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l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a organisé, à son siège à Rabat, un nouveau colloque scientifique dans le cadre de son programme « Penseurs du monde invités de l’ICESCO », au cours duquel le professeur Jan Loop, professeur d’histoire moderne et de cultures religieuses à l’université de Copenhague, a présenté les résultats de son vaste projet de recherche sur l’intégration du Coran dans l’histoire intellectuelle, religieuse et culturelle de l’Europe au Moyen Âge et à l’époque moderne.

Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture à ICESCO, a ouvert le colloque par la présentation du parcours scientifique du professeur Jan Loop, soulignant que la conférence entendait mettre en lumière l’influence du Coran en Europe, à travers la présentation des résultats du projet du professeur Jan Loop sur l’intégration du Coran dans l’histoire européenne et comment sa traduction et son interprétation ont contribué à transformer la culture et la pensée religieuse dans le continent européen.

Dans sa conférence, le professeur Jan Loop a présenté les grandes lignes de son projet de recherche, qu’il a supervisé au cours des six dernières années, en collaboration avec trois chercheurs d’Espagne, de France et d’Italie, et avec le soutien d’une équipe de doctorants et de jeunes chercheurs. Il a expliqué que le projet était parti de deux questions centrales : comment le Coran est-il arrivé en Europe ? Et comment sa présence et sa signification ont-elles changé lorsqu’il a traversé les frontières religieuses, culturelles et linguistiques ? Il s’agissait également de documenter le rôle joué par le Coran dans la formation de l’identité religieuse et culturelle européenne au fil des siècles.

Le professeur Jan Loop a souligné que ce projet de recherche a abouti à plusieurs résultats scientifiques, notamment une base de données qui documente la circulation des manuscrits coraniques en Europe, des informations détaillées sur les éditions européennes et les traductions du Coran en arabe, en grec, en latin et dans les langues européennes courantes, ainsi qu’une série d’ouvrages regroupant des études individuelles et des travaux collectifs issus des colloques et conférences liés au projet, sans oublier les livres, numéros spéciaux et articles scientifiques publiés dans des revues spécialisées.

Le colloque s’est conclu par une discussion interactive avec la salle, au cours de laquelle les chercheurs et les participants ont posé des questions sur les perspectives de ce type d’études et leur rôle dans le renouvellement des modes de dialogue entre les cultures et les religions.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a tenu, mardi 25 novembre 2025, une réunion avec M. Moustapha Mamba Guirassy, ministre sénégalais de l’Éducation nationale, en marge de la 12ᵉ édition du Sommet mondial sur l’innovation en éducation (WISE), organisé à Doha. L’entretien a porté sur les modalités de soutien au système éducatif sénégalais et aux programmes visant son développement.

Au cours de la rencontre, Dr AlMalik a réaffirmé l’engagement de l’ICESCO à accompagner le Sénégal dans la réalisation de ses objectifs en matière de transformation du secteur éducatif, conformément aux orientations stratégiques de l’Organisation. Il a souligné que l’ICESCO soutient toute initiative alignée sur les priorités du secteur de l’Éducation, et œuvre à l’établissement de systèmes pédagogiques fondés sur les valeurs et le renforcement du caractère humain des individus, qui constituent l’une des caractéristiques distinctives de l’ICESCO.

Pour sa part, le ministre Guirassy a souligné que l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif officiel constitue l’une des priorités urgentes nécessitant le soutien de l’ICESCO, étant donné que des millions d’enfants inscrits dans ces établissements ne bénéficient pas du programme national.
Il a précisé que le Sénégal a mis en place un programme national pour répondre à cette problématique, et que sa réussite implique une coopération avec les différentes parties prenantes et Organisations internationales compétentes.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a réaffirmé l’engagement total de l’Organisation à soutenir la République du Soudan en cette période difficile, précisant que l’ICESCO s’efforcera de répondre aux besoins éducatifs urgents et d’activer les partenariats internationaux afin de mobiliser les financements nécessaires aux projets éducatifs au Soudan.

Ces propos ont été tenus, mardi 25 novembre 2025, lors d’une rencontre entre Dr AlMalik et Dr Al-Tohami Al-Zein Hajar, ministre de l’Éducation de la République du Soudan et Président de la Commission nationale soudanaise pour l’éducation, les sciences et la culture, en marge du Sommet mondial de l’innovation en éducation (WISE) à Doha, afin d’examiner les domaines de coopération commune et soutenir le secteur de l’éducation au Soudan.

