L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation les Sciences et la Culture (ICESCO) a signé deux mémorandums d’entente pour coopérer dans le domaine humanitaire. Le premier a été signé avec l’Organisation américaine Embrace Relief œuvrant dans le domaine des questions de soins de santé, d’éducation et d’eau potable, tandis que le deuxième a été signé avec Zenith Global Health, une institution active dans le domaine des soins de santé et de la formation des professionnels de la santé. Les deux mémorandums visent la coopération entre l’ICESCO et les deux institutions dans la mise en œuvre d’un certain nombre de programmes et projets conjoints.
Les deux mémorandums ont été signés au siège de l’ICESCO à Rabat par Mme Amira El Fadil, Cheffe du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale de l’Organisation, M. Osman Dulgeroglu, PDG d’Embrace Relief, et Mme Mary Akangbe, Présidente de Zenith Global Health.
Dans son allocution lors de la cérémonie de signature, Mme Amira El Fadil a souligné que les programmes et projets qui seront mis en œuvre visent à aider les États membres de l’ICESCO à atteindre les objectifs de développement durable, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’autonomisation des femmes et de l’eau potable.
Pour sa part, M. Dulgeroglu a indiqué que le mémorandum d’entente entre les deux organisations permettra, à partir de l’année prochaine, de mettre en œuvre des projets d’une valeur de 600.000 US$ par an dans un certain nombre d’États membres de l’ICESCO. Pour sa part, Mme Akangbe a affirmé que le mémorandum vise à renforcer la sensibilisation aux problèmes sociaux et aux soins de santé, à travers des ateliers de formation qui seront organisés au cours des cinq prochaines années dans un certain nombre d’États membres de l’ICESCO.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence Dr Koumbou Barry, Cheffe du Secteur de l’Éducation, Mme Ramata Almamy Mbaye, Cheffe du Secteur des Sciences sociales et humaines, M. Mohamed Hedi Shili, Directeur du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales, et Dr Yusuf Muhamamd, expert au Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part à la cérémonie de signature des certificats de sa réception de tablettes fournies par la société coréenne Woongjin ThinkBig, spécialisée dans le domaine de l’éducation et de la technologie numérique, pour soutenir l’éducation des filles en République du Niger.
La cérémonie de signature des certificats, qui a eu lieu jeudi 22 décembre 2022 en présentiel au siège de l’Organisation à Rabat et par visioconférence, a connu la participation de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, de Dr Ibrahim Natatou, ministre de l’Éducation nationale de la République du Niger, de Dr. Keeyong Chung, ambassadeur de la République de Corée auprès du Royaume du Maroc, de M. Salissou Ada, ambassadeur de la République du Niger auprès du Royaume du Maroc, de M. Jaejin Lee, PDG de Woongjin ThinkBig, de M. Joong Hee Han, directeur du développement de contenu de ladite société la société, M. Chitou Boubacar, premier conseiller de l’Ambassade de la République du Niger au Royaume du Maroc, de Dr Barry Polly Koumbou, cheffe du Secteur de l’Éducation de l’ICESCO, et de Dr Sungbong Kim, expert audit Secteur.
Dans son allocution, Dr AlMalik a souligné l’importance de cette initiative tendant à accompagner le Gouvernement du Niger en matière d’éducation des filles pour garantir leur accès à un enseignement de qualité, et ce, par la mise à disposition de dispositifs éducatifs numériques, en précisant que cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme de l’ICESCO des laboratoires numériques pour les filles et d’autres programmes qui visent à promouvoir leurs capacités à faire usage de la nouvelle technologie.
Pour sa part, M. Jaejin Lee a salué l’initiative de l’ICESCO visant à soutenir ses États membres et améliorer l’environnement éducatif au Niger, en espérant qu’elle marquera le début d’une coopération fructueuse entre l’Organisation et la société coréenne. De son côté, M. Chung a adressé ses remerciements à l’ICESCO et salué ses efforts déployés pour promouvoir le domaine de l’éducation dans les pays du monde islamique.
