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Le 9^e Forum mondial de l’Eau Dakar 2022, dont les travaux ont été lancés lundi 21 mars 2022 à la capitale sénégalaise sous le thème « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement », a réuni des chefs d’État, de gouvernement, d’institutions multilatérales et d’organisations internationales, et a connu la participation de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, aux fins de coopération en matière d’eau et de développement durable.

Des experts internationaux participant au Forum organisé par le Conseil mondial de l’Eau et le ministère sénégalais de l’Eau et de l’Assainissement, en coopération avec l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), la Banque islamique de Développement, la Ligue des États arabes et nombre d’organisations et d’organismes internationaux, ont débattu des meilleurs moyens de préserver les ressources en eau et de protéger l’environnement, à la lumière des changements climatiques dont le monde est témoin.

Lors d’une séance dédiée à l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets afin d’assurer la sécurité de l’eau dans les États membres de l’Organisation de la Coopération islamique, Dr Foued El Ayni, expert au Secteur des Sciences et de la Technologie à l’ICESCO, a passé en revue les efforts et initiatives de l’Organisation pour s’adapter et atténuer les effets du changement climatique sur les ressources en eau dans ses Etats membres, en mettant en relief son programme visant à améliorer les services d’eau et d’assainissement dans 1000 écoles rurales, ainsi que ses ateliers de formation et de sensibilisation à l’environnement.

L’on a également discuté de la nécessité d’unifier les efforts des pays, des organisations internationales et régionales, des institutions et des centres de recherche, afin d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques, des programmes et des projets permettant de bénéficier de la technologie moderne et de l’innovation et d’utiliser les énergies renouvelables pour faire face aux défis environnementaux et à la pénurie d’eau.

Dr Salim M AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a appelé à accorder plus d’attention à l’économie verte et circulaire, aux emplois verts dans l’entrepreneuriat féminin, à l’agriculture durable et aux solutions fondées sur la nature afin de s’adapter au changement climatique dans des projets menés par des femmes, en réitérant l’engagement de l’ICESCO à œuvrer aux côtés de ses Etats membres afin de concrétiser les aspirations des femmes et des filles du monde islamique à un avenir plus équitable où elles occuperont davantage de postes de direction dans divers domaines.

Cette déclaration intervient à l’occasion de son allocution prononcée lors d’une activité parallèle organisée par le ministère marocain de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille par visioconférence de New York, avec le concours de l’ONU Femmes Maroc et en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’ICESCO et l’Organisation des Femmes Arabes, sur « Les opportunités d’emplois verts pour renforcer l’autonomisation économique des femmes en tant qu’actrices du développement durable et de l’atténuation du changement climatique », dans le cadre de la 66ème session de la Commission de la condition de la femme aux Nations Unies, à laquelle ont participé Mme Awatef Hayar, ministre marocaine de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, ainsi que nombre de ministres chargés des questions féminines dans plusieurs pays, de représentants des agences spécialisées des Nations Unies et des organisations régionales arabes, africaines et européennes, d’experts et de chercheurs.

Dr AlMalik a souligné que les femmes ont toujours émergé comme un modèle de persévérance, de sacrifice, de dévouement et d’altruisme, notamment en étant à l’avant-garde de la lutte contre la pandémie de Covid 19. Ainsi, et afin de leur rendre hommage, l’ICESCO a proclamé 2021 Année de la femme sous le thème « Femmes pour le futur », une initiative placée sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Il a ajouté que l’ICESCO s’est engagée à mettre en œuvre sa nouvelle vision en matière de qualification des femmes aux multiples pratiques et réalisations, tant en interne dans la gestion de l’Organisation et la direction de ses ressources humaines, qu’en externe dans ses programmes et initiatives, en affirmant dans le document « Orientations stratégiques de l’ICESCO à l’horizon 2025 » que le verdissement du futur et le soutien à l’élaboration d’un plan d’action positif sur le climat constituent l’une de ses orientations stratégiques les plus importantes dans le domaine des sciences et de la technologie.

Le Directeur général de l’ICESCO a passé en revue les initiatives les plus marquantes mises en œuvre par l’Organisation lors de la célébration de l’Année de la femme, au premier rang desquelles figurent le Forum international de l’ICESCO sur l’entrepreneuriat féminin et l’autonomisation des femmes, les expositions de produits des coopératives de femmes en milieu rural, la plateforme internationale «Femmes pionnières à travers le monde», le programme de formation des femmes et des jeunes au leadership pour la paix et la sécurité, et le projet de lutte contre la COVID-19 en soutenant l’innovation et l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes.

