L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en partenariat avec le Haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération au Royaume du Maroc, a tenu une conférence sur les valeurs de la Fédération mondiale des anciens combattants et les idéaux de paix et d’entente entre les nations, et ce, dans le cadre de la série de conférences de l’ICESCO qui visent à consolider les valeurs de paix et de dialogue.
La conférence, qui s’est tenue lundi 13 juin 2022 au siège de l’ICESCO, s’inscrit dans le cadre des activités célébrant Rabat capitale de la culture dans le monde islamique au titre de 2022. Elle s’est déroulée en présence de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et de M. Mustafa El Ktiri, Haut-commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération, ainsi que nombre d’ambassadeurs, de personnalités publiques et d’anciens résistants du Royaume du Maroc.
La conférence a été présentée par M. Najib Rhiati, Conseiller culturel du Directeur général de l’ICESCO, et donnée par M. Dan Vigo Bergtun, Président de la Fédération mondiale des anciens combattants, qui l’a commencée par un aperçu de la Fédération dont la création a eu lieu après la Seconde Guerre mondiale, en soulignant qu’il s’agit d’une organisation à but non lucratif et non gouvernementale rassemblant 172 institutions d’anciens combattants de 121 pays qui comptent environ 60 millions de membres.
M. Bergtun a passé en revue les efforts et les initiatives de la Fédération pour renforcer la sécurité et la paix, étant donné qu’elles constituent la base de développement des sociétés, ainsi que son rôle dans le soutien aux membres des familles des anciens combattants et des victimes de guerre, en prenant soin d’eux, en les aidant à s’intégrer dans la société, et en préservant leur dignité, leur santé et leur bien-être.
Il a abordé en détails les conditions à réunir aux fins d’édification de la paix, à savoir la prise de connaissance de l’histoire pour sensibiliser les jeunes à la guerre et au sang, la nécessité de renforcer la paix et la foi à travers notre capacité à changer, et la mise en place d’une plate-forme commune pour soutenir la paix dans le monde.
En conclusion, la porte a été ouverte aux débats. Les participants se sont alors félicités du thème de la conférence et ont mis en exergue l’importance d’œuvrer à l’édification et à la préservation de la paix au profit des peuples du monde et des générations futures.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Université Euromed de Fès au Royaume du Maroc ont tenu une réunion pour examiner les principales réalisations de la Chaire ICESCO « Femme en sciences : Intelligence artificielle et Futurs » et les activités et les recherches mises en œuvre ou soutenues par cette chaire, lors de sa première année depuis sa création au siège de l’Université, dans le cadre de l’approche de l’ICESCO qui s’ouvre aux universités et encourage les filles à étudier les sciences et à s’intéresser aux différents domaines scientifiques.
La réunion a eu lieu lundi 13 juin 2022 au siège de l’ICESCO à Rabat, en présence de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Dr Mostapha Bousmina, Président de l’UEMF, qui ont souligné leur volonté de poursuivre la coopération fructueuse entre l’Organisation et l’Université, dans le cadre de cette chaire qui œuvre au renforcement des recherches scientifiques en matière d’intelligence artificielle et à la promotion de la participation des jeunes filles et des femmes dans ce domaine, ainsi que dans d’autres domaines d’intérêt commun.
En outre, Dr Maha Kamira, coordinatrice de la chaire, a présenté un rapport sur les principales réalisations de la chaire durant sa première année, les projets qu’elle a élaborés, ainsi que les sessions de formation, les ateliers et les colloques qu’elle a tenus ou auxquels elle a participés. Dr Kamira a également indiqué que la chaire a réalisé nombre d’innovations qui seront brevetées.
Ont pris part à cette réunion Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de la Technologie, Dr Kais Hammami, Chef du Centre de la Prospective stratégique, Mme Sally Mabrouk, Directrice du Bureau du Directeur général, et Dr Adel Smeda, expert au Secteur des Sciences et de la Technologie, qui ont salué les réalisations de la Chaire ICESCO « Femme en sciences : Intelligence artificielle et Futurs » durant sa première année, en soulignant l’importance de la coopération et de la coordination entre la chaire et nombre de programmes relevant de son champ de spécialité mis en œuvre par l’ICESCO dans certains de ses États membres.
