Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu l’Écusson de l’Université Roi Abdulaziz (Royaume d’Arabie Saoudite) de la part de Dr Abdul Rahman bin Obaid Al-Yobi, Président de l’Université, en reconnaissance des efforts que l’ICESCO avait déployés lors de la COVID-19 pour soutenir ses États membres face aux répercussions négatives de cette pandémie.
La remise de l’Écusson a eu lieu le 15 février 2021 au siège de l’Université à Jeddah et a été suivie par une réunion entre Dr AlMalik et Dr Al-Yobi, au cours de laquelle ils ont échangé leurs points de vue sur la coopération constructive à venir entre l’Organisation et l’Université et, partant, entre les universités des États membres à travers la Fédération des Universités du Monde Islamique (FUMI), dont le Directeur général de l’ICESCO est en même temps le Secrétaire général.
La discussion a porté sur l’impact de la pandémie sur le système universitaire, les critères auxquels l’université du futur devrait répondre pour faire face à de telles crises, les programmes de l’ICESCO relatifs aux bourses et aux chaires académiques, ainsi que l’importance de l’accord de coopération qui sera signé demain entre les deux parties et comprendra le soutien à un certain nombre de chaires académiques de l’ICESCO.
À noter que l’Université Roi Abdulaziz, créée en 1967, est l’une des institutions d’enseignement supérieur les plus importantes du Royaume d’Arabie Saoudite et du monde, à la fois en termes de nombre d’étudiants et de multiplicité et complémentarité des disciplines théoriques et pratiques. En effet, l’Université propose des programmes en ligne avec les exigences renouvelées de la société, ce qui la place en tête des universités des pays islamiques dans nombre de classements internationaux des meilleures universités.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et Dr Bandar bin Mohamed bin Hamza Hajjar, Président du Groupe de la Banque islamique de Développement (IsBD) ont examiné les aspects de coopération entre l’Organisation et le Groupe dans nombre de domaines, notamment l’éducation.
Lors de la rencontre tenue lundi 15 février 2021 au siège de la BID à Jeddah (Royaume d’Arabie saoudite), en présence de nombre de responsables de la banque, Dr AlMalik a présenté les principales réalisations de l’ICESCO depuis mai 2019, notamment les initiatives, programmes et activités lancés et mis en œuvre pendant la période de COVID-19, en vue de soutenir les efforts de ses États membres pour faire face aux répercussions négatives de la pandémie. Il a également évoqué la proclamation par l’ICESCO de 2021 Année de la femme et a présenté les principaux programmes et activités à mettre en œuvre à cet égard.
De son côté, Dr Hajjar a passé en revue les activités et programmes réalisés par la banque lors de la pandémie, ayant eu des résultats fructueux et qui se poursuivent toujours dans de nombreux pays.
Les deux parties ont également examiné les perspectives de coopération entre l’ICESCO et le Groupe de l’IsBD dans plusieurs domaines, à savoir : l’intégration de la technologie dans l’éducation, l’octroi de bourses d’étude aux étudiants des pays du monde islamique, axées principalement sur les métiers de demain, ainsi que l’élaboration par l’ICESCO d’une étude sur l’enseignement après la pandémie de COVID-19, et les programmes d’aides socio-humanitaires et de protection de l’environnement.
De même, l’entretien a porté sur les incubateurs de leadership dont le premier a été lancé par l’Organisation en fin 2020 dans son siège à Rabat, et qui sera suivi de 10 autres visant à inculquer aux jeunes du monde islamique les capacités futures de leadership requises dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture. Les deux responsables ont aussi discuté de la possibilité de coopération du Groupe de la Banque islamique dans ce programme, pour en élargir la portée et la mise en œuvre dans nombre de pays du monde islamique.
Par ailleurs, il a été convenu de tenir en visioconférence des réunions techniques entre les secteurs de l’ICESCO et ceux de l’IsBD, pour examiner et définir les programmes et projets à mettre en œuvre conjointement.
À l’issue de cette rencontre, le Directeur général de l’ICESCO a exprimé ses remerciements au Président du Groupe de l’IsBD pour son accueil chaleureux ainsi que sa volonté de développer la coopération constructive entre les deux institutions.
