Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu, jeudi 25 novembre 2021 au siège de l’Organisation à Rabat, avec Dr Abdulkareem Al-Zaid, Superviseur général adjoint de la Bibliothèque publique Roi Abdulaziz au Royaume d’Arabie Saoudite. À cette occasion, les deux parties ont examiné les perspectives de partenariat entre l’ICESCO et la Bibliothèque, notamment en matière d’accès aux sources de connaissance et de développement des visions des bibliothèques dans le monde islamique afin de s’adapter aux évolutions de l’intelligence artificielle et des systèmes de file d’attente virtuelle.
Les deux responsables ont également convenu de renforcer le partenariat entre l’ICESCO et la Bibliothèque, en adoptant des approches plus fructueuses sur les plans culturels et civilisationnels, à travers la tenue de foires de livres scientifiques et de manuscrits, ainsi que de colloques et forums sur la publication, la formation et l’échange d’expériences.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu le premier atelier du genre sur les arts visuels et contemporains, au profit des étudiants de l’École d’architecture et de Design, dans le cadre de la deuxième phase des Journées portes ouvertes internationales de l’ICESCO, organisée mercredi 24 novembre 2021 à l’Université Euromed de Fès (UEMF), sous la supervision de la chaire ICESCO pour les arts, les sciences et les civilisations, et en partenariat avec la Fondation Konrad Adenaur.
À l’ouverture de cette session, l’artiste marocaine Madiha Sebbani a intervenu sur la pandémie de COVID-19 et les défis qui en ont découlés en raison des mesures restrictives, à savoir la distanciation physique, la suspension des activités artistiques, et l’adoption d’une approche intellectuelle et créative fondée sur les technologies numériques interactives.
Elle a également appelé à repenser la pratique artistique contemporaine, et s’est interrogée sur le domaine de l’art et l’expression relative au geste plastique.
Dans le même sillage, Mme Sabbani a ajouté que la performance commence lorsque l’artiste se présente pour exposer un concept interactif ou même solo, soulignant l’importance de la performance scénique dans la société marocaine, notamment après l’avoir considérée comme élément fondamental de l’expression visuelle contemporaine au cours des dernières années, compte tenu de l’interaction qu’elle crée dans les espaces publics et au sein des institutions artistiques et culturelles, et de l’accent qu’elle met particulièrement sur la présence de l’artiste. Elle a également cité quelques réalisations artistiques à l’intérieur et à l’extérieur du Royaume du Maroc.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a participé à la réunion du Groupe de vision stratégique «Russie-Monde islamique », tenue sous le Haut patronage du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman Bin Abdulaziz Al Saud, dans la ville de Djeddah sous le slogan « Dialogue et perspectives de coopération », et inaugurée le 24 novembre 2021 par Son Altesse Royale le Prince Khalid Al-Faisal, Conseiller du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, Gouverneur de la région de Makkah Al-Mukarramah, en présence de Son Excellence Rustam Minnikhanov, président de la République du Tatarstan, président du Groupe de vision stratégique, et nombre de ministres, responsables et scientifiques tant de la Fédération de Russie que des pays du monde islamique.
Dans son intervention lors de cette réunion s’étalant sur trois jours, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de prospective stratégique de l’ICESCO, a avancé qu’afin de construire un avenir durable dans le contexte du rythme effréné des changements que connaît le monde, Il est devenu nécessaire d’explorer les caractéristiques de l’avenir en élaborant des scénarios prévus, en évitant les erreurs du passé et en définissant les orientations futures qui façonneront l’avenir des pays du monde islamique.
Il a également souligné que l’ICESCO mobilise son expertise et ses ressources pour soutenir ses États membres. En effet, l’Organisation a déployé des efforts considérables dans ce sens depuis le début de la pandémie de Covid-19 pour atténuer ses répercussions, aider les États membres à surmonter la crise et renforcer leurs initiatives tendant à la réalisation d’un développement durable et la construction de sociétés prospères.
