Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu Mme Vasylieva Oksana Yurievna, Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire d’Ukraine auprès du Royaume du Maroc, avec laquelle il a discuté des perspectives de coopération entre l’ICESCO et l’Ukraine dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, ainsi que l’adhésion de l’Ukraine à l’Organisation en tant qu’observateur.
Lors de la réunion, qui a eu lieu au siège de l’ICESCO le Lundi 22 Mars 2021, en présence d’un certain nombre de directeurs et d’experts de l’Organisation et du Consul général d’Ukraine à Rabat, Dr AlMalik a souligné que l’ICESCO adopte davantage de communication et d’ouverture, non seulement avec ses États membres mais aussi avec les États non membres, ainsi qu’avec les organisations et instances internationales et institutions de la société civile concernées par leurs domaines de travail, et en établissant des partenariats et une coopération au profit des États membres et des sociétés musulmanes autour du monde.
La réunion a débattu des perspectives de coopération entre l’ICESCO et l’Ukraine dans les domaines de l’éducation, de la science et de la culture, sachant que plus de deux millions de musulmans vivent en Ukraine, jouissent de leurs pleins droits et disposent d’institutions indépendantes qui les représentent devant le gouvernement ukrainien.
De son côté, l’ambassadrice d’Ukraine a salué le travail remarquable accompli par l’ICESCO et a remercié le Directeur général de son invitation à assister à nombre des riches activités de l’Organisation, soulignant le désir de son pays de coopérer davantage avec l’ICESCO et les pays du monde islamique.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu, mercredi 17 mars 2021 par visioconférence, avec Dr Sidi Ould Tah, Directeur général de la Banque arabe pour le Développement économique en Afrique (BADEA), afin d’examiner le développement de la coopération entre les deux parties dans nombre de domaines.
Lors de cette entrevue, qui s’est déroulée en présence de directeurs de secteur, de conseillers et d’experts de l’ICESCO, il a été procédé à l’examen des perspectives de partenariat bilatéral dans plusieurs domaines pouvant servir le continent africain et répondre à ses besoins, en se fondant sur les stratégies de l’ICESCO et de la BADEA. Aussi a-t-il été convenu de former un comité mixte qui sera chargé de déterminer les principaux projets et leur budget, et de tracer les objectifs à même de réaliser des résultats de terrain positifs.
Parmi les projets convenus figure la coopération dans la formation de 1000 jeunes femmes leaders et la promotion de l’esprit d’entrepreneuriat chez les femmes et les filles, en plus de l’autonomisation des femmes alphabétisées en Afrique, en les formant à la création de projets générateurs de revenu et notamment dans les domaines de la broderie et de l’artisanat.
Les deux parties ont également examiné la coopération en matière de bourses d’étude au profit des filles, et souligné la nécessité de coopérer étroitement dans le domaine de la langue arabe pour les non arabophones, à travers le « Centre pédagogique régional de langue arabe pour les non arabophones » au Tchad. Dans ce sillage, il a été convenu de créer cinq (5) centres du genre au cours des deux prochaines années dans des pays africains.
Il convient de rappeler que la coopération entre l’ICESCO et la BADEA date de 1994.
Ont été lancés, mardi 16 mars 2021 au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) à Rabat et en visioconférence, les travaux du séminaire international sur les « Droits de l’homme et le défi numérique ». Cet événement est tenu par l’ICESCO et le Ministère d’État chargé des Droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement au Royaume du Maroc, et y ont pris part des participants de haut niveau de l’intérieur et de l’extérieur du Maroc.
Lors de la séance d’ouverture, M. El Mostapha Ramid, Ministre d’État chargé des Droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement, a présenté les principales réalisations du Royaume du Maroc dans ce domaine, à travers le renforcement du système législatif concernant certains textes juridiques, y compris le droit d’accès à l’information et la loi relative à la cybersécurité. Il a également ajouté que la mauvaise utilisation de la technologie avait conduit à l’émergence d’un ensemble de problèmes tels que la propagation du discours extrémiste, haineux et raciste, soulignant qu’afin d’assurer la bonne utilisation de la technologie, il faut élaborer des plans et des mesures visant à garantir les droits des individus, à condition que l’accès au monde numérique en soit la base et la restriction d’une partie de ce droit soit une exception.
Dans son allocution, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a indiqué qu’il existe des sociétés dont la majorité des procédures sont régies par le numérique, tandis que d’autres ne disposent pas d’éléments nécessaires pour assurer le passage numérique. À cet effet, a-t-il ajouté, il est nécessaire de réaliser une justice territoriale bénéfique à tous. Il a aussi précisé que l’impact de cette évolution numérique soutenue sur le système des droits de l’homme nous oblige à adopter une vision différente qui respecte et protège les données et informations personnelles des individus qui sont collectées, stockées et transmises au sein de cet espace numérique.
Le Directeur général a aussi souligné que l’ampleur des dangers imposés par les nouvelles technologies ne doit pas masquer ses nombreux avantages, notamment le progrès des sociétés et l’épanouissement de l’homme. Et d’indiquer que l’objectif escompté est de parvenir à un équilibre entre le développement technologique et la protection des droits et libertés fondamentales des peuples.