Ont pris part à cette rencontre, M. Salah Mansour, premier Assistant exécutif du Chef du Groupe pour la région africaine, et Dr Thamer Baadhim, Directeur du marketing et des communications. Y ont également assisté à distance Dr Abdul Hakim Elwaer, premier Assistant exécutif du Chef des partenariats, et M. Elwalid Hamour, Directeur du Centre régional de l’IsBD à Rabat.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) s’est entretenu avec Dr Hamad bin Mohammed Al Sheikh, Ministre de l’Éducation au Royaume d’Arabie Saoudite, et a examiné avec lui les moyens de développement de la coopération entre l’ICESCO et le Ministère de l’Éducation.
Lors de cette entrevue, tenue dimanche 14 février 2021 au siège du Ministère à Riyad, Dr AlMalik a présenté les principales réalisations de l’Organisation lors de la pandémie de COVID-19, notamment dans le domaine éducatif, ainsi que les aides qu’elle a fournies à nombre de ses États membres les plus nécessiteux afin de soutenir leurs efforts pour assurer la continuité du processus éducatif.
Les deux responsables ont également discuté des méthodes pour surmonter certains problèmes auxquels l’éducation était confrontée à la lumière de la pandémie, notamment l’augmentation du taux de déperditions scolaires, de l’évaluation des plateformes techniques d’enseignement et des programmes d’enseignement à distance, et de l’expérience réussie du Royaume d’Arabie Saoudite dans ce domaine, ainsi que de la possibilité de transférer cette expérience à un certain nombre d’États membres de l’ICESCO, notamment en Afrique.
De même, le Directeur général et le Ministre ont convenu de développer la coopération bilatérale entre l’Organisation et le Ministère lors de la période à venir.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu, vendredi 12 février 2021 au siège de l’Organisation, Mme Nidaa Ezzat Sabry, Présidente du groupe arabe au sein du Cercle diplomatique de Rabat, ainsi que sa délégation accompagnante composée d’épouses de diplomates et d’ambassadeurs accrédités auprès du Royaume du Maroc, membres du Cercle. Le but était d’examiner les moyens de coopération dans les programmes et activités à mettre en œuvre par l’ICESCO, dans le cadre de la proclamation par celle-ci de 2021 Année de la femme.
Lors de cet entretien, tenu en présence de dirigeantes de l’ICESCO, Dr AlMalik a passé en revue les principaux objectifs de l’Année de la femme, à savoir le renforcement des rôles des femmes et des filles dans tous les domaines de compétence de l’Organisation, en leur offrant des opportunités à même de contribuer à la lutte contre l’inégalité des sexes.
Aussi a-t-il souligné l’ouverture de l’ICESCO et sa coopération avec l’ensemble des organisations, organismes internationaux et régionaux et des institutions et organisations de la société civile, afin d’assurer la réalisation pratique des objectifs de l’Année de la femme et contribuer ainsi au renforcement des capacités et à l’édification d’un avenir rayonnant pour les filles, les femmes et le monde entier.
Au terme de cette entrevue, la délégation du Cercle diplomatique de Rabat a effectué une visite à l’incubateur des leaders que l’ICESCO avait lancé pour former les jeunes au leadership dans les domaines de compétence de l’Organisation. De même, nombre de filles stagiaires au Cabinet du Directeur général ont présenté un exposé sur leurs stage et expérience au sein de l’ICESCO, ainsi que sur leur contribution avec les experts à tracer la vision future de l’Organisation.
Par la suite, la délégation a tenu une réunion avec nombre de directeurs de secteur et de département de l’ICESCO, en vue d’examiner les programmes et activités à mettre en œuvre par les deux parties en matière d’éducation, de sciences, de culture et d’affaires sociales et humaines.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné que le soutien à la femme, le renforcement de son rôle et la réalisation de l’égalité entre les sexes dans le domaine des sciences demeurent une nécessité impérieuse, étant donné que nous avons besoin de toutes nos compétences intellectuelles et de recherche pour contrer les souches mortelles de virus qui ne cessent de menacer l’humanité.
Ces propos relèvent de l’allocution qu’il a prononcée à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, célébrée en visioconférence par le Fonds international de l’Académie royale des sciences (RASIT) au siège des Nations Unies à New York, sous le thème : « L’égalité dans la science pour la société ». Ont pris part à cette célébration S.A.R. la Princesse Nisreen El-Hashemite, Directrice exécutive du RASIT, et M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, en plus de personnalités internationales de haut niveau dans divers domaines.
