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Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), et Dr Saad bin Othman Al-Qasabi, Conservateur de l’Organisation saoudienne de normalisation, de métrologie et de qualité (SASO), Vice-président de son Conseil d’administration, ont examiné les perspectives de coopération entre les deux parties dans le domaine de la qualité et de la sensibilisation à celle-ci, ainsi que les mécanismes pour l’adopter comme pilier de développement en vue d’améliorer les performances dans divers domaines.

Au début de la réunion, qui s’est tenue vendredi 7 février 2025 au siège de l’ICESCO à Rabat, Dr AlMalik a passé en revue l’ensemble des prix internationaux et certificats de qualité que l’ICESCO a obtenus ces dernières années dans les domaines de la gestion, de la gouvernance et de l’innovation, mettant en évidence les mesures prises par l’Organisation selon des normes scientifiques et méthodologiques pour développer la performance et faire progresser l’Organisation jusqu’à ce qu’elle atteigne un statut exceptionnel du point de vue des organisations internationales et gouvernements.

Parmi ces mesures figurent la reconstruction du système administratif pour le personnel, le drainage de compétences de différents pays du monde sans discrimination, l’élévation des normes de transparence et de crédibilité, l’adoption du principe de travail intensif dans les limites des compétences de l’Organisation de manière globale, et le rajeunissement de l’Organisation. En effet, les jeunes représentent plus de 40% de son personnel, et les femmes occupent 50% des postes de direction. Il a souligné que cette approche a permis une série de succès tangibles au niveau des projets et activités mis en œuvre avec les États membres et les partenaires du monde entier, car l’ICESCO a pu faire d’une grande partie de ces activités un événement international, compte tenu de la valeur ajoutée qu’elle apporte à travers ces activités à tous les participants de différents niveaux et spécialisations.

Dr AlMalik a également évoqué la nature des processus de mesure de la performance et de développement continu adoptés par l’ICESCO, qui ont fait de l’Organisation un foyer d’expertise pour tous ceux qui s’intéressent aux domaines de l’éducation, des sciences et de la culture. Grâce à l’approche d’ouverture aux différentes parties et à la coopération avec la plus large base de partenaires, elle a pu fournir un financement supplémentaire à la mise en œuvre de ses projets et programmes, dont la plupart recoupent les objectifs des acteurs dans les domaines d’intérêt commun, ainsi que les directives d’unification du dialogue civilisationnel. Il s’agit aussi de la confrontation des idées extrémistes, de l’encouragement des investissements dans la technologie, l’innovation, les sciences spatiales et l’intelligence artificielle et de la publication d’un code d’éthique connexe, outre la diffusion de la culture visuelle, et l’amélioration du statut de la langue arabe au niveau mondial. L’ICESCO a aussi créé son Centre de l’arabe pour les non-arabophones, son Centre du dialogue civilisationnel, son Centre de traduction et de publication et son Centre pour l’intelligence artificielle, sans oublier d’autres centres et projets qui seront lancés prochainement, comme le Centre de la calligraphie et des manuscrits.
De son côté, Dr Al-Qasabi a salué le rôle joué par l’ISESCO dans le développement de ses domaines d’expertise dans le monde islamique, exprimant son intérêt pour l’expérience de l’Organisation dans l’amélioration de son action conformément aux normes internationales de qualité, en plus de créer des normes spéciales adaptées à ses besoins et attributions, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la préservation du patrimoine, de la calligraphie arabe et des manuscrits. Il a appelé à ouvrir des perspectives de coopération pour adopter les normes de qualité spéciales suivies par l’ICESCO à travers l’Institut islamique de normalisation, et à proposer ces normes pour obtenir le certificat international de qualité ISO, pour être adoptées comme normes et mesures à l’échelle mondiale, d’autant plus que la science des unités de mesure et des spécifications a des racines profondes dans les régions du monde islamique, et que l’expérience de l’ICESCO est considérée comme une extension contemporaine de celle-ci.

