Catégorie : A la une|Actualités

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a accueilli, samedi 1er novembre 2025 à son siège, la réception de l’ambassade d’Égypte à Rabat à l’occasion de l’inauguration du Grand Musée Égyptien du Caire.

L’événement a rassemblé un parterre d’ambassadeurs accrédités auprès du Royaume du Maroc, de membres du corps diplomatique et de représentants d’organisations internationales, outre le personnel de l’ICESCO et des membres de la communauté égyptienne au Maroc. Tous les participants ont pu suivre en direct la cérémonie d’ouverture du Grand Musée Égyptien du Caire depuis « Khaimat Al-Khair ». La cérémonie a notamment présenté une partie de la collection du Musée, exposée pour la première fois.

Dans son allocution précédant la retransmission de la cérémonie, M. Ahmed Nehad Abdel Latif, ambassadeur de la République Arabe d’Égypte auprès du Royaume du Maroc, a exprimé sa profonde gratitude à l’ICESCO et à son Directeur général Dr Salim M. AlMalik, pour avoir accueilli la cérémonie d’inauguration de son pays et retransmis en direct l’ouverture du Musée. Il a souligné que le rôle pionnier de l’ICESCO dans le patrimoine en fait le lieu idéal pour cet événement.

L’ambassadeur a qualifié le Musée de pont entre les civilisations qui unit le passé, le présent et le futur. Il a précisé qu’il s’agit du plus grand musée au monde consacré à une seule civilisation et qu’il proposera des activités culturelles favorisant l’enrichissement des connaissances, fondement du progrès, de la paix et de la coopération internationale.

Inauguré officiellement lors d’une cérémonie grandiose en présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement ainsi que de représentants d’organisations internationales, le Grand Musée Égyptien est considéré comme l’un des projets culturels les plus marquants du XXIe siècle. Il abrite plus de 100.000 artefacts datant de la préhistoire à l’époque gréco-romaine, dont l’intégralité des joyaux du roi Toutankhamon, une statue de Ramsès II et des barques solaires. Dominant les pyramides de Gizeh, le Musée offre un panorama exceptionnel qui mêle grandeur du passé et esprit du présent, ce qui en fait un nouveau phare de la civilisation égyptienne à l’echelle mondiale.

Juste après la cérémonie d’ouverture du Grand Musée Égyptien, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a adressé un message de félicitations à Son Excellence le Président Abdel Fattah El-Sisi, dans lequel il a exprimé sa profonde fierté de cet exploit historique unique qui confirme le rôle pionnier de l’Égypte dans la culture, la civilisation et le patrimoine humain.

Il a précisé que le Grand Musée Égyptien est une source de fierté non seulement pour l’Égypte, mais aussi pour le monde islamique et l’humanité tout entière, puisqu’il représente l’écrin de la profondeur et de l’intégration de la civilisation humaine dans le monde islamique.

Dans son message, Dr AlMalik a souligné que la magnificence de l’architecture du Musée et la rareté de ses joyaux archéologiques, dont beaucoup sont exposés pour la première fois, en font un phare civilisationnel universel, d’autant plus qu’il s’agit du plus grand musée au monde consacré à une seule civilisation. En effet, l’intégralité de sa collection provient d’Égypte et aucune pièce n’a été volée ni importée de l’étranger.

Cette source d’orgueil, a-t-il ajouté, reflète l’intégrité historique de l’Égypte et son dévouement à la préservation de son authentique patrimoine national. Le Musée reflète aussi la richesse culturelle du pays ainsi que sa générosité et sa créativité constantes. Dr AlMalik a également souligné que le Musée montre au monde entier que l’Égypte, berceau de l’histoire et mémoire du monde, continue d’éclairer le chemin de l’humanité par sa civilisation, son savoir et sa beauté.

