Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a félicité le Royaume d’Arabie Saoudite à l’occasion de la célébration de la Journée de la Fondation. Le Directeur général de l’ICESCO a publié une déclaration à cette occasion, décrivant cette journée comme la célébration d’une gloire renouvelée et d’une histoire ancestrale.
Il a ajouté qu’en cette date, le 22 février, le Royaume d’Arabie Saoudite célèbre la Journée de la fondation, un jour qui a marqué le début d’un parcours de gloire et de fierté il y a plus de trois siècles, lorsque l’Imam Muhammad bin Saud a fondé le premier État saoudien en 1139 de l’Hégire/1727 après J.-C.. Il a également indiqué que cette journée est une grande occasion de rappeler les sacrifices des ancêtres, les efforts des dirigeants et le processus de construction qui a jeté les socles d’une nation fortement imprégnée de son identité et de son histoire séculaire et fière de ses réalisations.
Dr Salim M. Al-Malik a souligné que la Journée de la Fondation est aussi bien un anniversaire historique, qu’une incarnation d’une histoire de constance et de volonté, et du lien qui unit le passé et le présent, inspirant les générations à aller de l’avant sur la voie du progrès et du développement. Et d’ajouter que le premier État saoudien a porté le flambeau de l’unité et de la stabilité, et a établi les nobles valeurs qui façonnent encore aujourd’hui l’identité du Royaume. Le deuxième État saoudien a, quant à lui, constitué le prolongement de cette gloire, et le parcours a culminé avec la création du Royaume d’Arabie saoudite par le roi fondateur Abdulaziz bin Abdulrahman Al Saud, pour devenir un modèle unique d’édification, de développement et de stabilité, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le Directeur général de l’ICESCO a indiqué qu’aujourd’hui, sous la direction du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud et de Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed bin Salman – que Dieu les protège – le Royaume poursuit sa progression constante vers l’avenir, en s’inspirant de son histoire ancestrale pour réaliser sa vision ambitieuse 2030, devenue un modèle mondial de développement économique, d’autonomisation humaine et de création d’opportunités prometteuses, et qui refaçonne l’avenir et instaure une renaissance économique, culturelle et sociale intégrée.
Il a conclu sa déclaration par ces mots : « Fierté, gloire et prospérité au Royaume d’Arabie Saoudite »
Clôture des travaux du « Forum du savoir pour les jeunes du monde islamique » dans le cadre d’une vaste interaction internationale des jeunes
Vendredi 21 février 2025 s’est conclu le « Forum du savoir pour les jeunes du monde islamique », organisé par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) à son siège à Rabat, en partenariat avec la Fondation Mohammed bin Rashid Al Maktoum pour le Savoir et en coopération avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Le Forum, placé sous le thème « Le savoir, c’est l’avenir », visait à motiver les jeunes à innover et à créer dans les domaines du savoir et à les préparer aux emplois de demain, en partageant les histoires de réussite de jeunes modèles inspirants.
Lors de la séance de clôture, Dr Hani Torky, Conseiller technique en chef et Directeur du projet « Connaissances » au PNUD, a indiqué dans son discours, que l’objectif actuel est de lancer une plateforme numérique pour recevoir les propositions des jeunes sur les moyens de promouvoir le savoir, ces propositions qui seront examinées et évaluées dans le but de les mettre en pratique.
De son côté, Dr. Sally Mabrouk, Directrice du Bureau du Directeur Général de l’ICESCO, a salué le grand succès du Forum, et indiqué que la forte participation à cet événement ainsi que la large interaction des jeunes via la diffusion en direct, qui a atteint près de 2 millions de spectateurs en direct pendant les deux jours du Forum, reflètent l’importance croissante de tels événements dans l’autonomisation des jeunes et leur préparation pour l’avenir.
Il convient de préciser que des centaines de jeunes de différentes parties du monde islamique ont assisté aux travaux de ce Forum au siège de l’ICESCO à Rabat. Outre des séances de discussion sur divers domaines du savoir, le Forum a également présenté des exemples de réussite de jeunes femmes et de jeunes hommes créatifs et novateurs.
Le Directeur général de l’ICESCO appelle à redoubler d’efforts pour protéger et documenter les sites du patrimoine mondial dans les pays arabes
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et le Centre régional arabe pour le patrimoine mondial ont conclu les travaux de l’atelier régional pour le soutien au retrait des biens culturels de la région arabe de la Liste du patrimoine mondial en péril, qui s’est tenu du 17 au 21 février 2025 au siège de l’ICESCO à Rabat.
