L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Université Euromed de Fès au Royaume du Maroc ont tenu une réunion pour examiner les principales réalisations de la Chaire ICESCO « Femme en sciences : Intelligence artificielle et Futurs » et les activités et les recherches mises en œuvre ou soutenues par cette chaire, lors de sa première année depuis sa création au siège de l’Université, dans le cadre de l’approche de l’ICESCO qui s’ouvre aux universités et encourage les filles à étudier les sciences et à s’intéresser aux différents domaines scientifiques.
La réunion a eu lieu lundi 13 juin 2022 au siège de l’ICESCO à Rabat, en présence de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Dr Mostapha Bousmina, Président de l’UEMF, qui ont souligné leur volonté de poursuivre la coopération fructueuse entre l’Organisation et l’Université, dans le cadre de cette chaire qui œuvre au renforcement des recherches scientifiques en matière d’intelligence artificielle et à la promotion de la participation des jeunes filles et des femmes dans ce domaine, ainsi que dans d’autres domaines d’intérêt commun.
En outre, Dr Maha Kamira, coordinatrice de la chaire, a présenté un rapport sur les principales réalisations de la chaire durant sa première année, les projets qu’elle a élaborés, ainsi que les sessions de formation, les ateliers et les colloques qu’elle a tenus ou auxquels elle a participés. Dr Kamira a également indiqué que la chaire a réalisé nombre d’innovations qui seront brevetées.
Ont pris part à cette réunion Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de la Technologie, Dr Kais Hammami, Chef du Centre de la Prospective stratégique, Mme Sally Mabrouk, Directrice du Bureau du Directeur général, et Dr Adel Smeda, expert au Secteur des Sciences et de la Technologie, qui ont salué les réalisations de la Chaire ICESCO « Femme en sciences : Intelligence artificielle et Futurs » durant sa première année, en soulignant l’importance de la coopération et de la coordination entre la chaire et nombre de programmes relevant de son champ de spécialité mis en œuvre par l’ICESCO dans certains de ses États membres.
Ce samedi 11 juin 2022, le pavillon de l’Organisation du Monde islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) au Salon international de l’édition et du livre de Rabat a vu la tenue d’une séance de dialogue pour la présentation du programme de l’ICESCO des capitales de la culture du monde islamique, ainsi que des motifs de la proclamation de Rabat capitale de la culture du monde islamique pour 2022, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI – que Dieu l’assiste. Cette séance s’est déroulée avec la participation de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, M. Mohamed Mehdi Bensaid, Ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO.
Au cours de cette séance, modérée par M. Najib Rhiati, Conseiller culturel du Directeur général, Dr AlMalik a souligné que la sélection de Rabat capitale de la culture procède de sa richesse littéraire et culturelle et ses monuments historiques, de même qu’elle possède toutes les composantes requises par l’ICESCO dans ledit programme des capitales de la culture.
Il a souligné aussi que ce programme a fait l’objet de modernisation depuis sa mise en place, et se focalise désormais sur l’inclusion du tourisme et de l’éducation, ainsi que l’implication de nombreux acteurs afin de promouvoir la pensée culturelle et scientifique.
Il a ajouté que le siège de l’ICESCO verra, le 25 juillet 2022, l’ouverture de l’exposition et du musée international de la Sirah du Prophète et de la civilisation islamique, qui se tiendront dans le cadre de la célébration de Rabat capitale de la culture du monde islamique pour 2022, en partenariat entre l’ICESCO, la Ligue islamique mondiale et la Rabita Mohammadia des Oulémas au Maroc. Et de préciser que l’exposition comprend des technologies modernes d’affichage qui documentent en détail la biographie de notre Prophète, et que la première présentation de cette exposition en dehors du Royaume d’Arabie Saoudite aura lieu au Royaume du Maroc, ce qui reflète la relation distinguée entre les deux pays.
Pour sa part, M. Mohamed Mehdi Bensaid a mis l’accent sur le rayonnement culturel et la dimension civilisationnelle mondiale de Rabat, notant que le site archéologique de Chellah a vu le passage de multiples civilisations.
Le Ministre a souligné qu’au cours de cette année, diverses activités culturelles, artistiques et musicales seront organisées avec la participation de plusieurs acteurs, et que la célébration de Rabat capitale de la culture du monde islamique contribuera à renforcer l’industrie culturelle, tout en passant en revue les programmes, activités et initiatives que le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication s’emploie à mettre en œuvre dans le cadre de cette célébration.
