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    L’ICESCO et le CCCS tiennent un webinaire sur la qualité de l’air

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu, hier (22 décembre 2020) en partenariat avec le COMSATS Centre for Climate & Sustainability (CCCS- Pakistan), un webinaire, sous le thème : « La qualité de l’air dans le cadre de la coopération sud-sud : comment contribuer au développement des pays à travers les sciences, la technologie et la gouvernance ». Ont pris part à cet évènement nombre d’experts et de chercheurs spécialisés, afin d’examiner les efforts de sensibilisation à la préservation de la qualité de l’air dans les pays du sud.

    Dans son allocution d’ouverture, l’Ambassadeur Shahid Kamal, Président du CCCS, a remercié le Directeur général de l’ICESCO, Dr Salim M. AlMalik, pour le soutien de l’Organisation au Centre, en précisant que cet évènement virtuel est le neuvième du genre ; il s’inscrit dans le cadre d’une série de webinaires lancés par le CCCS depuis 4 mois, en vue d’examiner les questions du climat dans les pays du sud, à travers la participation distinguée d’experts et de décideurs.

    Pour sa part, Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de la Technologie à l’ICESCO, a présenté les objectifs et axes du webinaire, et souligné l’importance de préserver les ressources qui produisent l’oxygène, et de s’abstenir de tout comportement à même de polluer l’air, afin de garantir la continuité de la vie sur cette planète.

    Les séances de ce webinaire se sont articulées sur l’examen des efforts les plus récents visant à sensibiliser au danger de la pollution de l’air et à trouver des solutions à ce phénomène dans les pays du sud, ainsi que sur la qualité de l’air, en tant que question suscitant l’intérêt des pays du monde islamique. A cette occasion, Dr Foued El Ayni, Expert au Secteur des Sciences et de la Technologie (ICESCO), a présenté un exposé sur les villes vertes, et passé en revue les efforts et la stratégie de l’Organisation axée sur l’encouragement des Etats membres à créer des villes écologiques, assurant une gestion efficace des eaux, déchets et espaces verts.

    L’ICESCO et l’Université islamique internationale de Malaisie examinent la coopération en matière de sciences et de recherche scientifique

    L’ICESCO a tenu, hier en visioconférence, une réunion avec l’Université islamique internationale de Malaisie pour examiner la coopération future entre les deux parties dans les domaines des sciences et de la recherche scientifique.

    L’ICESCO était représentée à la réunion par Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de la Technologie, et un certain nombre de responsables du Secteur, tandis que l’Université était représentée par Dr Ratnawati Mohd Asraf, Directrice du Centre de gestion de la recherche, ainsi que son adjointe.

    Au cours de la réunion, Dr Raheel Qamar a passé en revue la vision et la stratégie du secteur, de même que ses principales activités et ses programmes futurs, notant que l’Organisation adopte l’ouverture aux universités ainsi que la promotion de la coopération et du partenariat avec elles, en raison de leur rôle pionnier dans le développement des communautés.

    De son côté, Dr Ratnawati a confirmé l’intérêt de l’Université islamique internationale de Malaisie de coopérer avec l’ICESCO, notamment dans la tenue d’ateliers et de sessions de formation en matière de sciences et de recherche.

    Les deux parties ont convenu d’organiser un atelier international de formation sur la rédaction d’articles scientifiques et les brevets d’invention, qui se tiendra sur deux jours en décembre, en plus d’autres activités de renforcement des capacités.

    Il a également été convenu de tenir une autre réunion entre des représentants de l’ICESCO et leurs homologues auprès de l’Université, afin d’étudier les mécanismes de coopération bilatérale et de déterminer les obligations de chaque partie.

    Une réunion pour discuter des termes de l’accord de partenariat entre l’ICESCO et l’Université arabe Naif pour les sciences de la sécurité

    A été tenue, hier à Rabat au Royaume du Maroc, une réunion de consultation entre l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Université arabe Naif des sciences de la sécurité (Royaume d’Arabie Saoudite). La réunion avait pour but de mettre la dernière main aux termes de l’accord de partenariat à signer entre les deux parties, afin de coopérer dans la mise en œuvre du nouveau programme de l’ICESCO pour les années 2021-2023 sur la réduction des impacts et risques de catastrophes naturelles sur les pays du monde islamique.