À son tour, Dr Ibrahim Natatou a évoqué la nécessité d’une action conjointe afin de surmonter les difficultés auxquelles est confronté le secteur de l’éducation au Niger, en saluant les efforts et les initiatives de l’ICESCO pour fournir des appareils numériques. Dans le même sillage, M. Salissou Ada a salué la coopération fructueuse entre l’ICESCO et le gouvernement du Niger, en appelant au renforcement des partenariats entre les deux parties dans les domaines de compétence de l’Organisation.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu, ce jeudi 22 décembre 2022 au siège de l’Organisation à Rabat, nombre de chefs de délégation des États membres et de secrétaires généraux des Commissions nationales pour l’éducation, les sciences et la culture, qui participeront aux travaux du 43ème Conseil exécutif de l’ICESCO, prévu les 23 et 24 décembre 2022.
Lors d’une série de réunions distinctes, Dr AlMalik a examiné avec les chefs de délégation et les secrétaires généraux la coopération entre l’ICESCO et les pays respectifs, ainsi que les résultats des programmes et projets mis en œuvre en coopération entre l’Organisation et les autorités compétentes de ces pays. Il s’agissait aussi des programmes et projets qui seront mis en œuvre au cours de l’année prochaine, en coopération avec lesdites autorités compétentes et en coordination avec les Commissions nationales, conformément aux priorités et besoins de chaque pays.
La première réunion du Directeur général a eu lieu avec Dr Dawas Taysir Dawas, Secrétaire général de la Commission nationale palestinienne pour l’éducation, la culture et les sciences, Président du Conseil exécutif de l’ICESCO, tandis que la seconde s’est déroulée avec Dr Hafidha Saleh Nasser Al Sheikh, Secrétaire générale par intérim de la Commission nationale yéménite pour l’éducation, la culture et les sciences, en présence de Dr Muhammad Omar Baslim, Sous-secrétaire par intérim du Secteur des projets au ministère yéménite de l’Éducation. La troisième réunion a eu lieu avec Mme Amina Al Balushi, Secrétaire générale de la Commission nationale omanaise pour l’éducation, la culture et les sciences.
Dr AlMalik s’est également entretenu avec M. Muzaffar Kamilov, Conseiller du Président de la République d’Ouzbékistan, M. Abdulaye Bat Djalo, Correspondant national de l’ICESCO en République de Guinée-Bissau, et Dr Abdul Karim Sadiq Dost, Président de la Commission nationale iranienne de l’ICESCO, en présence de M. Mahdi Fayazi, Secrétaire général de ladite Commission. Il a aussi rencontré M. Syed Junaid Akhlaq, Secrétaire général de la Commission nationale pakistanaise pour l’UNESCO et l’ICESCO, en présence de Dr Ikram Ali Malik, Directeur général de la Direction fédérale de l’éducation au Pakistan, et de M. Aibak Artikbaev, Vice-ministre des Affaires étrangères de la République kirghize.
Lors de ces rencontres, le Directeur général a réaffirmé que l’ICESCO continuera à soutenir les efforts de ses États membres en matière d’éducation, de sciences et de culture, dans le cadre de sa nouvelle vision et de ses orientations stratégiques et en coordination avec les Commission nationales des pays respectifs.
Lors de la dernière journée de la 1ère réunion consultative sur « Les indicateurs stratégiques de développement dans le monde islamique : indicateur du savoir comme modèle » tenue par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en partenariat avec la Fondation Mohammed Bin Rashid Al Maktoum pour le savoir et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), les participants ont proposé des idées innovantes et fait des propositions d’élaboration d’initiatives pratiques pour contribuer à la promotion de l’économie du savoir. Ils ont également examiné, durant les deux jours de la réunion, l’indicateur mondial du savoir, utilisé pour mesurer la performance des pays en matière du savoir, et comprendre les transformations et les défis auxquels ils font face.
