Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu à la capitale omanaise Mascate, deux réunions distinctes avec les ministres de l’Éducation de la République islamique d’Iran et de la République islamique du Pakistan, pour examiner les moyens de développer la coopération entre l’ICESCO et les deux pays dans le domaine de l’éducation à travers la mise en œuvre conjointe de nombre d’initiatives, de programmes, de projets et d’activités. Les deux réunions ont eu lieu en marge de la 3e session de la Conférence de l’ICESCO des ministres de l’Éducation, tenue les 2 et 3 octobre 2024 par l’Organisation en coopération avec le ministère omanais de l’Éducation, et en coordination avec la Commission nationale omanaise pour l’éducation, la culture et les sciences, sous le thème : « Au-delà du Sommet sur la transformation de l’éducation : Des engagements aux actions ».
Au cours des deux réunions, le Directeur général de l’ICESCO a souligné la volonté de l’Organisation, conformément à sa nouvelle vision et à ses orientations stratégiques, de renforcer la coopération avec ses États membres dans tous les domaines de compétence, au premier rang desquels figure l’éducation.
Lors de sa réunion avec M. Khalid Maqbool Siddiqui, ministre fédéral de l’Éducation et de la Formation professionnelle du Pakistan, les deux parties ont examiné les derniers développements de la coopération entre l’ICESCO et le Pakistan en matière d’éducation, de formation et de bourses d’études.
Au cours de la réunion, une série de propositions de coopération entre l’ICESCO et le Pakistan dans des domaines d’intérêt commun ont été examinées, et les deux parties ont convenu de poursuivre la coordination pour mettre en œuvre nombre de ces propositions.
Le Directeur général s’est également entretenu avec Alireza Kazemi, ministre iranien de l’Éducation, et la délégation l’accompagnant, où il a souligné que l’Organisation attache une grande importance au soutien des efforts déployés par les États membres dans le développement de leurs systèmes éducatifs, en fonction des orientations et des besoins de chaque État.
Pour sa part, le ministre iranien a salué le succès de la Conférence de l’ICESCO des ministres de l’Éducation et le rôle de l’Organisation dans le soutien aux efforts de ses États membres dans ses domaines de compétence.
La réunion a permis d’examiner nombre d’idées pour la coopération entre l’ICESCO et l’Iran, et de convenir d’étudier la possibilité de mettre en œuvre certaines d’entre elles.
Ont été clôturés, mercredi 2 octobre 2024, les séances de la première journée de la 3e session de la Conférence des ministres de l’Éducation, tenue par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec le ministère omanais de l’Éducation et en coordination avec la Commission nationale omanaise pour l’éducation, la culture et les sciences, sous le thème : « Au-delà du Sommet sur la transformation de l’éducation : Des engagements aux actions ». Cet évènement accueilli par la capitale omanaise Mascate, a été marqué lors de son lancement par une participation de haut niveau.
Les séances de la première journée consacrées au volet académique, ont connu un grand élan et suscité de riches discussions, auxquelles ont participé ministres, experts, responsables internationaux dans le domaine de l’éducation et représentants de nombre d’organisations internationales pour examiner les efforts internationaux visant à développer l’éducation et à utiliser l’intelligence artificielle dans ce domaine, l’importance des partenariats multiples dans la transformation de l’éducation, et du processus éducatif en cas de crise.
Lors de la séance « Perspective de l’Éducation mondiale : Organisations internationales », modérée par Dr Jokha Bint Abdullah Al Shukaili, Directrice générale de l’Autorité omanaise pour l’accréditation académique et l’assurance qualité de l’éducation, plusieurs personnalités ont pris la parole. Parmi elles, Dr Mohamed Ould Amar, Directeur général de l’Organisation Arabe pour l’Éducation, la Culture et les Sciences (ALECSO), Dr Abdulrahman bin Mohammed Al-Asmi, Directeur général de l’Éducation pour les États du Golfe (ABEGS), Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), via une allocution vidéo, Dr Luis Benveniste, Directeur mondial pour l’Éducation à la Banque mondiale, Mme Min Jeong Kim, Directrice de l’Éducation 2030 de l’UNESCO, et Dr Leonardo Garnier, Ancien Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Sommet sur la transformation de l’éducation, via une allocution vidéo.