    Ce partenariat s’inscrit dans le cadre des efforts continus de l’ICESCO pour aider les États membres à faire face aux crises. En effet, le programme modèle y afférent de l’Organisation pour les années 2018-2020 avait connu un grand succès et une poursuite de la coopération existante entre l’ICESCO et l’Université.

    La réunion était présidée, pour l’ICESCO, par Dr Raheel Qamar, Directeur du Secteur des Sciences et de la Technologie, et du côté de l’Université, par Prof. Khalid bin Abdulaziz Al-Harfash, Directeur général de la Direction générale des Relations extérieures, en présence de directeurs et responsables des secteurs de l’ICESCO ainsi que d’une délégation de l’Université.

    Après avoir prononcé son allocution de bienvenue, Dr Raheel Qamar a passé en revue les principaux programmes et réalisations de son Secteur, tandis que Prof. Khalid bin Abdulaziz Al-Harfash a fait une présentation sur la nouvelle stratégie de l’Université, ses programmes et activités scientifiques et ses aspirations à un partenariat avec l’ICESCO.

    Au cours de la réunion, il a été procédé à l’examen des programmes, activités et études d’intérêt commun, qui seront inclus dans l’accord de partenariat bilatéral, et comprendront quatre domaines de travail, à savoir les programmes académiques (masters et diplômes), les sessions de formation, la recherche scientifique, ainsi que les forums, conférences et activités.

    Il a également été convenu d’étudier un projet de création d’un « Centre de l’ICESCO pour la réduction des risques de catastrophes et crises dans le monde islamique » au sein de l’Université arabe Naif des sciences de la sécurité, avant soumission au Conseil exécutif de l’ICESCO et au Conseil suprême de l’Université.

    Examen des perspectives de coopération entre l’ICESCO et le Conseil mondial de l’eau

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) et le Conseil mondial de l’eau ont tenu, hier, 25 août, en visioconférence, une séance de débats pour examiner les perspectives de coopération entre les deux parties en matière de sécurité de l’eau, élaborer une stratégie d’action pour améliorer la gestion des ressources en eau et discuter de l’évolution des préparatifs du 9ème Forum mondial de l’eau (Dakar 2021).

     La session était présidée par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et M. Loic Fauchon, Président du Conseil mondial de l’eau, avec la participation de nombre de fonctionnaires du Conseil, ainsi que de directeurs de secteur et experts de l’ICESCO.

    L’ordre du jour de cette réunion comprenait la présentation des programmes pratiques de l’ICESCO pour le renforcement des capacités en matière de gestion de l’eau, de changement climatique et de transfert d’expertise technologique. Il s’agissait également de l’examen de la coopération multilatérale pour soutenir ces programmes, et de la suggestion de réunions pour les représentants des Etats membres afin d’identifier les besoins de ces Etats en termes de renforcement des capacités humaines et des infrastructures.

    Dr AlMalik a affirmé la volonté de l’ICESCO d’aider ses Etats membres dans le domaine de l’eau, un secteur vital en particulier avec les changements climatiques et les impacts sur l’environnement qui menacent l’épuisement des sources d’eau potable, en cas d’échec de rationalisation de l’utilisation et du traitement.

    Pour sa part, M. Fauchon a salué les programmes et travaux majeurs menés par l’ICESCO, ainsi que les partenariats qu’elle entretient avec les donateurs pour soutenir les pays dans le domaine de l’eau, en appelant l’Organisation à rejoindre le Conseil mondial de l’eau pour une coopération plus fructueuse entre les deux parties. Le Directeur général de l’ICESCO a promis d’étudier cette question et a remercié le Président du Conseil pour son invitation, soulignant la possibilité de réalisation d’objectifs communs.

