Le pavillon de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) à la COP27 tenue à Charm el-Cheikh continue de présenter diverses activités, dont nombre de séminaires, de tables-rondes et de simulations au cours desquels les chefs de secteur et experts de l’ICESCO ont passé en revue les activités, les programmes, les efforts et les différents rôles de l’Organisation en matière d’éducation, de sciences, de culture et de communication.
Dr Kais Hammami, chef du Centre de Prospective stratégique de l’ICESCO, a fait une présentation sur « L’intelligence artificielle et le changement climatique… Entre opportunités et défis ».
Pour sa part, Dr Foued El Ayni, expert au Secteur des Sciences et de la Technologie de l’ICESCO, a fait une présentation sur la formation à l’adaptation aux changements climatiques et l’élaboration de projets pour en atténuer les effets, tandis que Dr Abdelmajid Tribak, expert en action environnementale commune, a fait une présentation sur « La femme et le changement climatique… Rôles et initiatives ».
De leur côté, M. Nassim Mohand, Dr Nami Salihi et Dr Osama Al Nahas, experts au Secteur de la Culture et de la Communication de l’ICESCO, ont fait trois présentations distinctes, la première abordant le rôle des jeunes dans la gestion de l’impact du changement climatique sur le patrimoine, la seconde mettant en exergue l’impact du changement climatique sur le littoral de la ville historique de Saint-Louis en République du Sénégal, et la troisième s’axant sur les activités de simulation.
En partenariat avec la Commission nationale égyptienne pour l’éducation, les sciences et la culture, la Commission sur la science et la technologie pour un développement durable dans le Sud (COMSATS) et le Centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, le Secteur des Sciences et de la Technologie de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) organise une session sur « l’orientation et la formation à l’élaboration de projets bancables sur l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets », en vue de renforcer les capacités des spécialistes en la matière, d’atténuer les effets du changement climatique, de renforcer les mécanismes de financement des programmes et projets de protection de l’environnement et de contribuer à l’identification des besoins des pays en développement dans ce domaine.
Lors de cette session, qui se prolonge du 13 au 15 novembre 2022 à distance et en présentiel au siège du Centre régional de formation et d’études sur l’eau au Caire (République Arabe d’Égypte), Dr Foued El-Ayni, expert au Secteur des sciences et de la Technologie de l’ICESCO, a souligné l’importance d’apporter le financement nécessaire à la mise en œuvre des programmes et projets contribuant au traitement des questions de changement climatique et de ses graves répercussions, et souligné la nécessité de promouvoir les solutions durables en utilisant les technologies modernes.
Pour leur part, les participants, dont des experts et spécialistes au sein d’organisations internationales, d’institutions et de centres de recherche, ont examiné l’importance de la tenue de cette session et la nécessité de coopérer localement en vue de formuler une approche globale de financement des efforts visant à relever les défis climatiques.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a reçu le Prix du Complexe international Roi Salman pour la langue arabe pour les institutions au titre de l’année 2022, dans la catégorie de sensibilisation linguistique et création d’initiatives communautaires linguistiques. Le Prix a été décerné lors d’une grande cérémonie organisée le 12 novembre 2022 par ledit Complexe à Riyad, Royaume d’Arabie Saoudite, sous le patronage de Son Altesse le Prince Badr bin Abdullah bin Mohammed bin Farhan, ministre saoudien de la Culture, Président du Conseil d’administration du Complexe international Roi Salman pour la langue arabe.
Dans son discours, prononcé en son nom lors de la cérémonie par le vice-ministre M. Hamed bin Mohammed Fayez, le ministre saoudien de la Culture a indiqué que les candidatures au Prix dans ses quatre catégories reflètent la concurrence positive entre les professionnels du domaine de la langue arabe aux niveaux local et international, ajoutant que le Complexe international Roi Salman pour la langue arabe a été créé pour mettre en valeur la langue arabe, et pour être une référence scientifique et mondiale dans le domaine.
