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    AlMalik : L’enseignement supérieur et la recherche scientifique sont confrontés à des défis majeurs dans la plupart des pays du monde islamique

    ** La FUMI devrait être un vecteur de coopération et de coordination

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, Les Science et la Culture (ICESCO), Secrétaire général de la FUMI, a déclaré qu’afin que les universités puissent jouer pleinement leur rôle central dans la réalisation du développement durable dans le monde islamique, la Fédération doit servir de vecteur de coopération et de coordination entre ces universités, au milieu de l’évolution économique mondiale galopante et de la demande croissante de ressources humaines capables d’intégrer le nouveau marché du travail basé sur la dépendance croissante des TIC et de l’IA.

    Dans son allocution à la séance d’ouverture de la 23ème session du Conseil exécutif de la FUMI, qui a débuté à Sharjah dans l’Etat des Emirats Arabes Unis et se poursuivra pendant deux jours, Dr AlMalik a déclaré que l’un des objectifs de la Fédération était de s’efforcer, grâce à la coopération et à la coordination entre les universités, à combler les lacunes et partager l’expertise et les expériences. Cependant, Dr AlMalik a déploré qu’après plusieurs décennies de travail, seulement 347 universités du monde islamique ont rejoint la Fédération, et que sur 1.150 universités de la région arabe, seulement un tiers est membre de la FUMI, ce qui constitue un très petite partie du nombre total des universités du monde islamique.

    En outre, le Directeur général de l’ICESCO a souligné que dans le cadre de la vaste expansion de l’enseignement supérieur dans le monde et de la concurrence croissante entre tous les modes de l’enseignement universitaire, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique dans la plupart des pays du monde islamique sont confrontés à divers problèmes et défis, tels que les priorités et stratégies insuffisamment claires de l’enseignement supérieur, le sous-financement, le manque de sensibilisation à l’importance de la nouvelle recherche scientifique, le manque des opportunités de réseautage et des bases de données, la portée limitée de la coopération internationale et la fuite du capital humain vers les pays industriellement et technologiquement avancés.

    Dans la même veine, Dr AlMalik a souligné que des efforts seront déployés pour faire progresser l’enseignement supérieur dans les pays du monde islamique, dans le cadre de la nouvelle vision de l’ICESCO à travers laquelle les organisations cherchent à devenir un phare de rayonnement mondial. Ces efforts, a-t-il ajouté, comprennent la focalisation sur les questions de développement durable, d’éradication de la pauvreté, de lutte contre l’extrémisme et les discours de haine, d’autonomisation des femmes et des jeunes, de soutien à la société civile, d’éducation pour les réfugiés et les déplacés, de préservation du patrimoine et de mise à profit de l’évolution fulgurante de l’IA, ainsi que des modes futurs de l’enseignement. Le but est de faire de la Fédération une plateforme de connaissance et de science et un vecteur de coopération et de coordination.

    AlMalik : l’ICESCO consacrera ses potentiels au service des Etats membres et des communautés musulmanes dans le monde

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a déclaré que le soutien du Conseil exécutif à l’Organisation et à sa nouvelle vision prospective a renforcé la confiance en un avenir meilleur pour l’action islamique commune en matière d’éducation, de sciences, de technologie, de culture et de communication.

    Dr AlMalik a également souligné, dans son allocution à la clôture de la 40ème session du Conseil exécutif de l’ICESCO, aujourd’hui à Abu Dhabi, que l’Organisation consacrera ses potentiels, ressources, initiatives, projets, relations et partenariats au service des Etats membres et des communautés musulmanes à l’extérieur du monde islamique. « Nous mettrons l’accent sur les priorités et les besoins des parties nationales compétentes, sans pour autant oublier les régions et les catégories les plus vulnérables et qui ont le plus besoin d’appui » a-t-il ajouté.