    Au cours de la séance, les deux parties ont affirmé leur volonté de développer la coopération bilatérale, qui avait commencé par la tenue, le 27 juillet, de la réunion virtuelle sur la sécurité de l’eau pour la paix et le développement dans le monde islamique, dans le cadre des préparatifs du 9ème Forum mondial de l’eau, prévu en 2021 dans la capitale sénégalaise Dakar et dont les deux parties participeront à la tenue avec le gouvernement sénégalais.

    Les deux parties ont également convenu de poursuivre lesdits préparatifs pour assurer le succès souhaité du Forum, et de former un comité de l’ICESCO et du Conseil mondial de l’eau pour développer un futur plan d’action commun, basé sur une méthodologie scientifique pour assurer la sécurité de l’eau et fournir de l’eau potable au plus grand nombre de personnes dans les pays les plus nécessiteux, en particulier dans le continent africain.

    L’ICESCO soutient en Ouganda la production d’un nouveau dispositif pour promouvoir une hygiène sûre

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) a apporté un soutien financier à l’Université islamique de l’Ouganda (IUIU), dans le cadre du programme ambitieux de l’Organisation « Subvention de développement de la technologie pour la lutte contre la COVID-19 dans le monde islamique ». Cette aide financière vise à développer et étendre la production d’un dispositif innovant dans le but de promouvoir une hygiène sûre, en permettant l’accès à l’eau pour se laver les mains, dans le cadre des mesures préventives.

    Le nouveau dispositif fonctionne avec la technologie de détection de mouvement, et fait couler l’eau et le savon en plaçant les mains à l’endroit désigné. Cet appareil peut fonctionner par l’énergie solaire produite à partir de panneaux solaires. Par conséquent, ce dispositif peut être utilisé même dans les zones reculées qui manquent de source d’alimentation électrique.

    Selon Dr Ahmad Kawesa Sengendo, Président de l’IUIU, plusieurs unités de ce dispositif seront produites grâce au financement de l’ICESCO, et distribuées gratuitement aux universités, hôpitaux, écoles et autres lieux de rassemblement publics.

    Le programme susmentionné s’inscrit dans le cadre des initiatives de l’ICESCO visant à aider les Etats membres à faire face aux répercussions de la pandémie de COVID-19. Il convient de rappeler que l’Organisation avait précédemment financé des fabriques de production d’antiseptiques, qui ont été distribués aux citoyens de nombre de pays.

    Compte tenu du succès de ces projets, l’ICESCO a reçu des demandes de nombreuses universités dans les Etats membres pour mettre en place des fabriques de production de désinfectants et de fabrication de dispositifs permettant aux citoyens de se laver les mains avec de l’eau et du savon dans les lieux publics. Aussi, l’ICESCO affirme qu’elle ne cessera de soutenir de tels projets, ainsi que les efforts des Etats membres afin de lutter contre cette pandémie.

    Représentation ministérielle et présence importantes à l’ouverture du « Forum du Futur » de l’ICESCO

    La séance d’ouverture du « Forum du Futur », lancé aujourd’hui au siège de l’ICESCO à Rabat, a connu une affluence notable, dont nombre de responsables et ambassadeurs accrédités auprès du Maroc, ainsi que d’éminents experts en prospective stratégique et intelligence artificielle et divers étudiants.

    Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de Prospective stratégique à l’ICESCO, a assuré la modération de cette séance. Il a souhaité la bienvenue aux invités qui représentent des universités importantes et des organisations de renommée internationales, et souligné l’importance des thèmes qui seront débattu pendant ces deux jours.

    Dans son allocution, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a réaffirmé que l’Organisation s’est engagée à faire de la conception du futur l’un des axes principaux de sa nouvelle vision, en ajoutant qu’elle s’emploie à ancrer la pensée prospective chez les jeunes, à travers l’organisation de sessions de formation et l’octroi de bourses d’étude et de formation en partenariat avec les centres mondiaux de prospective.

