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L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a organisé un atelier de formation sur la santé et l’hygiène au profit de 150 enseignant.e.s à Islamabad, au Pakistan, en collaboration avec la Commission nationale pakistanaise pour l’UNESCO et l’ICESCO, et l’Université des compétences nationales. Le but est de fournir à ces enseignant.e.s les connaissances et les compétences nécessaires pour promouvoir les pratiques de santé et d’hygiène dans les écoles, dans le cadre du programme pilote de l’ICESCO pour l’amélioration des services d’eau et d’assainissement dans 1 000 écoles rurales dans le monde islamique.

L’atelier de formation a duré trois jours et s’est achevé vendredi 6 novembre 2024. Des séances interactives et des activités pratiques ont été organisées sur des sujets tels que l’hygiène personnelle, les programmes de santé scolaire, la prévention des maladies et la promotion d’environnements sains. De même, l’accent a été mis sur le rôle central des enseignants pour garantir des communautés plus saines en apprenant aux élèves à adopter des pratiques de santé et d’hygiène.

Dans son intervention par vidéoconférence, Dr Muhammad Sharif, Conseiller au Secteur des Sciences et de l’Environnement à l’ICESCO, a passé en revue les efforts et les initiatives de l’ICESCO visant à promouvoir l’utilisation des dernières technologies dans les pratiques de santé et d’hygiène. Il a en outre souligné l’importance de la coopération pour renforcer les capacités des États membres de l’ICESCO dans le domaine de la santé, réitérant l’engagement de l’Organisation à développer les partenariats internationaux afin d’assurer une meilleure intégration des technologies émergentes dans les stratégies nationales de développement.

La cérémonie de clôture de l’atelier s’est déroulée en présence de Mme Farah Naz Akbar, secrétaire parlementaire pour l’éducation et l’enseignement professionnel fédéral, M. Aftab Khan, Secrétaire général de la Commission nationale pakistanaise, Dr Muhammad Mukhtar, vice-chancelier de l’Université des compétences nationales à Islamabad, et M. Masood Sikandar, Directeur général de la Direction générale des écoles communautaires d’études fondamentales.

Le siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) à Rabat a accueilli la cérémonie de clôture de la formation de la troisième cohorte des jeunes de la Fondation « Misk ». Cette formation, d’une durée de 10 semaines, s’est déroulée dans les différents secteurs, centres et départements de l’ICESCO, dans le cadre du programme de formation en cours d’emploi, proposé par la Fondation « Misk » aux jeunes du Royaume d’Arabie Saoudite, en coordination avec la Commission nationale saoudienne pour l’éducation, la culture et les sciences.

La cérémonie a commencé, ce vendredi 29 novembre 2024, par la récitation de versets du Saint-Coran, suivie d’une allocution du Dr Abdelilah Benarfa, Directeur général adjoint de l’ICESCO. Il a souligné que l’Organisation, à travers ses programmes, projets et activités, œuvre à accompagner les évolutions cognitives et technologiques mondiales. Elle offre des opportunités de formation aux jeunes talents, afin de renforcer leurs capacités et de développer leurs connaissances pour former des leaders de demain.

Dr Benarfa a félicité les jeunes de cette cohorte, encadrés par le Département du capital humain de l’ICESCO, saluant leur sérieux et leur persévérance tout au long de leur période de formation au sein de l’Organisation. Il a ajouté qu’ils avaient donné un excellent exemple des jeunes du Royaume d’Arabie Saoudite.

Dans son allocution, M. Hani bin Hamza Mansi, Secrétaire général adjoint de la Commission nationale saoudienne pour l’éducation, la culture et les sciences, a souligné que le programme de formation reflète les efforts de l’ICESCO pour contribuer à la qualification des jeunes. Il a également salué le partenariat distingué entre l’Organisation, la Commission nationale saoudienne et la Fondation « Misk », incarné dans la Vision 2030 du Royaume.