La séance tenue sous le thème « Libérer le potentiel : Les meilleures pratiques dans la mise à profit de l’IA et des outils numériques pour la transformation du système éducatif », et modérée par M. Stavros N. Yiannouka, PDG de WISE à la Qatar Foundation, a été marquée par la participation de Mme Fadhlina Binti Sidek, ministre malaisienne de l’Éducation, Dr Ayman Al Bassal, Vice-ministre égyptien de l’Éducation et de l’Enseignement technique, Dr Nasser bin Mohammed Al Fanah, Directeur du Bureau des Programmes techniques au ministère omanais des Transports, des Communications et des Technologies de l’Information, et M. Mohammad Suhail Al Madani, PDG de Classera.
La séance sur les « Partenariats multipartites pour la transformation de l’Éducation », modérée par Dr Marwan Awartani, Conseiller principal à l’ICESCO, a connu la participation de M. Yousef Bin Abdullah Albanyan, ministre saoudien de l’Éducation, Dr. Khalid Maqbool Siddiqi, ministre fédéral de l’Éducation et de la Formation professionnelle en République islamique du Pakistan, M. Edil Baisalov, Vice-président du Conseil des ministres en République du kirghiz, Dr Shannon May, PDG de NewGlobe Education, Dr Wendy Kopp, PDG de l’Éducation pour Tous, et M. Patrick C. Kyllonen, Distingué chargé de mission présidentielle à l’ETS.
Lors de la séance tenue sous le thème « l’Écologisation de l’Éducation: Un avenir durable pour tous », et modérée par Mme Christine Ozden, Directrice mondiale de l’éducation climatique à Cambridge, les participants étaient Dr Azmi Mahmoud Mofleh Mahafzah, ministre jordanien de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Pierre Gomez, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie et ministre de l’Éducation de base et secondaire de la République de Gambie, ainsi que Mme Min Jeong Kim, Directrice de l’Éducation 2030 de l’UNESCO, Mme Jan Mann, Directrice générale du Partenariat pour l’Éducation à l’Université de Cambridge, Dr Abdullah bin Khamis Ambusaidi, Sous-secrétaire du ministère omanais de l’Éducation, et Dr Aishah Alyammahi, Conseillère stratégique à « Alef Éducation ».
La journée s’est conclue par la séance intitulée « Unis pour l’Éducation en temps de crise », modérée par Mme Yasmine Sherif, Directrice exécutive d’Education Cannot Wait (ECW), et à laquelle ont participé Dr Amjad Saad Suleiman Dababat, ministre palestinien de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Dr Tareq Salem Saleh Al-Akbari, ministre de l’Éducation de la République du Yémen, Dr Mohamad Alshiriakah, Directeur du Centre de recherche éducative des États arabes du Golfe au Koweït, Mme Adele Khodr, Directrice régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à l’UNICEF, M. Fahed Al-Sulaiti, PDG de la Fondation Éducation avant tout (EAA), Dr Abdulrahman Almedaries, Directeur général du Centre régional de l’UNESCO pour la qualité et l’excellence en éducation, et M. Farah Sheikh Abdulkadir, ministre de l’Éducation, de la Culture et de l’Enseignement supérieur de la République de Somalie.
Dr Sey. Haddy Jatou, Cheffe du Secteur de l’Éducation de l’ICESCO, a clôturé les séances par une allocution, dans laquelle elle a présenté un résumé des principaux points abordés lors desdites séances, et a souligné la richesse des discussions sur les défis auxquels est confronté le domaine de l’éducation, tout en rappelant les mesures à prendre pour contribuer à la transformation de l’éducation.
Ont été lancés jeudi 3 octobre 2024 les travaux de la deuxième journée de la 3e Conférence de l’ICESCO des ministres de l’Éducation, tenue par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec le ministère omanais de l’Éducation et en coordination avec la Commission nationale omanaise pour l’Éducation, la Culture et les Sciences. Cette conférence est accueillie par la capitale omanaise, Mascate, sous le thème ; « Au-delà du Sommet de la Transformation de l’Éducation : des engagements aux actions ».
La deuxième journée de la conférence a débuté par la récitation de versets du Saint Coran, suivie d’une séance procédurale qui a vu la composition du Bureau de la 3e Conférence. Le Sultanat d’Oman a pris la présidence de la conférence, succédant au Royaume d’Arabie Saoudite, qui a présidé l’édition précédente et assumera le rôle de rapporteur pour cette nouvelle édition, tandis que la République du Bénin a été désignée vice-présidente. Les séances ont ensuite été modérées par S.E. Dr Madiha Bint Ahmed Al-Shaibaniya, ministre de l’Éducation et Présidente de la Commission nationale omanaise pour l’Éducation, la Culture et les Sciences.