Ce vendredi 7 février 2025 au siège de l’ICESCO à Rabat, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation, a reçu Dr Tidiane Ouattara, Président du Conseil spatial africain à l’Agence spatiale africaine, avec qui il a discuté des perspectives de coopération entre l’ICESCO et le Conseil pour mettre en œuvre des programmes et projets utilisant les sciences spatiales pour promouvoir l’éducation, la science et la culture dans les pays africains.

Dr AlMalik a commencé la réunion en soulignant l’intérêt de l’ICESCO pour les sciences spatiales et leurs diverses applications, en appelant les États membres à investir dans ce domaine aux opportunités sans précédent de développement et de résolution des défis. Il a souligné les programmes et projets les plus importants de l’initiative de l’Organisation dans ce contexte et la création d’un département spécial au sein de l’ICESCO pour les sciences spatiales.

Pour sa part, Dr Ouattara a salué l’intérêt constant de l’ICESCO pour les sciences spatiales et leurs applications, exprimant son aspiration à renforcer la coopération dans ce domaine. Il a invité Dr AlMalik à la nouvelle Conférence sur l’espace qui se tiendra au Caire en avril prochain, et à participer à l’ouverture du Bureau de l’Agence spatiale africaine en marge de la Conférence.

La réunion a porté sur un ensemble de projets et d’initiatives éducatifs proposés à la mise en œuvre en coopération entre l’ICESCO et l’Agence au cours de la période à venir, au profit des pays africains, en mettant l’accent sur l’introduction des avantages de la technologie spatiale dans l’amélioration de la vie quotidienne des individus au sein de leurs sociétés, en plus de la possibilité de signer un accord de coopération entre les deux parties.

La réunion a été suivie par Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement à l’ICESCO, et Dr Muhammad Sharif, conseiller au même Secteur.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a tenu jeudi 6 février 2025 au siège de l’Organisation à Rabat, une réunion avec M. David Thomas, Directeur exécutif de l’Institut Milo pour les sciences spatiales. La réunion a porté sur le renforcement de la coopération par le biais de programmes visant à développer les capacités des jeunes chercheurs, à sensibiliser aux applications des sciences spatiales et à mener des activités internationales de sensibilisation.

Dr AlMalik a exprimé son appréciation quant à la collaboration entre l’ICESCO et Milo en matière de renforcement des capacités en sciences spatiales, d’entreprenariat et des technologies, en soulignant son impact sur le développement des capacités de jeunes talents dans les États membres. Il a également réaffirmé l’engagement de l’Organisation à tirer parti des sciences spatiales et de leurs applications pour relever des défis cruciaux tels que le changement climatique et la sécurité alimentaire.

Pour sa part, M. David Thomas a souligné l’importance des partenariats internationaux dans la promotion de l’innovation et de la recherche scientifique, créant ainsi de meilleures opportunités pour les jeunes chercheurs dans le domaine de l’industrie spatiale.

La réunion a également permis d’étudier les plans d’un événement de sensibilisation en Égypte, en partenariat avec l’Agence spatiale égyptienne (EgSA), destiné aux jeunes chercheurs et aux passionnés de technologies spatiales. En outre, les deux parties ont abordé la co-organisation d’une conférence internationale sur les applications de l’intelligence artificielle dans l’industrie spatiale.

La réunion s’est déroulée en présence de Dr Raheel Qamar, Chef du secteur des Sciences et de l’Environnement, de M. Osama Heikal, Chef du secteur des Médias et de la Communication, et de Dr Muhammad Sharif, Conseiller au secteur des Sciences et de l’Environnement.

Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu avec Dr Sherif Sedky, PDG de l’Agence spatiale égyptienne (EgSA) au sujet des perspectives de coopération. Il s’agit notamment d’employer les sciences spatiales et leurs applications pour soutenir les efforts de développement durable, faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des programmes de formation pour les jeunes du monde islamique en Égypte dans le domaine des technologies spatiales.

Dr Al-Malik a entamé la réunion, qui a eu lieu jeudi 6 février 2025 au siège de l’ICESCO à Rabat, en soulignant l’engagement ferme de l’Organisation à faire progresser les sciences spatiales dans ses États membres. Il a également parlé des efforts de l’ICESCO pour encourager les partenariats internationaux dans l’industrie spatiale avec des institutions et des centres de recherche prestigieux, y compris l’American Space Foundation et les agences spatiales du Pakistan et de l’Azerbaïdjan.