Ce samedi 11 juin 2022, le pavillon de l’Organisation du Monde islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) au Salon international de l’édition et du livre de Rabat a vu la tenue d’une séance de dialogue pour la présentation du programme de l’ICESCO des capitales de la culture du monde islamique, ainsi que des motifs de la proclamation de Rabat capitale de la culture du monde islamique pour 2022, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI – que Dieu l’assiste. Cette séance s’est déroulée avec la participation de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, M. Mohamed Mehdi Bensaid, Ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO.
Au cours de cette séance, modérée par M. Najib Rhiati, Conseiller culturel du Directeur général, Dr AlMalik a souligné que la sélection de Rabat capitale de la culture procède de sa richesse littéraire et culturelle et ses monuments historiques, de même qu’elle possède toutes les composantes requises par l’ICESCO dans ledit programme des capitales de la culture.
Il a souligné aussi que ce programme a fait l’objet de modernisation depuis sa mise en place, et se focalise désormais sur l’inclusion du tourisme et de l’éducation, ainsi que l’implication de nombreux acteurs afin de promouvoir la pensée culturelle et scientifique.
Il a ajouté que le siège de l’ICESCO verra, le 25 juillet 2022, l’ouverture de l’exposition et du musée international de la Sirah du Prophète et de la civilisation islamique, qui se tiendront dans le cadre de la célébration de Rabat capitale de la culture du monde islamique pour 2022, en partenariat entre l’ICESCO, la Ligue islamique mondiale et la Rabita Mohammadia des Oulémas au Maroc. Et de préciser que l’exposition comprend des technologies modernes d’affichage qui documentent en détail la biographie de notre Prophète, et que la première présentation de cette exposition en dehors du Royaume d’Arabie Saoudite aura lieu au Royaume du Maroc, ce qui reflète la relation distinguée entre les deux pays.
Pour sa part, M. Mohamed Mehdi Bensaid a mis l’accent sur le rayonnement culturel et la dimension civilisationnelle mondiale de Rabat, notant que le site archéologique de Chellah a vu le passage de multiples civilisations.
Le Ministre a souligné qu’au cours de cette année, diverses activités culturelles, artistiques et musicales seront organisées avec la participation de plusieurs acteurs, et que la célébration de Rabat capitale de la culture du monde islamique contribuera à renforcer l’industrie culturelle, tout en passant en revue les programmes, activités et initiatives que le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication s’emploie à mettre en œuvre dans le cadre de cette célébration.
Dr Abdelilah Benarafa a évoqué la dimension culturelle de la ville de Rabat, précisant que sa déclaration capitale de la culture du monde islamique pour 2022 lui redonne son poids culturel, et que le programme des capitales de la culture de l’ICESCO est l’un des mécanismes de valorisation, de documentation et de protection du patrimoine, car il permet de construire la mémoire qui nous relie au passé et au futur.
Par la suite, la parole a été donnée aux participants pour poser leurs questions sur le programme de l’ICESCO des capitales de la culture du monde islamique, auxquelles ont répondu Dr AlMalik, M. Mehdi Bensaïd et Dr Benarafa.
Samedi 11 juin 2022, ont été tenus au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, la Science et la Culture (ICESCO) à Rabat les activités de l’exposition scientifique pédagogique annuelle organisée par le Collège Scientifique Agdal-Rabat en coopération avec l’ICESCO, qui vise à promouvoir les talents des élèves et à développer la créativité et la pensée scientifique chez eux, ainsi qu’à atteindre l’excellence dans les domaines pédagogique et scientifique, et à passer des savoirs théoriques aux applications pratiques et techniques.
La tenue de cette exposition scientifique pédagogique relève de la volonté de l’ICESCO de développer les talents, la pensée scientifique et innovante, et de renforcer la créativité et l’esprit d’initiative chez les élèves dès leur plus jeune âge, et ce, dans le cadre de sa nouvelle vision appelant à la nécessité d’atteindre l’excellence et la créativité dans le processus éducatif, et de le développer pour pouvoir renforcer les compétences futures nécessaires afin de vivre dans un monde où le recours à la technologie et à l’intelligence artificielle augmente.