Dr Abdelilah Benarafa a évoqué la dimension culturelle de la ville de Rabat, précisant que sa déclaration capitale de la culture du monde islamique pour 2022 lui redonne son poids culturel, et que le programme des capitales de la culture de l’ICESCO est l’un des mécanismes de valorisation, de documentation et de protection du patrimoine, car il permet de construire la mémoire qui nous relie au passé et au futur.
Par la suite, la parole a été donnée aux participants pour poser leurs questions sur le programme de l’ICESCO des capitales de la culture du monde islamique, auxquelles ont répondu Dr AlMalik, M. Mehdi Bensaïd et Dr Benarafa.
Le monde célèbre le 12 juin de chaque année la Journée mondiale contre le travail des enfants afin de faire la lumière sur l’un des phénomènes sociaux les plus néfastes pour cette catégorie. En effet, les statistiques internationales montrent qu’un enfant sur dix est contraint de travailler, lequel phénomène s’est exacerbé avec la crise de COVID-19. Cette journée est donc l’occasion de rappeler la nécessité d’efforts concertés de la communauté internationale pour y faire face et réaliser le thème adopté au titre de 2022, à savoir : « La protection sociale universelle pour mettre fin au travail des enfants ».
A cette occasion, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) appelle toutes les institutions gouvernementales, les organisations non gouvernementales et le secteur privé à travers le monde à unir leurs efforts pour promouvoir les obligations internationales qui interdisent toutes les formes de travail des enfants, notamment la Charte de l’enfant en Islam, les protocoles internationaux et régionaux relatifs à la protection des enfants, La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, la Convention n°138 de l’Organisation internationale du travail concernant l’âge minimum d’admission à l’emploi, la Convention n° 132 concernant les pires formes de travail des enfants, et l’article 32 de la Convention internationale des droits de l’enfant.
L’ICESCO appelle également toutes les institutions et instances de ses États membres à renforcer le cadre juridique et des droits dans le traitement des questions relatives au travail des enfants, à prendre en compte leurs spécificités sociales et leur niveau de vulnérabilité, à assurer la participation de tous à l’élaboration des plans et projets nationaux pour mettre fin au travail des enfants, à impliquer les enfants et débattre avec eux de leurs droits, à surveiller et prévenir tous types d’exploitation et de violence à leur encontre, et à assurer leur éducation et leur intégration sociale. Pour ce faire, il faut :
Mettre fin au travail des enfants et assurer leur réinsertion scolaire.
Harmoniser la législation nationale avec les normes juridiques internationales et assurer l’application des lois nationales relatives à l’âge de la scolarité obligatoire et au travail des enfants.
Protéger les enfants des vulnérabilités économiques et sociales.
Garantir l’accès aux programmes d’enseignement à distance.
Protéger les enfants de l’impact des conflits armés.
Promouvoir les programmes d’éducation parentale et impliquer les élus locaux, les parlementaires et la société civile.
Samedi 11 juin 2022, ont été tenus au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, la Science et la Culture (ICESCO) à Rabat les activités de l’exposition scientifique pédagogique annuelle organisée par le Collège Scientifique Agdal-Rabat en coopération avec l’ICESCO, qui vise à promouvoir les talents des élèves et à développer la créativité et la pensée scientifique chez eux, ainsi qu’à atteindre l’excellence dans les domaines pédagogique et scientifique, et à passer des savoirs théoriques aux applications pratiques et techniques.
La tenue de cette exposition scientifique pédagogique relève de la volonté de l’ICESCO de développer les talents, la pensée scientifique et innovante, et de renforcer la créativité et l’esprit d’initiative chez les élèves dès leur plus jeune âge, et ce, dans le cadre de sa nouvelle vision appelant à la nécessité d’atteindre l’excellence et la créativité dans le processus éducatif, et de le développer pour pouvoir renforcer les compétences futures nécessaires afin de vivre dans un monde où le recours à la technologie et à l’intelligence artificielle augmente.