    Le Directeur général a précisé, en s’adressant aux membres du Conseil, que : « l’ICESCO de l’avenir, dont nous avons tracé ensemble les contours, est bien l’ICESCO du respect des engagements permanents ». « Nous n’épargnerons aucun effort dans l’optimisation des importantes décisions que vous avez adoptées » a-t-il promis.

    Et d’ajouter que la Direction générale de l’Organisation, appréciant énormément les débats approfondis et les propositions pertinentes de cette 40ème session, réaffirme aux honorables membres du Conseil exécutif sa volonté de s’inspirer des avis éclairés, des observations de développement et des propositions d’orientation qu’ils ont bien voulu exprimer aux fins de mise à profit.

    A cette occasion, Dr AlMalik a réitéré ses remerciements à Son Altesse Cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, Président de l’Etat des Emirats Arabes Unis, Dirigeant de l’Emirat d’Abu Dhabi, à Son Altesse Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, Prince héritier d’Abu Dhabi, Président du Conseil exécutif de l’Emirat d’Abu Dhabi, Commandant suprême adjoint des forces armées, et aussi à Son Excellence Dr Noura bint Mohammed Al Kaabi, Ministre de la Culture et du Développement du Savoir, ainsi qu’à son équipe.

    Il a également adressé ses vifs remerciements et sa profonde reconnaissance à Son Excellence Dr Boubakar Doukouré, Président du Conseil exécutif, qui a démissionné de son poste de Président du Conseil, en affirmant avoir essayé de convaincre Dr Doukouré de reconsidérer sa décision mais en vain. A cet effet, Dr AlMalik lui a souhaité plein succès dans les responsabilités qui lui ont conduit à prendre cette décision, en saluant son savoir-faire et sa bonne modération des séances de travail.

    Au terme de son allocution, Dr AlMalik a remercié tous les membres dudit Conseil pour leur participation enrichissante et leur contribution remarquable, en réaffirmant que l’ICESCO poursuivra le travail pour aller de l’avant et répondre aux attentes. Et d’ajouter que les projets importants adoptés par le Conseil confèrent à l’Organisation la responsabilité de mise en œuvre, de suivi et de réexamen.

    Mémorandum d’entente entre l’ICESCO et l’organisation « Educators Without Borders »

    En marge des travaux de la 40ème session du Conseil exécutif de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), l’ICESCO et l’organisation « Educators Without Borders » ont signé, aujourd’hui à Abu Dhabi, un mémorandum d’entente englobant 7 programmes différents à mettre en œuvre au cours de la période 2020-2022.

    Le mémorandum d’entente a été signé par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Dr Karima Matar Al-Mazrouei, Présidente de l’organisation « Educators Without Borders ».

    Ledit mémorandum comprend 7 projets dans le domaine de l’éducation, à savoir : le projet d’intégration des technologies éducatives dans les systèmes d’éducation du monde islamique ; le projet du monde intégré pour l’alphabétisation et l’enseignement des adultes ; le projet de développement du programme d’enseignement de la langue arabe aux non arabophones ; le projet d’éducation sanitaire au profit de la population des zones rurales et des jeunes dans les Etats membres ; le projet de programme des bourses des étudiants méritants démunis ; le projet de soutien au réseau d’experts de l’ICESCO spécialisés dans l’enseignement de la langue arabe aux non arabophones ; et le projet de dialogue sur l’alphabétisation des femmes aux fins de développement.

    Deux messages de remerciements adressés à l’Etat des Emirats Arabes Unis par le Directeur général et le Conseil exécutif de l’ICESCO

    A l’issue des travaux de la 40ème session du Conseil exécutif de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) à Abu Dhabi, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation, et Dr Boubakar Doukouré, Président du Conseil, ont adressé, en leur nom et au nom de tous les participants, deux messages de remerciements et de gratitude. Lesdits messages ont été respectivement adressés à Son Altesse Cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, Président de l’Etat des Emirats Arabes Unis, Dirigeant de l’Emirat d’Abu Dhabi, et à Son Altesse Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, Prince héritier d’Abu Dhabi, Président du Conseil exécutif de l’Emirat d’Abu Dhabi, Commandant suprême adjoint des forces armées.