Il a ajouté que l’ICESCO, dans le cadre de sa nouvelle vision, a adopté une approche proactive et préventive, de la phase de prospective à la phase de planification stratégique, afin de promouvoir la culture de la prospective et soutenir les efforts des pays du monde islamique dans le développement de leurs différents systèmes, en affirmant que la prospective va au-delà de la présence de modèles de développement traditionnels, pour prendre en compte les signaux faibles, les tendances émergentes et les voies de développement possibles, car l’objectif ultime de la prospective est de guider le processus de prise de décision en explorant les orientations futures et les défis potentiels.
Dr Hammami a rappelé en définitive que les politiques prospectives et flexibles visent à former de nouveaux modèles d’évolution, afin de parvenir à un développement meilleur et plus important dans le monde islamique.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a organisé, mercredi 24 novembre 2021 à Fès (Royaume du Maroc), la deuxième édition des Journées internationales de l’ICESCO, en coopération avec l’institution Konrad Adenauer et le réseau des Chaires internationales ICESCO pour la pensée, les lettres et les arts. À cette occasion, une série de conférences a eu lieu pour célébrer la Journée internationale de l’art islamique (18 novembre), qui a été proclamée par l’UNESCO à la suggestion du Royaume de Bahreïn.
Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO, a inauguré cette série de conférences, ayant eu lieu au siège de l’Université Euromed (UEMF), par sa conférence sur le sujet de l’incertain face à l’avenir, notamment dans le contexte de la pandémie de COVID-19, en indiquant que l’interruption des activités culturelles a contribué à l’exacerbation de ses effets négatifs, et a souligné que la culture a un rôle majeur à jouer pour restaurer la confiance et contribuer à faire face aux défis futurs.
Ensuite, Dr Mohamed Zinelabidine, Directeur du Secteur de la Culture et de la Communication à l’ICESCO, a donné une conférence dans laquelle il a mis en avant le rôle des jeunes dans l’expression de la valeur de la culture dans le monde islamique, afin de transmettre ses spécificités au monde, développer les esprits, les sciences et la créativité, et pour que nous ne soyons pas seulement des consommateurs, mais aussi contributeurs au développement de la pensée et à l’emploi de la technologie moderne pour faire de la culture un véritable levier de développement humain.
Dr Omar Halli, conseiller du Directeur général à la Fédération des Universités du Monde islamique (FUMI), a indiqué dans sa conférence qu’il est important de renforcer la présence de la culture dans les universités, en soulignant que la formation culturelle des étudiants est nécessaire pour parvenir à la réforme et au développement de l’enseignement universitaire.
Dans son allocution, Dr Abderrahman Tenkoul, superviseur de la chaire ICESCO pour les arts, les sciences et les civilisations à l’UEMF, a mis l’accent sur l’importance de la coopération entre l’ICESCO et l’Université, à travers la chaire qu’il supervise, et son rôle dans la contribution à la compréhension des transformations sociales à travers les arts, la culture et les sciences.
Par ailleurs, Dr Mostapha Bousmina, Président de l’UEMF, a souligné la nécessité d’ouvrir la formation universitaire à la culture et aux arts, dans le but de former des générations d’intellectuels, en indiquant l’importance du pluralisme culturel dans l’édification d’un avenir prospère.
À la fin de la série de conférences, les étudiants et les professeurs ont discuté des idées avancées, et les conférenciers ont fourni d’amples réponses aux questions des participants.
Il convient de rappeler que les Journées internationales de l’ICESCO sont l’un des programmes des « Routes de l’ICESCO vers l’avenir », qui se tiendront tout le long de l’année dans des universités, centres de recherche et institutions culturelles dans nombre de pays. Ces Journées ont été tenues pour la première fois le 14 octobre 2021 au siège de l’ICESCO sous le thème : « La culture pour repenser le monde ».
La violence à l’égard des femmes et des filles représente un véritable obstacle à l’édification de sociétés prospères et développées, où règnent la paix et le savoir. En effet, les femmes et les filles demeurent toujours vulnérables, en raison des conflits armés, des déplacements forcés, des catastrophes naturelles et de l’exclusion scolaire. Consciente du rôle de la femme dans l’équilibre des sociétés et dans la préservation de leur identité, valeurs et santé mentale, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) appelle au renforcement des mécanismes sociétaux, nationaux et internationaux pour garantir la protection, le droit à l’éducation et l’autonomisation des femmes et des filles ainsi que pour développer leurs capacités de leadership.