Cette exposition est très nécessaire au niveau pédagogique, car elle permet de satisfaire les passions des élèves, mettre en valeur leurs capacités, développer leurs compétences multiples, et les aider à interagir avec ce qu’ils apprennent, tout en mettant en valeur leurs talents, leurs réalisations et leur créativité. Il est question également de réaliser une sorte de complémentarité constructive entre le côté théorique et le côté pratique des programmes scolaires, et de consolider la compréhension des faits scientifiques.
Dans son discours, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a félicité les étudiants et les cadres éducatif et administratif du Collège du succès des travaux de l’exposition au siège de l’ICESCO, en indiquant que cette dernière aspire à élargir les horizons de coopération dans la tenue de ce type d’expositions qui développe la créativité et l’innovation.
L’exposition a été inaugurée par Dr Koumbou Barry, Cheffe du Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, et Dr Majid Khannas, Directeur du Collège Scientifique Agdal-Rabat. De même, plus de 200 étudiants et un grand nombre de parents y ont assisté, en plus des membres du comité d’évaluation des projets et des innovations et des experts du Secteur de l’Éducation de l’ICESCO.
L’exposition, à laquelle ont participé de nombreux invités, comprenait la cérémonie d’ouverture, la présentation du comité scientifique composé d’inventeurs classés premiers dans les compétitions internationales, de professeurs spécialisés dans la recherche scientifique et d’experts, l’examen par le comité scientifique des projets d’innovation et d’invention, et enfin la cérémonie de remise des prix aux gagnants.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) annonce l’ouverture des candidatures au Programme de l’ICESCO pour la formation des jeunes à la création et au développement de petits projets dans le domaine de la technologie et de l’innovation en République du Kirghizistan et en République Islamique du Pakistan, après le succès des anciennes éditions du Programme en République d’Azerbaïdjan et en République du Kazakhstan.
Visant à promouvoir l’économie créative dans le monde islamique, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision et de la stratégie d’action de l’ICESCO tendant à soutenir plus de 150 start-ups dans le domaine de la technologie et de l’innovation dans les Etats membres de l’Organisation à l’horizon 2025. De même, le Programme est mis en œuvre par l’ICESCO en République kirghize en partenariat avec un incubateur d’entreprises « MOST Almaty », et en République islamique du Pakistan en coopération avec la Pakistan innovation Foundation et Katalyst Labs.
Le programme bénéficiera à dix États membres de l’ICESCO d’ici fin 2022, et verra l’organisation d’un camp de formation de deux à trois jours et d’une session de cours intensifs de quatre à six semaines, sous la supervision d’experts, d’investisseurs et de personnes intéressées par dans le domaine du développement des affaires et des entreprises. Le but est de soutenir les participants dans le lancement de leurs projets dans les domaines de la technologie financière, des médias numériques, de la technologie touristique et alimentaire, de la technologie agricole, du divertissement et des jeux.
À cet égard, un jury spécial sélectionnera les trois meilleures équipes ayant soumis des projets, pour concourir dans la phase finale, qui se tiendra au siège de l’ICESCO à Rabat afin que les lauréats puissent présenter leurs idées à nombre d’institutions donatrices et investisseurs, pour leur fournir le financement nécessaire.
Pour participer au Programme, les candidats doivent remplir le formulaire d’inscription et l’envoyer avant le 30 juin via les liens suivants :
Au Pakistan: https://katalystlabs.pk/a-hub-acceleration-program
Au Kirghizistan : http://most.com.kz/icesco
Pour plus d’informations sur le Programme, veuillez consulter le lien suivant : https://www.icesco-accelerator.org
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a souligné l’importance des institutions de la société civile qui jouent le rôle de soutien à l’État, grâce à leur expérience sociétale, leur permettant de faire profiter les programmes de développement gouvernementaux de manière plus équitable et juste, et de concrétiser les opportunités de formation de manière à profiter optimalement des potentiels de la société, en plus de leur capacité à contribuer positivement à l’élaboration de plans stratégiques et intérimaires, car elles comptent parmi leurs acteurs des forces sociales d’intérêts et d’orientations divers.
Il s’agit d’un extrait de l’allocution prononcée par Dr AlMalik jeudi 9 juin 2022 lors de la cérémonie de lancement des festivités célébrant « Tétouan, capitale de la société civile marocaine pour 2022 », sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, organisée par l’Organisation internationale de la société civile pour les valeurs de citoyenneté, de développement et de dialogue, en coopération avec l’Association Tétouan Asmir pour le développement culturel, social, économique et sportif, et en présence de nombre de ministres et responsables au gouvernement marocain, de représentants d’organisations régionales et internationales, et de figures de la société civile.
Le Directeur général a également indiqué que la société civile est en mesure de jouer son rôle lorsqu’elle dispose de données qui définissent les besoins sociétaux réels, en saluant le choix par l’Organisation internationale de la société civile de Tétouan, capitale de la société civile pour 2022, parallèlement à la désignation de Rabat (Ribat Al-Fath), capitale de la culture du monde islamique pour 2022, les deux villes ayant bénéficié du haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.
De même, Dr AlMalik a fait l’éloge de Tétouan, ville ancestrale au nord du Royaume du Maroc, dont l’ancienne muraille, édifiée pendant trois-cents ans, et les sept portails historiques, gardiens de la mémoire et du patrimoine andalous, témoignent de l’histoire de la ville qui a fait l’objet de plusieurs poèmes et écrits.
Au terme de son allocution, le Directeur général a récité un poème dédié à Tétouan et intitulé « Amirat Al-‘Hamaim ».
Il est à rappeler que l’Organisation internationale de la société civile pour les valeurs de citoyenneté, de développement et de dialogue au Royaume du Maroc avait lancé en 2018 l’initiative « Capitale de la société civile marocaine », un titre qui est attribué aux villes marocaines connue pour les services de leur société civile.
Les activités relevant de la célébration de Tétouan, capitale de la société civile marocaine pour 2022 seront organisées tout au long de l’année ; il s’agira de tenir des séminaires sur le patrimoine intellectuel et matériel de la ville, d’organiser une exposition d’œuvres de la société civile et de rendre hommage aux figures et organismes de la société civile, ainsi qu’aux professionnels des médias et aux figures de la pensée, de l’art et de l’innovation et aux jeunes créateurs de la ville. Les activités porteront également sur des spectacles artistiques et musicaux qui mettent en valeur les œuvres créatives distinguées de la ville.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a souligné que l’ICESCO accorde une grande importance au patrimoine africain à travers le lancement et la mise en œuvre de programmes et d’initiatives, notamment la désignation chaque année d’une capitale de la culture du monde islamique parmi les villes africaines, Yaoundé au Cameroun étant la ville célébrée en 2022, afin de mettre en avant le patrimoine culturel africain matériel et immatériel.
C’est un extrait de l’allocution du Directeur général prononcée jeudi 9 juin 2022 lors du colloque international « Les archives en Afrique : État des lieux et perspectives », tenu à Rabat par l’Institution « Archives du Maroc » en partenariat avec l’École des Sciences de l’Information (ESI) et l’École Nationale des Chartes de Paris, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des archives.
Au début de son allocution, Dr AlMalik a indiqué que la plupart des gens pensent que les archives renvoient exclusivement au passé, or les connaisseurs savent que les archives relèvent aussi bien du passé que de l’avenir. De même, il a exprimé ses remerciements à Dr Jamaâ Baida, Directeur de l’Institution « Archives du Maroc », de l’avoir invité au colloque dans le cadre du programme de célébration de Rabat, capitale de la culture du monde islamique pour 2022. Il a également salué le travail remarquable de ladite institution visant la sauvegarde des documents et papiers, ainsi que de la mémoire historique et civilisationnelle des nations et des peuples.
Et d’ajouter que les documents et papiers sont indispensables pour comprendre le passé de différents aspects de la vie, et servent à anticiper l’avenir et à élaborer les stratégies et plans de réalisation du développement.
Pour conclure, le Directeur général a précisé que la tenue de cet évènement académique reflète l’intérêt porté à la valeur et au rôle des archives dans la sensibilisation à l’importance de la source des idées et phénomènes, et nous incite à mettre en place les moyens les plus efficaces pour sauvegarder le patrimoine archivistique, à travers l’échange d’expériences et d’expertise, et l’emploi des outils numériques et des applications de l’intelligence artificielle, pour restaurer les papiers et documents, afin de suivre les changements civilisationnels de notre ère.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu, jeudi 09 juin 2022 au siège de l’Organisation à Rabat, la ministre des Affaires étrangères et des Communautés de la Guinée-Bissau, Mme Suzi Carla Barbosa, afin d’examiner le renforcement de la Coopération entre l’ICESCO et la Guinée-Bissau dans les domaines de compétence de l’Organisation.