D’autre part, le Directeur général de l’ICESCO a passé en revue les initiatives et les programmes majeurs mis en œuvre par l’Organisation dans le domaine des sciences spatiales et de leurs applications, notamment la création d’un département spécialisé dans les sciences spatiales et l’organisation d’une série d’ateliers de formation sur le modèle de satellite CanSat, qui se sont déjà déroulés dans trois pays islamiques. En outre, il a exprimé la volonté de l’ICESCO de mettre en œuvre le programme en Égypte en collaboration avec l’Agence spatiale égyptienne.

De son côté, Dr Sedky a souligné les efforts de l’Agence pour développer la technologie spatiale en Égypte et dans plusieurs pays africains à travers divers programmes de recherche. Il a invité Dr AlMalik à visiter le siège de l’Agence au Caire pour discuter de la mise en œuvre de projets visant à intégrer les sciences spatiales dans les programmes universitaires en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) à travers le monde islamique.

Les discussions ont également porté sur la signature dans la période à venir d’un accord de coopération bilatérale afin d’organiser des programmes de formation et des ateliers sur les sciences spatiales et leurs applications dans le cadre des efforts de développement durable et de la résolution des problèmes mondiaux urgents.

Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement, M. Osama Heikal, Chef du Secteur des Médias et de la Communication, et Dr Muhammad Sharif, Conseiller au Secteur des Sciences et de l’Environnement, ont assisté à la réunion.

Ont été lancés, ce mercredi 5 février 2025, les travaux de la première Conférence spatiale Afrique-Moyen-Orient (AMESC 2025), tenue en partenariat entre l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Initiative marocaine pour l’industrie spatiale (MISI), et accueillie par l’Université Mohammed VI Polytechnique au Maroc.

La Conférence, qui s’étend sur quatre jours, réunira des institutions spatiales de renommée mondiale, notamment la NASA, l’Agence spatiale européenne, ainsi que des agences régionales émergentes, en vue d’examiner les moyens d’exploiter les sciences spatiales pour promouvoir le développement économique et social.

Lors de la séance d’ouverture, à laquelle a pris part M. Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce du Royaume du Maroc, Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’ICESCO, a souligné que l’évolution rapide des sciences et technologies spatiales offrent des opportunités inédites pour relever certains des défis les plus pressants de notre époque, qu’il s’agisse du changement climatique, de la sécurité alimentaire, de la gestion des catastrophes ou encore des télécommunications.

Dr Al-Malik a également précisé que l’ICESCO considère les sciences spatiales comme un puissant levier de développement durable et s’engage activement à leur promotion, notamment à travers la création d’un département spécialisé en sciences spatiales et l’organisation d’événements majeurs tels que le Colloque international sur l’espace, le Forum international sur l’aérospatial, ainsi que des ateliers de formation dédiés au satellite modèle « CanSat ».

Le Directeur général de l’ICESCO a conclu en affirmant que l’Afrique et le Moyen-Orient regorgent d’un immense potentiel en matière de recherche spatiale et d’innovation, et que cette Conférence souligne l’importance de mettre ces ressources au service de l’humanité.

Les séances de la conférence seront animées par des experts et spécialistes des sciences spatiales. La première journée a été consacrée aux partenariats internationaux et aux perspectives régionales de développement du domaine, tandis que les trois jours suivants aborderont les mécanismes de renforcement des opportunités et des horizons de l’industrie spatiale, le développement de l’éducation spatiale et le renforcement des capacités des professionnels du domaine, ainsi que l’innovation et l’avenir des sciences spatiales.

Ce lundi 3 février 2025 a débuté la première Conférence internationale sur les compétences linguistiques dans l’enseignement de l’arabe aux non arabophones, sous le thème : « Défis de la réalité et perspectives de développement ». La Conférence est cotenue par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), l’Université Bursa Uludag en Türkiye, sa Faculté de théologie et son organisme de waqfs, avec la participation de 50 chercheurs de 20 pays pour examiner les principaux défis auxquels l’enseignement de l’arabe aux non arabophones est confronté, ainsi que pour diagnostiquer les initiatives, innovations et projets qui visent à les résoudre.

