La Fédération des universités du monde islamique (FUMI), relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a signé un mémorandum d’entente avec la Foundation University d’Islamabad (FUI), en vue de renforcer la coopération dans les domaines des sciences et technologies, des sciences sociales, des arts et de la gestion, ainsi que pour l’organisation conjointe de formations, d’ateliers, de rencontres et de colloques universitaires.
La signature du mémorandum a eu lieu ce lundi 23 juin 2025, en marge des travaux de la 6e session du Forum des Vice-chanceliers des universités du monde islamique, organisé par l’ICESCO à son siège à Rabat, en partenariat avec la Commission de l’Enseignement supérieur du Pakistan, et en coopération avec la Fédération des Universités du Monde Islamique (FUMI) et l’Université d’État de Bakou (Azerbaïdjan), sous le thème : « Réimaginer l’enseignement supérieur dans le monde islamique : innovation, durabilité et impact global ».
À noter que le mémorandum a été signé par Dr Omar Halli, Conseiller du Directeur général de l’ICESCO de la FUMI, et le major général Muhammad Kaleem Asif, Président de la Foundation University d’Islamabad.
Cet accord prévoit l’échange de membres du corps professoral et d’étudiants de troisième cycle entre la Foundation University et les universités membres de la FUMI, le développement conjoint de la recherche scientifique et des programmes universitaires dans les spécialités convenues, l’organisation de rencontres et de colloques universitaires et la tenue d’écoles d’été et de camps scientifiques avec la participation de spécialistes et d’étudiants.
Il inclut également l’échange d’informations et de publications universitaires, ainsi que la possibilité pour la FUI de rejoindre le réseau de la FUMI.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a participé au Forum de la Fondation Anna Lindh, organisé à Tirana, capitale de l’Albanie, du 18 au 20 juin 2025. Le Forum s’est déroulé en présence de 46 pays euro-méditerranéens et de 800 représentants de la communauté culturelle internationale, sous les auspices du Premier ministre albanais Edi Rama et de la princesse Rym Ali, Présidente de la Fondation.
Dans le cadre du Forum, l’ICESCO a organisé, en collaboration avec la Fondation Anna Lindh, un colloque international intitulé : « Orient-Occident : des réconciliations possibles ? Renforcer le dialogue interculturel en Méditerranée » Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture à l’ICESCO, a souligné le rôle évolutif de l’Organisation dans le développement des concepts de la culture et des relations internationales à travers la mise en place d’initiatives et de plateformes culturelles regroupant des intellectuels, des chercheurs et des créateurs du monde islamique et d’ailleurs.
Il s’agit notamment du « Centre international de l’ICESCO pour les politiques culturelles », du « Forum international de l’ICESCO : La culture pour repenser le monde » et du « Réseau international des chaires ICESCO pour la pensée, le patrimoine, les lettres et les arts », lesquelles chaires sont abritées par différentes universités à travers le monde. Il a aussi souligné que ces initiatives permettent de rapprocher les nations sur le plan culturel, de promouvoir la coopération et de se servir de la culture comme instrument de paix, de savoir et de créativité.
Le colloque a également été l’occasion de conférences données par plusieurs personnalités, dont M. Julien Chenivesse, Délégué interministériel adjoint à la Méditerranée, et le professeur Vincent Geisser, Chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et Président du Centre d’information et d’études sur les migrations internationales (CIEMI).
En marge du Forum, Dr Mohamed Zinelabidine s’est entretenu avec la Princesse Rym Ali, Présidente de la Fondation Anna Lindh, et M. Josep Ferré, Directeur exécutif de la Fondation, en présence de M. Frédéric Jambu, expert de l’ICESCO en politiques culturelles.
Dans ce cadre, deux accords ont été signés ; le premier vise à lancer des projets conjoints pour la promotion d’études dans les domaines des « Économies culturelle durables » et des « Nouvelles technologies pour la créativité » et à soutenir les initiatives de l’ICESCO relatives aux droits culturels et aux lois en faveur des intellectuels, des artistes et des créateurs.
Le second accord prévoit le soutien de la Fondation Anna Lindh à l’initiative de l’ICESCO pour la création du « Réseau international de la société civile pour la culture et le développement de l’ICESCO », dans le but de renforcer la coopération culturelle internationale.