Dans son allocution, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a précisé que depuis 2020, l’Organisation s’est engagée dans une vision renouvelée, sous le thème : « Rénovation pour l’excellence et la qualité ». Il a souligné que cette vision repose sur un travail constant et proactif au service des États membres et de l’humanité entière.
Cette Conférence, a-t-il poursuivi, se donne pour mission de répondre aux transformations rapides et aux enjeux complexes de l’ère de la technologie et de l’IA, tout en assurant la qualité et l’inclusivité de l’éducation. Il a également mis en avant le lancement par l’ICESCO d’une Charte du monde islamique pour l’intelligence artificielle, visant à combler le fossé avec les pays avancés dans ce domaine et de promouvoir l’éducation aux médias et à l’information.
Le Directeur général a conclu son allocution en exprimant son espoir de voir les États membres inaugurer une nouvelle ère éducative, réaffirmant l’engagement de l’ICESCO à soutenir les efforts de transformation de l’éducation, notamment dans les pays confrontés à des catastrophes ou des conflits. Par ailleurs, il a réitéré la solidarité inébranlable de l’ICESCO avec les systèmes éducatifs de la Palestine et du Liban.
De son côté, S.E. Mme. Ameenah Gurib-Fakim, ancienne Présidente de îles Maurice et invitée d’honneur de la Conférence, a souligné les défis d’exclusion auxquels font face de nombreux systèmes éducatifs dans les pays du monde islamique. Elle a ajouté qu’une politique éducative réussie doit garantir l’accès à toutes les classes sociales et à toutes les régions géographiques.
Dans son allocution, S.E. M. Macky Sall, ancien Président de la République du Sénégal et invité d’honneur de la Conférence, a affirmé que l’importance du financement de l’éducation, qu’il a comparé à un acte de semer les graines de l’humanité dans chaque enfant. Cela permettrait, selon lui, de développer leur capacité de discernement et d’éclairer leur esprit face à l’obscurantisme. Il a également appelé à une réforme des systèmes éducatifs afin qu’ils puissent mieux répondre aux besoins du marché du travail.
Dans une intervention via visioconférence, Dr Michael Kremer, Directeur du Développement Innovation Lab et du Centre pour le développement économique à l’Université de Chicago, lauréat du Prix Nobel, a mis en exergue le rôle des méthodes expérimentales et des meilleures pratiques, qui contribuent à améliorer l’éducation grâce à la collecte de données pour évaluer les résultats des programmes d’apprentissage.
Avec une participation de haut niveau, les travaux la 3ème Conférence de l’ICESCO des ministres de l’Éducation tenue en coopération avec le ministère omanais de l’Éducation et en coordination avec la Commission nationale omanaise pour l’éducation, la culture et les sciences, ont été lancés mercredi 02 octobre 2024 à la capitale omanaise Mascate sous le thème : « Au-delà du Sommet sur la transformation de l’éducation : Des engagements aux actions ».
La séance d’ouverture de la Conférence, placée sous le patronage de Sheikh AbdulMalik bin Abdullah Al Khalili, Président du Conseil d’État du Sultanat d’Oman, a été marquée par la participation de S.E. Macky Sall, Ancien Président de la République du Sénégal, et de S.E. Ameenah Garib-Fakim, Ancienne Présidente de la République de Maurice, en tant qu’invités d’honneur, ainsi qu’un grand nombre de ministres de l’Éducation du monde islamique, de dirigeants d’organisations internationales, d’organismes et d’institutions de la société civile œuvrant dans les domaines de l’éducation, de la technologie et de l’innovation.
Après la récitation de versets du Saint Coran, Dr Madiha Bint Ahmed Al-Shaibani, ministre de l’Éducation Présidente de la Commission nationale omanaise pour l’éducation, la culture et les sciences, a souligné dans son allocution que la transformation de l’éducation et l’amélioration de son contenu constituent une responsabilité commune nécessitant des efforts concertés pour financer l’éducation et améliorer l’état de préparation des systèmes éducatifs et leur capacité à faire face aux crises.
Elle a également salué la proclamation par l’ICESCO de l’Année pour les jeunes, compte tenu de leur rôle essentiel dans le progrès et le développement des sociétés, et a passé en revue les efforts déployés par le Sultanat d’Oman pour faire progresser le domaine de l’éducation et fournir un environnement éducatif durable adaptable aux transformations numériques à venir.