À cette occasion, Dr AlMalik a précisé que la pandémie de COVID-19 a impacté les femmes scientifiques, surtout celles qui sont en début de leur carrière professionnelle, élargissant ainsi l’écart entre les sexes dans le domaine de la recherche scientifique. Et de prévenir que l’adoption des pratiques du passé, notamment l’oppression des femmes et la violation de leurs droits, nous fera perdre 50% de la main d’œuvre ainsi que de grandes opportunités à même d’enrayer ces virus mortels. Nous avons besoin de médecins et de scientifiques pour diriger le processus de lutte contre les maladies virulentes et orienter les sociétés vers la stabilité, en leur qualité de femmes et épouses, a-t-il poursuivi.
Aussi, il a ajouté que l’histoire regorge d’exemples rayonnants sur les contributions des femmes dans les sciences et l’éducation, en invitant l’ensemble des organisations et organismes internationaux à participer aux activités et programmes de l’ICESCO pour 2021, proclamée Année de la femme par l’Organisation, sous le thème « Femmes pour le futur ». Au terme de son allocution, le Directeur général a noté que l’ICESCO, dans le cadre de ses programmes célébrant l’Année de la femme, lancera le Prix « Femmes et filles de science distinguées dans les États membres », qui sera décerné aux meilleures chercheuses.
La séance d’ouverture de la célébration de la Journée internationale des femmes et des filles de science organisée par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a été modérée par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et a connu une participation de haut niveau, aussi bien en présentiel au siège de l’Organisation à Rabat qu’en virtuel par visioconférence, du reste des personnalités issues des quatre coins du monde.
Cette célébration est organisée par l’Organisation, en partenariat avec l’Institut Leibniz de catalyse (LIKAT) (relevant de l’Institut allemand Leibniz) et la Fondation américaine de l’Espace, sous le thème : « Réduire l’écart du genre commence par la science». La célébration relève des programmes et activités de l’Année de la femme proclamée par l’ICESCO et placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Lors de la séance d’ouverture, Mme Mehriban Aliyeva, Première Vice-présidente de la République d’Azerbaïdjan, a prononcé une allocution dans laquelle elle a exprimé ses remerciements et sa gratitude pour les réalisations de l’ICESCO dans le domaine de soutien aux femmes, notamment en matière de sciences, soulignant que la réalisation du développement durable dépend du progrès dans les sciences et l’innovation.
De même, Dr Ameenah Gurib-Fakim, ancienne Présidente de la République de Maurice, a indiqué dans son intervention que l’écart entre les genres dans le domaine des sciences est évident dans tous les pays du monde, et que nous devons éliminer cette discrimination, et elle a présenté un certain nombre de propositions et d’idées pour atteindre cet objectif.
S.A.R. la Princesse Sumaya Bint El-Hassan, Présidente de la Société scientifique royale de Jordanie, quant à elle, a estimé qu’en dépit des efforts déployés pour offrir des opportunités aux femmes et aux filles et les soutenir, la route est encore longue et difficile, en saluant le rôle de l’ICESCO dans l’appui aux femmes dans les domaines d’action de l’Organisation.
Par ailleurs, Dr AlMalik a affirmé dans son allocution que l’ICESCO a élaboré un programme ambitieux pour célébrer l’Année de la femme 2021 sous le thème : «Femmes pour le futur», qui vise à soutenir les femmes dans plusieurs domaines pour surmonter divers défis, y compris dans le domaine scientifique.
Il a également souligné que la mise en œuvre du Plan de Développement durable 2030 exige la participation de tous, et que cela ne pourra se réaliser sans œuvrer à réduire les écarts entre les genres en matière de STI. Aussi, il a ajouté que malgré les efforts déployés pour renforcer l’apprentissage des sciences par les femmes et les filles et l’accroissement du nombre des étudiantes dans ce domaine, plusieurs d’entre elles abandonnent leurs études avant même d’atteindre des niveaux distingués dans la recherche scientifique. Au niveau mondial, le nombre des chercheuses ne dépasse pas les 28.8% de l’ensemble des personnes exerçant dans le domaine de la recherche scientifique, et seulement 27% des pays ont pu atteindre l’égalité entre les sexes en 2016, a-t-il poursuivi.
En outre, il a ajouté que nous devons collaborer pour changer cette situation, et précisé que l’ICESCO, dans le cadre de sa nouvelle vision, intensifiera ses efforts et investira son expertise et ses ressources pour soutenir la femme dans les domaines des sciences, des technologies, de l’enseignement et de la culture. Et de souligner la prédisposition de l’Organisation à coopérer avec les États, institutions et parties prenantes, afin d’offrir des opportunités aux femmes et filles à même de renforcer leurs rôles dans les sciences et la technologie.