Se sont achevés, jeudi 19 juin 2025 à Rabat, les travaux du colloque international sur la prospective et l’intelligence stratégique, tenu les 18 et 19 juin 2025 par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec le Haut-Commissariat au Plan du Maroc et l’École des Sciences de l’Information (ESI). Placé sous le thème : « Une synergie au service des politiques de développement du Maroc », le colloque visait à renforcer l’élaboration de politiques publiques inclusives et résilientes, capables d’accompagner les mutations futures.
La séance d’ouverture a réuni des représentants d’institutions gouvernementales et académiques ainsi que des experts en gouvernance et en planification stratégique. À cette occasion, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de Prospective stratégique et d’Intelligence artificielle à l’ICESCO, a prononcé une allocution dans laquelle il a réaffirmé l’engagement de l’Organisation à accompagner ses États membres dans le renforcement de leurs capacités en matière de prospective et dans l’intégration de l’intelligence stratégique aux politiques publiques. Il a souligné qu’il s’agissait là d’une priorité stratégique pour l’ICESCO, saluant au passage le leadership régional du Maroc dans ce domaine.
De son côté, M. Chakib Benmoussa, Haut-Commissaire au Plan du Maroc, a indiqué que la prospective constitue désormais un pilier fondamental du Nouveau modèle de développement du Maroc, fondé sur l’inclusivité, la participation et une vision à long terme. Mme Noëlla Richard, Représentante Résidente Adjointe du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Maroc, a pour sa part présenté les efforts déployés par le Programme pour intégrer les méthodologies prospectives dans ses actions, estimant que ce champ est devenu une nécessité institutionnelle et une culture de gouvernance à l’avant-garde à l’échelle mondiale.
Dr Kais Hammami a également pris part à une table ronde intitulée « Prospective et compétitivité », où il a exposé l’impact stratégique de la prospective dans le renforcement de la compétitivité nationale, la stimulation de l’innovation et l’orientation des investissements futurs. Il a insisté sur l’importance d’adopter cette approche afin d’accroître la capacité des pays à faire face aux mutations rapides et de bâtir un avenir plus durable et résilient.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part à la 2e Conférence internationale des architectes, tenue les 10 et 11 juin 2025 au Turkestan, en République du Kazakhstan.
L’ICESCO était représentée par Dr Osama El Nahas, expert en patrimoine au Secteur de la Culture, qui a souligné dans son intervention l’engagement de l’Organisation à poursuivre ses efforts de protection du patrimoine islamique, en mettant l’accent sur la restauration des sites et biens du patrimoine et la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.
Dr El Nahas a passé en revue les projets menés par l’Organisation en matière de protection du patrimoine subaquatique, soulignant l’achèvement de la première partie du Guide du patrimoine subaquatique dans le monde islamique, et la publication d’un guide sur la gestion des crises et catastrophes dans les sites et musées du patrimoine. L’expert de l’ICESCO a ensuite participé au vernissage de l’exposition commémorant le 950e anniversaire de la publication du recueil « Divânu Lugâti’t-Türk » de Mahmud al-Kashgari.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), représentée par son experte au Secteur de l’Éducation, Mlle Faizah Alaoui, a pris part à la 2e réunion du Conseil consultatif du Rapport mondial de suivi sur l’éducation (Rapport GEM), tenue les 10 et 11 juin 2025 au siège de l’UNESCO à Paris. Cette réunion visait à échanger des points de vue et à apporter des conseils stratégiques à l’équipe du Rapport sur les enjeux mondiaux de l’éducation.
Au cours de la réunion, les participants ont examiné les moyens de soutenir la qualité de l’éducation et d’élaborer les politiques éducatives, en mettant l’accent sur la formation des jeunes leaders et le développement des compétences en leadership dans les établissements scolaires. Les séances de travail ont également porté sur les grandes lignes des prochaines éditions dudit Rapport, les orientations futures et les mécanismes de soutien à la communication afin de renforcer l’impact mondial du Rapport dans l’orientation des politiques et décisions éducatives.
À noter que le Conseil consultatif du Rapport GEM est composé de représentants d’agences multilatérales onusiennes, de donateurs bilatéraux, d’organisations non gouvernementales, de réseaux de la société civile et d’experts de pays en développement du monde entier.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a conclu son programme de formation des jeunes à la création et au développement de petits projets en matière de technologie et d’innovation en République de Sierra Leone.
Sur 49 équipes ayant participé au niveau national, trois ont remporté la finale du programme, qui a eu lieu pendant deux jours à Kenema. Ce programme a par ailleurs été mis en œuvre par le Secteur des Sciences et de l’Environnement de l’ICESCO en partenariat avec l’Université technique de l’Est de la Sierra Leone.