Pour sa part, Dr Abdullah bin Saleh Al-Washmi, Secrétaire général du Complexe international Roi Salman pour la langue arabe, a souligné que le prix met en avant le grand héritage de la langue arabe, qui a marqué de nombreuses civilisations et couvert de larges régions géographiques, et qu’il existe nombre de savants à travers le monde qui assurent son enseignement et son apprentissage.
Ensuite, les trophées ont été remis aux lauréats des quatre catégories, à savoir : enseignement et apprentissage de la langue arabe, informatisation de la langue arabe au moyen des nouvelles technologies, recherches et études scientifiques de la langue arabe, et sensibilisation linguistique et création d’initiatives communautaires linguistiques.
Deux prix ont été décernés dans chaque catégorie, un pour les individus et l’autre pour les institutions.
Dr Majdi Bin Haji Ibrahim, Chef du Centre de la langue arabe pour les non arabophones de l’ICESCO, a reçu le Prix, qui a été décerné à l’Organisation en reconnaissance de son travail sur différents projets qualitatifs dans quatre régions géographiques, y compris arabes et non-arabes, du développement des capacités des États membres et de la coordination pour fournir des programmes éducatifs et culturels dans un certain nombre de domaines, notamment l’enseignement de la langue aux non arabophones, en plus de ses programmes, publications et accords de coopération.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu avec Dr Mahmoud Mohieldin, champion de l’action climatique d’Egypte pour la COP 27 et Envoyé spécial des Nations Unies pour le financement du Programme de développement durable à l’horizon 2030, aux fins de discussion de l’importance d’une action commune pour la réalisation du développement durable.
Au cours de l’entrevue qui a eu lieu samedi 12 novembre 2022 à Charm el-Cheikh à l’occasion de la tenue de la COP 27, Dr AlMalik a passé en revue les efforts déployés par l’ICESCO pour soutenir ses États membres dans la réalisation du développement durable et la lutte contre les effets négatifs du changement climatique, notamment à travers le lancement de l’initiative visant à créer un fonds pour la protection des sites patrimoniaux et les musées du monde islamique contre les dommages du changement climatique, en sus des programmes tendant à promouvoir la transformation des villes du monde islamique en villes intelligentes, résilientes et durables.
L’entrevue a également porté sur les moyens les plus efficaces d’assurer un financement durable contribuant à la réalisation des objectifs dudit Fonds, en particulier l’incitation des États membres de l’ICESCO à adopter des initiatives de transformation verte et à utiliser l’énergie propre dans les sites patrimoniaux et les musées.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), et Dr Ghada Wali, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et Directrice du Bureau de l’ONU à Vienne, ont examiné les moyens de consolider la coopération entre l’ICESCO et les institutions relevant de l’ONU dans les domaines d’intérêt commun.
Lors de cette entrevue, tenue le 12 novembre 2022 à Charm El-Cheikh dans le cadre de leur participation à la COP 27 sur le climat, les deux parties ont souligné l’importance de promouvoir l’action commune entre les organisations internationales et régionales en vue d’atteindre les objectifs pour lesquels elles ont été créées.
Dr AlMalik a passé en revue les principaux axes de la vision et des orientations stratégiques de l’ICESCO, notamment la préservation du patrimoine, ainsi que les efforts de l’Organisation pour signer un nouvel accord international de lutte contre le trafic illicite des biens culturels, et appelé les Nations Unies à coopérer avec l’ICESCO dans ce domaine.
Il a souligné que l’ICESCO soutient les efforts de ses États membres dans le renforcement des capacités des jeunes et des femmes, à travers nombre de programmes et projets qu’elle met en œuvre en coopération avec les autorités concernées dans ces États, conformément à leurs priorités et besoins respectifs.