La séance d’ouverture de cette Conférence de trois jours a été marquée par les discours de Dr Jefar Çevçir, Vice-président de l’Université Bursa Uludag, et Dr Adam Abak, Doyen de la Faculté de théologie de l’Université, qui ont salué la coopération de l’ICESCO avec les universités turques pour soutenir la langue arabe en Türkiye et encourager la recherche scientifique spécialisée dans ce domaine.

L’ICESCO est représentée à la Conférence par Dr Anas Hussam Saeed Al-Nuaimi, expert au Centre de langue arabe pour les non arabophones, qui a prononcé le discours de l’Organisation à la séance d’ouverture, dans lequel il a expliqué le rôle de l’ICESCO dans la diffusion de la langue arabe, en renforçant la recherche scientifique et en publiant des études spécialisées dans la langue arabe pour les non arabophones.

Il a également présidé l’une des séances de la conférence et présenté un article scientifique intitulé : « L’importance de la poésie arabe dans l’acquisition des compétences linguistiques pour les non arabophones »

La Conférence abordera plusieurs sujets au cours de ses séances, à savoir : les problèmes de l’enseignement des compétences linguistiques ; l’analyse des compétences linguistiques dans les manuels d’enseignement de l’arabe pour les non arabophones ; les stratégies d’enseignement réussies dans l’apprentissage et l’enseignement des compétences linguistiques ; l’évaluation des compétences linguistiques ; et les techniques modernes d’enseignement des compétences linguistiques

Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu ce lundi 3 février 2025, une délégation de la Commission nationale omanaise pour l’éducation, la culture et les sciences. Cette réunion marque le début de la visite de la délégation au siège de l’Organisation à Rabat, qui durera quatre jours, en vue de découvrir les différents secteurs, centres et départements de l’ICESCO, son mode de travail et les principaux programmes et activités qu’elle mène au service de ses États membres.

À l’entame de la réunion, Dr Al-Malik s’est félicité du partenariat distingué entre l’ICESCO et le Sultanat d’Oman, qui a permis l’organisation conjointe de nombreux programmes, ateliers et colloques internationaux dans les domaines de la préservation du patrimoine et de la durabilité culturelle. Il a également remercié le Sultanat d’Oman pour l’accueil des travaux de la troisième Conférence de l’ICESCO des Ministres de l’Éducation, tenue en octobre 2024, et pour sa contribution à l’élaboration de la Charte de Riyad sur l’éthique de l’IA pour le monde islamique.

En outre, le Directeur général de l’ICESCO a souligné l’approche de l’Organisation, qui repose sur la communication avec les commissions nationales afin de mieux cerner les priorités de ses États membres et de mettre en œuvre des projets répondant à leurs besoins.

Il a également mis en lumière les efforts de l’ICESCO visant à intégrer les technologies modernes en matière d’intelligence artificielle dans ses divers programmes, précisant que l’Organisation a récemment obtenu plusieurs certifications internationales prestigieuses dans les domaines de la gouvernance, de l’innovation, de la créativité et de la gestion, consolidant ainsi son rôle en tant que think tank sur lequel les États membres peuvent s’appuyer.

De leur côté, les membres de la délégation ont salué les efforts de l’ICESCO dans le développement des domaines de l’éducation, des sciences et de la culture dans le monde islamique. De même, ils ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération dans les domaines de la recherche scientifique et des chaires universitaires afin d’avoir un impact tangible et durable dans les domaines scientifiques.

A pris part à cette réunion, Dr Salim Al Habsi, Directeur du Secrétariat général des commissions nationales et des conférences de l’ICESCO.

Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu jeudi 30 janvier 2024 au siège de l’Organisation à Rabat, Dr. Shayea Mohsen Al-Zindani, ministre yéménite des Affaires étrangères et des Expatriés, afin d’examiner les moyens de renforcement du partenariat privilégié entre l’ICESCO et le Yémen dans les domaines de compétence.