Cette exposition est très nécessaire au niveau pédagogique, car elle permet de satisfaire les passions des élèves, mettre en valeur leurs capacités, développer leurs compétences multiples, et les aider à interagir avec ce qu’ils apprennent, tout en mettant en valeur leurs talents, leurs réalisations et leur créativité. Il est question également de réaliser une sorte de complémentarité constructive entre le côté théorique et le côté pratique des programmes scolaires, et de consolider la compréhension des faits scientifiques.
Dans son discours, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a félicité les étudiants et les cadres éducatif et administratif du Collège du succès des travaux de l’exposition au siège de l’ICESCO, en indiquant que cette dernière aspire à élargir les horizons de coopération dans la tenue de ce type d’expositions qui développe la créativité et l’innovation.
L’exposition a été inaugurée par Dr Koumbou Barry, Cheffe du Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, et Dr Majid Khannas, Directeur du Collège Scientifique Agdal-Rabat. De même, plus de 200 étudiants et un grand nombre de parents y ont assisté, en plus des membres du comité d’évaluation des projets et des innovations et des experts du Secteur de l’Éducation de l’ICESCO.
L’exposition, à laquelle ont participé de nombreux invités, comprenait la cérémonie d’ouverture, la présentation du comité scientifique composé d’inventeurs classés premiers dans les compétitions internationales, de professeurs spécialisés dans la recherche scientifique et d’experts, l’examen par le comité scientifique des projets d’innovation et d’invention, et enfin la cérémonie de remise des prix aux gagnants.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a souligné l’importance des institutions de la société civile qui jouent le rôle de soutien à l’État, grâce à leur expérience sociétale, leur permettant de faire profiter les programmes de développement gouvernementaux de manière plus équitable et juste, et de concrétiser les opportunités de formation de manière à profiter optimalement des potentiels de la société, en plus de leur capacité à contribuer positivement à l’élaboration de plans stratégiques et intérimaires, car elles comptent parmi leurs acteurs des forces sociales d’intérêts et d’orientations divers.
Il s’agit d’un extrait de l’allocution prononcée par Dr AlMalik jeudi 9 juin 2022 lors de la cérémonie de lancement des festivités célébrant « Tétouan, capitale de la société civile marocaine pour 2022 », sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, organisée par l’Organisation internationale de la société civile pour les valeurs de citoyenneté, de développement et de dialogue, en coopération avec l’Association Tétouan Asmir pour le développement culturel, social, économique et sportif, et en présence de nombre de ministres et responsables au gouvernement marocain, de représentants d’organisations régionales et internationales, et de figures de la société civile.
Le Directeur général a également indiqué que la société civile est en mesure de jouer son rôle lorsqu’elle dispose de données qui définissent les besoins sociétaux réels, en saluant le choix par l’Organisation internationale de la société civile de Tétouan, capitale de la société civile pour 2022, parallèlement à la désignation de Rabat (Ribat Al-Fath), capitale de la culture du monde islamique pour 2022, les deux villes ayant bénéficié du haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.
De même, Dr AlMalik a fait l’éloge de Tétouan, ville ancestrale au nord du Royaume du Maroc, dont l’ancienne muraille, édifiée pendant trois-cents ans, et les sept portails historiques, gardiens de la mémoire et du patrimoine andalous, témoignent de l’histoire de la ville qui a fait l’objet de plusieurs poèmes et écrits.
Au terme de son allocution, le Directeur général a récité un poème dédié à Tétouan et intitulé « Amirat Al-‘Hamaim ».
Il est à rappeler que l’Organisation internationale de la société civile pour les valeurs de citoyenneté, de développement et de dialogue au Royaume du Maroc avait lancé en 2018 l’initiative « Capitale de la société civile marocaine », un titre qui est attribué aux villes marocaines connue pour les services de leur société civile.
Les activités relevant de la célébration de Tétouan, capitale de la société civile marocaine pour 2022 seront organisées tout au long de l’année ; il s’agira de tenir des séminaires sur le patrimoine intellectuel et matériel de la ville, d’organiser une exposition d’œuvres de la société civile et de rendre hommage aux figures et organismes de la société civile, ainsi qu’aux professionnels des médias et aux figures de la pensée, de l’art et de l’innovation et aux jeunes créateurs de la ville. Les activités porteront également sur des spectacles artistiques et musicaux qui mettent en valeur les œuvres créatives distinguées de la ville.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a souligné que l’ICESCO accorde une grande importance au patrimoine africain à travers le lancement et la mise en œuvre de programmes et d’initiatives, notamment la désignation chaque année d’une capitale de la culture du monde islamique parmi les villes africaines, Yaoundé au Cameroun étant la ville célébrée en 2022, afin de mettre en avant le patrimoine culturel africain matériel et immatériel.