L’entrevue a porté sur l’importance de la coopération afin de mieux consolider la culture de gouvernance, ainsi que du renforcement des efforts des États membres des organisations concernées dans la gestion des mécanismes de lutte contre la corruption.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu avec M. Sergio Mujica, Secrétaire général de l’Organisation internationale de normalisation (ISO), avec lequel il a examiné la coopération entre les deux organisations en matière de normes de qualité et de généralisation de leur mise à profit par les institutions du monde islamique.
Au cours de cette rencontre, qui a eu lieu ce 12 novembre 2022 dans le cadre de la participation des deux responsables aux travaux de la COP 27 à Charm El-Cheikh, Dr AlMalik a souligné que l’ICESCO est fière d’avoir obtenu en 2021 la certification ISO pour tous ses secteurs, départements et centres, conformément aux normes internationales (ISO 9001: 2015) relatives aux systèmes de gestion de la qualité, et qu’elle veille à obtenir au cours de la période à venir la certification du système de gestion de la sécurité de l’information (ISO 27001).
En plus de la possibilité de signer un accord entre l’ICESCO et l’ISO, l’entretien a porté sur l’importance de promouvoir l’adoption des normes de qualité par les institutions des États membres de l’ICESCO, en coordination avec leurs Commissions nationales respectives pour l’éducation, les sciences et la culture, l’ICESCO étant soucieuse de fournir des services distingués et innovants à ses États membres dans ces trois domaines.
À l’issue de la rencontre, les deux parties ont convenu d’œuvre ensemble pour développer les systèmes éducatifs dans le monde islamique en promouvant les questions de qualité dans l’éducation, afin de garantir la mise à profit par toutes les catégories d’une éducation inclusive et de qualité.
En présence de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), Dr Mahmoud Al-Matini, Président de l’Université Ain Shams en Égypte, et Dr Ghada Wali, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et Directrice de l’Office des Nations Unies à Vienne (ONUV), une simulation avec un certain nombre de jeunes a eu lieu au pavillon de l’ICESCO à la COP27 à Charm el-Sheikh, en vue de sensibiliser à l’importance de les intégrer dans les efforts de préservation et de protection du patrimoine de l’impact du changement climatique.
Au cours de l’activité, qui s’est tenue samedi 12 novembre 2022, Dr AlMalik a mis en avant l’ICESCO, en tant que phare du rayonnement civilisationnel et scientifique, qui vise à fournir une imagerie 3D des sites du patrimoine inscrits sur ses listes du patrimoine dans le monde islamique, à l’aide de la technologie de la réalité virtuelle, afin de faciliter l’exploration par les jeunes du monde islamique de la culture et de l’histoire des États membres, et de renforcer leur fierté quant à leur patrimoine culturel.
De son côté, Dr Al-Matini a souligné qu’il est nécessaire de développer les jeunes compétences, à travers le renforcement de la coopération basée sur des initiatives et des programmes concrets entre un certain nombre d’organisations, d’universités et d’institutions internationales, notamment l’ICESCO, afin de les intégrer dans les efforts de préservation du patrimoine, de protection de l’environnement et d’innovation technologique, technique et culturelle.
Dr Ghada Wali, quant à elle, a parlé de l’importance de l’égalité des chances entre les jeunes hommes et femmes dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, pour contribuer à la réalisation de leurs ambitions et au renforcement de leurs capacités créatives.
Lors de l’activité de simulation, nombre de jeunes ont participé à la discussion, partagé leurs idées et posé de nombreuses questions sur les dangers du changement climatique sur le patrimoine, auxquelles Dr AlMalik, Dr Al-Matini, Dr Ghada Wali, des experts de l’ICESCO et des professeurs de l’Université Ain Shams ont répondu.
En présence et avec la participation de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), et de Dr Ashraf Sobhy, ministre égyptien de la Jeunesse et des Sports, le pavillon de l’ICESCO à la COP 27 à Charm El-Cheikh a connu une activité de simulation avec nombre d’enfants afin de les sensibiliser à l’importance de les impliquer dans les efforts de préservation de l’environnement et de contribuer ainsi à la réalisation du développement durable.