À l’issue de la séance d’ouverture, il a été procédé au lancement de la première séance de la célébration, qui a connu une participation de haut niveau au siège de l’ICESCO de nombreux ambassadeurs accrédités auprès du Royaume du Maroc et d’experts en sciences. Ont également pris part à cette séance, en visioconférence, de nombreuses personnalités féminines de renommée, des lauréates du Prix Nobel dans le domaine des sciences, des spécialistes en la matière et des professeures d’universités prestigieuses du monde entier.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu, mardi 10 février 2021 en présentiel et par visioconférence à Rabat, une conférence de presse pour annoncer les principaux programmes et activités à mettre en œuvre en 2021, proclamée par l’ICESCO Année de la femme, sous le thème « Femmes pour le futur », et placée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Au début de cette conférence de presse, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a exprimé ses remerciements et sa gratitude au Souverain marocain pour avoir répondu favorablement à la demande de Patronage Royal de cette manifestation, soulignant la générosité dont Sa Majesté fait preuve, à l’instar de son père feu S.M. le Roi Hassan II, que Dieu ait son âme.
Et de préciser que l’ICESCO a proclamé 2021 Année de la femme pour lui rendre hommage, renforcer son rôle pionnier et hisser son statut dans le cadre de la nouvelle vision de l’Organisation qui relève de son Plan stratégique 2020-2030, visant à édifier un système civilisationnel innovant et créatif pour le monde islamique, et assurer aux femmes, jeunes et enfants leurs droits éducatifs, scientifiques, culturels, technologiques et environnementaux.
Aussi a-t-il souligné que le programme de l’Année de la femme est marqué par sa diversité, et se focalise sur quatre axes, à savoir : les conférences et séminaires ; les programmes et projets ; les études et prix, en plus des initiatives. Ces axes, a-t-il poursuivi, portent essentiellement sur l’autonomisation et le renforcement des capacités de la femme, son intégration dans la société, l’alphabétisation et la protection du droit des filles à l’éducation, ainsi que la lutte contre l’inégalité des sexes.
À cet égard, il a indiqué que le programme se décline en deux niveaux ; le premier est interne, basé sur la réalisation du principe de l’égalité des chances au sein de l’Organisation, la préparation de femmes dirigeantes et la création d’un environnement de travail favorable aux femmes ainsi que d’un département de la femme. Il s’agit également de former le plus grand nombre possible de filles au cours de l’année 2021 dans les domaines de leadership liés aux compétences de l’Organisation, et de rendre hommage aux femmes de l’ICESCO grâce au programme de l’employée exemplaire.
Le deuxième niveau, quant à lui, est axé sur les activités externes. Il vise à mettre en œuvre et soutenir les programmes et activités liés aux femmes dans les États membres, à allouer un budget pour financer les projets des femmes innovatrices et des nouvelles entrepreneuses, et à contribuer à la formation du plus grand nombre possible de filles et de femmes issues des États membres, dans les domaines de compétence de l’Organisation en fonction des besoins de ces pays.
Il s’agit également de créer dans le monde islamique un ensemble de réseaux de femmes spécialisées, de renforcer la présence des femmes musulmanes dans les tribunes internationales et le respect de leur identité, ainsi que d’imprimer et traduire les meilleures œuvres littéraires féminines. Ce niveau a aussi pour objectif d’octroyer chaque année des bourses aux femmes talentueuses dans les domaines de compétence de l’ICESCO, et d’allouer des programmes à la protection des femmes contre toutes les formes de violence. Il assistera en outre les États membres dans la lutte contre l’abandon scolaire des filles et la réduction d’analphabétisme chez les femmes, en distribuant entre 25000 et 50000 ordinateurs aux femmes des États membres, en coopération avec les organismes donateurs et les institutions et associations féminines locales et à travers les commissions nationales.
Après la présentation par le Directeur général de l’ICESCO des grandes lignes des programmes et activités que l’Organisation mettra en œuvre pendant l’Année de la femme 2021, les journalistes ont posé leurs questions concernant les détails des programmes, la manière de gérer les budgets nécessaires à leur mise en œuvre, les groupes ciblés par ces programmes et la manière dont les femmes rurales en bénéficieront.
