L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) annonce l’ouverture des candidatures au Programme de l’ICESCO pour la formation des jeunes à la création et au développement de petits projets dans le domaine de la technologie et de l’innovation en République du Kirghizistan et en République Islamique du Pakistan, après le succès des anciennes éditions du Programme en République d’Azerbaïdjan et en République du Kazakhstan.
Visant à promouvoir l’économie créative dans le monde islamique, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision et de la stratégie d’action de l’ICESCO tendant à soutenir plus de 150 start-ups dans le domaine de la technologie et de l’innovation dans les Etats membres de l’Organisation à l’horizon 2025. De même, le Programme est mis en œuvre par l’ICESCO en République kirghize en partenariat avec un incubateur d’entreprises « MOST Almaty », et en République islamique du Pakistan en coopération avec la Pakistan innovation Foundation et Katalyst Labs.
Le programme bénéficiera à dix États membres de l’ICESCO d’ici fin 2022, et verra l’organisation d’un camp de formation de deux à trois jours et d’une session de cours intensifs de quatre à six semaines, sous la supervision d’experts, d’investisseurs et de personnes intéressées par dans le domaine du développement des affaires et des entreprises. Le but est de soutenir les participants dans le lancement de leurs projets dans les domaines de la technologie financière, des médias numériques, de la technologie touristique et alimentaire, de la technologie agricole, du divertissement et des jeux.
À cet égard, un jury spécial sélectionnera les trois meilleures équipes ayant soumis des projets, pour concourir dans la phase finale, qui se tiendra au siège de l’ICESCO à Rabat afin que les lauréats puissent présenter leurs idées à nombre d’institutions donatrices et investisseurs, pour leur fournir le financement nécessaire.
Pour participer au Programme, les candidats doivent remplir le formulaire d’inscription et l’envoyer avant le 30 juin via les liens suivants :
Au Pakistan: https://katalystlabs.pk/a-hub-acceleration-program
Au Kirghizistan : http://most.com.kz/icesco
Pour plus d’informations sur le Programme, veuillez consulter le lien suivant : https://www.icesco-accelerator.org
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a souligné l’importance des institutions de la société civile qui jouent le rôle de soutien à l’État, grâce à leur expérience sociétale, leur permettant de faire profiter les programmes de développement gouvernementaux de manière plus équitable et juste, et de concrétiser les opportunités de formation de manière à profiter optimalement des potentiels de la société, en plus de leur capacité à contribuer positivement à l’élaboration de plans stratégiques et intérimaires, car elles comptent parmi leurs acteurs des forces sociales d’intérêts et d’orientations divers.
Il s’agit d’un extrait de l’allocution prononcée par Dr AlMalik jeudi 9 juin 2022 lors de la cérémonie de lancement des festivités célébrant « Tétouan, capitale de la société civile marocaine pour 2022 », sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, organisée par l’Organisation internationale de la société civile pour les valeurs de citoyenneté, de développement et de dialogue, en coopération avec l’Association Tétouan Asmir pour le développement culturel, social, économique et sportif, et en présence de nombre de ministres et responsables au gouvernement marocain, de représentants d’organisations régionales et internationales, et de figures de la société civile.
Le Directeur général a également indiqué que la société civile est en mesure de jouer son rôle lorsqu’elle dispose de données qui définissent les besoins sociétaux réels, en saluant le choix par l’Organisation internationale de la société civile de Tétouan, capitale de la société civile pour 2022, parallèlement à la désignation de Rabat (Ribat Al-Fath), capitale de la culture du monde islamique pour 2022, les deux villes ayant bénéficié du haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.
De même, Dr AlMalik a fait l’éloge de Tétouan, ville ancestrale au nord du Royaume du Maroc, dont l’ancienne muraille, édifiée pendant trois-cents ans, et les sept portails historiques, gardiens de la mémoire et du patrimoine andalous, témoignent de l’histoire de la ville qui a fait l’objet de plusieurs poèmes et écrits.
Au terme de son allocution, le Directeur général a récité un poème dédié à Tétouan et intitulé « Amirat Al-‘Hamaim ».
Il est à rappeler que l’Organisation internationale de la société civile pour les valeurs de citoyenneté, de développement et de dialogue au Royaume du Maroc avait lancé en 2018 l’initiative « Capitale de la société civile marocaine », un titre qui est attribué aux villes marocaines connue pour les services de leur société civile.