    Et d’ajouter que l’Organisation a entamé les préparatifs pour la tenue en juin 2020 d’une conférence de grande importance, qui sera consacrée aux « métiers de l’avenir », et de prévenir également : « Si nous n’anticipons pas le futur, nous resterons bloqués dans le passé, et nous ne pourrons pas non plus rattraper les pays développés. »

    M. Saaid Amzazi, Ministre marocain de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a prononcé aussi une allocution dans laquelle il a félicité le Directeur général pour la réforme globale au sein de l’Organisation, ainsi que pour sa nouvelle vision adoptée par le 40ème Conseil exécutif. Et de souligner l’appui continu du Maroc à l’Organisation pour qu’elle puisse jouer son rôle et réaliser les aspirations des peuples islamiques en matière d’éducation, de sciences et de culture, et aller de l’avant dans son nouveau départ afin qu’elle soit un phare de rayonnement international dans ses domaines de compétence.

    Et d’ajouter que dans un monde marqué par la globalisation et les mutations socioéconomiques, il convient que tout le monde promeuve la prospective. Il a aussi précisé que le Maroc a connu des transformations structurelles importantes qui ont exigé l’encouragement de la prospective et l’anticipation des développements futurs. A cet égard, a-t-il ajouté, le Maroc a conçu une vision à même de développer le système d’éducation et de formation, à travers des initiatives inclusives telles que la construction d’écoles et la promotion de la justice et l’égalité des chances.

    Dans son allocution, Dr Hatem Ben Salem, Ministre tunisien de l’Education et Chargé d’Affaires du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a déclaré que le monde a connu récemment des mutations cruciales tant positives que négatives, telles que la révolution numérique, l’élargissement de la revendication des droits de l’homme, la disparition de dizaines de métiers de l’artisanat et l’émergence de nouveaux métiers. Face à ces défis grandioses, a-t-il précisé, nos communautés n’ont d’autre choix que de mettre à profit ces mutations en matière de technologie et de sciences.

    Et d’ajouter que ceci est tributaire de la connaissance minutieuse des besoins et objectifs de ces communautés et de l’adoption d’une approche prospective à même d’y répondre. Il a aussi précisé que l’intelligence artificielle est désormais une perspective d’importance vitale permettant de créer des opportunités d’approche prospective, de réaliser les ODD et de contribuer à la lutte contre les maladies et l’analphabétisme.

    De même, M. Steffen Krüger, représentant de la Fondation Konrad Adenauer au Maroc, a pris la parole pour saluer la coopération continue entre l’ICESCO et la Fondation, en soulignant l’importance du thème du Forum, notamment celle de l’anticipation de l’avenir qui permet d’accéder aux scénarios futurs et de préparer leur traitement adéquat.

    Il s’est aussi félicité de l’importance cruciale que les communautés émergentes, en particulier en Afrique, adoptent la prospective stratégique comme outil primordial dans l’élaboration de leurs politiques prospectives.

    Le «Forum du Futur» anticipe la situation du monde à l’horizon 2040

    Le siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) à Rabat abritera, les 17 et 18 février 2020, les travaux du « Forum du Futur », qui verra la participation de 27 experts en prospective stratégique et intelligence artificielle à travers le monde.

    L’ICESCO organisera ce forum en coopération avec la Fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung au Royaume du Maroc, dans le cadre de sa nouvelle vision pour anticiper le futur et faire face aux transformations et défis auxquels sont confrontés les pays du monde islamique. Le « Forum du Futur » constitue un espace de rencontre et d’échange avec l’ensemble des acteurs concernés par ces changements ainsi que les spécialistes de la prospective de tous horizons, réunis pour explorer les capacités d’anticipation locales et régionales et identifier ainsi les futurs conceptions possibles.

    A travers une démarche prospective, cette session sera un voyage dans le temps pour faire un tour d’analyse et permettre à des experts en prospective d’intervenir dans leur domaine d’expertise et présenter les principales tendances et les enjeux du monde à l’horizon 2040.