Lors de cette activité, tenue ce vendredi 11 novembre 2022, Dr Sobhy a souligné la nécessité de consolider les capacités des enfants et des jeunes, de promouvoir chez eux la culture de protection de l’environnement et de lutte contre les défis du changement climatique, ces enfants étant les bâtisseurs de l’avenir.
Il a également évoqué l’importance d’intensifier les efforts mondiaux pour mieux se préparer aux catastrophes et aux crises naturelles.Aussi le ministre égyptien de la Jeunesse et des Sports a-t-il exprimé ses remerciements et sa gratitude à l’ICESCO pour sa coopération permanente et son engagement en faveur des questions mondiales qui intéressent ses États membres.
Pour sa part, Dr AlMalik a passé en revue la vision stratégique et les préoccupations centrales de l’ICESCO en matière de protection de l’environnement, soulignant que la large portée géographique de son action, qui comprend les régions asiatique, africaine et arabe, place la lutte contre les menaces à la biodiversité et les répercussions du changement climatique parmi les priorités de l’ICESCO, le but étant d’assurer un environnement sain et un riche patrimoine naturel pour les générations futures, jeunes et enfants.
L’activité de simulation comprenait plusieurs interventions des enfants participants qui ont librement et consciemment fait part de leurs idées, et posé de nombreuses questions sur les risques des changements climatiques et l’avenir de la planète à la lumière de ces changements. Dr AlMalik et Dr Sobhy ont par la suite répondu à ces questions.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu, vendredi 11 novembre 2022 à son siège à Rabat, en partenariat avec konrad-adenauer-stiftung au Maroc, le Forum du futur : Édition jeunesse, en présence de 30 experts internationaux en prospective stratégique et 400 jeunes étudiants.
Dans son discours d’ouverture du Forum, Dr Kais Hammami, Chef du Centre de Prospective stratégique de l’ICESCO, a souligné l’importance du Forum qui traite d’un ensemble de questions urgentes sur la réalité de la jeunesse et les perceptions futures, et est une opportunité pour discuter des moyens et des mécanismes de renforcement des capacités des jeunes pour faire face à diverses crises.Et d’expliquer que le forum se tient conformément aux plans et programmes de l’ICESCO et de son Centre de Prospective stratégique, pour aider les jeunes à renforcer leurs compétences et les aider à construire l’avenir auquel ils aspirent.
De son côté, M. Steffen Krüger, représentant de la Fondation-Konrad Adenauer au Royaume du Maroc, a souligné l’importance de soutenir les jeunes, de diffuser le savoir et d’échanger les expériences et les meilleures pratiques, pour renforcer les capacités créatives des jeunes, et répondre aux besoins de l’avenir à travers la coopération avec diverses organisations et institutions internationales, et les centres de recherche à travers le monde, notamment l’ICESCO, compte tenu de son rôle pionnier dans la résolution de nombreux problèmes qui préoccupent les jeunes et sa contribution à la réalisation des Objectifs de Développement durable.
Pour sa part, Mme Rana Al-Asbahi, du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales de l’ICESCO, a passé en revue les objectifs du Programme des jeunes professionnels de l’ICESCO, grâce auquel l’Organisation cherche à fournir aux jeunes l’opportunité d’acquérir des expériences professionnelles, en indiquant que le programme a été lancé le 1er novembre 2022, avec la participation de 13 jeunes hommes et femmes de 10 États membres de l’ICESCO ayant été sélectionnés parmi 1177 candidats qui ont postulé pour participer.
Les participants au Forum, y compris des professeurs universitaires, des experts et des spécialistes d’organisations internationales, ont débattu lors de la deuxième séance du thème :« Explorer l’avenir : dialogue ou conflit entre les générations », pour trouver un terrain commun en vue d’enrichir le dialogue entre les générations pour comprendre la réalité et anticiper les changements futurs.
