.
Organisé par la Fondation Emirates Literature en partenariat avec Emirates Airline et l’Autorité de la culture et des arts de Dubaï « Dubai Culture », le Festival célèbre les réalisations des penseurs et créateurs à travers une série d’activités intellectuelles. Il s’agit de plus de 200 activités dont des débats, rencontres et forums intellectuels et littéraires.
Lors de la séance d’ouverture du Festival, hommage a été rendu au Directeur général adjoint de l’ICESCO, Dr Abdelilah Benarafa, qui a reçu la Résidence d’Or en reconnaissance de ses contributions créatives reconnues dans la littérature, la pensée et la culture, ainsi que de son parcours littéraire unique.
Pendant sa visite au pays, Dr Benarafa a également donné une conférence le jeudi 30 janvier 2025, intitulée : « Le rôle de la littérature et du récit contemporains dans la vision civilisationnelle et de connaissances », organisée par l’Université Al Wasl dans l’Émirat de Dubaï. Il y a abordé nombre de questions littéraires et de connaissances et le rôle central de l’université dans l’amélioration des perspectives de la recherche scientifique et intellectuelle.
Il a évoqué son expérience intellectuelle et littéraire et son écriture de romans, en donnant aux étudiants et au public l’occasion de présenter des idées et suggestions à même de promouvoir l’échange de connaissances et d’expériences qui contribuent au développement des compétences académiques des étudiants pendant leur parcours universitaire et leur carrière professionnelle.
Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et M. Mondher Belaid, ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ont examiné la coopération entre les deux parties en matière d’appui au système d’enseignement universitaire et du renforcement de la coopération entre les institutions universitaires et les centres de recherche.
Au cours de la réunion, tenue mardi 28 janvier 2025 au siège du ministère à Tunis, Dr Al-Malik a passé en revue les principaux axes de la vision et des orientations stratégiques de l’Organisation, ainsi que les programmes et projets qu’elle met en œuvre, notamment dans les domaines du renforcement des capacités des jeunes et des femmes, de la promotion de la recherche scientifique et l’innovation, et de l’investissement dans les technologies et l’IA.
Le Directeur général de l’ICESCO a souligné le grand intérêt que porte l’Organisation à la coopération avec les universités en tant que centres de rayonnement culturel et civilisationnel, mettant l’accent sur la nécessité d’œuvrer à inscrire les universités du monde islamique dans les classements mondiaux qui servent de critères pour faciliter la coopération entre les universités et les institutions de recherche, et a exprimé son aspiration à coopérer avec les universités tunisiennes dans les domaines de recherche qui relèvent des compétences de l’ICESCO et à lancer nombre de Chaires de recherche au sein desdites universités.
Pour sa part, M. Belaid a passé en revue une série d’indicateurs relatifs à la qualité de l’enseignement universitaire tunisien, notant que la Tunisie est le seul pays arabe et africain partenaire du programme de l’Union européenne « Horizon » pour la recherche et l’innovation, et a exprimé l’aspiration de son pays à attirer des étudiants de l’étranger.
La réunion s’est tenue en présence de Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture et de la Communication, M. Osama Heikal, Chef du Secteur des Médias et de la Communication, Dr Salim Al Habsi, Directeur du Secrétariat général des Commissions nationales et des Conférences, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de Prospective et d’Intelligence artificielle, et M. Mohamed Hedi Shili, Directeur du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales.
Le Centre de la langue arabe pour les non arabophones relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part à la réunion du comité scientifique chargé du projet d’établissement d’un cadre de référence unifié pour l’enseignement, l’apprentissage et l’évaluation de la langue arabe.
À noter que ce projet est mis en œuvre par l’Organisation Arabe pour l’Éducation, la Culture et les Sciences (ALECSO) en Tunisie, et bénéficie du soutien financier de la Banque islamique de développement (BID).
La première séance scientifique de cette réunion, tenue ce mardi 28 janvier 2025 par visioconférence, a été marquée par la participation de plusieurs responsables d’institutions arabes et internationales de haut niveau, notamment Dr Mohamed Ould Amar, Directeur général de l’ALECSO.
Dans son allocution, Dr Ould Amar a souligné les multiples motivations qui sous-tendent l’élaboration de ce cadre de référence, qu’elles soient d’ordre civilisationnel, culturel, scientifique ou encore liées au développement. De même, il a mis en lumière l’importance de ce projet qui vise à assurer un avenir prometteur à la langue arabe et à renforcer sa portée à l’échelle internationale.
Pour sa part, Dr Majdi Hajj Ibrahim, Directeur du Centre de la langue arabe pour les non arabophones et représentant de l’ICESCO lors de cette réunion, a réaffirmé l’engagement du Centre à constituer une équipe spécialisée dans l’évaluation des programmes d’enseignement de la langue arabe, tant sur le contenu que sur la méthodologie.
Il a également réitéré la volonté du Centre d’établir des indices et des normes fondamentales pour les curricula éducatifs à différents niveaux, tout en mettant à disposition des guides pour l’élaboration des programmes, méthodes et approches pédagogiques adéquates.