    Les applications modernes de l’intelligence artificielle (IA) et leur utilisation constituent les thèmes majeurs qui seront traités lors de ce Forum. Le monde connait des changements qui touchent l’ensemble des secteurs de développement de la population humaine. Qu’ils soient climatiques, politiques, sociétaux ou numériques. Il devient nécessaire d’interroger ces mutations pour d’une part comprendre leur processus et repenser les orientations et d’autre part, anticiper les conséquences et leurs contraintes afin d’assurer une marche sereine vers un développement durable. Le monde islamique n’est pas en reste de ces changements. Avec ses 54 Etats membres de l’ICESCO, cette partie du monde se trouve dans une zone stratégique qui se situe à la croisée des chemins civilisationnels, culturels et économiques.

    De même, l’IA et ses applications a été choisie comme thème du Forum car elle constitue l’aspect visible de l’évolution numérique qui transforme et influence les relations internationales. Elle a rendu l’impossible inévitable par sa capacité à offrir des avantages considérables, à commencer par les changements qui influent sur la démarche de développement durable. Les experts en IA interviendront afin de mettre en perspective l’intelligence artificielle et sa capacité à favoriser le collectif. Ils présenteront les possibilités et les potentiels existants.   

    En outre, des ateliers thématiques prendront place et constitueront l’outil de la prospective stratégique dont l’objectif est d’établir un espace commun et participatif entre les acteurs clés de développement, afin d’analyser et éventuellement prévoir le futur des thèmes traités (éducation, culture, sciences, IA, robotique) à l’horizon 2040.

    Une exposition d’images de synthèse, d’infographies, de maquettes physiques représentera les enjeux sectoriels d’avenir, sera également organisée.

    L’invitation au Forum est ouverte aux spécialistes, aux étudiants et à toute personne intéressée par le sujet, pour assister et prendre part aux différentes activités prévues. Les travaux du Forum seront lancés les 17 et 18 février 2020 à 9 heures.

    L’ISESCO examine la possibilité de participer au Forum mondial de l’eau à Dakar

    Dr Amina Al Hajri, Directrice générale adjointe de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a examiné avec M. Abdoulaye Sène, Secrétaire exécutif du Forum mondial de l’eau, la possibilité de participation de l’Organisation à la 9ème session de cet événement de haut niveau, qui se tiendra en 2021 à Dakar (République du Sénégal) sous le thème : « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Le Forum verra la présence de décideurs politiques et économiques, d’institutions internationales, d’universitaires et de représentants de la société civile et du secteur privé.

    A cet égard, M. Sène a précisé que l’ISESCO a été choisie en tant que partenaire stratégique du 9ème Forum mondial de l’eau grâce à sa position de leader au niveau international, et à l’intérêt qu’elle porte aux ressources en eau pour diffuser la paix, instaurer la sécurité sociale et réaliser le développement.

    Etaient présents lors de cet entretien Dr Ahmed Said Ould Bah, Directeur des Relations extérieures et de la Coopération, Dr Muhammad Nabeel Anwar, Directeur des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation, M. Adel Bouraoui, Superviseur de la Direction de l’Education, Dr Mukhtar Ahmed, Superviseur de la Fédération des Universités du Monde islamique, et Mme Ramata Almamy Mbaye, Directrice des Sciences humaines et sociales.

    L’ISESCO prend part à Koweït à un colloque régional sur le lien sciences-industrie

    L’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) prendra part, au Colloque régional qui aura lieu du 12 au 14 novembre 2019 à Koweït, sous le thème : « Assurer un lien constructif et pertinent entre les sciences et les applications industrielles pour édifier la société des technologies convergentes ».

    Le Colloque vise à examiner les mécanismes de lutte contre les divers défis qui guettent ces deux éléments, à répondre aux besoins croissants en matière d’innovation et de nouvelle technologie, notamment par la réduction du fossé entre les institutions universitaires et industrielles, et à jeter les bases de connaissances à même d’assurer le lien et le rapprochement entre la recherche scientifique et l’industrie. Les autres axes concernent la bonne gestion des ressources en matière de savoirs, la gestion scientifique aux fins de communication entre la recherche et l’industrie, ainsi que la coopération au profit de toutes les parties.