    Lesdits messages ont été lus, aujourd’hui en présence des participants, par Dr AlMalik lors de la séance de clôture du Conseil.

    Dans le premier message, les membres du Conseil exécutif, à l’issue de sa 40ème session, tenue les 29 et 30 janvier 2020, à Abu Dhabi, avaient l’honneur d’exprimer à Son Altesse Cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan leurs profonds remerciements et leur gratitude pour son soutien à l’action islamique commune afin de servir les intérêts du monde islamique et de promouvoir la Oumma islamique dans tous les domaines. De même, ils ont saisi cette occasion pour exprimer à Son Altesse leur grande appréciation des efforts fructueux qu’il déploie au service de l’éducation, de la science, de la technologie, de la culture et de la communication en ancrant les fondements de la qualité dans les systèmes nationaux en la matière, en renforçant la coopération et le partenariat avec les parties internationales concernées et en adoptant des visions prospectives et anticipatives qui ont permis aux Emirats Arabes Unis d’occuper une position de premier plan au niveau du monde islamique dans le domaine de l’industrie du futur.

    Dans le deuxième message adressé à Son Altesse Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, les membres du Conseil ont exprimé leurs profonds remerciements et gratitude pour le soutien continu aux initiatives pionnières de développement dans son pays et dans les pays islamique afin de promouvoir la Oumma islamique dans tous les domaines. Il ont également saisit cette occasion  pour exprimer à Son Altesse leur grande appréciation des efforts fructueux qu’il déploie au service de l’éducation, de la science, de la technologie, de la culture et de la communication à travers les grandes initiatives scientifiques, éducatives et culturelles qu’il a lancées, ainsi que les ambitieux projets de développement qu’il soutient en vue d’asseoir les fondements de la société du savoir, de la créativité, de l’innovation, du leadership et de la localisation de la technologie ». 

    AlMalik au Conseil exécutif de l’ISESCO : le monde islamique est confronté à de nombreux défis exigeant de prendre des initiatives constructives et de nouvelles réformes

    ** La vision prospective hissera l’Organisation, de la perfection des espoirs au réalisme des accomplissements

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a souligné que l’Organisation a adopté une vision prospective qui la hissera de la perfection des espoirs au réalisme des accomplissements, lui assurera une place de choix et en fera un phare de rayonnement international dans ses domaines de compétence, de même qu’elle développera des mécanismes d’action accompagnant les aspirations des Etats membres et de leurs peuples vers un meilleur avenir.

    Dr AlMalik a également précisé, lors de la séance d’ouverture de la 40ème session du Conseil exécutif de l’Organisation, dont les travaux ont été lancés aujourd’hui à Abu-Dhabi, que l’ISESCO, depuis sa création et avec le soutien des Etats membres, a réalisé de marquants progrès qui ont souligné l’importance des rôles qui lui sont confiés en vue de coordonner l’action islamique commune dans ses domaines pertinents, en soulignant qu’il reste beaucoup à faire en raison de la recrudescence des défis auxquels les pays du monde islamique sont confrontés, d’où la nécessité de prendre des initiatives constructives et de nouvelles réformes adaptés aux attentes, qui réaliseront les objectifs escomptés et répondront aux aspirations.

    « Dans le cadre de cette nouvelle vision, nous voulons faire de l’ISESCO une organisation moderne liée à ses origines et ouverte à l’époque, rayonnante au niveau régional et influente sur le plan international. Une Organisation capable de diagnostiquer les lacunes, de répondre aux besoins et d’accompagner la réalité des Etats membres et de leurs peuples et celle des communautés musulmanes dans les Etats non membres » a-t-il ajouté.