Au début de la réunion, tenue en présence de M. Ezzedin Al-Asbahi, Ambassadeur du Yémen au Maroc, le Directeur général de l’ICESCO a souligné les efforts déployés par l’Organisation pour mettre en œuvre une série de divers programmes et projets au Yémen, conformément aux priorités des autorités yéménites compétentes, et a passé en revue nombre de programmes réussis mis en œuvre par l’Organisation au pays, en coopération avec des institutions internationales et locales, notamment le projet de rattrapage scolaire aux filles en rupture de scolarité, au bénéfice de 19 000 filles.

Pour sa part, le ministre yéménite des Affaires étrangères a salué les efforts de l’ICESCO dans les États membres, notant que l’Organisation jouit d’un statut international prestigieux qui s’est renforcé ces dernières années en raison de son activité effective dans ses domaines de compétence.

Dr Al-Zindani a également passé en revue les efforts déployés par le gouvernement de son pays en matière d’étude et d’identification des besoins à la lumière des défis à relever dans les domaines éducatif, culturel et scientifique, exprimant le besoin du Yémen de renforcer la coopération avec l’ICESCO.

Dans ce contexte, Dr Al-Malik a affirmé que la prise en charge rapide des besoins du Yémen constitue l’une des priorités du travail de l’Organisation, qui est prête à accueillir des jeunes hommes et femmes dans ses locaux pour une formation, ainsi qu’à tenir des ateliers de formation spécialisés à leur intention, à l’intérieur et à l’extérieur du Yémen.

Le Directeur général a indiqué que l’Organisation est par ailleurs disposée à contribuer au suivi des dommages subis par les sites et les institutions éducatives, culturelles et patrimoniales du Yémen, et à élaborer un rapport technique à ce sujet.

La réunion s’est tenue en présence de Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture et de la Communication, M. Osama Heikal, Chef du Secteur des Médias et de la Communication, et de l’Ambassadeur Khalid Fathalrahman, Directeur du Centre du Dialogue civilisationnel.

En célébration d’un parcours continu de succès et de réalisations au cours des cinq dernières années, le siège de l’Académie tunisienne des Sciences, des Lettres et des Arts « Beit al-Hikma » a abrité lundi 27 janvier 2025 à Tunis les travaux d’un colloque sous le thème : « Culture de demain : Nouvelle vision de l’ICESCO », au cours duquel Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a passé en revue les évolutions et la vision de l’Organisation, ainsi que ses orientations stratégiques qui ont suscité un impact positif sur les domaines de compétence de l’ICESCO au sein de ses États membres.

L’évènement a été marqué une participation de haut niveau d’intellectuels et d’artistes tunisiens, ainsi que de personnalités arabes dont Dr Mohamed Ould Amar, Directeur général de l’ALECSO.

Au début du colloque, Dr Mahmoud Ben Romdhane, Président de l’Académie tunisienne des Sciences, des Lettres et des Arts « Beit al-Hikma », a prononcé une allocution de bienvenue dans laquelle il a souligné que l’évènement s’inscrit dans le cadre la considération que porte l’Académie aux réalisations accomplies par l’ICESCO en matière d’éducation, de sciences et de culture dans le monde islamique, soulignant sa volonté d’établir une coopération fructueuse avec l’Organisation dans ses différents domaines de compétence.

Pour sa part, Dr Fathi Triki, s’est prononcé au nom des Chaires scientifiques de l’ICESCO au Centre des Arts, de la Culture et des Lettres « Ksar-Saïd » à Tunis, et a affirmé que la culture de demain est bâtie sur le raisonnement scientifique et technologique et ne peut s’enraciner que dans une vision claire et novatrice à l’image des programmes et des activités de l’ICESCO.

Dans son allocution, le Directeur général de l’ICESCO a mis en exergue le long héritage de la République tunisienne dans les domaines des sciences, de la culture et des arts, et a salué la contribution de la Tunisie, de ses hommes et ses femmes tout au long de l’histoire à la civilisation du monde islamique, louant la performance remarquable des compétences tunisiennes exerçant au sein de l’Organisation.
Et d’ajouter que depuis 2020, l’ICESCO œuvre avec diligence pour que ses programmes et ses activités soient en phase avec l’esprit en vogue, ce qui a été couronné par l’obtention d’une série de certificats internationaux prestigieux dans les domaines de la gouvernance, de la gestion, de la créativité et de l’innovation.