Cet atelier a permis de développer les capacités des participants à élaborer des rapports sur « l’état de conservation souhaité », une étape essentielle pour retirer des sites de la Liste du patrimoine en péril, et a dispensé des formations spécialisées sur l’examen des indicateurs approuvés et l’élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre des mesures correctives nécessaires à la protection et à la pérennité de ces sites.
Dans son discours d’ouverture, Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’ICESCO, a déclaré que l’atelier est une opportunité stratégique d’échanger des expériences et de renforcer les efforts conjoints pour protéger les sites du patrimoine arabe. Il a souligné la nécessité de redoubler d’efforts pour renforcer la protection et la documentation afin de garantir le retrait des sites des pays arabes de la Liste du patrimoine mondial en péril.
Dr AlMalik a expliqué que cette initiative vise à apporter des solutions efficaces et à établir des plans pratiques pour protéger le patrimoine culturel arabe, ainsi qu’à orienter les efforts conjoints pour développer des stratégies efficaces impliquant des plans méthodologiques modernes et avancés.
Pour sa part, Cheikh Ebrahim Al Khalifa, Directeur adjoint du Centre régional arabe pour le patrimoine mondial, a salué les efforts de l’ICESCO pour renforcer la protection du patrimoine arabe, soulignant la nécessité d’une coopération continue visant la préservation et la protection de ces sites pour les générations futures.
De son côté, Dr Mohammed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture de l’ICESCO, a souligné l’importance du partenariat entre l’ICESCO et la direction du Centre régional arabe pour le patrimoine mondial à Bahreïn, le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, le Conseil International des Monuments et des Sites (ICOMOS) et l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH), en indiquant que ce partenariat est un modèle réussi de coopération régionale et internationale dans le domaine de la protection du patrimoine.
Il convient de préciser que l’atelier a vu la participation de 28 experts en patrimoine de 8 pays arabes, dont 20 participants en présentiel et 8 à distance.
C’est dans une ambiance d’enthousiasme, de courage et de débats axés sur l’avenir, et en présence de centaines de jeunes hommes et femmes, que fut lancé le « Forum du savoir pour les jeunes du monde islamique », sous le thème : « Le savoir est l’avenir », tenu par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), le jeudi 20 février 2025 à son siège à Rabat, en partenariat avec la Fondation Mohammed bin Rashid Al Maktoum pour le Savoir, et en coopération avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Ce Forum de deux jours vise à soutenir et à responsabiliser les jeunes du monde islamique et à les préparer à de futures carrières et à stimuler la créativité et l’innovation dans la promotion du transfert, de la diffusion et de la localisation des connaissances, en plus de présenter des expériences de jeunes inspirants.
Le Forum, qui clôture l’Année de la jeunesse de l’ICESCO, a débuté par une allocution du Directeur général de l’Organisation Dr Salim M. Al-Malik, qui a souligné que la jeunesse et l’avenir sont au cœur des débats fondés sur la connaissance, qui elle-même soutient les civilisations, les nations et trace l’avenir. C’est pourquoi la connaissance en Islam permet d’atteindre la satisfaction de Dieu, de repeupler la planète et de promouvoir les sociétés.
Dr Al-Malik, qui portait lors de son allocution le sweat à capuche du Forum, a exprimé sa joie de tenir cet événement au cœur de l’ICESCO, en tant que foyer de la pensée et du savoir qui se distingue par son statut de jeune Organisation. Adressant son message aux jeunes participants, il a déclaré en ces termes : « Vous êtes les cœurs battants de vos sociétés et l’espoir de vos pays (…) Ceux qui sont armés de connaissances sont ceux qui apportent des changements positifs ». Il a ajouté que la civilisation islamique est un modèle à suivre en matière de mise à profit du savoir au service de l’humanité, ce qui motive ses jeunes à être fiers de leur identité et à avancer vers l’avenir.
Dans son discours, Dr Jamal bin Huwaireb, PDG de la Fondation Mohammed bin Rashid Al Maktoum pour le Savoir, a précisé que celle-ci est consciente que la formation des esprits équivaut à la construction l’avenir, et que la mise à profit du capital humain et de la connaissance est la véritable clé du développement durable. Il a souligné que la Fondation œuvre constamment à lancer des initiatives et programmes visant à autonomiser les jeunes en améliorant leurs compétences ; il s’agit notamment de ce Forum qui se veut une plateforme mondiale soutenant l’innovation et l’entrepreneuriat du savoir et contribuant à anticiper l’avenir avec une vision ambitieuse des jeunes.