    Le Directeur général a précisé que l’Organisation a adopté une nouvelle approche drainant les talents et créant des leaders, de même qu’elle s’est engagée à renforcer les constantes et les piliers du monde islamique en matière de pensée, de culture et de civilisation ; en évitant de traiter les questions politiques et de prédication qui ne relèvent pas des compétences de l’ISESCO.

    A cet égard, Dr AlMalik a présenté nombre d’initiatives issues de la nouvelle vision anticipative de l’Organisation à savoir :

    1. Renforcement des rôles des commissions nationales pour l’éducation, les sciences et la culture, apport de davantage de soutien à leurs secrétaires et personnel et recours auxdites commissions afin d’identifier avec précision les besoins des Etats membres et planifier les programmes qui répondent le plus à leurs priorités ;
    2. Projet de changement de l’appellation de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture en « Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture », pour clarifier les ambiguïtés concernant la nature de ses fonctions de non prédication et ouvrir des horizons plus larges de sa présence sur la scène internationale ;
    3. Projet d’amendement de la Charte, des Règlements intérieurs et de la structure organisationnelle de l’ISESCO, en harmonie avec sa nouvelle vision ; en plus de la création d’un service juridique chargé de régir les procédures d’action de l’ISESCO dans le cadre d’une approche institutionnelle et de droit ;
    4. Projet de création d’un waqf de l’ISESCO qui contribuera à la diversification des sources de financement et garantira la continuité du travail de l’Organisation ;
    5. Projet de création du Conseil consultatif international qui permettra à l’Organisation de s’ouvrir de manière plus large sur la scène internationale et d’établir des contacts avec les décideurs ;
    6. Création du Centre de la Prospective stratégique pour anticiper les changements susceptibles, générer des idées innovantes et élaborer des études qui suivent la réalité et le futur du monde islamique ;
    7. Création du Centre de langue arabe pour les non arabophones afin de localiser le savoir-faire pédagogique dans le domaine de l’enseignement de la langue arabe aux non arabophones, et encourager la transcription des langues des peuples islamiques en caractère arabe standardisé ;
    8. Création du Centre de l’ISESCO pour le patrimoine islamique qui aura pour mission de documenter les sites patrimoniaux dans le monde islamique, renforcer les capacités y afférentes, et poursuivre ce qui a été réalisé en termes d’inscription de 132 sites sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique ;
    9. Organisation du Forum culturel mensuel de l’ISESCO, qui constitue désormais une plateforme de savoir pour développer l’action culturelle à l’intérieur et à l’extérieur du monde islamique ;
    10. Numérisation des documents et procédures lors de toutes les conférences de l’ISESCO, afin de développer la méthode de travail et d’en faire une Organisation verte ;
    11. Ouverture plus large sur les partenaires internationaux de haut niveau œuvrant dans les domaines de compétence de l’Organisation, à travers la réouverture du Bureau de l’ISESCO auprès de l’UNESCO, chargé de renforcer les relations de partenariat avec l’ONU, l’Union européenne et d’autres organisations internationales.

    Le Directeur général a conclu son allocution en précisant que l’Organisation espère que le Conseil contribuera au soutien, à l’enrichissement et au renforcement des dispositions de ces orientations ; le but étant d’édifier l’ISESCO du futur et le monde de demain.

    AlMalik souligne l’engagement de l’ISESCO à soutenir les Etats membres à surmonter les défis éducatifs

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a souligné l’engagement de l’Organisation à apporter le soutien et les propositions aux Etats membres en matière de mécanismes et de méthodes, en vue de réaliser l’ODD 4 visant à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, notamment grâce à son partenariat avec l’Education Relief Foundation (ERF). En effet l’ISESCO considère l’approche de l’ERF comme étant une opportunité pour libérer les énergies de millions de filles et de garçons afin d’assurer un avenir sûr, prospère, juste et flexible pour tous, grâce à une éducation équilibrée et inclusive.