À cet égard, l’ICESCO et l’ensemble de son personnel adressent leurs plus chaleureuses félicitations et meilleurs vœux à la République Arabe d’Égypte et à son peuple à l’occasion de l’ouverture officielle du Grand Musée Égyptien, ce prestigieux édifice culturel d’importance mondiale qui incarne le génie du peuple égyptien et la profondeur de la civilisation que l’Égypte a présentée au monde pendant des milliers d’années.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu dans son siège à Rabat le sixième atelier sur les applications de l’intelligence artificielle (IA) dans les industries culturelles et créatives, sous le thème : « Intelligence artificielle et créativité visuelle : une expérience de vidéo mapping ».

Cet atelier s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Organisation dans l’exploration des interactions croissantes entre technologies modernes et arts contemporains, et le renforcement de la créativité numérique dans le paysage culturel de ses États membres.

Tenu le 30 octobre 2025, l’atelier a débuté par une allocution d’ouverture de Dr Mohamed Zine El Abidine, Chef du Secteur de la Culture à l’ICESCO, qui a souligné que la créativité numérique est désormais un outil essentiel de transformation culturelle contribuant au développement des méthodes pédagogiques, à la promotion de l’interaction artistique et à la préservation du patrimoine à l’ère numérique. Il a précisé que l’ICESCO accorde une attention particulière à la création de nouveaux espaces de dialogue entre créateurs et experts de l’art et de la technologie.

Lors de la réunion, M. Ilyes Rebai, Directeur de la création artistique et expert en technologies numériques modernes, a présenté le potentiel de l’IA dans le vidéo-mapping, une technique visuelle innovante qui transforme les façades architecturales en espaces interactifs. M. Rebai a également abordé les enjeux techniques, artistiques et éthiques liés à l’intégration de l’IA dans le processus de créativité visuelle.

L’atelier a donné lieu à des échanges enrichissants avec la participation de plusieurs experts du Secteur de la Culture, dont Dr Mohamed Amine Hammami, Mme Manuela Nicoletti et Mme Zineb Bougrine, qui ont soulevé des questions essentielles sur le concept de créativité à l’ère de l’IA.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a participé à la Conférence internationale sur la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, tenue les 29 et 30 octobre 2025 à Riyad par la Commission du patrimoine du Royaume d’Arabie Saoudite. Cet événement a rassemblé une élite d’experts, de responsables et de représentants d’organisations régionales et internationales œuvrant dans la protection du patrimoine culturel.

L’ICESCO était représentée à la Conférence par M. Mohamed Hedi Sehili, Directeur du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales, et Dr Asmaa Mehdioui, experte au sein du même Département. Dr Mehdioui a présenté une communication intitulée : « Stratégie de lutte contre le trafic illicite de biens culturels dans le monde islamique », dans laquelle elle a exposé les principaux aspects de la Stratégie de l’Organisation visant à consolider les capacités des États membres en matière de protection juridique du patrimoine, ainsi que les efforts de mise en place d’un comité consultatif pour la restitution des biens culturels dans le monde islamique.

En marge de la Conférence, M. Sehili a tenu plusieurs réunions bilatérales avec des représentants d’INTERPOL, des forces italiennes Carabinieri, d’UNIDROIT, de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et de la Commission saoudienne du patrimoine. Ces entretiens ont permis d’examiner les moyens de renforcer la coopération, de coordonner les actions conjointes et de partager les expertises et meilleures pratiques en la matière.

Cette participation s’inscrit dans le cadre des efforts de l’ICESCO pour mettre en œuvre son projet régional de lutte contre le trafic illicite de biens culturels, lancé conformément à une résolution de la douzième Conférence des ministres de la Culture dans le monde islamique, tenue à Doha en 2023. Ce projet vise à raffermir les législations nationales, à soutenir la coopération internationale et à promouvoir les capacités des instances chargées de la protection du patrimoine culturel.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) lancera son podcast officiel « Al Kalima », lundi 3 novembre 2025. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du Secteur des Médias et de la Communication à l’Organisation pour consolider le message médiatique de celle-ci, établir des liens avec les citoyens de ses États membres et mettre en exergue les modèles rayonnants dans ce domaine au sein du monde islamique.

Les épisodes du podcast seront diffusés sur la chaîne YouTube officielle à l’Organisation tous les lundis à 19h00 GMT. M. Osama Heikal, Directeur du Secteur, a souligné que le podcast « Al-Kalima » est la première production du Studio ICESCO, récemment inauguré. Il a précisé que les épisodes du podcast et l’ensemble du contenu produit par le Studio seront diffusés en cinq langues (arabe, français, anglais, espagnol et russe), ainsi que dans plusieurs autres langues largement parlées à travers le monde, en vue de transmettre le message médiatique de l’ICESCO aux pays du monde entier.

M. Heikal a expliqué que le podcast servira de plateforme de connaissances qui accueillera une élite de penseurs, savants, d’écrivains et personnalités publiques issus de divers pays du monde islamique, pour présenter leurs parcours remarquables et leurs contributions créatives. Le podcast vise également à mettre en lumière les efforts et l’expertise des dirigeants et experts de l’ICESCO, ainsi que leurs contributions au développement de l’éducation, des sciences et de la culture dans le monde islamique. De même, il permettra de présenter les jeunes talents exceptionnels au sein de l’Organisation.

À noter que le podcast « Al-Kalima », produit par le Secteur Médias et de la Communication de l’ICESCO, met en valeur la diversité et la richesse culturelle de la civilisation du monde islamique, et vise à promouvoir les valeurs de dialogue, de coexistence et de paix dans les communautés des États membres.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a inauguré un studio équipé des dernières caméras et technologies d’enregistrement et de diffusion à son siège à Rabat, capitale du Maroc. L’objectif est de produire un contenu qui renforce le message médiatique de l’ICESCO dans ses États membres et d’offrir des services de formation professionnelle pour qualifier les jeunes professionnels des médias et les créateurs de contenu dans le monde islamique.

Lors de l’inauguration officielle du studio, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a déclaré que ce projet s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie médiatique de l’Organisation, qui vise à formuler un discours médiatique innovant et moderne capable d’atteindre le plus grand nombre de citoyens des États membres, et de soutenir les capacités médiatiques des individus et des institutions face aux défis mondiaux et aux évolutions technologiques que connaissent l’industrie des médias et les pratiques numériques innovantes.

Dr AlMalik a ajouté que la vision médiatique de l’ICESCO, élaborée par le Secteur des Médias et de la Communication depuis sa création au début de l’année, vise à promouvoir les efforts de l’Organisation dans différents domaines, grâce au renforcement de la communication avec les membres des communautés de ses États membres, en particulier les jeunes dans différents pays du monde islamique. Elle entend également proposer davantage de contenus utiles dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, et promouvoir les valeurs de paix, de dialogue et de coexistence dans le monde.

Pour sa part, M. Osama Heikal, Chef du Secteur des Médias et de la Communication de l’ICESCO, a expliqué que l’Organisation a élaboré un plan à l’horizon 2030 pour développer son discours médiatique et transmettre son message culturel aux communautés de ses États membres. Il a également indiqué que le podcast « Al-Kalima », dont le lancement est prévu dans les prochains jours, sera le premier projet du studio de l’ICESCO. Et d’ajouter qu’il s’agit d’une plateforme de dialogue intellectuel qui accueillera une élite de penseurs, de scientifiques et d’écrivains pour partager leurs parcours exceptionnels et leur influence créative dans le monde islamique.

M. Heikal a ajouté que le studio a été équipé des dernières technologies de tournage, de montage et d’éclairage, précisant que cette démarche fait suite à un programme de formation intensif organisé en août dernier au centre de formation de la Cité de la production médiatique au Caire, afin de former et d’améliorer les compétences des employés du secteur.

Les services et programmes du studio seront disponibles en cinq langues (arabe, français, anglais, espagnol et russe), ainsi que dans plusieurs autres langues largement répandues à travers le monde.

Ce lundi 27 octobre 2025, le Programme mondial Sultan bin Abdulaziz Al Saud de formation linguistique a fait étape à Oufa, en République du Bachkortostan. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale visant à promouvoir la langue arabe dans les pays d’Asie centrale non arabophones. Le Programme est mis en œuvre par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en partenariat avec la Fondation Sultan bin Abdulaziz Al Saud et en coopération avec le Bureau régional de l’ICESCO à Bakou.

Ont assisté à l’ouverture de ce Programme M. Shamil Ramzilievich Valiyev, Député et Premier Vice-président de la Commission de la Douma d’État pour le développement de la société civile et les questions relatives aux associations publiques et organisations religieuses au Parlement du Bachkortostan, Prof. Omar Talgat Tadzhuddin, recteur de l’Université islamique russe, et M. Azat Maratovich Fatakhov, Président du Conseil des relations intergouvernementales et religieuses auprès du Président de la République du Bachkortostan. Dans leurs interventions, ils ont salué les efforts de l’ICESCO au service des communautés musulmanes, et souligné l’importance de la langue arabe dans l’histoire de la Fédération de Russie et sa contribution significative au renforcement des relations de leur pays avec le monde islamique.

Dr Youssef Ismaili, superviseur du Programme et expert au Centre de l’ICESCO de langue arabe pour les non-arabophones, a remercié l’Université islamique russe d’accueillir la 2e étape du Programme, fruit d’une coopération stratégique entre l’ICESCO et la Fondation Sultan bin Abdulaziz Al Saud. Il a salué l’enthousiasme des stagiaires et l’intérêt croissant pour l’apprentissage de l’arabe en Asie centrale.

À noter que ce Programme a débuté en septembre dernier et comprend le Kirghizistan, le Bachkortostan, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, avant d’arriver en Azerbaïdjan comme dernière étape.

La capitale ougandaise Kampala était le théâtre de la Conférence internationale sur la transformation des systèmes alimentaires en faveur de l’action climatique, tenue du 28 au 30 octobre 2025 par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec le Forum sur l’environnement et la restauration de des écosystèmes (CFEER) relevant du Comité permanent de coopération scientifique et technologique de l’OCI (COMSTECH) et l’Université de Makerere. Le but était d’établir des approches pratiques pour des systèmes alimentaires durables et résilients au changement climatique en Afrique.

Lors de la séance d’ouverture, Dr Muhammad Sharif, Conseiller au Secteur des Sciences et de l’Environnement de l’ICESCO, a prononcé une allocution à distance, dans laquelle il a affirmé l’engagement de celle-ci à renforcer la coopération entre les États membres en matière de science, de technologie et d’innovation, et mis en avant les initiatives pionnières de l’Organisation visant à intégrer les technologies numériques, spatiales et vertes dans la transformation agricole.

De son côté, Prof. Barnabas Nawangwe, Recteur de l’Université de Makerere, a souligné l’importance des pratiques agricoles durables dans la sécurité alimentaire et la résilience, insistant sur le rôle des sciences, de l’innovation et de l’enseignement supérieur à cet égard. Dr Rosie Agoi, Secrétaire générale de la Commission nationale ougandaise pour l’UNESCO et l’ICESCO, a précisé que cet événement s’inscrivait dans un processus national et régional de renforcement des capacités, de partage d’expériences et d’accélération de l’intégration de solutions numériques et écologiques dans les chaînes de valeur agricoles.

L’ordre du jour de la Conférence comprend des séances dédiées aux visions mondiales et régionales en matière de sécurité alimentaire et d’adaptation au changement climatique, ainsi qu’à l’exploration de l’agriculture numérique et des innovations du secteur privé pour accélérer la transformation des secteurs agricole et alimentaire dans les États membres de l’OCI.

l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a organisé à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, la première conférence régionale de formation à l’éducation verte pour l’Azerbaïdjan et les pays d’Asie centrale, sous le thème « Apprendre pour la Terre », avec la participation de plus de 30 hauts responsables des ministères de l’Éducation d’Azerbaïdjan, d’Ouzbékistan, du Tadjikistan, du Kirghizistan et du Kazakhstan.