Le Directeur général de l’ICESCO a promis d’allouer une partie des bourses d’études que l’Organisation reçoit des États membres aux étudiants soudanais, afin de leur permettre de poursuivre leurs études dans ces circonstances exceptionnelles.

Au cours de la réunion, le ministre soudanais a passé en revue les défis majeurs auxquels est confronté le système éducatif de son pays en raison de la crise actuelle, soulignant la nécessité urgente de réhabiliter les établissements scolaires, imprimer des manuels scolaires, fournir des bancs d’école, former les enseignants et reconstruire les laboratoires et les écoles endommagés ou complètement pillés, soulignant que ces besoins sont une priorité absolue pour maintenir la continuité du processus éducatif dans les différentes régions du Soudan.

À l’issue de la réunion, le ministre soudanais de l’Éducation a adressé une invitation officielle au Dr AlMalik pour visiter le Soudan et y inspecter les établissements scolaires et les besoins actuels, et a salué le soutien et les efforts continus de l’ICESCO pour promouvoir le droit à l’éducation des enfants soudanais.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est réuni, lundi 24 novembre 2025, avec Mme Ezozkhon Karimova, ministre de l’Éducation préscolaire et de l’Enseignement général de la République d’Ouzbékistan, afin de passer en revue l’état d’avancement des programmes de coopération inscrits dans le plan d’action conjoint entre l’ICESCO et l’Ouzbékistan.

Lors de cette réunion, tenue en marge des travaux du Sommet mondial pour l’innovation dans l’éducation (WISE) à Doha, Dr AlMalik a souligné l’importance de la participation de l’Ouzbékistan au Forum de l’Indice de l’intelligence artificielle, qui sera lancé à Bakou, conformément à l’invitation adressée par le ministre de l’Éducation d’Azerbaïdjan et le Directeur général de l’ICESCO. Dr AlMalik a également invité Mme Karimova à visiter le siège de l’ICESCO à Rabat, afin de renforcer la coopération et d’explorer de nouvelles initiatives dans les domaines de l’éducation et de l’enseignement.

Pour sa part, la ministre ouzbèke a réaffirmé la volonté de son gouvernement de renforcer le partenariat avec l’ICESCO et d’élargir la coopération dans le secteur éducatif, notamment en matière de développement des curriculums, de diagnostic et d’évaluation, ainsi que de renforcement des capacités.

À l’issue de la réunion, les deux parties ont convenu de tenir la 3e Conférence ministérielle consacrée aux examens PISA, supervisés par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en partenariat entre l’ICESCO et le ministère ouzbek de l’Éducation. Cette initiative vise à soutenir les efforts d’amélioration des systèmes d’évaluation éducative dans les États membres. Elles ont également discuté de la possibilité de former un groupe de compétences ouzbèkes au sein des secteurs de l’ICESCO, notamment dans le domaine de l’éducation, afin de renforcer les capacités nationales et de favoriser le transfert d’expertise spécialisée.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu avec M. Sayasat Nurbek, ministre des Sciences et de l’Enseignement supérieur de la République du Kazakhstan, le lundi 24 novembre 2025, en marge du Sommet mondial de l’innovation dans l’éducation (WISE) tenu à Doha.

Au cours de cette rencontre, les deux parties ont examiné les possibilités d’élargir leur coopération dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et du renforcement des capacités.

Au début de la rencontre, Dr AlMalik a exprimé sa profonde gratitude au ministre kazakh et à son pays pour le rôle qu’il joue dans le renforcement de la coopération dans les domaines éducatif et scientifique aux niveaux islamique et international. Il a ensuite présenté une série de programmes et d’initiatives mis en œuvre par l’ICESCO dans ce domaine dans les États membres, en particulier les programmes d’autonomisation éducative et de formation des enseignants. Il a aussi adressé une invitation officielle au ministre Norbek pour visiter le siège de l’ICESCO à Rabat afin de prendre connaissance de près des initiatives et des programmes futurs de l’Organisation.

Pour sa part, le ministre Nurbek a parlé du nouveau système d’enseignement supérieur au Kazakhstan, qui a réussi à attirer les meilleures universités mondiales et à renforcer l’attractivité du système universitaire kazakh. Il a également indiqué que le gouvernement kazakh offrait chaque année 500 bourses d’études à des jeunes du monde entier, et que son pays souhaitait que l’ICESCO soit une plateforme et un partenaire de confiance pour choisir les étudiants bénéficiaires de ces bourses.