A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (25 novembre), l’ICESCO prévient que malgré les efforts internationaux déployés pour lutter contre ce fléau, les chiffres annoncés par l’ONU Femme sont inquiétants. Ces chiffres indiquent que 736 millions de femmes dans le monde, soit 1 femme sur 3, sont exposées à la violence domestique et/ou non domestique au moins une fois dans leur vie, et que les répercussions socio-économiques et psychologiques de la pandémie de COVID-19 sur les familles ont aggravé la vulnérabilité des filles et des femmes.
En vue de faire face à ce phénomène, et réaliser des progrès réels et tangibles en matière de protection des droits des femmes et de leur autonomisation, l’ICESCO appelle la communauté internationale à redoubler d’efforts pour protéger les femmes et garantir leurs droits. Elle les a également invités à faire face aux répercussions négatives de la pandémie de COVID-19 sur la femme, qui a été en première ligne de défense face à cette crise, et de veiller au renforcement de ses rôles, en tant que décideur et contributeur au développement durable, dans le but de relever les défis aux niveaux éducatif, sanitaire, scientifique, et socioculturel.
De même, l’ICESCO réaffirme l’intérêt particulier qu’elle attache à la protection des droits des femmes, dans le cadre de sa vision et nouvelle stratégie d’action, à travers la proclamation de 2021 Année de l’ICESCO pour la Femme, en vue de hisser son statut et renforcer son rôle dans l’édification d’une société prospère, grâce à la lutte contre toutes les formes d’injustice à l’égard des femmes, l’instauration d’une paix durable et la mise en place de systèmes de soutien psychologique, social et économique exhaustifs.
L’ICESCO affirme également qu’elle poursuit ses efforts pour renforcer la coopération avec les États membres, les organisations, les organismes et les institutions internationales pour éliminer toutes les formes de violence à l’égard des filles et des femmes, renforcer leur rôle en tant qu’acteurs de la paix, et développer leur contribution à la réalisation du développement durable.
Le Secteur des Sciences sociales et humaines de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part au 1er Forum de la jeunesse, qui s’est tenu du 19 au 21 novembre 2021 par L’Instance Marocaine de la Jeunesse Royaliste Sahraoui à Laâyoune au Royaume du Maroc, sous le thème : « La participation citoyenne des jeunes et de la société civile à la réalisation des Objectifs de développement durable pour parvenir à la paix et à la stabilité en Afrique ».
Lors d’une session intitulée « Jeunesse, citoyenneté et paix », M. Alioune Ndiaye, Directeur de programmes audit Secteur, a indiqué que l’Organisation accorde un intérêt particulier aux jeunes dans sa vision et sa nouvelle stratégie d’action, et souligné le rôle de ceux-ci dans la réalisation de la paix, la sécurité et le bien-être. Il a également présenté les réalisations du Programme de formation au leadership pour la paix et la sécurité, ayant bénéficié à 30 jeunes ambassadeurs de la paix en 2021.
De son côté, Dr Nami Salihi, expert au Secteur de la Culture et de la Communication à l’ICESCO, a souligné la nécessité de préserver le patrimoine culturel immatériel. Il a également examiné nombre de concepts, tels que la gestion environnementale, les technologies traditionnelles, et les savoirs et savoir-faire techniques, ainsi que leur rôle dans le développement durable, à travers une exploitation optimale des ressources naturelles.
Pour sa part, Mme Aziza Laghzal, ambassadrice de la paix auprès de l’ICESCO, membre de la promotion de 2021 du Programme de formation au leadership pour la paix et la sécurité issue du Maroc, a partagé son expérience dans ce Programme, qui lui avait permis de renforcer ses capacités de leadership en matière de paix, de sécurité et de cohésion sociale.
Le Secteur des Sciences et de la Technologie relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) organise à Tunis un atelier régional de formation sur les normes Halal, la certification de conformité et la commercialisation, en partenariat avec la Commission nationale tunisienne pour l’éducation, les sciences et la culture, et en coopération avec l’Institut National Agronomique de Tunisie, au profit des jeunes, des femmes et des entrepreneurs dans le domaine des industries agroalimentaires, de l’agriculture et de l’industrie halal.