Lors de la finale, les candidats ont présenté leurs idées de projets technologiques à un jury, et Dr Muhammad Sharif, conseiller au Secteur des Sciences et de l’Environnement de l’ICESCO, a souligné lors de la séance d’ouverture, l’importance d’intégrer les jeunes du monde islamique dans les domaines de l’entrepreneuriat, des nouvelles technologies et de l’innovation afin de contribuer au développement durable de leurs sociétés.
Le premier prix a été décerné à « Mamawa Muyengay Agric Business», qui a présenté un projet visant à améliorer les conditions de vie des jeunes, des femmes et des personnes âgées des zones rurales en les initiant à la culture du manioc et en renforçant leurs capacités dans ce domaine ; le deuxième prix a été remporté par « Mujehva Plastic and Sand Paving », un projet qui vise à recycler le plastique pour fabriquer des chaussées durables ; et le troisième prix a été remis à « MS Agro Rice Farming », un projet de culture du riz dans les vallées intérieures pour promouvoir les meilleures pratiques agricoles.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part à la 60e Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement, qui s’est tenue du 26 au 30 mai 2025, à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire. L’ICESCO y était représentée par Dr Sey Haddy Jatou, cheffe du Secteur de l’Éducation, et M. Omar Hamed, Chef de la Division des Partenariats stratégiques de l’Organisation.
En marge des travaux, la délégation de l’ICESCO a tenu des réunions bilatérales avec de hauts responsables de la Banque africaine de développement, dont Dr Hendrina Doroba, directrice de l’Éducation et du Développement des compétences, et M. Joel Molel, responsable de la Mobilisation des ressources et des Partenariats. Ces échanges ont porté sur les perspectives de renforcement de la coopération entre les deux parties, conformément au Plan d’action de l’ICESCO pour la période 2026–2030, et à la Stratégie décennale 2024–2033 de la BAD.
Ces réunions ont abouti à un accord de principe en vue de la signature prochaine d’une lettre d’intention permettant à l’ICESCO d’agir en tant que partenaire d’exécution dans les États membres communs, notamment ceux confrontés à des défis liés aux conflits ou à la fragilité institutionnelle. Le partenariat prévoit également le lancement immédiat de projets prioritaires dans les domaines de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement, du renforcement des capacités régionales, ainsi que du développement des compétences.
Les deux parties ont également examiné la possibilité de concevoir ensemble des projets stratégiques conjoints à moyen et long termes, qui seraient mis en œuvre sur le terrain, avec une contribution de l’ICESCO au financement de certains volets de ces projets, dans le but de maximiser leur impact et d’en assurer l’efficacité dans les États membres.
À l’issue des réunions, il a été convenu d’élaborer une feuille de route pour la formulation d’un nouveau cadre de coopération, qui sera prochainement soumis à l’approbation des instances dirigeantes des deux institutions, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle dynamique de partenariat entre l’ICESCO et la Banque africaine de développement, au service des Objectifs de développement durable en Afrique et dans les États membres.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part, les 26 et 27 mai 2025 à Bakou, à la Conférence scientifique internationale intitulée « L’islamophobie : démasquer les préjugés, briser les stigmates », qui a réuni plus de 200 personnalités de haut niveau, parmi lesquelles des experts, universitaires et décideurs internationaux.
La Conférence s’est distinguée par une dynamique intellectuelle, avec la présentation de plus de 70 communications scientifiques portant sur l’évolution de l’islamophobie et ses impacts dans les contextes politique, culturel et social, tout en proposant des approches concrètes pour y faire face.
Les séances ont été marquées par la diversité des thématiques abordées et la richesse des échanges, témoignant d’une prise de conscience internationale croissante quant à la nécessité de traiter ce phénomène à partir de ses fondements conceptuels. Les travaux ont été ouverts par une allocution de S.E. le Président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, prononcée en son nom par son Assistant aux affaires étrangères. Cette allocution a mis en exergue l’importance d’adopter une vision stratégique globale afin de relever les défis posés par l’hostilité envers les musulmans, soulignant la nécessité de renforcer la coopération internationale et de conjuguer les efforts pour lutter contre les discours de haine et les stéréotypes erronés, dans une perspective de consolidation des valeurs de coexistence et de compréhension mutuelle entre les peuples.