Dans son allocution, S.E. Macky Sall a souligné que l’histoire du monde islamique a été marquée par des contributions exceptionnelles à la diffusion du savoir, ajoutant que notre héritage rappelle notre responsabilité de préserver le statut de la science et de l’éducation dans une ère en évolution rapide.
Dans son allocution, Mme Ameenah Garib-Fakim a souligné les contributions et le rôle essentiel des femmes dans l’édification de la civilisation du monde islamique, en participant à la prise de décision, ajoutant qu’il était impératif d’investir dans l’éducation des filles pour leur garantir un avenir meilleur. Pour sa part, Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’ICESCO, a exprimé ses sincères remerciements au Sultanat d’Oman pour avoir accueilli cet événement majeur, soulignant que l’Organisation a déployé d’énormes efforts pour assurer le succès de cette Conférence et a appelé, lors du Sommet des Nations Unies sur la transformation de l’éducation, à un changement dans les programmes d’enseignement et les méthodes d’éducation des générations futures afin de répondre aux exigences de notre époque.
Il a également évoqué l’avenir des systèmes éducatifs à la lumière de la révolution technologique et de l’intelligence artificielle, soulignant la nécessité de parvenir à un équilibre entre le progrès technologique et l’utilisation des capacités humaines, tout en mettant l’accent sur le rôle central de la famille dans le soutien au processus éducatif.
Le Directeur général a conclu son allocution en réitérant l’engagement de l’Organisation à saisir les opportunités de développement et à aider les États membres à adopter une approche innovante pour moderniser les systèmes éducatifs, annonçant dans ce contexte que l’ICESCO a obtenu le « Organization Innovation Certificate » au rang de champion du Global Innovation Institute, en reconnaissance de ses efforts exceptionnels dans le domaine de l’innovation et du développement.
Ensuite, un jeune homme et une jeune femme du Sultanat d’Oman ont témoigné de leurs expériences d’apprentissage avec Outward Bound Oman, avant la projection d’un documentaire vidéo sur l’éducation dans le Sultanat d’Oman.
Dans son message vidéo, Mme Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations unies, a souligné que cette Conférence représente un point critique dans le processus de l’éducation, rassemblant les États membres pour évaluer leurs engagements et développer des plans futurs ambitieux, soulignant que ses résultats serviront de feuille de route claire pour renforcer les systèmes éducatifs et atteindre les objectifs de développement durable (ODD).
L’Ambassadeur Khalid Fathalrahman, Directeur du Centre du Dialogue civilisationnel de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est réuni, mardi 1er octobre 2024 en Alexandrie, avec Dr Ahmed Zayed, Directeur de la Bibliothèque d’Alexandrie (BA) en République Arabe d’Égypte, afin d’examiner les moyens de renforcer la coopération entre les deux institutions dans les domaines de l’édition, de la numérisation, de l’IA et du dialogue civilisationnel à travers des programmes qui promeuvent la modération et rejettent l’extrémisme. Les deux parties ont souligné la nécessité de signer un nouvel accord de coopération qui soit en phase avec les développements observés dans le monde.
Outre l’examen de la coopération entre l’ICESCO et la BA, la réunion a abordé également la coordination des efforts visant à développer les domaines de la calligraphie et des manuscrits, en tenant compte des progrès significatifs du Centre de Calligraphie et des Manuscrits relevant de la BA, dans le cadre des dispositions prises pour l’inauguration du Centre de l’ICESCO de Calligraphie et des Manuscrits. Les deux parties ont également passé en revue les dispositions prises pour le colloque international « Al-Akkad et le Monde islamique » qui se tiendra en décembre prochain à Alexandrie, à l’occasion du 60e anniversaire de la disparition du grand penseur égyptien, et la volonté de la Bibliothèque de contribuer intellectuellement à la promotion du concept nouvellement inventé par l’ICESCO de « diplomatie civilisationnelle ».
Ont participé à la réunion, Dr Osama Al-Nahas, expert du Secteur de la Culture et de la Communication de l’ICESCO, Dr Salma Al-Wakeel, Cheffe du Secteur des Recherches Scientifiques et Académiques de la BA, Dr Mohamed Suleiman, Chef du Secteur de la Culture et de la Communication de la BA, et Dr Ahmed Mansour, Directeur du Centre de Calligraphie et des Manuscrits de la BA.