Cette journée (jeudi 22 décembre 2022) a vu la participation de Dr Mohamed Ayman Ashour, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en République Arabe d’Égypte, des délégations des États membres de l’ICESCO, et des représentants de la Fondation Mohammed Bin Rashid Al Maktoum pour le savoir et du PNUD. Au début, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a souhaité la bienvenue à tous les participants et précisé que cette journée sera spéciale car les travaux de ses séances se dérouleront de manière unique, sous forme d’ateliers de réflexion, pour parvenir à des propositions qui permettront aux économies des pays du monde islamique d’être basées sur le savoir, et se classer parmi les premiers dans l’indicateur du savoir.
Par la suite, une séance de réflexion a été tenue pour mettre en place des propositions sur les questions de l’enseignement préuniversitaire. À cet égard, Mme Najwa Ghris, experte au PNUD, a indiqué que l’indicateur du savoir repose sur le capital de savoir et l’environnement propice, Dr Koumbou Barry, Cheffe du Secteur de l’Éducation de l’ICESCO, a présenté les initiatives de l’Organisation visant à assurer une éducation de qualité pour tous, à partir d’une vision globale fondée sur le principe que les valeurs humaines sont la base de l’éducation, et Mme Ramata Alamamy Mbaye, Cheffe du Secteur des Sciences humaines et sociales de l’ICESCO, a souligné qu’il faut comprendre les facteurs de changement de la société, contribuer à améliorer le comportement des individus, et promouvoir la santé mentale pour édifier des sociétés du savoir.
La deuxième séance de réflexion était consacrée à l’élaboration de propositions sur les questions de l’enseignement supérieur. À cet effet, Dr Hani Tutki, Conseiller technique principal, Directeur du projet du savoir au PNUD, a présenté les statistiques relatives à l’indicateur du savoir, en expliquant que le taux des données manquantes des États membres de l’ICESCO relatives à l’enseignement supérieur est supérieur à celles relatives à l’enseignement préuniversitaire. Dr Omar Halli, Conseiller du Directeur général de l’ICESCO à la Fédération des Universités du Monde islamique (FUMI), a déclaré que les sources du savoir sont aujourd’hui diverses et nombreuses, mais que les universités sont considérées comme des espaces importants de soutien au savoir, à travers l’innovation et la recherche scientifique, tandis que Dr Driss Ouaouicha, ancien ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Royaume du Maroc, a souligné que la mesure de l’indicateur du savoir à travers la collecte de données est très importante afin de l’améliorer dans les pays du monde islamique.
Au cours de la troisième séance de réflexion dédiée aux propositions relatives aux questions de l’enseignement technique, Dr Yussuf Siddiq, expert au PNUD, a souligné la nécessité de discuter des métiers de demain et d’anticiper l’avenir du marché du travail pour parvenir à des propositions pouvant améliorer l’indicateur du savoir dans le monde islamique, il a également expliqué en détails le sous-indicateur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. De son côté, Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de la Technologies de l’ICESCO, a passé en revue les initiatives du Secteur pour suivre les progrès technologiques rapides, et précisé qu’il est important d’adopter une réflexion critique et l’innovation pour y parvenir.
Au terme de chaque séance, les participants se divisaient en trois groupes de travail, par langue : arabe, française et anglaise, pour sortir avec des idées et des propositions permettant d’élaborer les grandes lignes des initiatives relatives aux questions traitées au cours des séances. Ensuite, il a été procédé à la présentation des principales propositions pour figurer parmi les recommandations de la réunion.