Il a également réaffirmé la volonté de son ministère de renforcer le partenariat avec l’Organisation et de développer des programmes communs au service de l’innovation, de la recherche scientifique et du renforcement des capacités dans les États membres.

Par ailleurs, les deux parties ont convenu de lancer un nouveau programme par lequel l’ICESCO accueillera un groupe de jeunes Kazakhs envoyés en formation et en stage au sein de l’Organisation. Ce programme sera destiné aux étudiants de licence et de master ainsi qu’aux jeunes chercheurs.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a pris part à la 12e édition du Sommet mondial sur l’innovation en éducation (WISE), tenu les 24 et 25 novembre 2025 à Doha par le ministère qatari de l’Éducation et le Fonds qatari pour le Développement (QFFD). L’événement s’est déroulé en présence de plus de 1.000 participants, dont des ministres de l’éducation, décideurs politiques, organisations multilatérales, chercheurs et pionniers des technologies éducatives (EdTech) venus du monde entier.

Sous le thème « L’humanité d’abord : les valeurs humaines au cœur de l’éducation », le Sommet a examiné comment opérer des transformations audacieuses et fondées sur les valeurs humaines au niveau des systèmes éducatifs, afin d’assurer que l’éducation demeure adaptable, accessible et pertinente.

Le Directeur général de l’ICESCO est intervenu lors d’une table ronde ministérielle intitulée « Combler le fossé : financer une éducation inclusive et prête pour l’avenir », au cours de laquelle il a abordé les opportunités stratégiques de changement au niveau des systèmes éducatifs en vue de promouvoir l’accès de tous à une éducation adaptable et inclusive, notamment le financement mixte, la mise en place de mécanismes de financement régionaux, la mise à profit des partenariats stratégiques et le financement basé sur les résultats, y compris l’appui aux capacités locales et innovations nationales en tant qu’opportunités stratégiques essentielles.

Dr AlMalik a souligné le rôle essentiel de l’éducation transformatrice, qui doit être intégrée dans les diverses identités et valeurs communautaires, tout en renforçant l’inclusion et les droits humains universels.

Il a réaffirmé l’engagement de l’Organisation à soutenir des modèles de financement audacieux et diversifiés à même de promouvoir l’innovation, et cité des exemples de partenariats stratégiques de l’ICESCO dans la mise en œuvre de projets pilotes au sein de plusieurs États membres, visant à intégrer innovation, technologies émergentes, outils d’apprentissage numériques et nouvelles méthodes d’enseignement et d’évaluation. Parmi ceux-ci figurent deux projets pilotes d’apprentissage virtuel en Gambie et au Pakistan, qui ont permis de former plus de 500 enseignants et de bénéficier à plus de 2.000 élèves, ainsi que le programme de l’ICESCO pour l’apprentissage intelligent utilisant les technologies émergentes, qui profitera à 200.000 élèves, et un autre programme de gestion de l’apprentissage en faveur de 10.000 enseignants.

La table ronde, à laquelle a également pris part Mme Haddy Jatou Sey, Cheffe du Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, s’est conclue par l’engagement des organisateurs à élaborer un document de politiques fondé sur les riches discussions et les précieuses perspectives soumises par les ministres et les personnalités participantes.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu, jeudi 20 novembre 2025 à Dubaï, une table ronde dans le cadre des travaux de la dixième édition du Sommet du Savoir, intitulée « Construire des politiques du savoir ». Ont participé à cette rencontre Dr Salim AlMalik, Directeur général de l’Organisation, M. Timur Suleymanov, assistant du Rais de la République du Tatarstan, plusieurs chefs et directeurs de secteurs et départements de l’ICESCO, ainsi que des décideurs et experts.

Les discussions de la table ronde, modérée par Dr Sally Mabrouk, cheffe du secteur de la Stratégie et de l’Excellence institutionnelle de l’ICESCO, et suivie par un grand nombre de participants au Sommet, ont porté sur les moyens de mettre en place des politiques qui favorisent la transition vers une économie fondée sur le savoir, tout en renforçant la transparence et la confiance à l’ère de la désinformation croissante.

Dans son intervention, Dr AlMalik a souligné que l’action de l’ICESCO ne se limite pas au transfert du savoir, mais s’étend également à sa production et à sa contextualisation dans les États membres, en accordant une priorité particulière aux jeunes, principaux acteurs de la construction de nouvelles sociétés du savoir. Il a indiqué que la vision de l’Organisation repose sur la liaison entre le savoir, l’identité, les valeurs et l’éthique, permettant ainsi d’élaborer des politiques tenant compte des spécificités culturelles et exploitant les opportunités offertes par la transformation numérique et l’intelligence artificielle.