Les participants à la réunion sur les nouvelles de l’intelligence artificielle, tenue par le Centre de Prospective stratégique de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), ont souligné l’importance de renforcer le concept d’IA pour édifier un avenir meilleur, et la nécessité d’adopter ses technologies pour sortir des crises, et de mieux faire connaitre les possibilités de l’IA dans tous les domaines de vie. Ils ont également mis l’accent sur les défis et menaces qui peuvent résulter de l’utilisation de l’IA, notamment en matière d’éthique et de protection de la vie privée.

Ont pris part à cette réunion, tenue jeudi 17 mars 2022 à distance, des participants de haut niveau notamment des experts en IA, des universitaires, des chercheurs de renommée et des représentants d’organisations internationales. Cet événement s’inscrit dans le cadre des efforts du Centre de Prospective stratégique de l’ICESCO pour anticiper les orientations futures et explorer l’avenir de l’IA.

Dans son allocution prononcée au début de la réunion, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a indiqué que selon les attentes mondiales, l’IA peut contribuer à la réalisation de 79% des ODD, en précisant que l’ICESCO a intégré l’IA dans sa stratégie prospective et s’implique dans le domaine de la technologie moderne et de l’innovation, pour servir ses États membres et appuyer leurs efforts de renforcement des capacités dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.

Et d’ajouter que nous sommes tous obligés d’édifier un avenir durable en mettant en place des plans et en aidant les décideurs à anticiper l’avenir, qui s’appuie sur les technologies modernes, y compris le « métavers », les sciences spatiales et l’IA, pour faire face aux défis futurs dans tous les domaines.

Pour conclure, le Directeur général a mis en garde contre les menaces liées à l’IA, notamment celles relatives à l’éthique et à la protection de la vie privée, en réitérant l’engagement de l’ICESCO à promouvoir la culture de prospective dans le monde islamique.

Par ailleurs, Dr Kais Hammami, Chef du Centre de Prospective stratégique, a souligné dans son intervention l’importance de la réunion sur les nouvelles de l’IA à travers le monde, qui met en avant les différents aspects et défis des applications de l’IA dans les pays du monde islamique, en passant en revue les avantages de la technologie moderne en tant que phénomène qui se développe très rapidement, et en indiquant que cette rencontre est l’occasion d’aborder ce concept avec précision.

Ensuite, ont été lancées les séances de la réunion qui ont porté sur l’avenir de l’IA. Les participants ont parlé des dernières technologies de l’IA à travers le monde, et ont détaillé leurs avantages et inconvénients dans leurs exposés. Ils ont également mis en lumière l’éthique de l’utilisation de l’IA, en étant l’une des plus grandes révolutions technologiques de l’histoire, qui permet de bénéficier d’une éducation de qualité et d’accéder aux sources de savoir, de moderniser les domaines vitaux, notamment la santé et l’agriculture, et de faire face au changement climatique.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu M. Mazen Singer, Directeur de Stratégie à la plateforme Nabd, avec lequel il a examiné le développement du partenariat entre les deux institutions, notamment dans le renforcement des capacités des journalistes et professionnels de l’information et leur formation à la mise à profit des technologies modernes dans les nouveaux médias et les médias numériques.

Lors de cette rencontre, tenue mercredi 16 mars 2022 au siège de l’ICESCO à Rabat, Dr AlMalik a réaffirmé le souci de l’ICESCO à coopérer avec Nabd, dans le cadre de sa nouvelle vision et stratégie d’action qui adopte l’ouverture à tous au profit des pays du monde islamique et des communautés musulmanes à travers le monde. Il a salué le partenariat en place entre les deux parties, depuis la signature de leur accord en juillet 2020.

La rencontre a porté sur les propositions de coopération entre l’ICESCO et Nabd, en particulier dans les nouveaux médias, l’avenir de l’information, et la formation des journalistes et professionnels de l’information à suivre le progrès des médias à la lumière des technologies modernes et de l’intelligence artificielle.

Pour sa part, M. Mazen Singer a souligné que Nabd est fière de coopérer avec l’ICESCO qui joue des rôles remarquables en matière d’éducation, de sciences et de culture au service de la communauté humaine.
Au terme de cet entretien, les deux parties ont convenu de donner un nouveau souffle à leur partenariat, et de poursuivre les rencontres d’experts pour convenir d’une série de programmes et d’activités pratiques à mettre conjointement en œuvre lors de la prochaine période.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu M. Mohamed Douhour Hersi, ambassadeur de la République de Djibouti auprès du Royaume du Maroc, pour examiner les perspectives de coopération entre l’ICESCO et Djibouti en matière d’éducation, de sciences et de culture.