    Ceci figure dans l’allocution de Dr AlMalik prononcée en son nom par Mme Yasmina Saghroni, experte à la Direction des Relations extérieures et de la Coopération à l’ISESCO, lors des travaux de la 3ème session du Forum mondial sur l’Education équilibrée et inclusive, lancés aujourd’hui à la capitale djiboutienne et organisé par l’ERF en coopération avec la République de Djibouti.

    Le Directeur général a indiqué que le Forum est une occasion pour célébrer les résultats d’un processus consultatif et participatif réunissant de grands intellectuels, praticiens, décideurs et cadres techniques œuvrants dans le domaine de l’éducation, afin de développer une approche éducative efficace et influente qui servira de guide pour les générations actuelles et futures dans un continent en évolution et un monde en mutation.

    Et de préciser que l’ISESCO est consciente, tel qu’il figure dans sa nouvelle vision stratégique, que l’avenir de l’éducation est multidisciplinaire et tient compte des complexités et du multiculturalisme, de même qu’il est indispensable pour le renforcement de la capacité des Etats membres à s’adapter et à contribuer à la réalisation d’un avenir durable pour tous.

    Par ailleurs, il a souligné que l’ISESCO reconnait le degré de la complexité des défis éducatifs auxquels sont confrontés ses Etats membres, dans un monde où, d’une part, les frontières se sont effondrées devant le flux de connaissances, la communication virtuelle et le multilinguisme, ainsi que la propagation des conflits et l’instabilité, l’accroissement inquiétant des flux humains et des migrants, qui en résultent, d’une autre part.

    Le Directeur général a aussi prévenu que la région arabe abrite à elle seule 32% des réfugiés et 38% des déplacés dans le monde en raison des conflits. Parmi les 59 millions d’enfants qui abandonnent l’école, a-t-il ajouté, 32 millions vivent en Afrique subsaharienne, en Afrique du Nord et en Asie occidentale, et les filles en âge de scolarisation sont privées de leur droit à l’éducation.

    Et d’ajouter que l’ISESCO comprend des Etats membres dont les citoyens, en particulier les enfants, sont exposés à la pauvreté multidimensionnelle, aux catastrophes, aux déplacements en raison du changement climatique, et à la migration pour fuir les conflits, bien que ces Etats abritent les plus grands écoles, universités et les centres de savoir au monde. Il est donc temps pour ces Etats de s’adapter aux transformations sociétales, a-t-il ajouté, étant donné les pressions exercées par les TIC, et la domination croissante des réseaux sociaux, devenus un décideur virtuel qui réalise la cohésion et crée des espaces de dialogue d’une part, mais sème la division et alimente la haine, d’une autre.

    A l’issue de son allocution, Dr AlMalik a déclaré que de cette réalité dure génère l’innovation, la créativité et les solutions susceptibles de faire face à ces défis et permettant aux étudiants, enseignants et décideurs de bénéficier d’une éducation équilibrée et inclusive.

    Le Directeur général de l’ISESCO s’entretient à Djibouti avec les Ministres respectifs de l’Enseignement supérieur et de l’Education nationale

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a examiné avec M. Nabil Ahmed, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à Djibouti, et M. Moustapha Mohamed Mahmoud, Ministre djiboutien de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, les moyens de promouvoir la coopération entre l’Organisation et la République de Djibouti.

    L’entretien s’est déroulé aujourd’hui à Djibouti, où le Directeur général s’est rendu pour participer aux travaux du 3ème Forum mondial sur l’Education équilibrée et inclusive, organisé par Education Relief Foundation et dont les travaux se lanceront demain. Aussi, cette visite s’inscrit dans le cadre de la nouvelle vision de l’ISESCO reposant sur davantage d’ouverture et de partenariat avec les Etats membres de l’Organisation.

