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L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec la Fondation Intergen en République de Türkiye et l’Université COMSATS à Islamabad en République Islamique du Pakistan, a organisé un colloque sur les défis des maladies rares dans les soins de santé. Le but est d’examiner les implications médicales, scientifiques et éthiques imposées par ces maladies.

Dans son allocution lors de la séance d’ouverture du colloque, tenu à distance ce mercredi 23 octobre 2024, dans le cadre de l’initiative de l’ICESCO visant à promouvoir la main-d’œuvre mondiale en génomique du futur, Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement de l’ICESCO, a passé en revue les principaux développements récents et découvertes en matière de recherche sur les maladies rares, soulignant l’engagement de l’Organisation à promouvoir l’innovation et la recherche dans la technologie et les soins de santé dans ses États membres, à travers la mise en œuvre de programmes, projets et l’organisation de compétitions au profit des jeunes, étudiants et chercheurs.

Il s’agit notamment du programme de l’ICESCO pour la formation des jeunes à la création et au développement de petits projets dans la technologie et l’innovation, ainsi que du prix « Ma thèse en 1000 mots », destiné aux étudiants doctorants dans les universités du monde islamique.

Plusieurs experts, scientifiques et responsables de la santé ont pris la parole lors de ce colloque, auquel ont participé des étudiants de six universités du Pakistan et du Bangladesh. Les intervenants ont examiné les moyens et mécanismes de traitement des maladies rares et l’importance de promouvoir le dialogue et la coopération en matière de soins de santé.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), à travers son Bureau régional à Sharjah, aux Émirats Arabe Unis, organise un camp de formation au profit d’un groupe de jeunes provenant de plusieurs pays du monde islamique sur le leadership en matière de climat. L’objectif est de renforcer leurs capacités dans l’élaboration et la mise en œuvre de projets innovants liés à l’action climatique, et de contribuer à la création d’une génération de jeunes leaders capables de relever les défis climatiques qui mettent en péril l’avenir de la planète.

Le camp, dont les travaux ont débuté lundi 21 octobre 2024, au siège du Parc de recherche, de technologie et d’innovation de Sharjah (SRTIP), s’étendra sur 03 jours. Il s’inscrit dans le cadre de la nouvelle vision et les orientations stratégiques de l’ICESCO et fait partie d’une série de camps de formation tenus par l’Organisation dans plusieurs de ses États membres. L’événement rassemble une panoplie d’intervenants et de participants de différents pays du monde islamique, en coopération avec plusieurs entités et institutions des Émirats Arabe Unis.

Lors de son allocution d’ouverture, M. Salim Omar Salim, Directeur du Bureau régional de l’ICESCO à Sharjah, a souligné l’importance de ce camp pour intégrer les jeunes et exploiter leur créativité afin de retrouver des solutions durables et novatrices pour préserver les écosystèmes, atténuer les impacts du changement climatique, et investir dans les technologies vertes et les énergies renouvelables.

Il convient de noter que ce camp organisé par l’ICESCO comprend trois sessions : une session asiatique, qui s’est tenue en Indonésie en juin 2024, la session arabe actuellement en cours à Sharjah, et une session africaine. Une session finale se tiendra en Azerbaïdjan, où les jeunes présenteront leurs propositions pour des solutions innovantes aux questions liées au climat.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a pris part aux travaux du premier Sommet religieux international, tenu par le Conseil islamique et le gouvernement fédéral à Saint-Pétersbourg, en Russie et dont les travaux se sont achevés jeudi 17 octobre 2024.

Dans son allocution prononcée lors de la séance d’ouverture du Sommet, l’Ambassadeur Khalid Fathalrahman, Directeur du Centre du Dialogue civilisationnel de l’ICESCO, a exprimé les remerciements de l’Organisation pour cette invitation qui confirme l’importance du partenariat international dans l’approche du dialogue religieux afin de créer une société humaine qui jouit d’une vie sûre, appelant à l’importance d’adhérer à l’approche de « diplomatie civilisationnelle » proposée par l’ICESCO, en tant que concept novateur qui constitue une option alternative à l’approche du choc civilisationnel.

Il a souligné que le Centre du Dialogue civilisationnel a adopté l’approche d’ouverture préconisée par l’ICESCO, en attirant les forces vitales capables de gérer une coopération internationale fructueuse, ajoutant que dans ce contexte, l’initiative « lisez-le pour le comprendre » se présente comme une initiative rationnelle qui cherche à établir une communication basée sur le courage intellectuel nécessaire à l’édification civilisationnelle humaine.

Le Sommet a adopté la recommandation proposée par le Directeur du Centre du Dialogue civilisationnel de l’ICESCO, appelant à renforcer les efforts de l’Organisation pour consolider le concept de « diplomatie civilisationnelle » aux aspirations prometteuses dans le cadre du partenariat humanitaire.

Lors du colloque tenu par la Faculté de droit de l’Université publique de Saint-Pétersbourg, l’Ambassadeur Fathalrahman a passé en revue les efforts et les projets de l’ICESCO dans le domaine de la coopération avec les universités, conformément à la vision de la Fédération des Universités du Monde Islamique (FUMI), ainsi que les multiples programmes et projets initiés par l’ICESCO, en tant qu’ « Organisation jeune » qui accorde la priorité à la jeunesse dans ses activités, notamment les programmes de l’Année de l’ICESCO pour les jeunes.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) co-organise la Conférence internationale de Sharjah sur l’IA et les Linguistiques, accueillie par l’Emirat de Sharjah des Emirats Arabes Unis, en coopération avec l’Université américaine de Sharjah et le Centre des Émirats pour les études et les recherches scientifiques, sous le patronage de Son Altesse Cheikh Dr Sultan bin Muhammad Al-Qasimi, membre du Conseil supérieur de l’État des Émirats Arabes Unis, Gouverneur de Sharjah.

Les travaux de la Conférence ont été lancés jeudi 17 octobre 2024, en présence de Son Altesse le Gouverneur de Sharjah, de Cheikha Bodour bint Sultan bin Muhammad Al-Qasimi, Présidente de l’Université américaine, et de nombre d’experts et spécialistes qui ont enrichi les discussions sur l’intersection entre l’IA et le traitement de la langue naturelle, et mis en exergue diverses questions, notamment la stratégie gouvernementale de l’intelligence linguistique, de la culture, de la langue et de l’identité à l’ère du numérique.

Dans son intervention, lors de la séance intitulée « IA et avenir de l’apprentissage des langues : innovations et impact», Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de la prospective stratégique et de l’Intelligence artificielle de l’ICESCO, a abordé les moyens par lesquels les technologies de l’IA peuvent contribuer au développement des méthodologies d’apprentissage des langues. Il a également évoqué les défis éthiques posés par l’intégration de l’IA dans l’enseignement et son potentiel pour améliorer l’évaluation des compétences linguistiques.

Lors de la séance intitulée « multilinguisme basé sur l’IA», Dr Majdi Haji Ibrahim, Directeur du Centre de la Langue arabe pour les non arabophones de l’ICESCO, a souligné le rôle central de l’IA dans la promotion du multilinguisme à l’ère de la mondialisation, et a examiné les opportunités et les défis liés à l’utilisation des technologies de l’IA pour le développement de l’apprentissage des langues, de la traduction, et de la communication entre divers groupes linguistiques.

En parallèle avec les séances de la Conférence de deux jours, l’ICESCO a mis en place un pavillon spécial pour faire connaître aux participants et visiteurs les efforts et les programmes de l’Organisation dans le domaine de l’IA et de l’enseignement, ainsi que les activités du Centre de la langue arabe pour les non arabophones visant à renforcer le statut de la langue arabe.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en collaboration avec la Fondation Hamdan bin Rashid Al Maktoum pour les sciences médicales et éducatives, a lancé la troisième session annuelle du programme « Mishkat Al-Arabiya pour la formation pédagogique et le développement professionnel continu », sous le thème : « L’enseignement de la langue arabe aux non arabophones à l’ère des technologies de l’IA ».

La troisième session annuelle de ce programme de formation destiné aux éducateurs travaillant dans le domaine de l’enseignement de l’arabe aux non arabophones a débuté par l’atelier de formation intitulé : « La technologie moderne au service de l’enseignement des langues vivantes : exemple de la langue arabe », qui a été organisé les 16 et 17 octobre 2024 à la salle Mishkat au siège de l’ICESCO. 175 enseignant.e.s de la langue arabe aux non arabophones de 12 pays (Tchad, Bénin, Guinée, Cameroun, Sénégal, Malaisie, Indonésie, Ouzbékistan, Kazakhstan, Fédération de Russie, Vietnam et Maroc), ont bénéficié de cette formation en personne et via visioconférence, en plus de participants à distance de plusieurs pays et régions à distance.

Cet atelier de formation inaugural, dirigé par Dr Mustapha Jaghboub, expert en formation pédagogique, spécialisé dans le domaine des technologies éducatives, visait à développer les capacités et les compétences des participants dans l’utilisation pédagogique d’un certain nombre d’applications numériques qui fournissent une grande variété de ressources, d’outils, de matériels et de mécanismes pédagogiques en vue d’améliorer la qualité des cours de langue et de motiver les étudiants à interagir de manière positive. L’atelier comprenait également des sessions pratiques pour former les participants à la création de ressources numériques nécessaires à l’enseignement de certains sujets et thèmes linguistiques, en utilisant quelques méthodes d’enseignement connues dans l’industrie numérique.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec la Fondation Hamdan Bin Rashid Al Maktoum pour les sciences médicales et éducatives, a tenu un atelier d’introduction au Prix ICESCO-Hamdan pour le bénévolat pour le développement des infrastructures éducatives dans le monde islamique. L’objectif est de mettre en lumière ce Prix important et de rappeler les conditions d’éligibilité pour la candidature et la compétition afin d’obtenir ce Prix.

L’atelier, tenu lundi 14 octobre 2024 via visioconférence à la salle Mishkat au siège de l’ICESCO, a vu la participation de nombre de membres des commissions nationales des États membres et de représentants d’associations, d’organismes et d’institutions œuvrant dans le domaine du développement des infrastructures éducatives.

L’atelier d’introduction a comporté un aperçu du programme de partenariat entre l’ICESCO et la Fondation Hamdan Bin Rashid Al Maktoum pour les sciences médicales et éducatives, des présentations sur le système ICESCO-Hamdan Bin Rashid de la langue arabe pour les non arabophones (Mishkat), et le Prix ICESCO-Hamdan pour le bénévolat pour le développement des infrastructures éducatives dans le monde islamique, en termes de réalisations, critères et perspectives.

Au cours de cet atelier, un témoignage a été apporté par la Fondation royale humanitaire du Royaume de Bahreïn, qui a été l’un des lauréats de la troisième édition de ce Prix.

L’atelier a été animé par Dr Ahmed Said Ould Bah, Conseiller du Directeur général chargé des partenariats et de la coopération internationale, M. Adel Bouraoui, Conseiller du Directeur général chargé des organes extérieurs de l’ICESCO dans le domaine de la langue arabe, et M. Mohamed Owais, de la Fondation Hamdan Bin Rashid Al Maktoum pour les sciences médicales et éducatives, qui a expliqué les étapes techniques à suivre pour la candidature au Prix via son site web.

En célébration de la Journée mondiale de la santé mentale, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en partenariat avec le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et le Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC), l’organisation mondiale de la santé, la délégation de l’Union européenne au Maroc et l’Union des Volontaires Arabes du Royaume de Bahreïn, a organisé une table ronde sous le thème : « Ensemble pour la santé mentale et le bien-être des jeunes », afin de sensibiliser à l’importance des efforts concertés à tous les niveaux pour traiter les questions relatives à la santé mentale et de soutenir les personnes souffrant de troubles mentaux.

Dans son allocution prononcée à l’ouverture de la table ronde, mercredi 9 octobre 2024 au siège du ministère de la Jeunesse et de la Culture – Secteur de la Jeunesse – à Rabat, Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO, a abordé la relation entre la santé mentale et la culture, affirmant que les activités culturelles contribuent à la réduction des maladies et des troubles mentaux. Il a également donné un aperçu du programme de l’ICESCO sur la lutte contre les brimades, qui comprend une série d’ateliers éducatifs, de conférences et de divers concours.

Pour sa part, Mme Ramata Almamy Mbaye, Cheffe du Secteur des Sciences sociales et humaines de l’ICESCO, a salué le partenariat fructueux entre l’Organisation, le ministère et le CIDC, qui a abouti à la tenue de cette table ronde. Elle a passé en revue les efforts de l’ICESCO dans le domaine de la santé et des soins psychologiques.