Les activités relevant de la célébration de Tétouan, capitale de la société civile marocaine pour 2022 seront organisées tout au long de l’année ; il s’agira de tenir des séminaires sur le patrimoine intellectuel et matériel de la ville, d’organiser une exposition d’œuvres de la société civile et de rendre hommage aux figures et organismes de la société civile, ainsi qu’aux professionnels des médias et aux figures de la pensée, de l’art et de l’innovation et aux jeunes créateurs de la ville. Les activités porteront également sur des spectacles artistiques et musicaux qui mettent en valeur les œuvres créatives distinguées de la ville.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a souligné que l’ICESCO accorde une grande importance au patrimoine africain à travers le lancement et la mise en œuvre de programmes et d’initiatives, notamment la désignation chaque année d’une capitale de la culture du monde islamique parmi les villes africaines, Yaoundé au Cameroun étant la ville célébrée en 2022, afin de mettre en avant le patrimoine culturel africain matériel et immatériel.
C’est un extrait de l’allocution du Directeur général prononcée jeudi 9 juin 2022 lors du colloque international « Les archives en Afrique : État des lieux et perspectives », tenu à Rabat par l’Institution « Archives du Maroc » en partenariat avec l’École des Sciences de l’Information (ESI) et l’École Nationale des Chartes de Paris, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des archives.
Au début de son allocution, Dr AlMalik a indiqué que la plupart des gens pensent que les archives renvoient exclusivement au passé, or les connaisseurs savent que les archives relèvent aussi bien du passé que de l’avenir. De même, il a exprimé ses remerciements à Dr Jamaâ Baida, Directeur de l’Institution « Archives du Maroc », de l’avoir invité au colloque dans le cadre du programme de célébration de Rabat, capitale de la culture du monde islamique pour 2022. Il a également salué le travail remarquable de ladite institution visant la sauvegarde des documents et papiers, ainsi que de la mémoire historique et civilisationnelle des nations et des peuples.
Et d’ajouter que les documents et papiers sont indispensables pour comprendre le passé de différents aspects de la vie, et servent à anticiper l’avenir et à élaborer les stratégies et plans de réalisation du développement.
Pour conclure, le Directeur général a précisé que la tenue de cet évènement académique reflète l’intérêt porté à la valeur et au rôle des archives dans la sensibilisation à l’importance de la source des idées et phénomènes, et nous incite à mettre en place les moyens les plus efficaces pour sauvegarder le patrimoine archivistique, à travers l’échange d’expériences et d’expertise, et l’emploi des outils numériques et des applications de l’intelligence artificielle, pour restaurer les papiers et documents, afin de suivre les changements civilisationnels de notre ère.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu, jeudi 09 juin 2022 au siège de l’Organisation à Rabat, la ministre des Affaires étrangères et des Communautés de la Guinée-Bissau, Mme Suzi Carla Barbosa, afin d’examiner le renforcement de la Coopération entre l’ICESCO et la Guinée-Bissau dans les domaines de compétence de l’Organisation.
Lors de cette entrevue, qui s’est déroulée en présence de Mme Filomena Mendes Mascarenhas Tipote, Ambassadrice de la République de Guinée-Bissau auprès du Royaume du Maroc, Dr AlMalik a passé en revue la vision et la stratégie d’action de l’ICESCO, qui repose sur la communication et la coordination avec les commissions nationales et parties compétentes des États membres, afin d’identifier les besoins et priorités de chaque pays et pouvoir concevoir les programmes et projets appropriés.
Il a également présenté les principaux programmes et projets auxquels l’Organisation accorde un intérêt particulier, notamment en matière de renforcement des capacités des jeunes et des femmes, et de promotion de l’entrepreneuriat dans le domaine technologique. Il s’agit également de tirer profit des opportunités qu’offrent les sciences spatiales ainsi que l’intelligence artificielle et ses applications au service de l’éducation, des sciences, et de la culture, et de consolider les valeurs de coexistence, de paix et de dialogue civilisationnel.
De son côté, la ministre a salué les efforts de l’ICESCO visant à soutenir ses États membres dans ses domaines de compétence, soulignant la volonté de son pays de coopérer avec l’Organisation, en tant que partenaire important dans le renforcement des valeurs de paix et de sécurité, en vue de contribuer à la réalisation du développement social et de parvenir à une éducation de qualité.
Elle a également précisé que la coopération entre l’ICESCO et la Guinée-Bissau, est primordiale pour mettre en œuvre des programmes communs axés sur les jeunes et les femmes qui contribueront au développement de leurs pays, sachant que cette catégorie est la plus dominante dans le pays.