    Lors de cette entrevue, le Directeur général a examiné avec les deux Ministres les domaines de la coopération entre l’Organisation et lesdits ministères. A cet égard, les deux responsables djiboutiens ont exprimé leur volonté de promouvoir la communication entre les deux parties au cours de la prochaine phase. Ils ont également présenté les principaux programmes et activités dont Djibouti a actuellement besoin afin de coopérer avec l’ISESCO dans leur mise en œuvre.

    De même, les discussions ont porté sur l’importance de la création d’un centre de langue arabe à Djibouti, ainsi que la tenue de forums et de conférences, qui serviront les intérêts de l’éducation et la formation à Djibouti.

    Il s’agissait également d’examiner les arriérés de Djibouti au budget de l’ISESCO, qui seront investis sous forme de programmes et d’activités au profit des citoyens djiboutiens.

    Ont pris part à cette réunion, pour le Djibouti, M. Mohamed Moussa Yaba, Conseiller technique du Ministre de l’Education, Secrétaire général de la commission nationale pour l’éducation, les sciences et la culture, et pour l’ISESCO, Mme Yasmina Saghroni, experte à la Direction des Relations extérieures et de la Coopération.

    Le Directeur général de l’ISESCO participe à Djibouti au 3ème Forum mondial sur l’Education équilibrée et inclusive

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), participe au 3ème Forum mondial sur l’Education équilibrée et inclusive, organisé par Education Relief Foundation (ERF) du 27 au 29 janvier 2020 à Djibouti.

    Le Forum, dont la nouvelle édition se tient à Djibouti, vise à renforcer l’éducation inclusive et équilibrée à la lumière de la mondialisation, et y prennent part les ministres de l’Education de certain pays d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie, des représentants des organisations internationales œuvrant dans le domaine de l’éducation, ainsi que des institutions de la société civile. Il convient de rappeler que la session précédente a été tenue à Mexico (Mexique) du 20 au 22 novembre 2018.

    La participation de Dr AlMalik audit Forum s’inscrit dans le cadre de la coopération dans le domaine de l’éducation et l’enseignement entre l’ISESCO et l’ERF, en vue de renforcer le rôle des institutions de la société civile spécialisées dans la diffusion et la promotion des valeurs de l’éducation équilibrée et inclusive.

    Pour rappel, l’ERF est une organisation à but non lucratif, qui œuvre à la mise en place et le développement d’une nouvelle approche globale de l’éducation qui met l’accent sur l’importance de l’équilibre et de l’inclusion dans les programmes d’enseignement proposés aux étudiants, sur la base de recherches et d’études sur le terrain dans différentes régions du monde ; le but étant de réaliser l’intégration et la coopération au niveau mondial et la non-discrimination, afin de refléter la contribution des diverses cultures et civilisations dans notre monde moderne.

    AlMalik : Le progrès technologique a impacté le fonds du journalisme, d’où la nécessité de restructurer ses systèmes de fonctionnement

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a souligné que la crise que connaît aujourd’hui le journalisme ne se limite pas à l’éthique et aux questions sociales. Bien au contraire, ce métier connaît, à la suite de nouvelles mutations technologiques, une vulnérabilité professionnelle qui affecte négativement le travail des journalistes, d’où la nécessité d’une restructuration des systèmes de fonctionnement de cette profession.

    Il s’agit de l’intervention de Dr AlMalik lors de la troisième édition du Forum culturel de l’ISESCO, tenue dans la soirée du mardi au siège de l’Organisation à Rabat, sous le thème : « L’avenir de l’information : de la presse imprimée à la presse numérique ».

    La presse responsable, a-t-il ajouté, est porteuse de la liberté d’expression et a toujours gagné le respect de l’opinion publique. Cependant, de nombreuses mutations ont impacté cette confiance. Dans la société du savoir, de la communication et des transformations numériques étonnantes, l’information est désormais au cœur de toutes les stratégies, et les journalistes, la presse et les bailleurs de fonds ont été largement critiqués. Aussi, a-t-il précisé, il y a eu beaucoup de débats sur certaines manœuvres médiatiques et manipulations de l’opinion publique, ce qui a affecté l’autorité morale dont jouissait la presse.