Lors de l’inauguration de l’atelier dont les travaux ont été lancés lundi 22 novembre 2021 et qui s’étale sur deux jours, Dr Ismaila Diallo, expert au Secteur des Sciences et de la Technologie de l’ICESCO, a passé en revue le fort potentiel économique de l’industrie halal qui est en mesure de répondre aux besoins des consommateurs musulmans et non musulmans du monde entier, en soulignant le rôle de cette industrie dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin et jeune dans le monde islamique. Il a également mis en exergue les efforts de l’Organisation pour renforcer les capacités des jeunes et réhabiliter les femmes en matière d’économie et de commerce dans les États membres, à travers le lancement et la mise en œuvre de nombre d’initiatives, d’activités et d’ateliers.
Les participants à l’atelier de formation, dont des représentants du Ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime, des experts et spécialistes en industries agroalimentaires, en agriculture et en industrie halal, ainsi que de nombreux professeurs universitaires, ont débattu des principaux moyens et mécanismes de renforcement de l’industrie halal, et de son importance dans le développement durable au sein des pays du monde islamique.
Ont été lancés, lundi 22 novembre 2021, les travaux de l’atelier de formation sur le renforcement des compétences des enseignants de la langue arabe non arabophones en matière de développement des compétences langagières, tenu par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) à Libreville (Gabon), en coopération avec la Fondation Hamdan Bin Rashid Al Maktoum pour la performance académique distinguée, le Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon (CSAIG) et la Commission nationale gabonaise pour l’éducation, les sciences et la culture.
Cet atelier relève du plan et des activités de l’ICESCO programmés pour 2021, et est organisé en réponse aux priorités et besoins des États membres, et dans le contexte des efforts et de la nouvelle vision de l’Organisation, pour développer et mettre à jour des stratégies d’enseignement de la langue arabe aux non arabophones dans les États membres, conformément aux approches pédagogiques les plus efficaces et appropriées à l’environnement d’apprentissage local, et pour bénéficier des services et des moyens technologiques disponibles pour enseigner l’arabe dans des milieux culturels non arabes.
L’atelier s’étale sur quatre jours et vise à renforcer les capacités et les compétences d’enseignement des participants en les familiarisant avec les évolutions de la linguistique éducative, les stratégies pédagogiques et les démarches d’enseignement des différentes matières pour assurer le développement des quatre compétences langagières (écouter, parler, lire, écrire) afin de développer les compétences langagières selon les niveaux. Il s’agit également de les doter de mécanismes leur permettant d’évaluer et de tester les compétences, et leur apprendre à préparer les supports pédagogiques complémentaires permettant d’enseigner les différentes matières langagières.
Vingt-cinq (25) responsables pédagogiques et enseignants de la langue arabe de différentes régions du Gabon participent à l’atelier, au cours duquel des interventions et des présentations pédagogiques et de formation seront présentées dans le cadre des cinq axes suivants : Présenter les défis et les difficultés auxquels est confronté le domaine de l’enseignement de la langue arabe aux non arabophones en République gabonaise ; présenter les principales stratégies pédagogiques en matière d’enseignement des compétences langagières ; diversifier les stratégies d’enseignement des compétences langagières selon les niveaux d’étude ; identifier les outils d’évaluation des niveaux d’apprentissage dans le domaine de la langue arabe pour les non arabophones ; et présenter la méthodologie de préparation de cours complémentaires permettant de promouvoir les stratégies de développement des compétences langagières.
L’ICESCO est représentée à cet atelier par Dr Youssef Ismaili, expert au Centre de la langue arabe pour les non arabophones de l’ICESCO, qui est chargé de l’encadrement et de la supervision des travaux de l’atelier avec l’aide d’experts gabonais.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a souligné qu’il est nécessaire de promouvoir et d’éduquer aux principes qui inculquent les nobles valeurs aux jeunes, qualifient les femmes et les filles, et soutiennent l’humanité dans sa quête de renforcer les valeurs de coexistence, de dialogue et d’acceptation de l’autre, de parvenir à une paix durable, et de construire des sociétés prospères.