De même, une séance consultative a eu lieu avec les Secrétaires généraux des Commissions nationales pour l’éducation, les sciences et la culture des États membres de l’ICESCO, afin d’examiner le renforcement de la participation des pays islamiques à l’indicateur mondial du savoir. Cela a été suivi d’une séance de clôture pour présenter les principaux résultats de la réunion consultative.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Institut allemand pour le dialogue et la compréhension mutuelle « Mouatana » ont tenu une réunion aux fins d’examen des perspectives de coopération et d’établissement d’un partenariat entre les deux parties pour la diffusion des valeurs de coexistence, de paix et de dialogue civilisationnel, à travers la mise en œuvre conjointe d’un ensemble de programmes et de projets concrets.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a reçu la délégation de l’Institut allemand de dialogue et la compréhension mutuelle « Mouatana » qui comprenait Dr Abdessamad El Yazidi, directeur général de l’Institut et Dr Abdelmalek Hibaoui, chef du département de dialogue inter-religieux à l’institut. Il a saisi l’occasion pour affirmer l’adoption par l’Organisation d’une approche ouverte à tous au profit des pays du monde islamique et des sociétés musulmanes du monde entier.
La réunion, qui s’est tenue mardi 20 décembre 2022 au siège de l’ICESCO à Rabat, a porté sur la mise à profit des initiatives et activités de l’ICESCO pour soutenir le dialogue civilisationnel et contribuer à inculquer les valeurs d’intégration et de coexistence au sein de la communauté musulmane en Allemagne, en organisant des séminaires, des ateliers, des sessions de formation et des conférences conjointes, ainsi qu’en coopérant avec l’Organisation en matière de renforcement de la présence de la langue arabe.
La délégation de l’Institut allemand pour le dialogue et la compréhension mutuelle « Mouatana » s’était préalablement entretenue avec Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO, et nombre de chefs de secteur, de département et de centre spécialisés de l’Organisation, aux fins d’examen des axes proposés pour la coopération entre les deux parties couvrant les champs d’action de l’ICESCO, ainsi que d’un certain nombre d’idées.
A l’issue de la réunion, les deux parties ont convenu de traduire en allemand nombre de documents publiés par l’ICESCO sur le dialogue civilisationnel et la consolidation des valeurs de coexistence, dont celui intitulé « Vers une solidarité éthique mondiale », issu du Forum « Rôle des chefs religieux dans la lutte contre les crises » tenu en 2020 par l’Organisation. Il a également été convenu de poursuivre la coordination pour l’élaboration d’un accord de coopération entre l’ICESCO et l’Institut comprenant des programmes, des projets et des plans d’action spécifiques.
Mercredi 21 décembre 2022, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et la République du Gabon ont signé un accord de partenariat pour renforcer la coopération bilatérale en matière d’éducation, de sciences et de culture. De même, l’ICESCO et l’Université Omar Bongo ont signé un accord de création de la chaire ICESCO « Les femmes, les filles et les sociétés » qui sera abritée par ladite université.
Les deux accords ont été signés par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO et Dr Patrick Mouguiama-Daouda, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologies et de l’Éducation nationale, Président de la Commission nationale gabonaise pour l’éducation, les sciences et la culture, ainsi que par le Recteur de l’Université Omar Bongo, Dr Mesmin-Noël Soumaho.
La cérémonie de signature a eu lieu dans le cadre des travaux de la 1ère réunion consultative sur « Les indicateurs de développement dans le monde islamique : indicateur du savoir comme modèle ». Dans son allocution à cette occasion, Dr AlMalik a souligné que l’ICESCO mettra en œuvre au mieux tous les points du programme de partenariat et s’est félicité de la coopération étroite entre l’Organisation et le Gabon.
De son côté, Dr Mouguiama-Daouda a salué les initiatives et les efforts de l’ICESCO en tant que levier de la paix, et s’est félicité des deux accords qui couronnent un an et demi de travail commun, ayant commencé avec la visite du Directeur général de l’ICESCO au Gabon, et son accueil par S.E. le Président Ali Bongo au Palais présidentiel à Libreville. Il a également appelé à créer un centre d’enseignement de la langue arabe au Gabon.
Par ailleurs, le programme de partenariat, couvrant la période allant de 2023 à 2027, prévoit la promotion et le renforcement de la coopération entre les deux parties, en priorisant les jeunes et les femmes, sous la devise « Impliquer les femmes et les jeunes pour la paix, l’éducation intégrée et civile, et promouvoir le patrimoine culturel pour le développement durable ».
Ce programme comprend également les moyens et les mécanismes de mise en œuvre des initiatives et activités, et de tenue des programmes de formation et des séances de renforcement des compétences, d’organisation de colloques, et de communication entre les deux parties pour élaborer et suivre la réalisation des plans d’action, et surmonter les difficultés et les obstacles rencontrés.
La chaire, relevant du programme de coopération entre l’ICESCO et le Gabon, vise à renforcer la recherche scientifique et pédagogique sur les questions du genre et de droits des femmes, et contribuer à la qualification des femmes et des filles, et à l’édification de sociétés égalitaires et pacifiques.
En présence de haut niveau de ministres, de responsables et de représentants des États membres de l’ICESCO et des organisations et institutions internationales, les travaux de la 1ère réunion consultative sur « Les indicateurs stratégiques de développement dans le monde islamique : indicateur du savoir comme modèle » ont été lancés au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO). Cette réunion de deux jours est tenue par l’ICESCO en partenariat avec la Fondation Mohammed Bin Rashid Al Maktoum pour le savoir et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en vue d’examiner l’indicateur mondial du savoir, utilisé pour mesurer la performance des pays en matière du savoir, et comprendre les transformations et les défis auxquels il fait face.
Les travaux de la réunion ont été lancés mercredi 21 décembre 2022 avec la lecture de verset du Saint Coran. Ensuite, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO a prononcé son allocution au début de laquelle il a souligné le privilège de vivre dans cette ère de développement du savoir et des connaissances, et indiqué que la force des pays est mesurée par les réalisations dans le domaine de la technologie et de la recherche scientifique et du développement du savoir.
Et d’ajouter que le développement durable dépend de la capacité d’imposer un développement continu, nécessitant ainsi de faire évoluer les mécanismes de la recherche scientifique et de former des individus capables de produire des connaissances. Il a également salué les pays islamiques qui ont progressé dans le domaine de l’indicateur du savoir, alors que d’autres pays n’ont toujours pas fourni les chiffres et les données souhaités.
Pour conclure, le Directeur général de l’ICESCO a présenté nombre de recommandations pour promouvoir l’indicateur du savoir dans le monde islamique, et créer un cadre général pour l’indicateur susceptible d’accueillir avec précision ses données, et a souligné l’importance d’établir des partenariats efficaces dans ce domaine, ainsi que la volonté de l’ICESCO d’être un lien fiable entre les États membres et les indicateurs mondiaux.
Pour sa part, Dr Jamal bin Huwaireb, Directeur exécutif de la Fondation Mohammed Bin Rashid Al Maktoum du savoir, a affirmé les efforts inlassables de la Fondation pour développer et élargir la coopération avec l’ICESCO à de nouveaux domaines, notamment la promotion du statut de la langue arabe, le soutien aux parcours du savoir et l’intégration des jeunes dans la construction de sociétés du savoir.
Pour sa part, Dr Hani Turki, Conseiller technique principal, Directeur du projet du savoir au PNUD, a salué les efforts de l’ICESCO pour contribuer à soutenir et faire progresser le développement culturel et des connaissances dans ses États membres, expliquant l’importance de l’indicateur mondial du savoir, qui comprend 37 États membres de l’ICESCO.
À l’issue de la séance d’ouverture, a été lancée la séance ministérielle sur les enjeux du savoir dans le monde islamique, animée par Mme Amira El-Fadil, Cheffe du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale de l’ICSECO, au cours de laquelle Dr Mohamed Ayman Ashour, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en République Arabe d’Égypte, a souligné l’importance du développement du savoir et son impact positif sur tous les aspects de la vie, passant en revue les efforts de son pays pour investir dans le capital humain et l’ampleur des réalisations au cours de 2022 au niveau de la recherche scientifique en Égypte.