    Le Directeur général a renchéri que le progrès technologique a touché le fonds du journalisme, étant donné que les nouvelles technologies ont radicalement affecté les sources de l’information et la relation entre le journaliste et le lecteur. En effet, toute personne peut désormais devenir rédacteur en chef d’un blog personnel, ou même envoyé spécial d’un journal télévisé, d’où la nécessité de redéfinir les limites de la profession et le type d’engagements qu’elle requiert avec les lecteurs.

    Le modèle traditionnel du journalisme ne correspond plus aux évolutions numériques de la profession, car les réseaux sociaux, la priorité du moment et la rapidité des flux d’informations successifs ont grandement affecté ce modèle », a-t-il souligné. Et d’ajouter que le journalisme est une profession intellectuelle noble qui requiert des efforts, de la rigueur, de l’intégrité, de la culture, du temps et des moyens d’assistance, et contribue à l’édification d’une société de citoyenneté et de démocratie, ainsi qu’à la constitution de la mémoire collective.

    A l’issue de son allocution, Dr AlMalik a posé les questions suivantes : La presse continue-t-elle de façonner l’opinion publique à la lumière des nouvelles transformations ? La presse contribue-t-elle vraiment à communiquer la véritable information et à éclairer les esprits ? La presse responsable et les médias professionnels résisteront-ils aux évolutions numériques rapides, qui ont mis entre de mauvaises mains des outils de falsification de textes et d’images et de diffusion de fausses informations ? Ensuite, il a souligné que M. Khalid AlMalik, Rédacteur en chef du quotidien saoudien Al-Jazirah, Président du Conseil d’administration de l’Instance des journalistes saoudiens, et M. Mohammed Seddik Maaninou, écrivain et professionnel de l’information éminent au Maroc ayant occupé plusieurs postes dont celui du Directeur de la Télévision nationale, répondront à ces questions lors de leurs interventions, tout en les remerciant pour leur participation audit Forum. 

    Le Directeur général de l’ISESCO reçoit le représentant de la Fondation Konrad Adenauer au Maroc

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a reçu M. Steffen Krüger, représentant de la Fondation allemande Konrad Adenauer au Royaume du Maroc, et examiné avec lui les derniers préparatifs concernant le lancement du « Forum de l’avenir », que l’ISESCO organisera les 17 et 18 février 2020 dans son siège à Rabat, en coopération avec la Fondation.

    Cet entretien a porté sur l’importance de la tenue dudit Forum ainsi que les principaux axes qui y seront abordés. L’évènement verra la participation d’un nombre d’experts internationaux, d’éminentes personnalités œuvrant dans le domaine de la prospective stratégique et de représentants des organisations internationales et du secteur privé. Aussi, les thèmes du Forum porteront essentiellement sur les applications de l’intelligence artificielle les plus récentes et leur utilisation, ainsi que l’anticipation de la situation mondiale en 2040. Il s’agira également de tenir nombre d’ateliers dans les domaines de compétence de l’ISESCO, à savoir l’éducation, la culture et les sciences.

    De même, les deux responsables ont examiné les perspectives de la coopération futures entre l’Organisation et la Fondation, à la lumière de la nouvelle vision de l’ISESCO reposant sur l’ouverture aux institutions de la société civile pour servir les intérêts des citoyens des Etats membres.

    Il convient de rappeler que la Fondation Konrad Adenauer est une institution à but non lucratif créée en 1964. Elle porte le nom de Konrad Hermann Adenauer, premier Chancelier de l’Allemagne après la seconde guerre mondiale (1949-1963), et elle a pour mission de soutenir la démocratie, l’état de droit et la promotion de la paix.

    Ont pris part à cet entretien, de l’ISESCO, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de la Prospective stratégique et M. Mohamed Hedi Shili, Conseiller juridique du Directeur général.