Au début de la rencontre, qui a eu lieu mercredi 16 mars 2022 au siège de l’ICESCO à Rabat, Dr AlMalik a félicité M. Mohamed Douhour Hersi pour avoir commencé sa mission en tant qu’ambassadeur de Djibouti au Maroc, en lui souhaitant plein succès, et a également souligné la volonté de l’ICESCO de développer la coopération et le partenariat avec la République de Djibouti.

De même, le Directeur général de l’ICESCO a passé en revue les principaux aspects de la vision et de la stratégie d’action de l’Organisation, qui attache une grande importance au renforcement des capacités des jeunes et des femmes, à la consolidation des valeurs de coexistence, de paix et de dialogue civilisationnel, et à la contribution au développement de la recherche scientifique dans les États membres, en les encourageant à investir dans les sciences spatiales, et à utiliser les applications de l’intelligence artificielle dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.

Il a également souligné que l’ICESCO a lancé et mis en œuvre, pendant la pandémie de COVID-19, un certain nombre de programmes et d’initiatives pour soutenir les efforts des États membres face aux répercussions négatives de la pandémie sur les domaines éducatif, scientifique et culturel.

De son côté, M. Mohamed Douhour Hersi a salué les rôles de l’ICESCO visant à soutenir ses États membres dans les domaines d’action de l’Organisation, en soulignant la volonté de la République de Djibouti d’établir une coopération fructueuse avec l’ICESCO et de mettre en œuvre nombre d’initiatives communes en matière d’éducation, de sciences et de culture.

Ont été lancés, mercredi 16 mars 2022 à Rabat, les travaux du forum scientifique sur les médias de sécurité pendant les crises et les catastrophes. Cet évènement de trois jours tenu par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture en coopération avec l’Université arabe Naif pour les sciences de la sécurité (NAUSS) au Royaume d’Arabie Saoudite a connu la participation d’une élite d’experts, de chercheurs et d’universitaires, qui discuteront du rôle des médias de sécurité et de l’importance de l’utilisation des nouvelles technologies dans la prévention ou l’atténuation des répercussions négatives des catastrophes et des crises.

Après récitation de versets du Saint Coran, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a prononcé une allocution d’ouverture dans laquelle il a souligné la nécessité du renforcement du rôle des médias et de la diffusion de l’information correcte aux fins de prévention des catastrophes et de gestion de crises, à travers l’anticipation des circonstances exceptionnelles qui sera à même d’aider les décideurs à y faire face et à en tirer des leçons pour l’avenir.

Et d’ajouter que l’ICESCO a lancé un programme ambitieux pour la période 2020-2024, sur la gestion des catastrophes et le renforcement des capacités des États membres à remédier à leurs répercussions négatives, en particulier sur le domaine éducatif, culturel et social, à travers la tenue conférences, et le renforcement des capacités des institutions, des gouvernements et des décideurs ; le but étant de consolider la culture préventive dans le monde islamique, d’intégrer la gestion des risques de catastrophes dans les programmes d’enseignement, et de promouvoir la recherche scientifique et les applications de l’intelligence artificielle.

De son côté, Dr Khalid bin Abdulaziz Al-Harfash, Vice-président aux relations extérieures à NAUSS, a indiqué que l’Université veille à traduire la question des médias de sécurité en une réalité tangible, à mettre en œuvre des stratégies et à renforcer le Plan médiatique pour la sensibilisation à la sécurité et la prévention des crimes dans le monde islamique.

Il a également ajouté que l’Université œuvre pour la promotion des médias de sécurité, à travers le lancement de nombre d’initiatives, la publication de recherches et d’études scientifiques et la tenue de colloques et de conférences régionales et internationales, afin de développer une politique des médias de sécurité à l’intérieur et à l’extérieur du monde islamique.

A l’issue de la session d’ouverture, la première session sur les nouveaux médias et la gestion des crises et des catastrophes a été lancée, suivie de la deuxième session sur les enseignements tirés de la crise de Corona, et de la troisième session, qui a examiné les médias de sécurité et le rôle des services de sécurité. Les sessions ont vu la présentation de nombre d’études scientifiques et de recherches sur divers sujets, tels que les médias en tant que source de puissance douce, les effets sociaux des fausses informations, et le rôle des nouveaux médias et des réseaux sociaux en temps de crises et catastrophes.