Dans ce contexte, le Directeur général a mis en exergue les initiatives, programmes et projets lancés par l’Organisation au cours des dernières années, notamment l’initiative des routes de l’ICESCO, l’inscription de 724 sites historiques et éléments culturels sur les listes du patrimoine dans le monde islamique, la simplification du processus d’inscription afin de permettre aux États membres de préserver leur patrimoine, la formulation du concept de diplomatie civilisationnelle, la création de 30 chaires scientifiques dans les domaines des arts, des sciences et des lettres, l’établissement d’une coopération scientifique avec de grandes institutions spatiales internationales, la participation distinguée aux plus grands événements internationaux liés à l’environnement, tels que les conférences COP, et la publication de la Charte de Riyad sur l’éthique de l’IA pour le monde islamique, ainsi que la coopération de l’Organisation avec la Tunisie pour la préservation de l’héritage d’Ibn Khaldoun.

Dr Al-Malik a associé la modernisation de l’ICESCO à son esprit jeune et à sa transformation en cellule de travail, grâce au recrutement des meilleurs compétences du monde islamique, en particulier les jeunes de moins de 35 ans, qui représentent près de 40 % du personnel de l’Organisation, tandis que les femmes occupent la moitié des postes de direction. Il a également évoqué le succès sans précédent de l’exposition et du musée de la Sîrah du Prophète de la civilisation islamique, au siège de l’ICESCO à Rabat, qui ont attiré 8 millions de visiteurs en l’espace de deux ans.

Le colloque a par ailleurs proposé une discussion ouverte avec les intellectuels participant au colloque, au cours de laquelle Dr Al-Malik a répondu aux questions de l’auditoire sur les ambitions et les espoirs de l’Organisation en matière de promotion et de développement de ses domaines de compétence.

Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a réaffirmé l’appui total de l’Organisation au projet « Iqraa » du Centre international des arts de la calligraphie, qui constitue une initiative généreuse de S.E. Kaïs Saïed, Président de la République Tunisienne. Il a indiqué que l’Organisation accorde une attention particulière aux manuscrits et œuvre à lancer son propre Centre spécialisé dans la calligraphie et les manuscrits.

Il s’agit de la réunion tenue ce mardi 28 janvier 2025 entre la délégation de l’ICESCO, présidée par Dr AlMalik, et Mme Amina Srarfi, ministre tunisienne des Affaires culturelles, et qui a porté sur la possibilité d’une coopération pour fournir le financement international nécessaire audit projet « Iqraa », inscrire des sites archéologiques tunisiens sur les listes du patrimoine de l’ICESCO et développer le partenariat dans les domaines de la littérature et des arts.

Pour sa part, la ministre a salué le rôle de l’ICESCO dans le développement culturel dans ses États membres et la préservation du patrimoine du monde islamique en l’inscrivant sur ses listes du patrimoine et en formant le personnel dans ce domaine. Elle a passé en revue les efforts et projets menés par son ministère, en particulier le projet « Iqraa » qui comprend la construction d’une ville patrimoniale éducative intégrée pour mettre en valeur le rôle culturel et historique de la langue arabe et sensibiliser aux différents types de calligraphie arabe.

Elle a aussi souligné que le ministère attache une grande importance à la protection du patrimoine de la Tunisie et à la valorisation de ses biens culturels et éléments patrimoniaux, outre la numérisation des documents et manuscrits historiques pour les générations futures.

À noter que la délégation de l’ICESCO comprenait Dr Mohamed Zine El Abidine, Chef du Secteur de la Culture, M. Osama Heikal, Chef du Secteur des Médias et de la Communication, Dr Salim Al-Habsi, Directeur du Secrétariat général des Commissions nationales et des Conférences, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de Prospective et d’Intelligence artificielle, et M. Mohamed Hedi Shili, Chef du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales.