Catégorie : Actualités

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) adresse ses sincères félicitations aux dirigeants et au peuple du Royaume d’Arabie Saoudite, à l’occasion de la célébration pour la première fois du « Jour de la Fondation », correspondant au 22 février 1727. Cet événement représente une étape charnière dans l’histoire du Royaume, pays des Deux Saintes Mosquées, dans son présent prospère, stable et sûr, et dans l’avenir radieux auquel ce pays aspire sous la conduite du Serviteur des Deux Saintes Mosquées le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, et de son héritier Son Altesse Royale le Prince Muhammad bin Salman.

À cette heureuse occasion, l’ICESCO apprécie le choix du slogan « Le jour où nous avons commencé » faisant référence à la date de fondation, ainsi qu’à la profondeur historique, civilisationnelle et culturelle de l’État saoudien depuis son institution il y a trois siècles, lorsque L’Imam Muhammad bin Saud avait annoncé le premier État saoudien et sa capitale Dariya en 1139 H – 1727.

De même, l’Organisation salue les significations profondes et la noblesse que représente le logo de ce Jour de la Fondation du pays, qui renvoie aux valeurs culturelles et à l’héritage de l’État saoudien, ainsi qu’à sa fierté de son identité et de son histoire.

Le lundi 21 février 2021 ont été lancés les travaux du colloque international sur « Le climat urbain entre urbanisation et changement / aléas climatiques », organisé par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), la Faculté des Langues, Arts et Sciences humaines de l’Université Ibn Zohr d’Agadir au Royaume du Maroc, et le Centre National de Recherche Scientifique et Technique (CNRST) au Maroc. Les travaux se dérouleront sur trois jours, dans le cadre des activités de la Chaire ICESCO pour l’arganier, et porteront sur le rôle des villes dans la préservation de l’environnement.

Ont pris part au colloque Dr Abdelaziz Bendou, Président de l’Université Ibn Zohr, M. Abdelkhaleq Jayed, Doyen de la Faculté des Langues, Arts et Sciences humaines, et l’équipe de recherches sur les espaces, les communautés, l’environnement, l’aménagement et le développement à l’Université.

Dans son allocution lors du colloque, qui se tient en présentiel au siège de l’Université Ibn Zohr à Agadir et à distance via vidéoconférence, Dr Raheel Qamar, Directeur du Secteur des Sciences et de la Technologie à l’ICESCO, a souligné la nécessité de renforcer les moyens de coopération pour faire face à la dégradation de l’environnement dans les zones urbaines, afin d’élaborer des plans d’expansion urbaine qui incluent une approche environnementale. Il a également souligné que l’augmentation continue de la densité de population dans de nombreuses villes du monde aggravera la pollution de l’air et contribuera à la hausse des températures, et d’autres dommages environnementaux, qui affecteront négativement la qualité de vie dans les villes.

Au cours de la session plénière, Dr Foued El Ayni, expert au Secteur des Sciences et de la Technologie à l’ICESCO, a passé en revue les efforts et les activités de l’Organisation en matière de villes intelligentes et durables, afin d’assister les États membres dans la lutte contre le changement climatique, et contribuer à l’utilisation de méthodes intelligentes, innovantes et durables. Dr Ismaila Diallo, expert au même secteur, a quant à lui présenté lors des ateliers, un exposé sur « Le rôle des forêts dans le renforcement de la résilience des villes ».

L’ordre du jour de la première journée du colloque comprend une session plénière et un atelier sur le climat urbain : son histoire, ses étapes de développement, ses outils, les techniques et méthodes de recherche, et un second atelier sur l’impact des villes sur le climat

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu, vendredi 18 février 2022 en présentiel au siège de l’Organisation et à distance, une réunion du Comité chargé du suivi de l’élaboration du Guide de l’ICESCO pour l’accompagnement psychosocial des familles, des communautés et des professionnels de l’éducation, qui vise à aider les États membres à faire face aux différentes crises. A cette occasion, les participants ont discuté des grands axes dudit guide et du calendrier de sa mise en oeuvre en vue de sa publication.