Lors de son discours, Dr Huwaireb a passé en revue les réalisations des savants du monde islamique, pour encourager les jeunes à en faire des idoles en matière de connaissances, de créativité et d’innovation, soulignant que l’autonomisation des jeunes avec des compétences numériques n’est plus seulement une option, mais plutôt une nécessité absolue pour assurer leur rôle actif dans le progrès et la construction d’économies durables.
M. Ahmed Nehad Abdellatif, ambassadeur d’Égypte auprès du Maroc, a adressé ses sincères félicitations aux organisateurs, qualifiant le Forum d’extrêmement important et soulignant que les systèmes de connaissances sont la base du développement de toutes les sociétés, et que ce Forum intervient à la fin d’une série d’événements qui viennent couronner l’Année de la jeunesse de l’ICESCO. Tenue sous le haut patronage de S.E. le Président Abdel Fattah El-Sisi, cette Année a vu le lancement d’importantes initiatives, dont l’octroi de 100 bourses présidentielles aux jeunes du monde islamique pour étudier dans les universités égyptiennes.
De son côté, Mme Ilaria Carnevali, Représentante résidente du PNUD au Maroc, a souligné que le monde connaît une mutation numérique rapide, et que la connaissance reste le pilier principal à la lumière du développement des technologies modernes et de la demande croissante de nouvelles compétences, ce qui exige d’intensifier l’action pour soutenir les compétences des jeunes à travers l’éducation et la formation, en vue de les préparer à l’avenir et aux métiers de demain.
Il convient de noter que les activités de la première journée du Forum, dont les actes sont présentés par les journalistes Nawfal Al-Awamleh et Dalia Ashraf, comprendront quatre séances de dialogue : « L’intelligence artificielle, les compétences et l’avenir : comment les jeunes peuvent-ils exceller à l’ère numérique ? » ; « Les initiatives des jeunes du PNUD », et « Les initiatives des jeunes de l’ICESCO », tandis que les 4e et 5e séances passeront en revue les expériences réussies des jeunes.
Le Conseil des ministres du Royaume d’Arabie Saoudite a salué, lors de sa séance tenue mercredi 19 février 2025 à Riyad, sous la présidence de SAR le Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, Prince héritier et Président du Conseil des ministres, la teneur de la « Déclaration de Djeddah », publiée par la 13e Conférence des ministres de la Culture dans le monde islamique, tenue les 12 et 13 février à Djeddah par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et le ministère saoudien de la Culture.
Comme indiqué dans un communiqué de presse du Conseil des ministres saoudien, ce dernier se félicite de la vision commune de la déclaration pour renforcer le rôle de la culture dans le développement social et économique, protéger l’héritage islamique et soutenir les initiatives conjointes visant à relever les défis mondiaux.
La Déclaration de Djeddah souligne la place centrale de la culture dans la construction des sociétés et le renforcement des identités nationales, ainsi que son rôle de moteur de la croissance économique et sociale, et moyen efficace de faire face à de nombreuses crises actuelles.
Elle note l’importance de la gestion et de la protection des biens culturels contre les effets négatifs du changement climatique et de la garantie de leur durabilité, ainsi que de la nécessité de permettre aux institutions culturelles de jouer un rôle essentiel à cet égard, et appelle par ailleurs à redoubler d’efforts pour protéger le patrimoine du monde islamique, en particulier dans l’État de Palestine, précisant que la protection du patrimoine constitue une lourde responsabilité qui incombe à l’ensemble de la communauté internationale.
À noter que la séance du Conseil des ministres saoudien s’est tenue peu de jours avant celui de la Fondation, célébré le 22 février de chaque année, et qui constitue une occasion de célébrer l’histoire de l’État saoudien et ses trois siècles de civilisation, ainsi que son parcours vers la croissance et le développement.
Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a tenu une réunion avec Dr Abdullah bin Saleh Al-Washami, Secrétaire général de l’Académie internationale Roi Salmane pour la langue arabe, et la délégation l’accompagnant, dans le cadre du Colloque international sur le statut de la langue arabe dans le monde, afin d’examiner les moyens de renforcer la coopération entre les deux parties et de développer des initiatives conjointes visant à soutenir la diffusion de la langue arabe et à renforcer sa présence régionale et internationale dans les domaines scientifiques, éducatifs et culturels.
La réunion a abordé nombre de questions majeures, notamment l’élaboration de programmes d’enseignement de la langue arabe, adaptés aux évolutions des technologies et des connaissances modernes, et la promotion de programmes destinés aux non arabophones afin d’étendre leur utilisation.
Dr Al-Malik a souligné que le renforcement du statut de la langue arabe est une partie intégrante de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) dans le monde islamique, précisant que le partenariat entre l’Organisation et l’Académie fournira des solutions innovantes pour promouvoir l’utilisation de la langue arabe dans divers secteurs.
Pour sa part, Dr Al-Washami a affirmé la volonté de l’Académie de coopérer étroitement avec l’ICESCO dans la mise en œuvre de projets de qualité qui contribuent au renforcement de la langue arabe et à la mise en exergue de son rôle civilisationnel, louant par ailleurs la vision stratégique de l’Organisation qui a contribué à la promotion d’une présence qualitative de la langue arabe, et notant le projet conjoint entre les deux parties consistant à publier un rapport international sur l’état de la langue arabe dans 30 pays à travers les cinq continents, avec la contribution de chercheurs spécialisés, en vue de renforcer la présence de l’arabe aux niveaux régional et mondial.
Dr Al-Washami a également passé en revue les principaux domaines d’activité de l’Académie, à savoir la planification et la politique linguistiques, les programmes linguistiques éducatifs et culturels et l’informatique linguistique.
À l’issue de la réunion, Dr Al-Malik a accompagné son invité, Dr Al-Washami et la délégation l’accompagnant dans une visite au centre « Mishkat » afin de découvrir le déroulement des formations à distance animées par des experts d’autres pays. Ils ont également assisté à une présentation d’une nouvelle session de formation de langue arabe destiné aux non arabophones.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et le Comité Permanent Ministériel de l’OCI pour la Coopération Scientifique et Technologique (COMSTECH), tiennent en collaboration avec l’Université Mohammed V de Rabat, lundi 17 février 2025, la Conférence internationale sur la santé sous le thème : « Transformer le domaine de la santé dans le monde : lutte contre les maladies tropicales négligées ». Cet évènement de trois jours permet aux chercheurs, responsables, décideurs politiques, professionnels de la santé et étudiants d’examiner les mécanismes contribuant à la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) et à la promotion d’un accès équitable aux soins.
Au cours de la séance d’ouverture, Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de L’ICESCO, a affirmé que cette conférence reflète un engagement commun à lutter contre l’un des défis sanitaires les plus pressants, ajoutant que, malgré les progrès significatifs en matière de recherche en médecine, les maladies tropicales négligées (MTN) touchent encore plus d’un milliard de personnes dans le monde, en particulier dans les communautés pauvres, et que la réalisation de l’équité universelle en matière de santé passe par l’élimination de ces maladies.
Il a souligné l’engagement de l’ICESCO à poursuivre sa contribution à la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN), étant consciente de la nécessité urgente de renforcer les systèmes de santé dans les États membres, de consolider la coopération internationale et de mobiliser l’expertise scientifique à cette fin, tout en relevant que la lutte contre ces maladies nécessite une coopération multilatérale et des investissements à long terme. Tel est l’objectif de cette conférence qui vise à dispenser une formation pratique à 50 participants et à doter les professionnels de la santé des compétences et de l’expertise nécessaires pour les diffuser par la suite dans leur pays.
Pour sa part, Dr M. Iqbal Choudhary, coordinateur général du COMSTECH, a indiqué que la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) requiert une attention particulière de la part de la communauté internationale, compte tenu de la méconnaissance de leur structure complexe, de leurs effets infectieux et des multiples facteurs de leur propagation. Il a également salué l’éventail de programmes et d’initiatives de partenariat entre le COMSTECH et l’ICESCO au service des États membres et de l’humanité dans son ensemble.
Dr Amal Thimou, vice-doyenne des affaires académiques et de recherche à la Faculté de médecine et de pharmacie de l’Université Mohammed V à Rabat, a mis l’accent sur la nécessité pour la communauté internationale de partager la responsabilité en vue de garantir la sécurité et la santé dans le monde, tout en permettant aux individus de vivre dans des sociétés qui considèrent la santé comme une priorité et un droit pour tous.