M. Mohamed Mehdi Bensaid, ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, dans un discours prononcé en son nom par M. Mustafa Al-Masoudi, Secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication – Secteur de la Jeunesse, a fait l’éloge du partenariat distingué entre le Ministère et l’ICESCO, qui s’est traduit par nombre de programmes et de projets.

Pour sa part, M. Ismail Taqi, Chef du département de la Facilitation du Commerce au CIDC, a souligné que la santé mentale est l’un des déterminants de l’équilibre social pour réaliser le développement à différents niveaux, et que le Centre accorde une grande attention aux jeunes.

M. Fouad Chafiqi, Inspecteur général des Affaires éducatives au ministère marocain de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, a passé en revue la stratégie dudit ministère en matière de lutte contre la violence à l’école.

Après la séance d’ouverture, les participants ont officiellement lancé le guide des premiers secours psychologiques et la bande dessinée « Montrez votre sourire », de l’écrivaineégyptienne Hegra Mahmoud Al-Sawy Ahmed, qui traite du harcèlement scolaire. Les résultats du concours d’illustrations de vignettes ont ensuite été dévoilés : l’artiste Badr Rahawi s’est classé premier, suivi par Osama Otrot en deuxième position, tandis que Youssef Rahali, représentant le Royaume du Maroc, a pris la troisième place.

Les lauréats de l’Initiative Innovation Lab- Créateurs du changement 2024, lancée en partenariat entre l’ICESCO, le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et le CIDC, ont également été annoncés dans le cadre du Forum International de l’ICESCO « De la Jeunesse pour la Jeunesse ».

Pour mémoire, la première séance de la table ronde a porté sur le thème « Faire face aux défis de la santé mentale en temps de crise : Tirer les leçons des meilleures pratiques et des études de cas », tandis que la deuxième séance a débattu : « Le programme de l’ICESCO anti-brimades : Améliorer les connaissances partagées pour construire un avenir psychologique fort pour les enfants et les jeunes ».

La 12e réunion du Comité du patrimoine dans le monde islamique (CPMI), abritée par Choucha en République d’Azerbaïdjan à l’occasion de sa célébration en tant que capitale de la culture dans le monde islamique pour 2024, a démarré ce mardi 8 octobre 2024. Elle examinera les dossiers des sites historiques et éléments culturels soumis par les États membres pour inscription sur les listes du patrimoine dans le monde islamique de l’ICESCO, passera en revue la vision et les activités du Centre du patrimoine de l’ICESCO, présentera ses publications pour l’année en cours et discutera des principaux défis auxquels le Centre est confronté.

La réunion a commencé par une allocution de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, prononcée en son nom par Dr Mohammed Zine El Abidine, Chef du Secteur de la Culture et de la Communication, dans laquelle il a réaffirmé l’engagement de l’ICESCO à soutenir les efforts de préservation du patrimoine du monde islamique en élaborant une série d’ouvrages pour identifier les sites archéologiques et éléments culturels menacés et en poursuivant l’inscription des sites historiques et éléments culturels sur les listes du patrimoine dans le monde islamique, qui sont aujourd’hui au nombre de 637.

Il a expliqué que l’ICESCO, en coopération avec des spécialistes et experts de différents pays, s’efforce de réaliser un saut qualitatif dans la préservation du patrimoine, et qu’à travers ses plans d’action et ledit Centre du patrimoine, elle cherche à renforcer les capacités des acteurs du patrimoine et à leur fournir les connaissances nécessaires pour mener à bien leurs activités conformément aux normes internationales.

Dans son discours, Ing. Mohammed Alaidarous, président du Comité du patrimoine dans le monde islamique, a remercié la République d’Azerbaïdjan d’accueillir la réunion, expliquant que celle-ci examinera nombre de questions hautement importantes pour le patrimoine du monde islamique, ce qui soutiendra la restauration, la réhabilitation et la préservation du patrimoine.

Pour sa part, M. Aydin Karimov, représentant spécial du Président de la République d’Azerbaïdjan dans la région de Choucha, a souhaité la bienvenue aux participants à la réunion qui reflète l’engagement de tous à protéger et à préserver le patrimoine diversifié du monde islamique.