Ces paroles relèvent du message vidéo du Directeur général, adressé lundi 22 novembre 2021 à la séance d’ouverture du Forum mondial « Transformer l’éducation : l’éducation à l’éthique pour apprendre à vivre ensemble », tenu par l’Organisation internationale Arigatou à Genève, en partenariat avec l’ICESCO, la Fondation Guerrand-Hermès pour la paix, le Haut-comité supérieur pour la fraternité humaine, le Centre international Roi Abdallah Ben Abdelaziz pour le dialogue interculturel et interreligieux (KAICIID), la Commission nationale kényane pour l’UNESCO, le ministère kényan de l’Éducation, Religions for Peace, l’Organisation Scholas Occurrentes, l’Alliance des civilisations des Nations unies (UNAOC) et l’UNICEF, et avec le soutien de l’UNESCO. Le but est d’échanger les savoirs et renforcer la coopération afin de promouvoir l’éducation aux valeurs éthiques chez les jeunes à travers le monde.
Dans son allocution, Dr AlMalik a indiqué que les valeurs éthiques sont un outil essentiel pour renforcer la culture des nations, faire progresser les civilisations, réaliser la paix et la sécurité, développer la confiance mutuelle, l’harmonie et l’amour entre les peuples et consolider la coexistence entre les peuples du monde. À cet effet, il a parlé des efforts déployés par l’ICESCO pour promouvoir les valeurs éthiques auprès des jeunes, depuis la petite enfance, jusqu’à l’enseignement supérieur.
Il a également passé en revue les principaux programmes et initiatives de l’ICESCO, qui visent à consolider les savoirs, les valeurs et les bonnes mœurs, à éliminer toutes les formes de délinquance et à répandre l’amour entre les individus, afin de parvenir à la cohésion sociale et réaliser le développement durable.
Le Secteur de l’Éducation de l’Organisation du monde islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part, lundi 22 novembre 2021 à distance, au Forum régional sur le renforcement des valeurs arabes et humaines communes et leur intégration dans les programmes d’enseignement au niveau du monde arabe, tenu par L’Organisation arabe pour l’Éducation, la Culture et les Sciences (ALECSO), afin de promouvoir le rôle de l’éducation dans la diffusion des valeurs positives , orienter les comportements de l’apprenant, son rôle civique et son appartenance idéologique, échanger les savoirs et expériences réussies en matière d’éducation aux valeurs et les pratiques sociales et examiner leur impact sur les jeunes. Cet évènement a vu la participation d’universitaires, de chercheurs, de décideurs des politiques éducatives dans les pays arabes et de représentants de plusieurs organisations et organismes spécialisés.
À la séance d’ouverture de ce Forum, Dr Ahmed Al Zonfoli, Directeur de programmes au Secteur de l’Éducation, a passé en revue les efforts de l’Organisation pour renforcer les valeurs arabes et humaines communes dans la société, afin d’atteindre les objectifs de développement durable et répandre la paix. Il a également souligné les principaux projets, programmes, activités éducatives, séminaires, conférences, publications et rapports mis en œuvre par l’ICESCO en vue d’intégrer les valeurs positives dans les programmes éducatifs à tous les niveaux d’enseignement, et aider ses États membres à suivre les évolutions liées à ce domaine.
Aussi a-t-il indiqué que l’ICESCO, dans le cadre de sa nouvelle vision, accorde un intérêt particulier à l’éducation moderne, et veille à inculquer et à prioriser les valeurs, à travers le développement d’un modèle éducatif et d’enseignement qui répond aux exigences de l’époque, contribue de manière significative à la construction et au renforcement des valeurs, et se focalise sur le développement de compétences en matière de pensée scientifique, critique et créative chez les apprenants. Le but, a-t-il poursuivi, est de mieux préparer les générations futures, les aider à construire une personnalité intégrée et développer une culture de paix et de coexistence, soulignant la prédisposition de l’ICESCO à collaborer avec tous pour consolider les valeurs humaines arabes et communes, et les inclure dans les programmes d’enseignement.