Dans son intervention sur la dimension culturelle des politiques du savoir, Dr Mohamed Zinelabidine, chef du secteur de la Culture de l’ICESCO, a affirmé que l’édification de sociétés du savoir nécessite une véritable évolution des politiques de développement culturel dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement et de la recherche scientifique.

De son côté, M. Osama Heikal, chef du secteur des Médias et de la Communication, a abordé le rôle des médias en tant que protecteurs du savoir à l’ère du flux informationnel et de la montée des fausses nouvelles. Il a souligné la nécessité de créer un contenu fiable, d’utiliser les médias numériques comme outil d’élaboration des politiques, de renforcer la sécurité informationnelle et d’encourager l’esprit critique chez les jeunes générations pour les protéger des infox.

Au sujet des contenus multilingues, Dr Ahmed Albanyan, directeur du Centre de Traduction et de Publication de l’ICESCO, a présenté une vision intégrée pour créer des environnements ouverts du savoir grâce à des politiques numériques de traduction et de publication favorisant la production locale du savoir et l’élargissement de l’accès aux contenus scientifiques et culturels dans les États membres.

M. Anar Karimov, chef du secteur des Partenariats et de la Coopération internationale de l’ICESCO a souligné l’importance des partenariats transnationaux, notant que la coopération internationale et la coopération Sud-Sud doivent passer de simples canaux de financement à des plateformes d’échange d’expériences et de production et de localisation du savoir.

Dr Salim Al habsi, directeur du Secrétariat général des Commissions nationales et des Conférences, a passé en revue le rôle de ces commissions dans la conversion des tâches traditionnelles de coordination en centres d’excellence grâce à l’unification des efforts statistiques et du savoir.

Lors de la table ronde, M. Timur Suleymanov a présenté une communication scientifique mettant l’accent sur la nécessité pour les jeunes de passer du statut de consommateurs à celui de producteurs du savoir, grâce à des systèmes éducatifs flexibles, des incubateurs d’innovation et la promotion de l’entrepreneuriat dans le domaine du savoir.

En conclusion, la délégation de l’ICESCO participant au Sommet du Savoir a affirmé que l’Organisation œuvrera à traduire les conclusions de cette rencontre en recommandations pratiques destinées aux États membres, contribuant ainsi à l’élaboration d’une feuille de route pour les politiques du savoir dans le monde islamique au futur.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), a participé au Sommet du Savoir 2025, qui s’est tenu les 19 et 20 novembre 2025 à Dubaï, sous le thème : « Marchés du savoir : développement de sociétés durables », organisé par la Fondation Mohammed bin Rashid Al Maktoum pour le savoir et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Lors d’une séance plénière intitulée « Le savoir, moteur du progrès collectif », Dr AlMalik a souligné l’importance de placer les jeunes au cœur des stratégies nationales afin de façonner l’avenir des économies du savoir et de renforcer les capacités pour un développement à long terme, en mentionnant plusieurs programmes mis en œuvre par l’Organisation en soutien aux jeunes des États membres afin de contribuer à l’innovation, à l’éducation et aux initiatives culturelles dans leurs pays, tels que le Programme des jeunes professionnels (YPP) et le Programme Leadership pour la Paix et la Sécurité (LTIPS).

Le Directeur général de l’ICESCO a également souligné la nécessité de renforcer une action commune pour construire des sociétés résilientes et durables, notamment en matière d’éducation, de sciences, de culture, de pratiques environnementales et de savoirs traditionnels, précisant le rôle central de la langue arabe en tant que pilier de l’identité culturelle et moyen essentiel de transmission intergénérationnelle du savoir.

La séance a été marquée par la participation de Dr Abdullah Al-Washmi, Secrétaire général de l’Académie internationale Roi Salman pour la langue arabe, et de M. Timur Suleymanov, assistant du Rais de la République du Tatarstan.

Il est à souligner qu’une délégation de l’ICESCO accompagne le Directeur général au Sommet du Savoir 2025. Plusieurs chefs de secteur et directeurs prendront part à des séances thématiques consacrées aux politiques du savoir, à la gouvernance et aux cadres éthiques à l’ère numérique, à la créativité et à l’innovation, au plurilinguisme et aux données ouvertes, ainsi qu’aux mécanismes de coopération visant à mettre en place des systèmes de savoir intégrés et tournés vers l’avenir.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, M. Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi 17 novembre 2025 au siège du ministère à Tunis, Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), ainsi que M. Miguel Ángel Moratinos, Haut-Représentant de l’ONU pour l’Alliance des civilisations et Envoyé des Nations Unies pour la lutte contre l’islamophobie.