Mme Asma Al-Jasser, Directrice générale du programme Misk Skills Pathway à la Fondation « Misk », a précisé que les efforts, initiatives et programmes de la Fondation visent à encourager l’éducation et à renforcer les capacités de leadership pour construire un avenir meilleur en soutenant les jeunes. Elle a exprimé la fierté de « Misk » pour les jeunes talents prometteurs de cette troisième édition du programme.

Lors de la cérémonie, les stagiaires de « Misk » ont présenté des propositions et des concepts pour plusieurs programmes, projets et initiatives innovantes, qu’ils ont élaborés pendant leur période de formation à l’ICESCO. Ces projets concernaient des domaines tels que l’intégration éducative, économique et sociale des personnes en situation de handicap, le renforcement de la communication avec les journalistes, créateurs de contenu et influenceurs, l’amélioration de la qualité de vie des enfants dans les régions reculées, et la réduction de l’écart entre la recherche scientifique et les besoins des pays et des sociétés. Par la suite, les jeunes ont présenté une performance culturelle et patrimoniale sous le titre «Alardah Saoudienne pour mettre en valeur le patrimoine culturel ».
À l’issue de la cérémonie, les stagiaires de Misk ont reçu des certificats et des écussons honorifiques pour avoir réussi et excellé durant leur période de formation intensive à l’ICESCO.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu à son siège à Rabat un colloque de haut niveau sur les « Opportunités et défis économiques dans le monde islamique », dans le cadre de la réception d’une délégation du Conseil d’administration et de membres de l’Association arabe pour les recherches économiques, de représentants de l’Institut arabe de planification au Koweït, de l’Institut égyptien de planification nationale et le Policy Center for the New South (PCNS) au Maroc. Le colloque a été le théâtre de riches discussions entre les ambassadeurs et les experts économiques participants et l’intervenant principal Dr Mahmoud Mohieldin, Président du Conseil d’administration de l’Association arabe pour les recherches économiques et Envoyé spécial de l’ONU pour le financement du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Les travaux du colloque ont été lancés jeudi 28 novembre 2024 par une allocution de Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO, dans laquelle il a souligné que le monde traverse une période d’instabilités et de transformations majeures, et que les États membres de l’Organisation ont des opportunités réelles pour tirer profit de ces défis et les transformer en opportunités et y investir, rappelant que le monde islamique doit mutualiser les efforts au service de ses intérêts suprêmes.

L’allocution a été suivie d’une séance de discussion modérée par l’Ambassadeur Khalid Fathalrahman, Directeur du Centre du Dialogue civilisationnel de l’ICESCO. Au cours de cette séance, Dr Mahmoud Mohieldin a passé en revue les situations économiques et de développement actuelles dans les pays du monde islamique, mettant en évidence les possibilités d’atteindre le développement durable en construisant des voies de coopération régionale à l’écart des conflits géopolitiques mondiaux.

Il a déclaré que le progrès économique repose sur trois facteurs principaux : le financement, le développement technologique pour sa capacité à réduire les coûts de développement et le changement de comportement, principal facteur en raison de son rôle dans la modification des comportements négatifs qui empêchent les communautés et les peuples de parvenir à une véritable croissance. En citant des modèles de développement pionniers dans nombre de pays du monde islamique, il a souligné leurs spécificités et leurs corrélations avec des facteurs de transformation qui ne peuvent pas être reproduits dans d’autres pays.

Ensuite, l’ICESCO et l’Association arabe pour les recherches économiques ont échangé des écussons commémoratifs.

À l’issue du colloque, l’ICESCO et l’Union des Chambres de Commerce ont signé un mémorandum d’entente pour la coopération dans les domaines du développement durable et de l’économie verte, de l’inclusion socio-économique de l’égalité des deux sexes et de l’entreprenariat des jeunes, et de la promotion de la recherche et du développement dans les industries clés. Ledit mémorandum a été signé au nom de l’ICESCO par M. Anar Karimov, Chef du secteur des Partenariats et de la Coopération internationale de l’Organisation, et par M. Khaled Hanafy, Secrétaire général de la Fédération des Chambres arabes.

La délégation a visité les galeries de l’exposition et du musée de la Sîrah du Prophète de la civilisation islamique, actuellement hébergés au siège de l’ICESCO, en partenariat tripartite entre l’ICESCO, la Ligue islamique mondiale (LIM) et la Rabita Mohammadia des Oulémas.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) exprime sa préoccupation face aux dommages infligés à plusieurs sites patrimoniaux majeurs au Liban à la suite de l’agression israélienne. En effet, l’Organisation met en avant l’importance de s’opposer fermement à tout acte de destruction visant le patrimoine libanais, et souligne l’urgence de prévenir les menaces qui continuent de peser sur ces sites.

Dans cette perspective, l’ICESCO appelle à une coopération internationale effective, impliquant à la fois les institutions internationales et les organisations de la société civile. Par ailleurs, elle réaffirme sa volonté à mobiliser son expertise pour protéger les sites historiques libanais, évaluer l’ampleur des dégâts, dresser un inventaire précis et mettre en œuvre des mesures immédiates pour assurer leur préservation.

Consciente que le patrimoine culturel constitue une composante essentielle de l’identité humaine, l’ICESCO réitère son engagement à coopérer avec les acteurs internationaux et locaux pour mettre en place des stratégies de sauvegarde et de restauration du patrimoine libanais. En effet, elle se déclare pleinement disposée à oeuvrer avec les parties compétentes pour préserver ce patrimoine à l’échelle internationale, garantissant ainsi sa transmission aux générations futures.

En outre, l’ICESCO affirme la nécessité d’adopter une approche internationale unifiée obligeant toutes les parties à protéger les sites patrimoniaux dans les zones de conflits et de guerres. Elle appelle également à sensibiliser à la valeur universelle du patrimoine culturel et à la responsabilité collective pour assurer sa préservation.

Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a pris part aux activités de la 7e édition du Forum « Samaâ Tassaout pour la culture et les arts soufis ». Cet événement, organisé du 21 au 23 novembre 2024 par l’Association Al Kawtar pour le Madih, le Samaâ et la préservation du patrimoine, s’est déroulé sous l’égide du Ministère marocaine de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, et du Conseil régional de Marrakech-Safi, dans le cadre de la célébration de Marrakech capitale de la culture dans le monde islamique pour l’année 2024.

La séance intitulée « L’esthétique et l’Irfān dans le projet littéraire de DrAbdelilah Benarafa », ayant lieu ce jeudi 21 novembre 2024 au siège de la Faculté de langue Arabe de l’Université Cadi Ayyad à Marrakech, a vu la participation d’un grand nombre d’écrivains, de critiques et de chercheurs de haut niveau. Lors de cette rencontre, plusieurs travaux de recherche et analyses critiques consacrés aux œuvres littéraires de Dr Benarafa ont été présentés, soulignant son rôle dans le renouvellement des structures narratives arabes ainsi que sa contribution à l’expérience intellectuelle et esthétique dans le domaine de la narration romanesque. Par ailleurs, Dr Benarafa a animé un dialogue ouvert avec les participants, enrichissant ainsi les échanges autour de ses œuvres.

À l’issue de la séance, le Directeur du Forum a remis un écusson d’hommage à Dr Benarafa.

Il convient de rappeler que la 7ᵉ édition du Forum propose un programme riche et varié, comprenant des activités culturelles et artistiques telles que des sessions dédiées au Madih et au Samaâ, ainsi que des soirées spirituelles animées par des artistes et des groupes musicaux provenant de divers pays du monde arabe.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO ), a appelé à accroître les investissements dans les sciences spatiales et leurs applications afin de combler le fossé entre les pays développés et ceux en développement dans ce domaine vital, étant donné que les sciences spatiales jouent un important rôle dans le renforcement des capacités face aux effets négatifs du changement climatique, soulignant la nécessité d’établir des partenariats internationaux pour assurer l’échange de connaissances dans ce domaine, et promouvoir l’ouverture de l’ICESCO à la coopération avec les parties concernées afin de renforcer les capacités de leurs pays.