Suite à l’ouverture, la première séance de la conférence a été lancée sur la « lutte contre les maladies tropicales négligées : une urgence sanitaire mondiale », modérée par Dr Anas Doukkali, ancien ministre marocain de la santé, avec la participation de responsables et d’experts internationaux.
Cette séance a porté sur la définition des maladies tropicales négligées (MTN) comme l’un des problèmes sanitaires mondiaux les plus importants auxquels sont confrontées les communautés pauvres, et sur les dommages économiquement dévastateurs causés par la négligence de la sensibilisation à ces maladies, nécessitant des efforts concertés et l’utilisation de technologies modernes, ainsi que l’augmentation du financement de la recherche scientifique en médecine pour prévenir ces maladies et lutter contre leur propagation due aux conditions naturelles et climatiques.
Lors de la deuxième séance, modérée par Dr Raheel Qamar, Chef du secteur des Sciences et de l’Environnement de l’ICESCO, et intitulée « lutte contre les maladies tropicales négligées : perspectives opérationnelles et meilleures pratiques », des experts internationaux et des responsables ont examiné en détail les pratiques réussies des pays dans la lutte contre la propagation des maladies tropicales, en particulier le Royaume du Maroc en tant que modèle distingué dans la lutte contre un certain nombre de ces maladies selon des stratégies efficaces, en particulier la leishmaniose, la lèpre et le trachome.
Les discussions ont également porté sur l’importance de la promotion du diagnostic précis, le renforcement des capacités des professionnels de la santé et de l’investissement dans les expériences et les cas de succès influents, étant les principaux moteurs du changement.
À noter qu’en marge de la conférence, des cours de formation sur la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) seront organisés à l’intention de 50 participants des États membres de l’ICESCO au siège de l’Organisation et à la Faculté de médecine et de pharmacie de l’Université Mohammed V à Rabat.
Dr Salim M. AlMlaik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a affirmé que la justice sociale constitue la pierre angulaire de la stabilité et du développement des sociétés, soulignant que sa réalisation repose sur une responsabilité collective nécessitant la synergie des gouvernements, des parlements et des institutions économiques et sociales.
Le Directeur général a tenu ces propos lors de son intervention à la séance d’ouverture de la 9ᵉ édition du Forum parlementaire international sur la justice sociale, tenu lundi 17 février 2025 sous l’égide du Parlement marocain, sous le thème : « La généralisation de la protection sociale au Maroc, une vision de développement conformément aux standards internationaux ». L’événement a réuni d’éminentes personnalités du gouvernement marocain, ainsi que des représentants d’institutions législatives et économiques, en plus de responsables d’organisations internationales.
Dr Al-Malik a souligné que la justice ne se limite pas à une simple redistribution des richesses, mais qu’elle englobe également l’égalité des chances, la garantie des droits fondamentaux des citoyens et l’harmonie entre développement économique et protection sociale. À cet égard, il a mis en lumière l’engagement de l’ICESCO aux côtés de ses États membres pour promouvoir la justice sociale, à travers des politiques visant l’équité salariale, l’élargissement de la couverture médicale et le soutien à l’innovation au service du développement.
Dans son allocution, le Directeur général de l’ICESCO est également revenu sur l’évolution historique de la justice sociale, mettant en avant les valeurs de la charia islamique, qui a su instaurer un équilibre entre les différentes catégories sociales. Il a conclu en saluant les initiatives pionnières lancées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en matière de protection sociale, qui font du Maroc un modèle en la matière.
Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a tenu une série de réunions avec nombre de ministres et de responsables des affaires culturelles participant à la 13e Conférence des ministres de la Culture dans le monde islamique, organisée les 12 et 13 février 2025 à Djeddah par l’ICESCO en partenariat avec le ministère saoudien de la Culture.
Lors de l’entretien avec M. Abdourahamane Amadou, ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports de la République du Niger, l’accent a été mis sur l’importance des industries culturelles en tant qu’élément essentiel pour la préservation de l’identité des peuples, ainsi que sur la volonté de l’ICESCO de renforcer la coopération avec le Niger dans l’inscription des sites historiques et d’éléments culturels sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique, et dans la collaboration pour la sauvegarde de l’histoire du pays et le renforcement de son identité nationale, ainsi que dans le développement des capacités des professionnels du domaine culturel à travers des ateliers de formation.