Ont pris part à cette réunion pour l’ICESCO, Dr Boly Barry Koumbou, Cheffe du Secteur de l’Éducation, Dr Ramata Almamy Mbaye, Cheffe du Secteur des Sciences humaines et sociales, Mme Amira Fadel, Cheffe du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale, et Mme Sally Mabrouk, Directrice du Bureau du Directeur général.
A l’issue de cette entrevue, la ministre, accompagnée du Directeur général de l’ICESCO, s’est rendue à la Galerie de l’ICESCO pour l’Art contemporain, et apprécié les œuvres exposées.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a accueilli mercredi 8 juin 2022 dans son siège à Rabat la 2ème Conférence internationale sur la lutte contre l’extrémisme violent : l’intelligence collective dans la lutte contre le terrorisme et l’élaboration de stratégies de lutte et de prévention contre l’extrémisme violent, organisée par l’Observatoire marocain sur l’extrémisme et la violence (OMEV) en partenariat avec l’ICESCO, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), la Rabita Mohammedia des Oulémas et le Policy Center for the New South (PCNS), et en présence de nombre d’experts, de chercheurs, de représentants d’organisations et d’institutions internationales et régionales, et de centres de réflexion et de stratégie.
La conférence, qui s’étale sur trois jours, a débuté par la récitation de quelques versets du Saint Coran, suivie de la présentation par l’Ambassadeur Khalid Fathalrahman, chef du Centre du Dialogue civilisationnel de l’ICESCO, de l’ordre du jour des séances, puis de l’allocution de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation, dans laquelle il a affirmé que l’intelligence collective dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent constitue à la fois un moyen qui interroge, anticipe, ressasse et assimile, et une fin considérant le partenariat humain inspirant comme une exigence civilisationnelle.
Il a ajouté que les objectifs d’intelligence collective sont imposés par l’impérieuse nécessité d’élaborer des politiques et des mécanismes communs entre les différentes parties prenantes, et que l’ICESCO entend faire de ses compétences éducatives, scientifiques et culturelles des plates-formes vitales productrices d’idées et de plans solides en matière de lutte contre toutes les formes d’extrémisme. Et c’est cette vision que le Centre du Dialogue civilisationnel de l’Organisation encadre et en détermine les voies à travers une nouvelle approche qui s’est soldé par la publication de L’Encyclopédie sur la déconstruction du discours d’extrémisme dans le cadre d’un partenariat distingué entre la Ligue du Monde islamique et la Rabita Mohammedia des Oulémas.
Pour sa part, M. El Mostafa Rezrazi, président de l’OMEV, est intervenu sur les raisons du choix du thème de la conférence, en soulignant qu’il existe encore des anomalies dans la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme qu’on essaye de surmonter en recourant à l’intelligence sociale.
Dans une allocution vidéo, M. Weixiong Chen, directeur exécutif par intérim du Comité contre le terrorisme des Nations Unies, a souligné que les groupes terroristes se propagent dans un grand nombre de zones de conflit et que la pandémie de COVID-19 a accru l’ampleur des problèmes sociaux qui favorisent la violence, en appelant à la poursuite des efforts collectifs en matière de lutte contre la violence.
De son côté, M. Abdelouahed Jamali Idrissi, Coordonnateur des services de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, a souligné l’importance de la réinsertion des auteurs de crimes violents et terroristes et de la reformulation de leur comportement, en passant en revue les programmes d’intégration des détenus initiés par la Fondation pour renforcer leur position au sein de la société et établir une relation de confiance avec eux.
M. Habboub Cherkaoui, chef du Bureau Central d’Investigation Judiciaire (BCIJ) du Royaume du Maroc, a déclaré que s’attaquer résolument au terrorisme nécessite l’adoption de l’intelligence sociale et des formules optimales unifiant les visions, les propositions et les solutions aux fins de déradicalisation.
M. Abderrahim Hanin, directeur du pôle de suivi des affaires pénales privées et des libertés publiques au Ministère public, a souligné que les groupes terroristes ont développé leurs mécanismes d’action, puisqu’ils recourent désormais à Internet et aux hautes technologies qu’il fournit pour atteindre un large public.
M. Mohamed Loulichki, ancien ambassadeur auprès des Nations Unies et chercheur au Policy Center for the New South, a déclaré que l’éradication du phénomène du terrorisme est un défi majeur pour la communauté internationale qui déploie de grands efforts dans ce domaine.