La troisième séance portait sur « L’éthique de l’avenir et la responsabilité mondiale : les jeunes et la prise de décision pour un monde plus résilient ».
Dans le cadre de la tenue de la Conférence internationale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh, et avec une participation de haut niveau à la Plateforme égyptienne dans la zone bleue, un mémorandum d’entente a été signé vendredi 11 novembre 2022 entre le Ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités, l’ICESCO, l’UNESCO, le PNUD et le Centre de modernisation industrielle, afin de soutenir le projet de transformation verte et d’utilisation de l’énergie solaire dans les sites patrimoniaux et les musées en Égypte comme alternative durable qui n’affecte pas l’environnement et contribue à la réalisation des objectifs de développement durable.
La cérémonie de signature a été marquée par une présence de haut niveau de princes, de ministres et de responsables des parties prenantes au mémorandum d’entente et des États membres, dont SAR la princesse Dana Firas, ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour le patrimoine culturel, Présidente de l’Assemblée nationale jordanienne pour la préservation de Pétra, Dr Ayman Ashour, Ministre égyptien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Président de la Commission nationale égyptienne, Dr Ahmed Issa, Ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités, Dr Ahmed Samir, Ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie, et Dr Mostafa Waziri, Secrétaire général du Conseil suprême égyptien des Antiquités.
Le mémorandum d’entente a été signé du côté de l’ICESCO par Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture et de la Communication. Lors de son allocution prononcée à l’occasion de la cérémonie de signature, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a précisé que le patrimoine culturel et naturel est parmi les joyaux les plus précieux du mouvement humain à travers les âges, et la responsabilité de le préserver est une tâche collective qui demande davantage de planification, de travail et de persévérance. Il a souligné que le nombre des sites du patrimoine naturel affectés par les changements climatiques est passé de 35 à 62 en seulement trois ans, et celui des sites dégradés en raison de la sévérité des changements climatiques est passé à 16 depuis 2017, en notant que cette hausse oblige chacun à redoubler d’efforts et à coopérer afin de protéger et de préserver les sites patrimoniaux de l’extinction.
Le mémorandum d’entente intervient en application de la vision et des orientations stratégiques de l’ICESCO adoptant et soutenant les initiatives de transformation verte, afin de préserver l’environnement et faire face aux dommages causés par les changements climatiques qui affectent tous les aspects de la vie sur la planète, notamment le patrimoine auquel l’ICESCO accorde une attention particulière et place sa protection, sa préservation et sa pérennité au premier rang de ses objectifs. En prenant part à cet accord, l’ICESCO vise à utiliser de l’énergie propre dans les sites patrimoniaux et les musées dans le but d’assurer leur protection durable contre les effets négatifs des sources d’énergie impures.
Elle tend également à encourager et motiver les États membres à l’Organisation à adopter et à mettre en œuvre des initiatives de transformation verte basées sur l’utilisation de l’énergie solaire propre. Il convient de rappeler que l’ICESCO contribue, avec le Ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités, à la conversion de nombre de sites patrimoniaux et de musées à l’utilisation de l’énergie solaire.
Ainsi, elle a commencé par le Musée d’art islamique et un autre site qui n’appartient pas à l’ère historique islamique afin d’exprimer son intérêt pour le patrimoine sans faire de distinction entre une époque et une autre et sans l’associer à une religion particulière, car le patrimoine humain reflète l’identité des peuples, témoigne de la diversité culturelle et civilisationnelle, et confirme le principe de coexistence adopté par l’ICESCO.Dans ce contexte, l’ICESCO exhorte les États membres à participer à la signature d’un accord international, qu’elle adoptera, dans le but de convertir tous les sites patrimoniaux et musées qui s’y trouvent à l’utilisation d’énergie propre, et à prendre des initiatives de transformation verte dans ces sites patrimoniaux et musées.