La réunion avec M. Timur Suleymanov, assistant du Rais de la République du Tatarstan et Mme Irada Ayupova, ministre de la Culture du même pays, a porté sur plusieurs sujets majeurs, notamment l’adoption de la nomination de la ville de Kazan capitale de la culture dans le monde islamique pour l’année 2026, dans le cadre du programme de l’ICESCO pour les capitales de la culture, l’examen de la coopération entre les deux parties pour assurer le succès de cette célébration, en plus de la mise en œuvre de programmes et d’activités conjoints et de la participation à des conférences des deux parties qui profitent à la culture et à la nation du monde islamique, et la proposition d’activités futures qui mettront en valeur la diversité de Kazan et son statut de centre de rayonnement culturel dans le monde islamique.
L’échange avec Mme Hannatu Musa Musawa, ministre de l’Art, de la Culture, du Tourisme et de l’Économie créative de la République du Nigéria, a souligné l’importance accordée par le Nigeria à son riche patrimoine culturel. L’accent a été mis sur l’industrie cinématographique et la nécessité de collaborer avec l’ICESCO afin de valoriser l’identité culturelle unique des peuples du monde islamique, de mettre en valeur leur histoire et de diffuser leurs récits encore inédits. Cela s’ajoute à la coopération dans le domaine de l’inscription du patrimoine du Nigeria sur la liste du patrimoine de l’ICESCO.
Dans ce cadre, Dr Salim M. Al-Malik a félicité Mme Armande Longo Moulengui pour son accession au poste de ministre de la Culture et des Arts de la République du Gabon, lui souhaitant plein de succès dans sa nouvelle mission. Au cours de cette réunion, le Directeur général a réaffirmé l’engagement de l’ICESCO à soutenir son ministère face aux défis, notamment dans les domaines de la propriété intellectuelle, de la restitution des biens culturels et des droits culturels. La possibilité d’une visite d’une délégation du ministère gabonais au siège de l’ICESCO a également été examinée, afin de mieux comprendre les mécanismes de travail de l’Organisation en matière de préservation du patrimoine du monde islamique.
Lors de sa réunion avec le Directeur général de l’ICESCO, Sheikh Moeen el hack, représentant de la République du Guyana à la Conférence des ministres de la Culture dans le monde islamique, a salué les efforts déployés par l’ICESCO dans ses domaines d’expertise. En effet, il a souligné l’importance de renforcer les partenariats entre l’Organisation et la République du Guyana et mis en avant la nécessité de consolider leurs relations bilatérales à travers la participation des responsables guyaniens et des représentants de l’ICESCO aux conférences et activités conjointes, favorisant ainsi l’échange d’expertises et de savoirs.
La réunion avec M. Akram Karimi, ambassadeur de la République du Tadjikistan auprès du Royaume d’Arabie saoudite, a été l’occasion d’examiner les perspectives de coopération entre l’ICESCO et la République dans les domaines de la culture, de la pensée et de la littérature. Les discussions ont notamment porté sur la mise en lumière des figures emblématiques ayant marqué la civilisation du monde islamique, à travers l’organisation de conférences intellectuelles spécialisées. Par ailleurs, les deux parties ont proposé la visite d’une délégation de jeunes tadjiks afin de leur permettre de découvrir de près les initiatives de l’ICESCO en matière de renforcement des capacités des jeunes, en vue de les préparer aux métiers de demain.
Le Directeur général de l’ICESCO a également rencontré M. Mostofa Serwar Farooki, Conseiller culturel auprès du gouvernement de la République populaire du Bangladesh, pour mettre en évidence le rôle du cinéma dans le développement culturel et examiner la création d’un fonds de soutien aux talents dans ce domaine. Les échanges ont porté sur les projets visant à accélérer le développement de l’industrie cinématographique et à renforcer les capacités des réalisateurs, notamment en matière de préservation de l’histoire et de narration des récits et cultures des peuples. Les deux parties ont également salué le lancement du « Prix ICESCO des courts-métrages », visant à encourager la créativité artistique des jeunes talents.
Lors de sa rencontre avec Dr Farah Sheikh Abdelkadir, ministre de l’Éducation, de la Culture et de l’Enseignement supérieur de Somalie, Dr AlMalik a évoqué la possibilité d’envoyer une délégation d’experts de l’ICESCO en Somalie pour animer des ateliers de formation en langue arabe. Les discussions ont également porté sur le renforcement du partenariat entre l’ICESCO et la Somalie dans plusieurs domaines, notamment la formation des enseignants en études islamiques, l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif général, le soutien à l’impression des manuels scolaires et la formation d’experts en patrimoine et culture. Par ailleurs, les deux parties ont examiné les perspectives de coopération pour promouvoir les politiques éducatives et culturelles en Somalie.