Dans son intervention à cette réunion, Mme Ramata Almami Mbaye, Directrice du Secteur des Sciences humaines et sociales à l’ICESCO, a souligné l’intérêt que porte l’Organisation à ce Guide, indiquant que ce dernier contribuera grandement au renforcement des capacités des États membres à surmonter les crises et les répercussions négatives de la pandémie de Covid-19.

Pour sa part, Dr El Mostafa Rezrazi, a présenté un exposé, au nom de l’équipe chargée de la mise en œuvre du Guide, sur le cadrage de ce document, l’approche de son élaboration, son contenu, ses principaux axes, et le calendrier de sa réalisation.

De même, les membres du Comité ont formulé des observations et des propositions sur les orientations, les objectifs et le contenu du Guide. Le but est de permettre aux experts, à travers ce document, de répondre efficacement aux besoins des États membres et des communautés musulmanes à travers le monde.

Ont pris part à cette réunion Dr Kaïs Hammami, Directeur du Centre de Prospective stratégique de l’ICESCO, M. Mohamed Hédi Shili, Directeur du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales, et Mme Jihan Charfi, Cheffe de la Section des Ressources humaines, en leur qualité de membres du Comité de pilotage et de suivi, en plus de Dr Jalal Noureddine, Expert chargé de l’élaboration du Guide, et de nombre de chercheurs assistants.

Le Centre de l’ICESCO de la langue arabe pour les non arabophones a tenu un colloque international intitulé : « L’enseignement de l’arabe aux non arabophones : défis de la réalité et paris de l’avenir », en partenariat et coopération avec l’École supérieure d’éducation et de formation à l’Université Sultan Moulay Slimane à Beni Mellal (Royaume du Maroc), et avec le laboratoire d’études littéraires, linguistiques et didactiques de l’Université.

La séance d’ouverture du colloque, qui a eu lieu jeudi 17 février 2022 au siège de la Faculté des sciences et techniques à Beni Mellal, a débuté par une allocution de Dr Nabil Hmina, Président de l’Université Sultan Moulay Slimane, suivie de celle de Dr Magdi Haji Ibrahim, Directeur du Centre de l’ICESCO de la langue arabe pour les non arabophones, dans laquelle il a souhaité la bienvenue aux participants au colloque. Cet événement a porté sur les défis auxquels la langue arabe est confrontée et les enjeux liés à son avenir au niveau international, et a eu pour but d’intensifier et de coordonner les efforts pour obtenir des résultats pratiques et des recommandations efficaces à même de développer les programmes d’enseignement de l’arabe aux non arabophones. Par la suite, a été prononcée l’allocution de M. Ali Lamnaouar, Directeur de l’École supérieure d’éducation et de formation de Beni Mellal, suivie d’un discours enregistré de Dr Maszlee bin Malik, ancien ministre malaisien de l’Éducation, avant de conclure avec une allocution de Dr Mohammed Alaoui, Directeur du Laboratoire d’études littéraires, linguistiques et didactiques de ladite Université.

Au cours de la première séance, Dr Youssef Ismaili, expert au Centre de l’ICESCO de la langue arabe pour les non arabophones, a présenté une communication intitulée “L’expérience de l’ICESCO dans l’enseignement de l’arabe aux non arabophones”, dans laquelle il a passé en revue les principaux ateliers de formation et initiatives tenus par le Centre au profit des enseignants de l’arabe à l’intérieur et à l’extérieur des États membres de l’ICESCO.

De même, Dr Ismaili a modéré pendant la séance de la soirée un atelier de formation intitulé : “L’approche de lecture et son rôle dans le développement des compétences en lecture pour les non arabophones”, dans le but de découvrir les dernières méthodes et stratégies de communication de l’arabe aux élèves de manière simple et accessible. Cet atelier a bénéficié à plus de 70 enseignant(e)s de l’arabe aux non arabophones dans divers établissements de l’enseignement au Maroc.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part aux consultations régionales pour la région arabe, qui se sont étalés sur deux jours, avec la participation d’un certain nombre de ministres de la Culture des pays arabes et de représentants d’organisations internationales et régionales, en préparation de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles « MONDIACULT », prévue en septembre 2022 au Mexique.