M. Carlos Alexandre Monteiro Reyes, Directeur du Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique, a souligné qu’en soutenant le travail du Bureau, le Maroc adhère aux tendances onusiennes et à la formation des pays pour acquérir des connaissances et aborder les différentes dimensions du phénomène du terrorisme.
M. Mohamed Belkebir, chef du Centre de recherche et d’études sur les valeurs relevant de la Rabita Mohammedia des Oulémas, a déclaré que l’extrémisme violent est une création, car l’homme n’est pas né extrémiste, que ce comportement est causé par des groupes extrémistes, et qu’il est possible de créer l’anti-extrémisme.
Suite à la séance d’ouverture, la première séance fut lancée sous le thème : « Extrémisme et discours religieux : récits d’extrémisme et contre-récits ».
Une délégation de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) s’est entretenue avec l’Ambassadeur Hussein Ibrahim Taha, Secrétaire général de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), à Sharm El Sheikh en République Arabe d’Égypte, en marge de la participation aux réunions annuelles du Groupe de la Banque islamique de Développement (BID), qui se sont tenues du 1er au 4 juin 2022 sous le thème : « Après la reprise : résilience et durabilité »
Au cours de la réunion, les deux parties ont convenu de poursuivre le partenariat entre les deux organisations dans les programmes et projets conjoints, et de poursuivre l’action des commissions respectives des deux parties pour assurer le suivi des mécanismes de mise en œuvre.
La délégation de l’ICESCO, composée de Mme Amira El Fadil, Cheffe du Secteur des partenariats et de la Coopération internationale, et Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de la Technologie, a également tenu une série de réunions avec nombre d’experts du Groupe de la BID et des représentants des agences des Nations Unies, de l’Union Africaine et de la Ligue Arabe, où il a été procédé à l’examen des modalités de coopération entre l’ICESCO et ces institutions, ainsi qu’à la présentation des actions de l’Organisation dans ses domaines de compétence.
À noter que Dr Mostafa Madbouli, Premier ministre égyptien, avait inauguré les réunions annuelles du Groupe en présence d’un grand nombre de ministres des Finances, de l’Économie et de la Planification dans les États de membres de la BID, ainsi que de représentants de haut niveau des organisations régionales et internationales, des banques, des institutions financières et du secteur privé.
La délégation de l’ICESCO a pris part à nombre de séances spécialisées desdites réunions, qui se sont focalisées sur l’examen des moyens de relance économique dans la période post-COVID-19 et sur la lutte contre les effets du changement climatique.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Association VR/AR (VRARA), spécialisée dans le Métavers, la réalité virtuelle et la réalité augmentée, ont tenu une réunion pour examiner les moyens d’établir une coopération et un partenariat entre elles en matière de technologie moderne et d’innovation.
La réunion, qui a eu lieu le 7 juin 2022 à distance, s’est déroulée en présence de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et de M. Kris Kolo, Directeur exécutif de la VRARA. Après avoir passé en revue leurs stratégies d’action et programmes, qui accordent une grande importance à l’investissement dans la technologie moderne pour contribuer au développement durable et soutenir les jeunes dans le domaine de l’innovation, les deux parties ont examiné nombre d’initiatives dont la mise en œuvre pourrait faire l’objet de coopération entre l’ICESCO et la VRARA.
Il a été également procédé à l’examen de la coopération dans la tenue de conférences, colloques et ateliers en ligne sur la technologie moderne et le Métavers, ainsi que la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux institutions et la possibilité d’organiser un sommet mondial au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour développer la technologie moderne dans les pays du monde islamique.
Ont pris part à cette réunion, pour l’ICESCO, Mme Sally Mabrouk, Directrice du Cabinet du Directeur général, Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de la Technologie, de même que Dr Muhammad Sharif et Dr Abdul Rehman, respectivement consultant et expert audit Secteur, et pour la VRARA, Dr Sana Farid, responsable de la filiale Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné la nécessité de promouvoir et de développer l’investissement, compte tenu de son rôle crucial dans la création des emplois. Il a également souligné que pour répondre aux besoins requis pour les métiers de l’avenir, il convient de miser principalement sur l’innovation et la créativité, pour garantir le succès des institutions et entreprises.
Ces propos relèvent de l’intervention de Dr AlMalik lors de sa participation à la conférence régionale sur le futur de l’emploi et le rôle de l’entrepreneuriat et des TPME dans un monde post pandémique, tenue, les 7 et 8 juin 2022 en présentiel à Rabat et à distance, par le ministère marocain de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, en partenariat avec le Groupe de la Banque africaine de développement et nombre d’institutions internationales.