En partenariat avec l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et la Commission de l’Union africaine, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) tient le Forum international des Chaires de l’UNESCO et des partenaires sur la transformation des savoirs pour l’avenir de l’Afrique, en vue de développer les capacités de recherche dans divers domaines au sein de plusieurs pays africains, et de promouvoir les partenariats Sud-Sud et Nord-Sud.
Lors du Forum qui a été lancé lundi 30 septembre 2024 et se poursuit pendant 3 jours à la capitale éthiopienne Addis Abeba, L’ICESCO a été représentée par Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de Prospective et d’Intelligence artificielle. Il a souligné que l’Organisation accorde une priorité majeure au continent africain, à travers le développement et la mise en œuvre de plusieurs programmes et projets dans les domaines du renforcement des capacités des jeunes et des femmes, de la transformation numérique, de la recherche scientifique et de l’IA, passant en revue la vision et la stratégie de l’ICESCO, basées sur une approche prospective pour faire face aux défis futurs et contribuer à la réalisation du développement durable.
L’évènement a réuni nombre d’experts et spécialistes dans les domaines de l’intelligence artificielle, des technologies modernes et de la prospective, lors d’une table ronde consacrée aux défis et opportunités auxquels l’avenir de l’Afrique est confronté.
Le 30 septembre de chaque année, le monde célèbre la Journée mondiale de la traduction, proclamée par les Nations Unies à travers la résolution n° 71/288 adoptée le 24 mai 2017, en réponse à la demande de la Fédération internationale des traducteurs qui en commémore l’événement depuis 1991. À cette occasion, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) rend hommage au rôle crucial les traducteurs qui facilitent le dialogue civilisationnel, l’entente et la coopération entre les nations, et favorisent l’échange des savoirs entre les peuples du monde, au service du développement et de la prospérité commune, ainsi que de la paix et de la sécurité.
En cette Journée mondiale, célébrée cette année sous le thème : « La traduction, un art à protéger », l’ICESCO souligne l’urgence d’une action concertée et solidaire afin de préserver cet art humain noble, qui a toujours été un moyen de rapprochement entre les peuples, permettant de transmettre d’une langue à une autre les œuvres intellectuelles et créatives des auteurs à travers le monde. Bien que l’ICESCO ait adopté, dès sa création en 1982, l’arabe, l’anglais et le français comme langues officielles de travail, elle n’a jamais négligé de s’ouvrir à d’autres langues, et la traduction est restée son moyen principal pour transmettre son message civilisationnel à l’échelle mondiale. Depuis quatre décennies, le Centre de Traduction a assuré ses services pour différents secteurs et départements au sein de l’Organisation, traduisant et publiant des milliers de documents, études, recherches et ouvrages dans tous ses domaines d’action.
Face aux évolutions rapides que connait la traduction durant ces dernières années, notamment grâce aux technologies de l’intelligence artificielle, qui ne cessent de révolutionner les langues appliquées en offrant chaque jour des solutions remarquables en traduction ; et en harmonie avec sa nouvelle vision et ses orientations stratégiques, l’ICESCO a entrepris une restructuration majeure. Le Centre de Traduction a été transformé en « Centre de Traduction et de Publication », désormais entité programmatique au même titre que les autres départements et secteurs. Ce Centre est chargé de traduire des ouvrages et documents, de publier des travaux liés à l’éducation, à la culture, aux sciences et à la communication, d’organiser des rencontres scientifiques sur la traduction, d’enrichir le contenu scientifique et culturel à travers la publication d’œuvres spécialisées, et de renforcer la coopération avec les maisons d’édition internationales, en coordonnant les efforts dans ce domaine.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire (IOFS) ont lancé le projet « Agriculture plus intelligente : un avenir meilleur », en partenariat avec l’Université nationale kazakhe agrotechnique (KazNARU). Le projet vise à soutenir les agriculteurs, les étudiants et les chercheurs du secteur agricole au Kazakhstan, en Ouzbékistan, au Tadjikistan et au Kirghizistan, en les formant à l’utilisation de l’intelligence artificielle, de l’Internet des objets (IoT) et de l’analyse de données pour améliorer les pratiques agricoles traditionnelles.
Dr Adel Smeda, expert du Secteur des Sciences et de l’Environnement, a représenté l’ICESCO lors du lancement du projet les 26 et 27 septembre 2024, à Almaty, au Kazakhstan. Dans son allocution, il a souligné que le projet vise à élaborer un plan stratégique permettant aux États membres des deux organisations d’adopter des technologies d’agriculture intelligente et de promouvoir le transfert de connaissances aux agriculteurs locaux. Il a également précisé que le projet a commencé par un atelier de travail sur le rôle de l’IoT et de l’analyse de données dans l’agriculture, suivi d’une formation pratique au profit de nombre de participants des pays cibles.