Lors de cette entrevue, qui s’est déroulée en présence de Mme Filomena Mendes Mascarenhas Tipote, Ambassadrice de la République de Guinée-Bissau auprès du Royaume du Maroc, Dr AlMalik a passé en revue la vision et la stratégie d’action de l’ICESCO, qui repose sur la communication et la coordination avec les commissions nationales et parties compétentes des États membres, afin d’identifier les besoins et priorités de chaque pays et pouvoir concevoir les programmes et projets appropriés.
Il a également présenté les principaux programmes et projets auxquels l’Organisation accorde un intérêt particulier, notamment en matière de renforcement des capacités des jeunes et des femmes, et de promotion de l’entrepreneuriat dans le domaine technologique. Il s’agit également de tirer profit des opportunités qu’offrent les sciences spatiales ainsi que l’intelligence artificielle et ses applications au service de l’éducation, des sciences, et de la culture, et de consolider les valeurs de coexistence, de paix et de dialogue civilisationnel.
De son côté, la ministre a salué les efforts de l’ICESCO visant à soutenir ses États membres dans ses domaines de compétence, soulignant la volonté de son pays de coopérer avec l’Organisation, en tant que partenaire important dans le renforcement des valeurs de paix et de sécurité, en vue de contribuer à la réalisation du développement social et de parvenir à une éducation de qualité.
Elle a également précisé que la coopération entre l’ICESCO et la Guinée-Bissau, est primordiale pour mettre en œuvre des programmes communs axés sur les jeunes et les femmes qui contribueront au développement de leurs pays, sachant que cette catégorie est la plus dominante dans le pays.
Ont pris part à cette réunion pour l’ICESCO, Dr Boly Barry Koumbou, Cheffe du Secteur de l’Éducation, Dr Ramata Almamy Mbaye, Cheffe du Secteur des Sciences humaines et sociales, Mme Amira Fadel, Cheffe du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale, et Mme Sally Mabrouk, Directrice du Bureau du Directeur général.
A l’issue de cette entrevue, la ministre, accompagnée du Directeur général de l’ICESCO, s’est rendue à la Galerie de l’ICESCO pour l’Art contemporain, et apprécié les œuvres exposées.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a accueilli mercredi 8 juin 2022 dans son siège à Rabat la 2ème Conférence internationale sur la lutte contre l’extrémisme violent : l’intelligence collective dans la lutte contre le terrorisme et l’élaboration de stratégies de lutte et de prévention contre l’extrémisme violent, organisée par l’Observatoire marocain sur l’extrémisme et la violence (OMEV) en partenariat avec l’ICESCO, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), la Rabita Mohammedia des Oulémas et le Policy Center for the New South (PCNS), et en présence de nombre d’experts, de chercheurs, de représentants d’organisations et d’institutions internationales et régionales, et de centres de réflexion et de stratégie.
La conférence, qui s’étale sur trois jours, a débuté par la récitation de quelques versets du Saint Coran, suivie de la présentation par l’Ambassadeur Khalid Fathalrahman, chef du Centre du Dialogue civilisationnel de l’ICESCO, de l’ordre du jour des séances, puis de l’allocution de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation, dans laquelle il a affirmé que l’intelligence collective dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent constitue à la fois un moyen qui interroge, anticipe, ressasse et assimile, et une fin considérant le partenariat humain inspirant comme une exigence civilisationnelle.
Il a ajouté que les objectifs d’intelligence collective sont imposés par l’impérieuse nécessité d’élaborer des politiques et des mécanismes communs entre les différentes parties prenantes, et que l’ICESCO entend faire de ses compétences éducatives, scientifiques et culturelles des plates-formes vitales productrices d’idées et de plans solides en matière de lutte contre toutes les formes d’extrémisme. Et c’est cette vision que le Centre du Dialogue civilisationnel de l’Organisation encadre et en détermine les voies à travers une nouvelle approche qui s’est soldé par la publication de L’Encyclopédie sur la déconstruction du discours d’extrémisme dans le cadre d’un partenariat distingué entre la Ligue du Monde islamique et la Rabita Mohammedia des Oulémas.