    Prendront part au Colloque des hommes d’affaires, des innovateurs et chercheurs, des responsables de transfert et de commercialisation de technologie au sein des institutions universitaires, des responsables des incubateurs de technologie et parcs scientifiques et technologiques, des responsables de la R&D dans les institutions industrielles et les ministères de l’Industrie, de même que des concepteurs de politiques et décideurs venant des établissements financiers et d’investissement et des ministères concernés. Les participants représenteront les pays suivants : Egypte ; Arabie Saoudite ; Soudan ; Emirats ; Oman et Bahreïn, en plus du pays hôte.

    L’ISESCO sera représentée à ce Colloque par Dr Ali Rahal, expert au Bureau régional de l’Organisation à Sharjah.

    La 8ème Conférence islamique des Ministres de l’Environnement clôture ses travaux par l’adoption du Plan d’action de la période à venir

    Au terme de ses travaux, la 8ème Conférence islamique des Ministres de l’Environnement (CIME), tenue les 2 et 3 octobre 2019 au siège de l’ISESCO à Rabat, sous le thème : « Rôle des facteurs culturels et religieux dans la protection de l’environnement et le développement durable », il a été procédé à l’adoption de nombre de résolutions concernant le prochain Plan d’action, ainsi qu’à l’élection du BEIE pour les deux prochaines années.

    En tête des résolutions figuraient la tenue de la 9ème CIME en octobre 2021 au siège de l’ISESCO, ainsi que l’appel aux Etats membres désirant abriter la prochaine session de la Conférence à soumettre une demande officielle y afférente à la Direction générale de l’ISESCO, en indiquant les facilités organisationnelles à fournir, et ce, afin qu’elle puisse se concerter avec la présidence de la Conférence et informer les Etats membres de la décision prise à cet égard.

    De même, le BEIE fut élu pour deux années sous la présidence du Royaume d’Arabie Saoudite, l’ISESCO s’étant chargée d’en assurer le Secrétariat général. Quant aux membres, ont été nommés les EAU, la Tunisie et la Somalie (région arabe), le Burkina Faso, le Sierra Leone et la Gambie (région africaine), ainsi que l’Ouzbékistan, le Suriname et la Malaisie (région asiatique).

    La Conférence a décidé d’adopter le « projet de Stratégie d’activation du rôle des facteurs culturels et religieux dans la protection de l’environnement et la réalisation du développement durable dans le monde islamique », et d’appeler les Etats membres à accorder davantage d’intérêt aux facteurs culturels et religieux dans la mise en place des stratégies et plans nationaux afin de relever les défis économiques, sociaux et environnementaux, et répondre à leurs besoins et priorités. Et d’inviter aussi l’ISESCO à mettre en place un plan exécutif de ladite Stratégie en coopération avec les organisations nationales, régionales et internationales et les institutions y afférentes à l’intérieur et à l’extérieur du monde islamique.

    Elle a adopté également le « projet de document d’orientation sur le rôle de la jeunesse et de la société civile dans la protection de l’environnement et la réalisation du développement durable », ainsi que les critères spécifiés par les décisions et résolutions y afférentes qui gouvernent les règles de coopération avec les organisations non gouvernementales, adoptés par les sommets et les réunions ministérielles de l’OCI. Et d’inviter les Etats membres à promouvoir les rôles des jeunes et de la société civile dans la mise en œuvre des plans et stratégies nationaux de développement durable, tout en respectant les spécificités et les besoins des Etats membres, et conformément aux législations, références, principes et orientations adoptés et en vigueur dans les Etats membres.