Par ailleurs, Dr Patrick Mouguiama Daouda, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de Technologies et de l’Éducation de la République du Gabon, a souligné la nécessité de diffuser le savoir et de promouvoir l’échange d’expériences pour atteindre les jeunes, les femmes et les groupes les plus nécessiteux. De son côté, Dr Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Royaume du Maroc a souligné l’importance de suivre le rythme des technologies modernes, de faire appel aux jeunes et d’attirer les compétences, et de ne pas négliger les sciences sociales et humaines.
À la fin de cette séance, une séance de discussion a été lancée, où un certain nombre de Secrétaires généraux des Commissions nationales des États membres de l’ICESCO ont posé nombre de questions et fait des propositions enrichissantes.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a obtenu le certificat d’accréditation international ISO pour le système de management de la sécurité de l’information (ISO 27001), à la suite de l’application par l’Organisation des meilleures pratiques en matière de protection des informations et de réduction des risques menaçant ses systèmes, et ce, dans le cadre de la nouvelle vision de l’ICESCO et de son adoption de l’approche de modernisation et de transformation administrative basée sur l’investissement dans les mécanismes numériques et l’innovation dans les processus administratifs.
L’ICESCO a réussi à obtenir ce prestigieux certificat international après une évaluation interne du système de sécurité de l’information révélant les lacunes et œuvrant à les combler, suivie d’un audit externe détaillé, intensif et complet par l’Organisation internationale de normalisation (ISO) qui a prouvé l’application par l’ICESCO des normes ISO 27001.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a affirmé que l’obtention par l’Organisation de ce nouveau certificat s’inscrit dans le cadre de ses efforts incessants visant à assurer la sécurité de l’information dans ses secteurs, départements et centres spécialisés en recourant aux meilleures pratiques internationales, œuvrant ainsi à la protection de la confidentialité de ses informations et à la gestion proactive et prospective des risques qui menacent constamment la sécurité de l’information.
Il a souligné que l’ICESCO a développé un système de sécurité de l’information qui adopte les meilleures spécifications techniques, l’applique de manière efficace et efficiente et s’emploie à le maintenir en permanence, tout en sensibilisant à l’importance de la sécurité de l’information et en fournissant au personnel de l’Organisation les connaissances nécessaires sur les concepts et exigences du système de protection des informations.
Il convient de noter que la certification ISO 27001 est accordée aux organisations et institutions qui adoptent des systèmes efficaces de protection des données, des informations et de la propriété intellectuelle, en termes d’évaluation et de réduction des risques, et de couverture des aspects sécuritaires.
En 2021, l’ICESCO a obtenu le certificat de conformité aux normes de qualité pour tous les secteurs, départements et centres de l’Organisation, conformément aux exigences de la norme internationale (ISO 9001:2015) relative aux systèmes de gestion de la qualité.
Mardi 20 décembre 2022, au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la culture (ICESCO), une table ronde ministérielle a été tenue pour examiner les grandes lignes et convenir des mécanismes de lancement du Projet de Fonds de soutien aux talents du monde islamique, proposé par S.E. le Président Abdel Fattah Al-Sissi, Président de la République Arabe d’Égypte, lors de la tenue de la 14ème Conférence générale de l’ICESCO au Caire.
La table ronde a discuté de nombre d’idées et de propositions pour assurer le bon lancement du Fonds, et a vu la participation de haut niveau de Dr Mohamed Ayman Ashour, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Président de la Commission nationale égyptienne pour l’éducation, les sciences et la culture, Dr Younes Sekkouri, ministre marocain de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Dr Patrick Mouguiama-Daouda, ministre gabonais de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologies et de l’Éducation nationale, Mme Amna Salim M. AlMalik Rashid Al Balushi, Secrétaire de la Commission nationale omanaise pour l’éducation, la culture et les sciences, et du représentant du ministère marocain de l’Enseignement supérieur.