Pour sa part, M. El Mostafa Rezrazi, président de l’OMEV, est intervenu sur les raisons du choix du thème de la conférence, en soulignant qu’il existe encore des anomalies dans la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme qu’on essaye de surmonter en recourant à l’intelligence sociale.
Dans une allocution vidéo, M. Weixiong Chen, directeur exécutif par intérim du Comité contre le terrorisme des Nations Unies, a souligné que les groupes terroristes se propagent dans un grand nombre de zones de conflit et que la pandémie de COVID-19 a accru l’ampleur des problèmes sociaux qui favorisent la violence, en appelant à la poursuite des efforts collectifs en matière de lutte contre la violence.
De son côté, M. Abdelouahed Jamali Idrissi, Coordonnateur des services de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, a souligné l’importance de la réinsertion des auteurs de crimes violents et terroristes et de la reformulation de leur comportement, en passant en revue les programmes d’intégration des détenus initiés par la Fondation pour renforcer leur position au sein de la société et établir une relation de confiance avec eux.
M. Habboub Cherkaoui, chef du Bureau Central d’Investigation Judiciaire (BCIJ) du Royaume du Maroc, a déclaré que s’attaquer résolument au terrorisme nécessite l’adoption de l’intelligence sociale et des formules optimales unifiant les visions, les propositions et les solutions aux fins de déradicalisation.
M. Abderrahim Hanin, directeur du pôle de suivi des affaires pénales privées et des libertés publiques au Ministère public, a souligné que les groupes terroristes ont développé leurs mécanismes d’action, puisqu’ils recourent désormais à Internet et aux hautes technologies qu’il fournit pour atteindre un large public.
M. Mohamed Loulichki, ancien ambassadeur auprès des Nations Unies et chercheur au Policy Center for the New South, a déclaré que l’éradication du phénomène du terrorisme est un défi majeur pour la communauté internationale qui déploie de grands efforts dans ce domaine.
M. Carlos Alexandre Monteiro Reyes, Directeur du Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique, a souligné qu’en soutenant le travail du Bureau, le Maroc adhère aux tendances onusiennes et à la formation des pays pour acquérir des connaissances et aborder les différentes dimensions du phénomène du terrorisme.
M. Mohamed Belkebir, chef du Centre de recherche et d’études sur les valeurs relevant de la Rabita Mohammedia des Oulémas, a déclaré que l’extrémisme violent est une création, car l’homme n’est pas né extrémiste, que ce comportement est causé par des groupes extrémistes, et qu’il est possible de créer l’anti-extrémisme.
Suite à la séance d’ouverture, la première séance fut lancée sous le thème : « Extrémisme et discours religieux : récits d’extrémisme et contre-récits ».
Une délégation de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) s’est entretenue avec l’Ambassadeur Hussein Ibrahim Taha, Secrétaire général de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), à Sharm El Sheikh en République Arabe d’Égypte, en marge de la participation aux réunions annuelles du Groupe de la Banque islamique de Développement (BID), qui se sont tenues du 1er au 4 juin 2022 sous le thème : « Après la reprise : résilience et durabilité »
Au cours de la réunion, les deux parties ont convenu de poursuivre le partenariat entre les deux organisations dans les programmes et projets conjoints, et de poursuivre l’action des commissions respectives des deux parties pour assurer le suivi des mécanismes de mise en œuvre.
La délégation de l’ICESCO, composée de Mme Amira El Fadil, Cheffe du Secteur des partenariats et de la Coopération internationale, et Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de la Technologie, a également tenu une série de réunions avec nombre d’experts du Groupe de la BID et des représentants des agences des Nations Unies, de l’Union Africaine et de la Ligue Arabe, où il a été procédé à l’examen des modalités de coopération entre l’ICESCO et ces institutions, ainsi qu’à la présentation des actions de l’Organisation dans ses domaines de compétence.
À noter que Dr Mostafa Madbouli, Premier ministre égyptien, avait inauguré les réunions annuelles du Groupe en présence d’un grand nombre de ministres des Finances, de l’Économie et de la Planification dans les États de membres de la BID, ainsi que de représentants de haut niveau des organisations régionales et internationales, des banques, des institutions financières et du secteur privé.
La délégation de l’ICESCO a pris part à nombre de séances spécialisées desdites réunions, qui se sont focalisées sur l’examen des moyens de relance économique dans la période post-COVID-19 et sur la lutte contre les effets du changement climatique.