    Par ailleurs, la Conférence a adopté le « rapport de l’ISESCO sur le Plan exécutif d’atténuation et de gestion des risques des catastrophes naturelles dans les Etats membres ». Elle a pris note des réalisations accomplies dans le cadre du programme pilote de renforcement des capacités dans le domaine de l’atténuation et de la gestion des risques des catastrophes naturelles dans les Etats membres, ainsi que des réunions et activités organisées depuis la 7ème session de la CIME et des résultats obtenus à ce sujet, et invité les Etats membres à activer les mesures d’atténuation des risques des catastrophes naturelles et à coopérer avec les institutions internationales et régionales y afférentes.

    De même, elle a adopté le rapport sur le programme de célébration des capitales du monde islamique respectueuses de l’environnement. A cet égard, elle a adopté, d’une part, les villes d’Agadir du Royaume du Maroc et de Nur-Sultan en République du Kazakhstan en tant que capitales du monde islamique respectueuses de l’environnement pour les années 2020-2021 et, d’autre part, la ville de Kampala en République de l’Ouganda comme capitale de mérite respectueuse de l’environnement dans le monde islamique pour la région africaine au titre des mêmes années, en plus d’Al-Qods Al-Charif capitale permanente respectueuse de l’environnement dans le monde islamique.

    Elle a par ailleurs chargé le Directeur général de l’ISESCO de préparer un calendrier pour la célébration des capitales du monde islamique respectueuses de l’environnement jusqu’à fin 2030, à la lumière des candidatures reçues des Etats membres à cet égard, en tenant compte de la répartition géographique équilibrée entre les Etats membres et du respect des conditions de candidature et des critères de sélection de ces capitales.

    Aussi, la Conférence a adopté le Rapport sur le Prix du Royaume d’Arabie Saoudite pour la gestion environnementale dans le monde islamique, en réitérant ses remerciements et sa gratitude au Serviteur des Deux Saintes Mosquées d’avoir bien voulu créer ce Prix et d’avoir aimablement accepté d’en élargir la portée pour qu’il englobe le monde islamique et de charger l’ISESCO d’en assurer le Secrétariat général, afin d’ancrer le large concept de la gestion environnementale et de promouvoir le développement durable dans les Etats membres. Elle a félicité aussi les efforts de coordination entre l’ISESCO et l’Autorité générale de la Météorologie et de la Protection de l’Environnement au Royaume d’Arabie Saoudite dans la bonne préparation de la deuxième édition du Prix.

    Quant à la création de « l’Académie islamique pour l’Environnement et le Développement Durable », il a été procédé à l’adoption du Rapport sur le progrès accompli en la matière, en remerciant le Royaume du Maroc, représenté par le Ministère de l’Energie, des Mines et du Développement durable, pour le progrès accompli dans la mise en place du siège de l’Académie à Rabat, et son engagement à prendre les mesures techniques et organisationnelles nécessaires pour son lancement, en coordination avec l’ISESCO à cet égard. La Conférence a remercié aussi la Direction générale de l’ISESCO pour avoir suivi cette question avec les parties compétentes au Royaume du Maroc, laquelle a été chargée de présenter un rapport sur le sujet à la prochaine session de la Conférence.

    Dans la même veine, la Conférence a adopté le document relatif au « projet de mise en place du Réseau islamique de l’action environnementale et du développement durable », dans le cadre de l’ISESCO, et appelé les institutions et les autorités publiques compétentes dans les Etats membres ainsi que les organisations internationales et régionales similaires à coopérer avec le Réseau en vue de promouvoir l’action islamique environnementale commune, et à faciliter l’échange d’expertise et des meilleures pratiques en matière de protection de l’environnement et de développement durable

    De surcroît, elle a adopté le Rapport sur les efforts de l’ISESCO dans le domaine de l’environnement et du développement durable entre les 7ème et 8ème sessions de la CIME, tout en exprimant ses remerciements et sa gratitude à l’ISESCO pour ses efforts dans le domaine de la protection de l’environnement et du développement durable. La Conférence a également appelé l’Organisation à la coordination et la concertation avec les parties compétentes dans les Etats membres et les instances nationales, régionales et internationales compétentes, afin de réaliser les objectifs de développement durable et promouvoir l’action environnementale islamique commune.