L’ICESCO a été représentée par l’Ambassadeur Khalid Fathalrahman, Directeur du Centre du Dialogue civilisationnel, et par M. Mohamed Hedi Shili, Chef du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales. Dans son intervention, l’Ambassadeur Fathalrahman a exprimé sa gratitude à S.E. le Président Ilham Aliyev pour son soutien assidu à l’Organisation, soulignant que la lutte contre l’islamophobie exige une coordination internationale et la mise en œuvre d’initiatives de sensibilisation transcendant les frontières géographiques et culturelles.
Pour sa part, M. Mohamed Hedi Shili a exposé les dimensions juridiques de la discrimination à l’égard des musulmans, en insistant sur les mécanismes de traitement de ce phénomène dans le cadre de législations fondées sur les principes d’équité et de justice.
Les travaux de la Conférences se sont achevés par l’adoption d’une déclaration finale, qui recommande l’utilisation du terme « discrimination anti-musulmane » comme alternative plus précise au terme « islamophobie », une orientation que l’ICESCO a été parmi les premières organisations à défendre, dans un souci de clarté terminologique et de rigueur conceptuelle pour désigner ce type de haine et de discrimination.
Il convient de rappeler que cette Conférence s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique réunissant l’ICESCO et plusieurs institutions internationales majeures engagées dans le dialogue interreligieux et interculturel, notamment le Forum interreligieux du G20, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), le Comité supérieur de la Fraternité humaine, et le Conseil des Sages musulmans, ainsi que des instances européennes et islamiques de haut niveau, conférant à cet événement une dimension mondiale et une portée humaine transcendant les frontières géographiques et religieuses.
Un atelier international sur la « Gestion de l’utilisation de l’eau pour l’agriculture dans les États membres de l’OCI », qui se tient du 26 au 28 mai 2025 au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) à Rabat, en collaboration avec l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire, le Secrétariat général de l’OCI, le Comité permanent pour la coopération scientifique et technologique (COMSTECH) et le Réseau islamique pour le développement et la gestion des ressources en eau, a été lancé en présence d’un certain nombre d’ambassadeurs, de responsables et d’experts de divers États membres.
Le premier jour de l’atelier a été consacré à des conférences spécialisées, dont une communication sur la pénurie d’eau dans les États membres, suivie de deux séances sur le recyclage et le dessalement de l’eau et sur l’utilisation efficace de l’eau dans l’agriculture, puis d’une table ronde sur les technologies émergentes et les opportunités d’investissement dans ce secteur vital.
Dans son discours d’ouverture, Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO, a déclaré que l’atelier vise à discuter des défis de la pénurie d’eau et de la sécurité alimentaire et à envisager des solutions scientifiques, notamment des technologies d’irrigation intelligentes, des cultures résistantes à la sécheresse et la réutilisation de l’eau. Il a ajouté que les résultats de l’atelier contribueront à la préparation d’un rapport de référence qui sera présenté lors de la prochaine Conférence islamique des ministres chargés de l’eau.
De son côté, Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement à l’ICESCO, a souligné la nécessité de coordonner les efforts à la lumière des impacts croissants du changement climatique, de la croissance démographique rapide et du stress hydrique, en précisant que les solutions collectives et les technologies modernes sont désormais indispensables pour faire face à ces défis.
Pour sa part, M. Abdunur Mohamed Sekindi, Directeur général du Département des Sciences et de la Technologie au Secrétariat général de l’OCI, a indiqué que la réalisation du sixième objectif de développement durable (ODD) sur l’eau nécessite d’intensifier les efforts de recherche, d’élaborer des politiques, de soutenir l’innovation et d’établir des partenariats stratégiques avec les organisations internationales et le secteur privé.
Dans un discours prononcé au nom de M. Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau du Royaume du Maroc, Mme Hanane Baghdad, Directrice au Secteur de l’Eau au ministère, a présenté la politique proactive du Royaume en matière d’eau, qui repose sur la promotion des projets de dessalement, la connexion des bassins hydrographiques, l’amélioration de l’efficacité des réseaux et la satisfaction des besoins en eau potable et en irrigation.
Dans son intervention, M. Marwan Alraggad, Directeur exécutif du Réseau islamique pour le développement et la gestion des ressources en eau, a souligné l’importance des approches intégrées, telles que le Nexus eau, énergie, alimentation et écosystèmes (NEXUS WEFE), pour la mise en place de systèmes agricoles durables et résilients.