L’ICESCO a été représentée à ces consultations, qui se sont tenues via vidéoconférence et ont conclu leurs travaux jeudi 17 février 2022, par Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture et de la Communication, qui a souligné que l’ICESCO anticipe des objectifs culturels renouvelés, qu’elle mettra en œuvre au profit du monde islamique, à travers la création du Centre international de l’ICESCO pour les politiques globales et le développement de la réalité culturelle, afin de convaincre les États membres de la faisabilité d’augmenter le budget des ministères de la Culture pour atteindre 1% du budget général, et d’augmenter la rentabilité des secteurs de développement global à l’échelle nationale et régionale, en plus de valoriser le secteur du patrimoine et des antiquités.

Et d’ajouter que l’ICESCO appelle à développer les ressources et à soutenir les budgets des caisses de sécurité sociale au profit des créateurs et des intellectuels, pour améliorer leurs conditions de vie et leur permettre de faire face aux situations sociales et sanitaires qu’ils traversent, soulignant l’importance de promulguer des lois concernant les artistes et les professions artistiques, et d’allouer des ressources supplémentaires pour soutenir les droits littéraires, intellectuels et artistiques.

Dr Zinelabidine a également expliqué que l’Organisation se propose de financer annuellement environ 1 000 projets d’initiatives de jeunes et de start-up dans chaque pays, dans le cadre du soutien à l’investissement culturel dans les domaines de l’économie numérique et des industries créatives, et l’économie socioculturelle et solidaire entre les secteurs public et privé. Il a également indiqué qu’il est important de réformer les politiques culturelles en vue de promouvoir le PIB culturel, afin de renforcer le rôle réel de la culture dans le développement durable, et le développement des ressources des arts, de l’artisanat et des industries traditionnelles, de l’industrie du livre et des industries visuelles, des industries culturelles et créatives et de l’économie socioculturelle et solidaire.

Lors d’un colloque sur les extrants de la COP 26 et les engagements du monde islamique et de l’Afrique, qui s’est tenu, mardi 15 février 2022 en présentiel au Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement et à distance, par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et la COMSAT, les participants ont unanimement souligné la nécessité de concerter les efforts pour réduire les émissions de carbone et des gaz à effet de serre, de réhabiliter les écosystèmes, de renforcer la coopération régionale et internationale ainsi que la solidarité avec les pays moins développés et d’investir dans la recherche scientifique et l’innovation.

Intitulé « Adaptation et atténuation des répercussions : consolider les efforts au service de l’action climatique », ce colloque s’est tenu en coopération avec l’UNESCO, le Centre de Compétence en Changement climatique (4C) au Maroc, le Centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, et les Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique).

À cette occasion, les participants ont examiné les extrants de la COP26, qui s’est tenue à Glasgow en Écosse, et les principales mesures à même de faire face aux répercussions du changement climatique, à travers l’adaptation, l’atténuation et le financement. Ils ont également souligné la nécessité pour le monde islamique de contribuer à la préservation de l’environnement, à travers la mise en œuvre d’initiatives et de programmes pouvant contribuer à la gestion des effets du changement climatique.

Dans son intervention, Dr Raheel Qamar, Directeur du Secteur des Sciences et de la Technologie à l’ICESCO, a souligné que la survie sur la planète nécessite d’unir les efforts des organisations, institutions et centres internationaux et régionaux opérant dans la préservation de l’environnement, en vue de limiter les conséquences du changement climatique.

A l’issue de cette rencontre, les participants ont convenu de formuler un certain nombre de recommandations, notamment : réduire les émissions de gaz à effet de serre; parvenir à la neutralité du carbone à l’horizon 2050 ; conserver la biodiversité et promouvoir la « justice climatique », afin de stimuler le développement durable, au niveau international dans un contexte post-COVID-19. Il s’agit également d’exhorter les pays développés à soutenir diverses initiatives et programmes africains dans le domaine des énergies renouvelables et d’accroître les investissements dans la recherche scientifique et l’innovation technologique, en particulier dans le domaine du transfert technologique, en plus de la formation des jeunes et des femmes en sécurité environnementale et droits humains environnementaux , et de l’utilisation de l’intelligence artificielle et de ses applications pour faciliter et accélérer la mise en œuvre de l’action climatique à l’échelle mondiale.