Dans son discours d’ouverture de la conférence, Mme Sey Haddy Jatou, Cheffe du Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, a déclaré que l’Organisation continue à promouvoir le programme d’éducation verte en collaboration avec ses États membres et ses partenaires régionaux et internationaux, et a souligné l’intégration d’un ensemble d’activités d’éducation verte dans le plan d’action 2026-2030 du Secteur de l’Éducation, qui sera mis en œuvre dans les États membres de l’Organisation.

En outre, M. Hasan Hasanli, vice-ministre des Sciences et de l’Éducation de l’Azerbaïdjan, a remercié l’ICESCO pour son soutien à l’éducation verte, et a mis en avant le rôle de son ministère dans la lutte contre la crise climatique dans le cadre de la vision « Azerbaïdjan 2030 », selon laquelle la création d’un environnement propre et la croissance verte sont des priorités majeures.

Pour sa part, Mme Maryam Gafar-Zada, directrice adjointe du Bureau régional de l’ICESCO à Bakou, a expliqué que la crise climatique représente une menace globale pour la nature, l’économie et les sociétés, qui appelle à repenser les méthodes d’enseignement des générations futures. Elle a également indiqué que les cours traditionnels ne sont plus suffisants et que les programmes scolaires doivent inclure comme leçons fondamentales la protection de l’environnement, les modes de vie durables et les compétences d’adaptation au changement climatique.

Lors de cette conférence, une table ronde animée par Mme Sey Haddy Jatou a réuni Dr Ahmed Albanyan, Directeur du Centre de Traduction et de Publication de l’Organisation, Mme Christine Ozden, professeure à l’Université de Cambridge, et M. Waqas Afridi, expert au Secteur de l’Éducation. Les participants ont discuté de l’intégration des quatre piliers du cadre de l’ICESCO pour l’éducation verte, à savoir les programmes scolaires, les enseignants, les écoles et la participation de la société aux plans stratégiques nationaux en réponse aux défis climatiques dans la région.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu, mardi 21 octobre 2025, un atelier en marge des travaux du Forum de l’ICESCO, placé sous le thème « La culture pour repenser le monde », consacré à l’importance de la restitution des biens culturels africains.
Au cours de cet événement, les chercheurs Benjamin Brou, universitaire et écrivain franco-ivoirien, et Eleni Lazidou, chercheuse grecque, ont présenté leur nouvel ouvrage intitulé « Sur l’art africain », publié en 2025 aux Éditions L’Harmattan.

Dans son allocution d’ouverture, Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture à l’ICESCO, a souligné la nécessité de préserver les droits culturels en Afrique et l’importance de promouvoir la recherche et la créativité dans les divers domaines du savoir, afin de rendre justice à la mémoire esthétique et civilisationnelle du continent. Il a réaffirmé l’engagement de l’Organisation à soutenir les initiatives qui revalorisent le patrimoine et en élargissent l’accès.

Les auteurs Benjamin Brou et Eleni Lazidou ont ensuite exposé les principaux axes de leur ouvrage. M. Brou a évoqué l’histoire de l’Afrique et les injustices qu’elle a subies, mettant en lumière la portée morale et symbolique de la restitution des biens culturels comme acte de reconnaissance d’un passé dont la valeur et la richesse ont été occultées. Pour sa part, Mme Lazidou a insisté sur la nécessité d’un chemin commun entre l’Afrique et l’Occident, garantissant les droits culturels, notamment à travers la restitution des œuvres africaines pillées ou confisquées, et le renforcement du statut du patrimoine africain.

L’atelier a été modéré par Mme Zineb Bougrine, experte au Secteur de la Culture à l’ICESCO, en présence de Dr Mahamat Abba Ousman, expert du même secteur, qui ont échangé avec les auteurs sur le contenu de l’ouvrage et les questions qu’il soulève autour des politiques culturelles, de la mémoire et de la préservation du patrimoine en Afrique.