Au début de la réunion, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a réitéré ses remerciements et sa gratitude pour l’initiative de S.E. le Président Abdel Fattah Al-Sissi et de la République Arabe d’Égypte de créer ce Fonds, en indiquant que l’ICESCO a mené de nombreuses consultations avec les États membres ayant accueilli favorablement cette initiative qui correspond à la nouvelle vision et aux orientations stratégiques de l’ICESCO en matière de soutien à l’innovation dans les pays du monde islamique.
Dans son allocution, Dr Ayman Ashour a remercié le Directeur général de l’ICESCO et l’équipe de travail de l’Organisation pour les réalisations accomplies au cours des trois dernières années, et a fait une présentation de l’initiative de création d’un fonds de soutien aux talents du monde islamique, expliquant que l’Égypte a de l’expérience dans la création de tels fonds et souhaite la partager avec d’autres pays, notamment avec la création en 2019 du Fonds de soutien aux innovateurs (ISF) par décret présidentiel, qui a connu un grand succès.
Et d’ajouter que l’initiative du président Al-Sissi comprend également l’octroi de 100 bourses aux étudiants des pays islamiques dans les universités égyptiennes affiliées au ministère de l’Enseignement supérieur, et 100 bourses de l’Université Al-Azhar, en plus de 50 bourses d’universités privées.
De son côté, Dr Younes Sekkouri a salué l’initiative et l’a qualifié de pionnière, soulignant le soutien du Royaume du Maroc à celle-ci, d’autant plus qu’elle cible une catégorie qui ne dispose pas de programmes dédiés. Dr Patrick Mouguiama-Daouda a salué les domaines de compétence du Fonds, notamment la promotion de l’égalité des sexes et le soutien aux talents dans le domaine de l’innovation sur les questions de changement climatique. Dr Amna Al Balushi a indiqué que cette initiative correspond à l’intérêt que le Sultanat d’Oman attache aux talents, et elle a donné un aperçu du programme « Tharwa », qui est mis en œuvre par le ministère omanais de l’Éducation, tandis que le représentant du ministère marocain de l’Enseignement supérieur a présenté un certain nombre de propositions pour enrichir l’initiative.
À l’issue de la table ronde, le Directeur général de l’ICESCO a affirmé que toutes les idées et propositions qui ont été discutées seront rassemblées, et l’initiative sera présentée lors de la réunion du Conseil exécutif de l’Organisation, pour élaborer la conception finale du Fonds de soutien aux talents du monde islamique, le cadre juridique et administratif qui le régit, ses mécanismes de travail, et d’autres détails, pour enfin le soumettre au Conseil exécutif lors de sa session de 2023.
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la langue arabe, le Centre de la langue arabe pour les non arabophones relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part par visioconférence à un colloque international sur la langue arabe et l’identité, ainsi qu’à une conférence internationale tenue sous le thème « La réalité de l’enseignement de la langue arabe dans les universités malaisiennes – Expertise, expériences, défis et solutions ».
A pris part audit colloque, tenu dimanche 18 décembre 2022 par la plateforme scientifique « OORID » pour les universitaires et chercheurs arabophones en Malaisie, Dr Majdi Haji Ibrahim, Chef dudit Centre, qui a passé en revue les contributions de l’ICESCO au service de la langue arabe, et les stratégies et mécanismes développés par ses soins pour promouvoir la langue arabe et son identité, en ayant recours à l’expertise internationale et aux moyens de travail modernes.
Et lors de la conférence organisée lundi 19 décembre 2022 par l’Institut international de l’unité musulmane relevant de l’Université islamique internationale de Malaisie, Dr Ibrahim a souligné le manque de conscience linguistique chez les apprenants tant arabophones que non arabophones, en insistant sur la nécessité d’employer la perspective religieuse dans l’enseignement correct de la langue arabe et de tenir compte des raisons et des moyens efficaces pour développer les méthodes d’enseignement de la langue arabe.
Les deux événements ont connu une large participation de chercheurs spécialisés d’organisations et d’institutions internationales de Malaisie, d’Irak, du Maroc, d’Arabie saoudite, de Turquie, du Nigéria et d’Indonésie.