Dans son discours, Mme Saadet Yusifova, Vice-ministre azerbaïdjanaise de la Culture, a souligné que le patrimoine est confronté à plusieurs défis qui peuvent menacer son existence, principalement les conflits et les guerres, et que la préservation de ce patrimoine est un droit pour les générations futures.

Dr Weber Ndoro, Directeur du Centre du patrimoine dans le monde islamique de l’ICESCO, a ensuite passé en revue la stratégie du Centre pour les deux prochaines années, sa vision et ses priorités, ainsi que ses principaux programmes et activités, tandis que les experts du Centre ont présenté des documents et rapports relatifs à l’achèvement des travaux sur le portail du patrimoine dans le monde islamique et les partenariats du Centre, en plus d’une présentation sur les principales publications du Centre pour 2024.

L’Ambassadeur Khalid Fathalrahman, Directeur du Centre du Dialogue civilisationnel à l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a donné une conférence intitulée : « La pensée de l’après-mondialisation », ce lundi 7 octobre 2024 à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Cadi Ayyad à Marrakech, à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle année universitaire.

Lors de la conférence, Dr Fathalrahman a présenté les preuves du recul de « l’ère de la mondialisation » au profit d’une nouvelle structure dont le monde connait les prémices, proposant une critique systématique du concept de mondialisation et de ses tentatives de profilage idéologique unilatéral, basé sur la théorie occidentale avec ses piliers économique capitaliste et politique démocratique, menacés par le comportement occidental lui-même.

Il a également mis en exergue la question de la « pensée » en tant que système complexe relevant du concept de monde des idées avec toutes ses exigences d’intentionnalité et de sérieux, afin de produire des visions systématiques fondées sur le cadre scientifique. Il également a invité les étudiants et enseignants à faire preuve de la plus grande diligence dans la création de nouveaux concepts à une époque qui permet ce type de créativité intellectuelle, tout comme l’ICESCO a adopté le concept de « diplomatie civilisationnelle ».

Ont assisté à cette conférence Dr Abdeljalil Lokrifa, Doyen de la Faculté, ainsi que son adjoint et nombre d’enseignants et étudiants en lettres et sciences humaines.

Le Secteur de la Culture et de la Communication relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu, en partenariat avec les commissions nationales des États membres, un atelier de formation intitulé « IA et industries créatives », dans le cadre d’une série de conférences et d’ateliers lancée par l’Organisation sur le leadership dans les politiques culturelles.

Lors de cet atelier, tenu ce mardi 1er octobre 2024 via visioconférence, Dr Mohamed Zine El Abidine, Chef du Secteur de la Culture et de la Communication de l’ICESCO, a mis en lumière la coïncidence de cet événement avec la Journée internationale de la musique. Selon lui, cette initiative contribue à établir un pont de communication entre les générations Z et Alpha, tout en renforçant les liens entre ces jeunes générations et l’ICESCO. Il a également souligné le rôle essentiel de la musique, en tant qu’outil universel, pour rapprocher les langues, les cultures et les générations à travers le monde.

Mme Zineb Bougrine, du Secteur de la Culture et de la Communication de l’ICESCO, a souligné le rôle crucial des jeunes dans la transformation du domaine culturel, et a précisé que la génération Z est en train de redéfinir les pratiques culturelles, grâce à sa parfaite maîtrise des outils numériques et des technologies modernes.

De son côté, Dr Asma Abbas, Professeure de Sciences politiques, Doyenne de l’Ecole des Sciences humaines et sociales à l’Université Al Akhawayn, a mis l’accent sur l’importance de l’art dans l’expression des valeurs de liberté et de justice. En outre, elle a indiqué que les technologies, à travers les âges, ont permis de pallier les faiblesses humaines, et qu’elles représentent aujourd’hui un complément indispensable aux capacités de l’homme.

Par ailleurs, Dr Amin Hammami, expert externe en créativité et culture numériques, a présenté une intervention sur l’art immersif. Il a passé en revue des définitions des concepts de réalité augmentée, réalité virtuelle, réalité mixte et vidéo immersive.

Par la suite, une séance de questions-réponses a permis aux participants d’interagir avec Dr Hammami. Les échanges se sont axés principalement sur les singularités des générations Z et Alpha, et leur relation avec les technologies.