Lors d’une session consacrée à l’examen de l’avenir de l’emploi après la pandémie de covid-19, Dr AlMalik a discuté des actions menées par l’ICESCO pour promouvoir les métiers dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, soulignant que la nouvelle vision de l’Organisation vise à aider les Etats membres de l’ICESCO à s’adapter aux mutations mondiales liées aux métiers de l’avenir, à travers la modernisation des systèmes éducatifs, et le renforcement des infrastructures. Il s’agit également d’accorder un intérêt particulier à l’économie verte et durable et d’investir dans les métiers de demain, a-t-il précisé.
De même, il a passé en revue les principales initiatives lancées par l’ICESCO aux fins de renforcement des opportunités d’emploi, notamment à travers l’appui à l’innovation et à l’entrepreneuriat des femmes et des filles pendant la pandémie de covid-19, en plus des efforts de l’Organisation ayant transformé les répercussions négatives de cette crise en une opportunité génératrice de revenue pour les femmes et les filles, à travers la création d’unités de fabrication locale des produits hygiéniques et des équipement de protection. Dans ce sillage, il a également cité le programme de formation des jeunes à la création et au développement de petits projets dans le domaine de la technologie et de l’innovation, ainsi que les incubateurs de l’ICESCO visant à renforcer les capacités futures de leadership requises en matière d’éducation, de sciences et de culture au profit des jeunes issus du monde islamique.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a reçu M. Nasreddine Nsibi, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle en République Tunisienne, et a examiné avec lui les perspectives de coopération entre l’ICESCO et la Tunisie, notamment en matière de formation des jeunes et de renforcement de leurs capacités.
L’entretien a eu lieu mardi 7 mai 2022 au siège de l’ICESCO à Rabat, en présence de nombre de chefs de secteurs, de départements et de centres de l’Organisation. À cette occasion, Dr AlMalik a passé en revue les principaux axes de la vision et des orientations stratégiques de l’ICESCO, faisant de cette dernière une organisation créative qui anticipe l’avenir et aspire à ce qu’il y a de mieux pour le monde islamique.
Les discussions ont également porté sur les principaux programmes de l’ICESCO relatifs au renforcement des capacités des jeunes et leur qualification pour répondre aux besoins des professions de demain et aux futurs défis du marché du travail, tel que le Programme de formation des jeunes au leadership pour la paix et la sécurité, le Programme de formation des jeunes à la création et au développement de petits projets dans le domaine de la technologie et de l’innovation, les incubateurs de l’ICESCO destinés à soutenir les jeunes, et le Programme des jeunes professionnels. Les deux parties ont également discuté de la possibilité de coopérer dans ces programmes pilotes.
De son côté, le ministre tunisien a salué le changement et l’ouverture qualitatifs et la vision novatrice qui marquent l’action de l’ICESCO et lui permettent de parvenir à d’importantes réalisations, en indiquant que le succès de l’Organisation est dans l’intérêt de ses États membres.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a publié le premier tome du Répertoire des Musées du Monde Islamique, sous le thème : « Musées de la Région d’Afrique ». Il s’agit de la première publication du Centre du patrimoine dans le monde islamique relevant du Secteur de la Culture et de la Communication. Le Répertoire donne une idée générale sur les institutions muséales des États membres de l’ICESCO dans la région subsaharienne.
Composé de 178 pages, ce document vise à promouvoir le tourisme culturel et met l’accent sur les musées et leurs territoires, pour en faire bénéficier les chercheurs, investisseurs et entrepreneurs opérant dans le domaine culturel.
Le document comprend également une allocution du Directeur général de l’ICESCO, Dr Salim M. AlMalik, dans laquelle il souligne l’importance de ce tome qui présente des informations sur 194 musées, indiquant qu’il sera mis à jour tous les deux ans, en coopération avec les commissions nationales des États membres pour l’éducation, les sciences et la culture.
Il a également précisé que la base de données servira de plateforme d’échange entre les spécialistes du patrimoine, et permettra de faciliter l’accès virtuel à l’information, promouvoir le tourisme culturel et créer un Réseau des musées du monde islamique.
À noter que la publication de ce Répertoire s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Organisation pour aider ses États membres à valoriser leur patrimoine culturel, à promouvoir l’économie culturelle, à développer les industries culturelles à travers les incubateurs, et à inscrire les sites et éléments culturels sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique ; le but étant de faire du secteur culturel un élément fondamental de la croissance, ainsi qu’un moyen pour la création d’emploi.