Dr AlMalik et un certain nombre de directeurs de secteur et de département de l’ICESCO ont répondu à toutes les questions, soulignant que les programmes ciblent toutes les filles, les jeunes femmes et les femmes, et que le budget sera géré en partenariat entre l’ICESCO et nombre d’institutions et de donateurs, avec lesquels l’Organisation coopère.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Agence marocaine de presse (MAP) ont signé aujourd’hui un accord de partenariat en matière de médias. L’accord comprend la mise en œuvre commune de programmes et projets pratiques visant la formation des journalistes et professionnels des médias dans les États membres de l’ICESCO, notamment en Afrique, ainsi que la coopération dans la tenue des conférences médiatiques internationales, en plus de la publication et la production de supports médiatiques.
L’accord a été signé au siège de l’ICESCO à Rabat par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation, et M. Khalil Hachimi Idrissi, Directeur général de la MAP, en présence de directeurs à l’Agence et de chefs de secteur et de département à l’ICESCO.
Dans son allocution à la cérémonie de signature, le Directeur général de l’ICESCO a souligné que cet accord constitue un nouveau départ pour la coopération bilatérale, dont le but est de mettre en place des programmes et projets à l’impact tangible et aux objectifs majeurs en matière de renforcement des capacités et de formation médiatique. Et d’ajouter que la formation des jeunes, le soutien y afférent et l’investissement en ressources humaines est à la tête des priorités énoncées dans la nouvelle vision de l’ICESCO basée sur l’ouverture.
Pour sa part, le Directeur général de la MAP s’est dit satisfait de la signature dudit accord, ce qui renforcera les relations entre les deux parties et permettra aux nombreux jeunes journalistes, notamment en Afrique, de bénéficier des formations prévues et de renforcer leurs capacités en matière d’information.
L’accord de partenariat prévoit, entre autres points, la coopération dans la tenue de colloques, rencontres et ateliers, le tournage, la production et la diffusion de supports médiatiques, la coopération en matière d’édition (formats papier et numérique), ainsi que la tenue de la 7ème Conférence internationale des agences de presse, prévue en 2022 à Marrakech et qui sera abritée par la MAP.
Ledit accord comprend également la formation d’une commission mixte, chargée de suivre et superviser toutes les étapes de mise en œuvre y afférentes, notamment l’élaboration d’un plan d’action basé sur les résultats, d’un calendrier de mise en œuvre des projets et des moyens connexes, ainsi que la rédaction et la présentation de rapports périodiques aux responsables des deux parties sur l’avancement de la mise en œuvre de l’accord et l’évaluation de ses projets.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et la Commission nationale burkinabè pour l’UNESCO et l’ICESCO ont signé un accord de lancement du « Projet de lutte contre la COVID-19 à travers le soutien à l’innovation et l’entrepreneuriat chez les femmes et les jeunes » en Burkina Faso, dans le cadre du partenariat entre l’ICESCO et la Fondation Alwaleed Philanthropies, visant à soutenir les efforts de 10 pays africains pour faire face aux répercussions négatives de la pandémie.
La cérémonie de signature virtuelle a été tenue vendredi 5 février 2021, en présence de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et de M. Alkassoum Maïga, Ministre burkinabè de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Président de la Commission nationale burkinabè pour l’UNESCO et l’ICESCO.
Lors de son allocution prononcée à cette occasion, Dr AlMalik a réaffirmé que l’ICESCO poursuivra ses efforts pour soutenir ses États membres dans leur lutte contre les répercussions négatives de la pandémie de la COVID-19, et ce, dans le cadre de sa nouvelle vision fondée sur le renforcement des mécanismes de communication avec les États et la détermination des besoins et priorités de chacun d’entre eux. Le but est, a-t-il ajouté, de promouvoir le développement global et durable et d’améliorer les compétences de ces États en matière de gestion des transformations sociales.
De même, Dr AlMalik a exprimé ses sincères remerciements et sa profonde gratitude au partenaire permanent de l’ICESCO, la Fondation Alwaleed Philanthropies, dont le Président du Conseil d’Administration est Son Altesse Royale le Prince Al Waleed bin Talal Al Saud, pour son soutien généreux à l’initiative humanitaire et sociale de l’ICESCO visant à apporter l’aide à 10 pays africains, notamment le Burkina Faso.