Il s’agit de l’allocution prononcéec ce samedi 16 novembre 2024, lors du Sommet mondial des leaders de l’espace, organisé par la présidence de la COP29 en partenariat avec l’Agence spatiale nationale d’Azerbaïdjan (Azercosmos), dans la capitale Bakou, et auquel ont participé de grands chefs et représentants des agences spatiales nationales dans un certain nombre de pays du monde, pour discuter du rôle que la recherche et la science spatiales peuvent jouer dans la protection de la planète et pour faire face aux défis posés par le changement climatique.

« L’ICESCO s’est engagée à contribuer à la promotion de l’innovation, de la coopération scientifique et du développement durable dans le monde islamique », a déclaré Dr AlMalik, précisant que l’ICESCO s’emploie à intégrer les sciences spatiales dans ses activités visant la protection de l’environnement et la durabilité.

Il a passé en revue les principaux programmes et initiatives de l’Organisation dans le domaine des sciences spatiales, notamment le programme « sensibilisation au développement de l’écosystème des sciences et technologies spatiales », qui est l’un des programmes les plus influents de l’Organisation, puisqu’il prépare les jeunes scientifiques et innovateurs à exploiter le potentiel des technologies spatiales pour faire face aux défis du changement climatique.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a coorganisé la conférence internationale intitulée « Héritage et civilisation andalouses : de la fondation à la transformation contemporaine », avec la commission de la chaire ICESCO pour l’alliance des civilisations à la Faculté de la Charia et des Études islamiques de l’Université de Qatar, en collaboration avec nombre d’institutions arabes et européennes. La conférence s’est déroulée les 6 et 7 novembre 2024, à Grenade, en Espagne, avec la participation d’historiens et d’universitaires de 13 pays, et a permis de discuter d’une quarantaine de communications.

Dans son allocution prononcée lors de la séance d’ouverture de la conférence, M. Anar Karimov, Chef du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale de l’ICESCO, a souligné qu’il est nécessaire de tenir des rencontres et d’avoir des organisations qui promeuvent l’espoir à la lumière des conflits qui frappent la communauté internationale. Il a rappelé que la présence des musulmans en Andalousie incarnait l’exemple des relations civilisationnelles positives, grâce à 800 ans de créativité scientifique, littéraire et artistique, et conclu son intervention en affirmant le soutien de l’ICESCO à tous les efforts internationaux visant à promouvoir les valeurs du dialogue civilisationnel.

L’ambassadeur Khalid Fathulrahman, Directeur du Centre de Dialogue civilisationnel de l’ICESCO, a présidé la séance de clôture de la conférence. Dans son allocution, il a souligné que la conférence reflète les piliers du concept de « diplomatie civilisationnelle » créé par l’ICESCO. Il a également salué les recommandations de la conférence, qui ouvrent la voie à des efforts intégrés pour célébrer les manifestations des contributions culturelles islamiques en Andalousie.

Par ailleurs, les communications de la conférence ont abordé divers sujets, notamment les fondements historiques de la présence islamique en Andalousie, l’examen de ses influences et l’analyse des transformations contemporaines dans le contexte des relations de l’Espagne avec le monde islamique.

Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), participe à la 43e édition du Salon international du livre de Sharjah, aux Émirats Arabes Unis. Cet événement, inauguré mercredi 06 novembre 2024 par Son Altesse Cheikh Dr Sultan bin Muhammed Al-Qasimi, membre du Conseil supérieur des Émirats Arabes Unis, Gouverneur de Sharjah, sous le thème : « Cela commence par un livre ». Cette édition, qui se tiendra jusqu’au 17 novembre à Expo Centre Sharjah, accueille le Maroc en tant qu’invité d’honneur, avec la participation de 2 522 éditeurs et exposants provenant de 108 pays.