Dr Salim M. AlMalik : La culture demeurera la pierre angulaire de toute renaissance développementale et le garant du développement durable.
La 13e conférence des ministres de la Culture dans le monde islamique, tenue par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), et accueillie en date du 12 et 13 février 2025 à Djeddah par le ministère saoudien de la Culture, conclut ses travaux par la publication de la Déclaration de Djeddah sur l’impact de la culture sur le développement socio-économique.
La Déclaration de Djeddah a mis l’accent sur la place centrale de la culture dans la construction des sociétés et le renforcement de l’identité nationale, ainsi que sur son rôle de moteur de la croissance économique et sociale. Elle a également souligné la nécessité de définir largement les droits culturels et le droit d’accès à la culture par le biais de la formation, du soutien à la production de qualité dans le domaine de la culture et de la sensibilisation à l’importance des droits culturels.
La déclaration a appelé à redoubler d’efforts pour protéger le patrimoine du monde islamique, en particulier dans l’État de Palestine, compte tenu des attaques incessantes subies par les forces d’occupation, soulignant par ailleurs que la protection du patrimoine constitue une lourde responsabilité qui incombe à l’ensemble de la communauté internationale.
Quant au rôle de la culture dans la lutte contre le changement climatique, la Déclaration a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités des institutions culturelles en vue de leur permettre de jouer un rôle essentiel à cet égard, ainsi que sur la gestion et la protection des biens culturels contre les effets négatifs du changement climatique et sur la garantie de leur durabilité. S’agissant des politiques culturelles, la Déclaration a réaffirmé l’engagement des pays participants à renforcer la place de la culture dans la consolidation de la paix sociale, tout en poursuivant les efforts visant à inclure la culture dans les objectifs de développement durable (ODD). La Déclaration de Djeddah a conclu en affirmant son soutien à la candidature du Royaume d’Arabie saoudite pour accueillir la Conférence MUNDIAKULT 2029, et en saluant le document soumis par le Royaume sur la promotion de la restitution des biens culturels.
Outre la désignation de Bagdad et de Kazan capitales de la culture dans le monde islamique en 2026, la dernière journée de la Conférence a également été marquée par l’adoption de documents et d’initiatives présentés par le ministère saoudien de la Culture et la Direction générale de l’ICESCO, notamment : − Le rapport sur les réalisations culturelles de l’ICESCO ; − Le rapport du Comité du patrimoine dans le monde islamique ; − Le rapport de la 19e réunion du Conseil consultatif pour le développement culturel, − L’initiative de l’ICESCO sur les droits culturels et le droit à la culture ; − Le document relatif à la promotion de la restitution des biens culturels ; − Le document sur la liste des sites patrimoniaux en péril, _ L’adoption de la célébration des villes de Bagdad et Kazan en 2026; − Le document sur la numérisation des dictionnaires bilingues et sur le dictionnaire historique illustré de l’art de la calligraphie arabe.
Au cours de la séance de clôture, M. Rakan bin Ibrahim Al-Touq, ministre adjoint de la Culture d’Arabie Saoudite, a prononcé une allocution au nom de Son Altesse Prince Bader bin Abdullah bin Farhan AlSaud, ministre de la Culture, dans laquelle il a remercié l’ICESCO pour sa coopération fructueuse et pour le succès de la préparation à la présente session de la Conférence, riche en décisions et en initiatives qui mettent en exergue l’impact considérable de la culture sur le développement.
Dans son allocution de clôture, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a salué la richesse des discussions et des interventions témoignant de la confiance des participants en les valeurs de partenariat, de coopération et de consensus qui reflètent celles du monde islamique civilisé. Cette confiance s’est manifestée dans les résolutions et les résultats de cette Conférence, orientés vers l’avenir, soulignant que la culture demeurera la pierre angulaire de toute renaissance développementale et le garant du développement durable.
Au terme de la Conférence, les ministres de la Culture des pays du monde islamique ont exprimé leurs remerciements au Serviteur des Deux Saintes Mosquées le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, et à S.A.R le Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud Premier ministre, que Dieu les préserve, pour l’accueil et le parrainage de la Conférence.