C’est un extrait de l’allocution du Directeur général prononcée jeudi 9 juin 2022 lors du colloque international « Les archives en Afrique : État des lieux et perspectives », tenu à Rabat par l’Institution « Archives du Maroc » en partenariat avec l’École des Sciences de l’Information (ESI) et l’École Nationale des Chartes de Paris, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des archives.
Au début de son allocution, Dr AlMalik a indiqué que la plupart des gens pensent que les archives renvoient exclusivement au passé, or les connaisseurs savent que les archives relèvent aussi bien du passé que de l’avenir. De même, il a exprimé ses remerciements à Dr Jamaâ Baida, Directeur de l’Institution « Archives du Maroc », de l’avoir invité au colloque dans le cadre du programme de célébration de Rabat, capitale de la culture du monde islamique pour 2022. Il a également salué le travail remarquable de ladite institution visant la sauvegarde des documents et papiers, ainsi que de la mémoire historique et civilisationnelle des nations et des peuples.
Et d’ajouter que les documents et papiers sont indispensables pour comprendre le passé de différents aspects de la vie, et servent à anticiper l’avenir et à élaborer les stratégies et plans de réalisation du développement.
Pour conclure, le Directeur général a précisé que la tenue de cet évènement académique reflète l’intérêt porté à la valeur et au rôle des archives dans la sensibilisation à l’importance de la source des idées et phénomènes, et nous incite à mettre en place les moyens les plus efficaces pour sauvegarder le patrimoine archivistique, à travers l’échange d’expériences et d’expertise, et l’emploi des outils numériques et des applications de l’intelligence artificielle, pour restaurer les papiers et documents, afin de suivre les changements civilisationnels de notre ère.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu, jeudi 09 juin 2022 au siège de l’Organisation à Rabat, la ministre des Affaires étrangères et des Communautés de la Guinée-Bissau, Mme Suzi Carla Barbosa, afin d’examiner le renforcement de la Coopération entre l’ICESCO et la Guinée-Bissau dans les domaines de compétence de l’Organisation.
Lors de cette entrevue, qui s’est déroulée en présence de Mme Filomena Mendes Mascarenhas Tipote, Ambassadrice de la République de Guinée-Bissau auprès du Royaume du Maroc, Dr AlMalik a passé en revue la vision et la stratégie d’action de l’ICESCO, qui repose sur la communication et la coordination avec les commissions nationales et parties compétentes des États membres, afin d’identifier les besoins et priorités de chaque pays et pouvoir concevoir les programmes et projets appropriés.
Il a également présenté les principaux programmes et projets auxquels l’Organisation accorde un intérêt particulier, notamment en matière de renforcement des capacités des jeunes et des femmes, et de promotion de l’entrepreneuriat dans le domaine technologique. Il s’agit également de tirer profit des opportunités qu’offrent les sciences spatiales ainsi que l’intelligence artificielle et ses applications au service de l’éducation, des sciences, et de la culture, et de consolider les valeurs de coexistence, de paix et de dialogue civilisationnel.
De son côté, la ministre a salué les efforts de l’ICESCO visant à soutenir ses États membres dans ses domaines de compétence, soulignant la volonté de son pays de coopérer avec l’Organisation, en tant que partenaire important dans le renforcement des valeurs de paix et de sécurité, en vue de contribuer à la réalisation du développement social et de parvenir à une éducation de qualité.
Elle a également précisé que la coopération entre l’ICESCO et la Guinée-Bissau, est primordiale pour mettre en œuvre des programmes communs axés sur les jeunes et les femmes qui contribueront au développement de leurs pays, sachant que cette catégorie est la plus dominante dans le pays.
Ont pris part à cette réunion pour l’ICESCO, Dr Boly Barry Koumbou, Cheffe du Secteur de l’Éducation, Dr Ramata Almamy Mbaye, Cheffe du Secteur des Sciences humaines et sociales, Mme Amira Fadel, Cheffe du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale, et Mme Sally Mabrouk, Directrice du Bureau du Directeur général.
A l’issue de cette entrevue, la ministre, accompagnée du Directeur général de l’ICESCO, s’est rendue à la Galerie de l’ICESCO pour l’Art contemporain, et apprécié les œuvres exposées.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a accueilli mercredi 8 juin 2022 dans son siège à Rabat la 2ème Conférence internationale sur la lutte contre l’extrémisme violent : l’intelligence collective dans la lutte contre le terrorisme et l’élaboration de stratégies de lutte et de prévention contre l’extrémisme violent, organisée par l’Observatoire marocain sur l’extrémisme et la violence (OMEV) en partenariat avec l’ICESCO, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), la Rabita Mohammedia des Oulémas et le Policy Center for the New South (PCNS), et en présence de nombre d’experts, de chercheurs, de représentants d’organisations et d’institutions internationales et régionales, et de centres de réflexion et de stratégie.
La conférence, qui s’étale sur trois jours, a débuté par la récitation de quelques versets du Saint Coran, suivie de la présentation par l’Ambassadeur Khalid Fathalrahman, chef du Centre du Dialogue civilisationnel de l’ICESCO, de l’ordre du jour des séances, puis de l’allocution de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation, dans laquelle il a affirmé que l’intelligence collective dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent constitue à la fois un moyen qui interroge, anticipe, ressasse et assimile, et une fin considérant le partenariat humain inspirant comme une exigence civilisationnelle.
Il a ajouté que les objectifs d’intelligence collective sont imposés par l’impérieuse nécessité d’élaborer des politiques et des mécanismes communs entre les différentes parties prenantes, et que l’ICESCO entend faire de ses compétences éducatives, scientifiques et culturelles des plates-formes vitales productrices d’idées et de plans solides en matière de lutte contre toutes les formes d’extrémisme. Et c’est cette vision que le Centre du Dialogue civilisationnel de l’Organisation encadre et en détermine les voies à travers une nouvelle approche qui s’est soldé par la publication de L’Encyclopédie sur la déconstruction du discours d’extrémisme dans le cadre d’un partenariat distingué entre la Ligue du Monde islamique et la Rabita Mohammedia des Oulémas.
Pour sa part, M. El Mostafa Rezrazi, président de l’OMEV, est intervenu sur les raisons du choix du thème de la conférence, en soulignant qu’il existe encore des anomalies dans la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme qu’on essaye de surmonter en recourant à l’intelligence sociale.
Dans une allocution vidéo, M. Weixiong Chen, directeur exécutif par intérim du Comité contre le terrorisme des Nations Unies, a souligné que les groupes terroristes se propagent dans un grand nombre de zones de conflit et que la pandémie de COVID-19 a accru l’ampleur des problèmes sociaux qui favorisent la violence, en appelant à la poursuite des efforts collectifs en matière de lutte contre la violence.
De son côté, M. Abdelouahed Jamali Idrissi, Coordonnateur des services de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, a souligné l’importance de la réinsertion des auteurs de crimes violents et terroristes et de la reformulation de leur comportement, en passant en revue les programmes d’intégration des détenus initiés par la Fondation pour renforcer leur position au sein de la société et établir une relation de confiance avec eux.
M. Habboub Cherkaoui, chef du Bureau Central d’Investigation Judiciaire (BCIJ) du Royaume du Maroc, a déclaré que s’attaquer résolument au terrorisme nécessite l’adoption de l’intelligence sociale et des formules optimales unifiant les visions, les propositions et les solutions aux fins de déradicalisation.
M. Abderrahim Hanin, directeur du pôle de suivi des affaires pénales privées et des libertés publiques au Ministère public, a souligné que les groupes terroristes ont développé leurs mécanismes d’action, puisqu’ils recourent désormais à Internet et aux hautes technologies qu’il fournit pour atteindre un large public.
M. Mohamed Loulichki, ancien ambassadeur auprès des Nations Unies et chercheur au Policy Center for the New South, a déclaré que l’éradication du phénomène du terrorisme est un défi majeur pour la communauté internationale qui déploie de grands efforts dans ce domaine.
M. Carlos Alexandre Monteiro Reyes, Directeur du Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique, a souligné qu’en soutenant le travail du Bureau, le Maroc adhère aux tendances onusiennes et à la formation des pays pour acquérir des connaissances et aborder les différentes dimensions du phénomène du terrorisme.
M. Mohamed Belkebir, chef du Centre de recherche et d’études sur les valeurs relevant de la Rabita Mohammedia des Oulémas, a déclaré que l’extrémisme violent est une création, car l’homme n’est pas né extrémiste, que ce comportement est causé par des groupes extrémistes, et qu’il est possible de créer l’anti-extrémisme.
Suite à la séance d’ouverture, la première séance fut lancée sous le thème : « Extrémisme et discours religieux : récits d’extrémisme et contre-récits ».
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné la nécessité de promouvoir et de développer l’investissement, compte tenu de son rôle crucial dans la création des emplois. Il a également souligné que pour répondre aux besoins requis pour les métiers de l’avenir, il convient de miser principalement sur l’innovation et la créativité, pour garantir le succès des institutions et entreprises.
Ces propos relèvent de l’intervention de Dr AlMalik lors de sa participation à la conférence régionale sur le futur de l’emploi et le rôle de l’entrepreneuriat et des TPME dans un monde post pandémique, tenue, les 7 et 8 juin 2022 en présentiel à Rabat et à distance, par le ministère marocain de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, en partenariat avec le Groupe de la Banque africaine de développement et nombre d’institutions internationales.
Lors d’une session consacrée à l’examen de l’avenir de l’emploi après la pandémie de covid-19, Dr AlMalik a discuté des actions menées par l’ICESCO pour promouvoir les métiers dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, soulignant que la nouvelle vision de l’Organisation vise à aider les Etats membres de l’ICESCO à s’adapter aux mutations mondiales liées aux métiers de l’avenir, à travers la modernisation des systèmes éducatifs, et le renforcement des infrastructures. Il s’agit également d’accorder un intérêt particulier à l’économie verte et durable et d’investir dans les métiers de demain, a-t-il précisé.
De même, il a passé en revue les principales initiatives lancées par l’ICESCO aux fins de renforcement des opportunités d’emploi, notamment à travers l’appui à l’innovation et à l’entrepreneuriat des femmes et des filles pendant la pandémie de covid-19, en plus des efforts de l’Organisation ayant transformé les répercussions négatives de cette crise en une opportunité génératrice de revenue pour les femmes et les filles, à travers la création d’unités de fabrication locale des produits hygiéniques et des équipement de protection. Dans ce sillage, il a également cité le programme de formation des jeunes à la création et au développement de petits projets dans le domaine de la technologie et de l’innovation, ainsi que les incubateurs de l’ICESCO visant à renforcer les capacités futures de leadership requises en matière d’éducation, de sciences et de culture au profit des jeunes issus du monde islamique.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a reçu M. Nasreddine Nsibi, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle en République Tunisienne, et a examiné avec lui les perspectives de coopération entre l’ICESCO et la Tunisie, notamment en matière de formation des jeunes et de renforcement de leurs capacités.
L’entretien a eu lieu mardi 7 mai 2022 au siège de l’ICESCO à Rabat, en présence de nombre de chefs de secteurs, de départements et de centres de l’Organisation. À cette occasion, Dr AlMalik a passé en revue les principaux axes de la vision et des orientations stratégiques de l’ICESCO, faisant de cette dernière une organisation créative qui anticipe l’avenir et aspire à ce qu’il y a de mieux pour le monde islamique.
Les discussions ont également porté sur les principaux programmes de l’ICESCO relatifs au renforcement des capacités des jeunes et leur qualification pour répondre aux besoins des professions de demain et aux futurs défis du marché du travail, tel que le Programme de formation des jeunes au leadership pour la paix et la sécurité, le Programme de formation des jeunes à la création et au développement de petits projets dans le domaine de la technologie et de l’innovation, les incubateurs de l’ICESCO destinés à soutenir les jeunes, et le Programme des jeunes professionnels. Les deux parties ont également discuté de la possibilité de coopérer dans ces programmes pilotes.
De son côté, le ministre tunisien a salué le changement et l’ouverture qualitatifs et la vision novatrice qui marquent l’action de l’ICESCO et lui permettent de parvenir à d’importantes réalisations, en indiquant que le succès de l’Organisation est dans l’intérêt de ses États membres.