De son côté, Dr Primkul Ibragimov, président de KazNARU, a souligné l’importance de l’agriculture intelligente pour construire un avenir agricole plus résilient et durable. De même, M. Bakbergen Koishibayev, premier secrétaire de la Commission nationale kazakhe, a mis en avant le rôle des technologies émergentes dans l’amélioration de la productivité et de la sécurité alimentaire dans le monde islamique.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) pleure le vertueux éducateur Dr Amadou-Mahtar M’Bow, décédé lundi soir (23 septembre 2024) à l’âge de 103 ans. Le regretté Dr M’Bow était l’ancien Directeur général de l’UNESCO et l’un des grands intellectuels que le Sénégal et le continent africain ont produit au cours du siècle dernier.
Dr Salim AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a exprimé, en son nom et au nom de tout le personnel de l’Organisation, ses sincères condoléances et sa profonde sympathie à la famille du défunt, à ses étudiants et à la République du Sénégal, ses dirigeants, son gouvernement et son peuple. Il prie Allah, le tout-puissant, de lui accorder Sa miséricorde et la place la plus élevée au Paradis.
Le directeur général de l’ICESCO a souligné le rôle important qu’a joué le défunt dans la lutte pour l’indépendance de son pays, les nombreux postes qu’il a occupés au service de son pays et sa représentation du continent africain au sein de la direction de l’UNESCO pendant treize ans, au cours desquels l’UNESCO s’est ouverte à l’Afrique et un certain nombre de villes africaines ont été inscrites sur les listes du patrimoine mondial. Dr AlMalik a déclaré que lors de sa visite officielle au Sénégal en janvier 2020, il tenait à rencontrer M. M’Bow à son domicile en reconnaissance des efforts considérables qu’il a déployés au service du monde islamique au cours de sa direction de l’UNESCO et après son départ à la retraite.
Amadou-Mahtar M’Bow a occupé plusieurs postes dans le domaine de l’éducation au Sénégal avant de devenir ministre de l’Éducation et de la Culture en 1957. Il a ensuite servi à la tête de plusieurs ministères jusqu’en 1970. Il a été élu au Conseil exécutif de l’UNESCO en 1966 et a été nommé sous-directeur général de l’UNESCO pour l’éducation en 1970. Il a ensuite été élu directeur général de l’UNESCO en 1974, puis réélu pour un second mandat en 1980 jusqu’en 1987.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) saisit l’occasion de la Journée internationale de la paix, célébrée le 21 septembre de chaque année, et placée cette année sous le thème « Faisons germer une culture de paix » pour appeler la communauté internationale à déployer des efforts mieux coordonnés pour orienter, cultiver et promouvoir la culture de la paix afin de rendre les sociétés plus résilientes et plus prospères face aux défis croissants à la paix et à la sécurité, ainsi qu’aux crises environnementales, économiques et sociales qui affectent un certain nombre de pays à travers le monde.
À cette occasion, l’ICESCO rappelle son engagement à promouvoir les normes et principes humanitaires pendant les guerres et les conflits afin de mieux protéger les groupes vulnérables tels que les enfants, les femmes, les personnes âgées et les personnes handicapées, et de leur apporter toutes les formes de soutien matériel et moral.
L’ICESCO réaffirme son engagement à promouvoir les valeurs de la paix, de la tolérance et du dialogue civilisationnel à travers l’approche « Paix 360° » de l’ICESCO, qui prend en compte tous les facteurs liés au développement pour formuler une approche globale de la construction de la paix. Cette approche repose sur la mise en œuvre de divers programmes qui mobilisent les décideurs politiques, les leaders inspirants, les femmes et les jeunes de la société civile, sur la base d’une approche multidisciplinaire mettant l’accent sur les dimensions culturelles, économiques, psychologiques, sociales, éducatives et religieuses, ainsi que sur l’intégration de l’intelligence artificielle et des technologies modernes. Dans le but de construire des sociétés saines et résilientes, l’ICESCO s’engage à poursuivre ses efforts dans le domaine de la paix et de la sécurité. Elle renouvelle également sa volonté de travailler avec tous pour construire des partenariats solides dans la défense de la paix et de la stabilité, grâce à la synergie et à la coordination des efforts consentis à cet égard.