De son côté, M. Alkassoum Maïga S’est félicité des initiatives, programmes et activités remarquables lancés et réalisés par l’ICESCO pendant la période de la COVID-19 dans l’optique de promouvoir les efforts et les capacités des États membres en matière de lutte contre les répercussions négatives de ladite pandémie. Il a également salué les aides fournies par la Fondation à son pays, par le biais de l’ICESCO.
À l’issue de la cérémonie, il a été procédé à la signature du mémorandum d’entente concernant la mise en œuvre du projet de renforcement de l’esprit d’entreprenariat chez les jeunes et les femmes, en particulier des zones rurales, et les travailleurs du secteur informel, à travers la production locale de matériels de santé et de protection. Il s’agit aussi d’encourager les jeunes et les femmes à l’innovation, l’entreprenariat et la diffusion des nouvelles pratiques hygiéniques afin de renforcer la santé publique, ainsi que de faciliter la transition des activités économiques du secteur informel vers le secteur formel au Burkina Faso.
Il convient de rappeler qu’au cours des quatre dernières décennies, la Fondation Alwaleed Philanthropies, a soutenu et mis en œuvre plus de 1000 projets et dépensé plus de 15 milliards SAR dans plus de 189 pays à travers le monde, sous la direction de 10 femmes responsables saoudiennes, en faveur de plus d’un milliard de bénéficiaires, sans distinction de sexe, de race ou de religion. De même, la Fondation coopère avec différentes institutions caritatives, gouvernementales et éducatives pour lutter contre la pauvreté, autonomiser les femmes et les jeunes, développer les communautés locales, fournir les secours en cas de catastrophe et créer une atmosphère d’entente culturelle à travers l’éducation ; le but étant que tout le monde puisse construire les ponts pour un monde plus affectueux, plus tolérant et plus plausible.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu, hier au siège de l’Organisation à Rabat, Dr Stéphane Monney Mouandjo, Directeur général du Centre africain de Formation et de Recherche administrative pour le Développement (CAFRAD), avec lequel il a examiné les possibilités de hisser la coopération et le partenariat entre les deux institutions à de nouveaux horizons basés sur des programmes exécutifs et des projets pratiques pertinents.
Au cours de la réunion, Dr AlMalik a passé en revue les changements structurels et les opérations de modernisation à tous les niveaux au sein de l’ICESCO, au cours de la période écoulée, de même qu’il a souligné les caractéristiques de la nouvelle vision de l’Organisation et de sa stratégie d’action, qui adopte l’ouverture aux organisations régionales et internationales et l’établissement de partenariats avec elles au profit des États membres et des communautés musulmanes du monde entier. Et d’évoquer également les principaux programmes et projets que l’ICESCO compte mettre en œuvre dans la période à venir.
De son côté, le Directeur général du CAFRAD a présenté les mécanismes de travail du Centre et les questions adoptées dans ses programmes et projets, dont principalement la gouvernance publique responsable, la formation du personnel dans plusieurs domaines, le transfert de connaissances et le renforcement des capacités. Il a exprimé sa joie d’avoir visité le siège de l’ICESCO et de s’enquérir des mutations qu’elle a connues, en soulignant la volonté du CAFRAD de coopérer avec l’Organisation vu les nombreux points communs entre les deux parties, que ce soit au niveau des projets ou à celui des catégories qui y sont ciblées.
Les directeurs généraux de l’ICESCO et du CAFRAD ont convenu d’un nouvel accord bilatéral comprenant des programmes exécutifs spécifiques et des projets innovants qui auront un haut rendement pour les bénéficiaires et contribueront à renforcer leurs capacités.
Par la suite, Dr Stéphane Monney Mouandjo et sa délégation se sont entretenus avec nombre de chefs de secteur et de département, ainsi que de consultants et experts de l’ICESCO, où ils ont examiné les détails des programmes et projets proposés pour la coopération entre les deux parties au cours de 2021, de même que les meilleurs moyens de les mettre en œuvre avec succès afin qu’ils aient un impact positif sur les bénéficiaires. Les participants à la réunion ont également souligné l’importance du partenariat stratégique entre l’ICESCO et le CAFRAD, au vu des intérêts et objectifs communs, étant donné que les deux réunions constitueront un nouveau départ à même d’établir un partenariat bilatéral avancé et constructif.
À l’issue de cette réunion, les deux parties ont convenu de poursuivre la communication sur la base des résultats de ces deux réunions, et de signer le nouvel accord de partenariat dans les meilleurs délais.