La rencontre a été consacrée à un échange de vues sur les principaux défis liés à la montée des discours de haine et de l’intolérance, ainsi qu’à l’examen des moyens de développer les initiatives visant à promouvoir la culture de la paix et la coexistence. Elle a également porté sur le soutien aux programmes conjoints réunissant la Tunisie et les deux Organisations, notamment dans les domaines de la jeunesse, de l’éducation et de l’innovation culturelle.

Le ministre tunisien des Affaires étrangères a exprimé la fierté de son pays d’accueillir le colloque international sur l’activation du rôle de l’Alliance des civilisations des Nations Unies dans le soutien à la paix et à la sécurité internationales, organisé par l’ICESCO en Tunisie en partenariat avec le ministère tunisien des Affaires étrangères et l’Alliance des civilisations des Nations Unies.

Il a réaffirmé la pleine disponibilité de la Tunisie à soutenir toute initiative ou conférence visant à renforcer l’action multilatérale dans un contexte international instable. Il a également renouvelé la position constante de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien frère à établir son État indépendant, avec Al-Qods Al-Charif pour capitale.

Pour sa part, Dr Salim Al-Malik a salué les initiatives tunisiennes dans les domaines de l’éducation, de la protection du patrimoine culturel et du renforcement des capacités, soulignant la volonté de l’ICESCO de développer des projets communs avec la Tunisie, notamment en matière d’inclusion des jeunes et d’autonomisation des femmes.

De son côté, le Haut-Représentant pour l’Alliance des civilisations des Nations Unies et Envoyé de l’ONU pour la lutte contre l’islamophobie a valorisé le rôle pionnier de la Tunisie dans la promotion du dialogue interculturel, affirmant que le partenariat avec Tunis constitue un modèle important pour soutenir les efforts des Nations Unies dans ce domaine.

La rencontre s’est conclue par un engagement à poursuivre la coordination tripartite en vue de lancer de nouveaux programmes conjoints et de renforcer la position de la Tunisie en tant qu’espace de dialogue et de rapprochement des civilisations.

Le Président de la République tunisienne, Son Excellence Kais Saied, a reçu, lundi 17 novembre 2025, au Palais de Carthage à Tunis, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), ainsi que M. Miguel Ángel Moratinos, Haut Représentant des Nations Unies pour l’Alliance des civilisations et Envoyé spécial des Nations Unies chargé de la lutte contre l’islamophobie. Au cours de cette rencontre, les échanges ont porté sur un ensemble de questions culturelles et civilisationnelles d’actualité.

À cette occasion, le Président Kais Saied a affirmé qu’il ne saurait exister de hiérarchie entre les nations ou les civilisations, soulignant que le monde connaît une évolution rapide qui impose de repenser certains concepts devenus obsolètes ou dépassés par les événements.

Le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de fonder toute alliance sur des valeurs humaines et universelles communes. Il a indiqué que ceux qui prônent la confrontation entre les civilisations ou manifestent une hostilité envers l’islam et envers de nombreux peuples ont été démentis par les faits et seront, à terme, disqualifiés par l’histoire.

Le Président de la République a conclu en rappelant que la justice et la liberté doivent prévaloir au sein des États et constituer le socle de toute société humaine. Il a dénoncé la division des peuples entre « civilisés » et « barbares », qu’il a qualifiée de discrimination raciale d’héritage colonial, à l’origine de tragédies, de guerres et de la spoliation des richesses de peuples longtemps opprimés. Il a réaffirmé qu’une nouvelle légitimité est en émergence, porteuse de valeurs de liberté, de justice et d’émancipation véritable.

Pour sa part, Dr Salim M. AlMalik a mis en avant la nécessité de trouver des solutions pratiques aux crises humanitaires, fondées sur des données fiables, une réponse rapide et le renforcement des capacités des acteurs locaux. Il a souligné que ces démarches s’inspirent du triptyque tunisien « ordre, justice et liberté », qu’il considère comme les piliers de tout projet civilisationnel inclusif. Il a ajouté qu’un monde qui ne s’appuie pas sur ces valeurs ne pourra ni instaurer une paix durable ni garantir un développement équitable.