Dr Benarafa a assisté, aux côtés de hautes personnalités, à la cérémonie officielle d’ouverture, marquée par l’annonce de la publication du Dictionnaire historique de la langue arabe, un ouvrage monumental comprenant 127 tomes, constituant une réalisation exceptionnelle dans le domaine culturel. À cette occasion, plusieurs créateurs ayant enrichi la vie culturelle et littéraire par leurs productions intellectuelles ont été honorés.

Dans le cadre des activités du Salon, le Directeur général adjoint de l’ICESCO a pris part à un colloque interactif intitulé : « Écriture et liberté », organisé par l’Autorité du livre de Sharjah lors de la première journée du Salon. Cet événement, qui a rassemblé de grands écrivains et intellectuels provenant de divers pays, a donné lieu à des discussions enrichissantes sur la relation entre créativité et liberté, ainsi que sur leur lien intrinsèque.

Dr Benarafa participe également à une conférence sous le thème : « L’identité marocaine dans la civilisation, l’histoire et le patrimoine », organisée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Royaume du Maroc.
L’événement s’inscrit dans le cadre d’un programme culturel varié à l’occasion de la sélection du Maroc en tant qu’invité d’honneur de la 43ème édition du Salon international du livre de Sharjah.

Cette édition du Salon propose plus de 1357 activités variées, auxquelles participent 250 invités venus de 63 pays, dont 500 activités culturelles. Celles-ci incluent des séances de discussion, des ateliers et des tables rondes où les créateurs abordent les principales questions culturelles et littéraires, ainsi que les dernières tendances dans le monde arabe et au niveau international.

Dans le cadre des Journées internationales ouvertes de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), le Réseau des Chaires ICESCO pour la pensée, la littérature et les arts a tenu la 4e édition du programme « Penseurs mondiaux invités par l’ICESCO », sous le thème : « La musicothérapie, l’art-thérapie, le handicap et le droit à la culture ». Cet événement a été organisé en partenariat avec l’Université Euro-Méditerranéenne de Fès, l’Université Ibn Tofail de Kénitra, l’Université Al Akhawayn d’Ifrane au Maroc, l’Université de la Sorbonne et le Centre européen de la culture en France.

La 4e édition du programme s’est déroulée les 4 et 5 novembre 2024 et comprenait deux rencontres intellectuelles : la première à l’Université Euro-Méditerranéenne, et la seconde au siège de l’ICESCO à Rabat.

Elles ont réuni un groupe d’enseignants internationaux et d’experts en thérapie pour discuter des moyens d’intégrer les arts dans les programmes de thérapie et de réadaptation pour les personnes en situation de handicap, en renforçant leur droit d’accès à la culture et en mettant en lumière le rôle des arts dans la promotion de l’inclusion sociale.

Lors des rencontres, Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture et de la Communication à l’ICESCO, a souligné l’importance des programmes et activités mises en œuvre par l’Organisation, en tant que centre international d’expertise, pour l’examen des questions actuelles, y compris les droits culturels et l’art-thérapie.

Dr Edith Lecourt, professeure de psychologie à l’Université de Paris-Cité, a ensuite présenté l’expérience de l’intégration de la musicothérapie dans les universités françaises, soulignant que l’expression par la musique transcende les barrières linguistiques et les défis de la traduction.

Pour sa part, M. André Fertier, compositeur et musicien, a parlé de l’importance de l’art-thérapie, en partageant son parcours musical et les raisons de son intérêt pour l’art-thérapie.

M. François-Xavier Vrait, spécialiste en musicothérapie, a évoqué la relation entre la psychologie, les neurosciences et la communication sociale avec la musique. Le Dr Frank Pecquet, professeur à l’Université de la Sorbonne, a abordé quant à lui les nouvelles esthétiques de l’art contemporain.

Les rencontres ont été animées par Dr Sanae Ghouati, responsable de la Chaire ICESCO à l’Université Ibn Tofaïl, Dr Asma Abbas, doyenne de la Faculté des sciences sociales, des arts et des sciences humaines de l’Université Al Akhawayn, Dr Majda Nniya, professeure à l’Université Euro-Méditerranéenne, et Dr Bouazza Benachir, professeur à l’Université Ibn Tofaïl.