Dans un discours prononcé au nom de Dr Iqbal Choudhary, Coordinateur général du COMSTECH, Mme Khazima Muazim, Directrice des programmes au Comité, a souligné que cet atelier s’inscrit dans le cadre des efforts internationaux en cours reliant les domaines de l’eau, de l’énergie et de l’alimentation pour trouver des solutions scientifiques innovantes aux défis environnementaux et promouvoir la coopération Sud-Sud dans le développement de technologies de recyclage de l’eau.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu, les mercredi 21 et jeudi 22 mai 2025, la Conférence internationale sous le thème : « La langue arabe et son patrimoine manuscrit : liens historiques et enjeux de transmission », dans la ville de Fès au Royaume du Maroc, en coopération avec le Réseau national de lecture et de culture au Maroc (RENALEC), et Darul Makhtutat de la Fondation Sultan Ahmet en République de Türkiye.
L’événement a réuni une panoplie d’éminents spécialistes de la langue arabe et des manuscrits, venus des quatre coins du monde pour débattre de la place des manuscrits dans la transmission du savoir islamique, ainsi que de l’avenir des études sur les manuscrits et de la langue arabe.
Le programme de la Conférence a été marqué, tout au long de ses deux journées, par des séances scientifiques et des discussions riches réunissant des experts et chercheurs venus du Maroc, d’Égypte, de Syrie, du Qatar, de Mauritanie et du Mali, et s’est conclu par une série de recommandations mettant en avant la nécessité de préserver le patrimoine manuscrit, l’appel aux institutions culturelles à unir leurs efforts pour promouvoir les manuscrits arabes et leurs sciences auprès des différents publics et niveaux scolaires, ainsi que la conception de programmes scientifiques spécialisés dans ce domaine et d’exploiter les technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle, pour renforcer la place de la langue arabe et de son patrimoine manuscrit.
La Conférence a débuté par la récitation de versets du Saint Coran, suivie d’une allocution introductive de Dr Idham Muhammed Hanash, Directeur du Centre de l’ICESCO de la Calligraphie et des Manuscrits, qui a présenté le contexte, les objectifs et les axes de la Conférence. Ensuite, une allocution de Dr Salim M. Al-Malik, Directeur général de l’ICESCO, a été prononcée en son nom par Dr Majdi Hajj Ibrahim, Directeur du Centre de l’ICESCO de la langue arabe pour les non-arabophones. Il y a souligné que la langue arabe n’est pas seulement un outil de communication, mais également un porteur de message, un réceptacle culturel et un dépositaire d’une mémoire civilisationnelle étendue, précisant que son patrimoine manuscrit en constitue l’une des expressions les plus profondes et un vecteur vivant de transmission des sciences, des lettres et du savoir humain.
L’allocution de Dr Al-Malik s’est conclue par un appel à explorer l’avenir de la langue arabe et de son patrimoine manuscrit à travers une vision intellectuelle s’inspirant des technologies pour préserver la langue du Dhad et ses trésors manuscrits.
Dans son intervention, Dr Fatiha Abdellah, présidente du Réseau national de la lecture et la culture, a souligné l’impératif de préserver le fonds manuscrit national, notamment dans la ville de Fès, riche de manuscrits inestimables. Elle a invité les chercheurs à redoubler d’efforts dans l’étude, l’édition, le classement et l’indexation de ces manuscrits.
Pour sa part, Dr Mahmoud Masri, directeur général de Darul Makhtutat de la Fondation Sultan Ahmet, a salué la pertinence du thème de la Conférence, articulé autour de trois éléments essentiels : la langue comme outil de pensée, vecteur de production du savoir, et ce savoir devenant à son tour un patrimoine conservé dans les manuscrits. La séance d’ouverture s’est achevée par un hommage rendu à l’éminent érudit Dr Ahmed Chaouki Binebine, directeur de la Bibliothèque royale Hassaniya au palais royal de Rabat, en reconnaissance de ses efforts remarquables en faveur des manuscrits et de l’enrichissement de la bibliothèque arabe.
Les séances de la Conférence ont vu la participation de Dr Adham Hamawiya, expert au Centre de l’ICESCO de la langue arabe pour les non-arabophones, de Dr Ahmed Abdel Basset et de Dr Mohameden Ahmedou, experts au Centre de la Calligraphie et des Manuscrits, ainsi que de Dr Hani Al Balawi, expert au Centre du Dialogue civilisationnel au sein de l’Organisation.