De même, il s’est félicité du parcours des droits de l’homme que le Royaume du Maroc a emprunté, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Par ailleurs, Mme Amina Bouayach, Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme, a souligné dans son allocution la difficulté de soumettre les espaces numériques à des exigences légales, notamment à cause de l’accès très vaste à ces espaces et de l’émergence des nouveaux médias. Et d’ajouter que la révolution numérique transfrontalière a accéléré la forme de revendication des droits dans nos sociétés, notamment les droits économiques, sociaux et culturels, en plus de la consolidation de l’idée de la justice sociale et territoriale en tant qu’idée nouvelle.
Ensuite, M. M’hammed Abdenabaoui, Président du Ministère public, a évoqué les efforts du Royaume du Maroc dans la protection des droits des citoyens dans l’espace numérique, et a présenté un ensemble de mesures concernant les aspects humains et techniques pour protéger les droits des utilisateurs de cet espace et poursuivre ses contrevenants. Il a également dit que les technologies numériques sont désormais un outil pour exercer un certain nombre de droits, tels que le droit d’expression et de diffusion, et la consolidation d’un ensemble de principes tels que l’égalité, étant donné que l’espace numérique a renforcé l’accès à nombre de services et de secteurs, et les exemples en sont nombreux, notamment durant la pandémie.
Dans son allocution, M. Omar Seghrounchi, Président de la Commission nationale de Contrôle de la Protection des Données à Caractère personnel, a souligné qu’il est nécessaire de protéger le citoyen dans la société numérique plus que de protéger ses données personnelles, et que les sociétés doivent se protéger des plateformes internationales voulant uniquement des bénéfices matériels.
Il convient de rappeler que l’ordre du jour du séminaire comprend trois séances, la première intitulée «Le droit d’accès à l’information juste dans l’espace numérique dans le domaine numérique et les mécanismes de protection des données», la deuxième séance porte sur le «Discours haineux, violent et discriminatoire dans l’espace numérique: moyens de prévention et mécanismes de protection », tandis que la troisième séance examine les « Droits de l’Homme et le défi numérique: rôles des acteurs », suivie de la lecture du rapport final du séminaire et de ses principales recommandations.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné que les défis futurs liés au développement technologique rapide et à l’intelligence artificielle nous dictent le respect d’un certain nombre de responsabilités et devoirs communs. Il s’agit de garantir une utilisation sûre du cyberespace pour les communautés du monde islamique, où la liberté d’expression et de croyance ainsi que les libertés académiques, culturelles et éducatives sont respectées et la dignité de l’être humain est préservée, a-t-il ajouté.
Ces propos relèvent de l’allocution du Directeur général prononcée lors du séminaire international « Droits de l’homme et défi numérique », tenu mardi 16 mars 2021 par l’Organisation en présentiel et à distance, en coopération avec le Ministère d’État chargé des Droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement au Royaume du Maroc.
A cette occasion, Dr AlMalik a précisé que l’ICESCO veille à cerner les risques à même de porter atteinte aux droits des individus dans le cyberespace, en incitant ses États membres à développer leurs législations et ratifier les conventions internationales sur la protection des données à caractère personnel, ainsi que les traités internationaux sur la lutte contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes, enfants et migrants, et contre l’extrémisme violent, le blanchiment d’argent et la cybercriminalité.
Aussi a-t-il appelé à œuvrer ensemble à la mise en place de systèmes régionaux et internationaux fondés sur la coopération et la complémentarité entre les dispositifs judiciaires, les institutions législatives et les composantes de la société civile, en saluant le saut qualitatif de nombre d’États membres et des législations privées en matière d’encadrement du cyberespace et de mesures répressives contre les cybercrimes, toutes inclinaisons confondues. Il a également annoncé la création de la Chaire ICESCO « Droits de l’homme et transformation numérique », en promotion des mesures studieuses visant à assimiler ces mutations au sein des États membres.
De même, Dr AlMalik a réaffirmé que l’ampleur des dangers imposés par les nouvelles technologies ne doit pas masquer leurs avantages en matière de progrès des sociétés et d’épanouissement de l’homme, étant donné que la technologie est un outil efficace à même de suivre et d’anticiper les éventuelles violations des droits de l’homme. L’objectif escompté est de parvenir à un équilibre entre le développement technologique et la protection des droits et libertés, a-t-il poursuivi.
Les participants à la grande cérémonie internationale, qui s’est tenue jeudi 11 mars 2021 par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) afin de lancer officiellement « 2021 Année de la femme », ont adressé une lettre de remerciements et de gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Souverain du Royaume du Maroc, pour son haut patronage à cette manifestation.
Il a été indiqué dans cette lettre, lue à la clôture des travaux de cette cérémonie par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, que les participantes de tous les États du monde, représentant les organisations et institutions internationales, gouvernementales et non gouvernementales, aux plus hauts niveaux de responsabilité et de leadership, ayant pris part à la cérémonie de lancement officiel de la célébration de 2021 Année de l’ICESCO pour la femme, sous le thème : « Femmes pour le futur », ont l’insigne honneur d’adresser à Sa Majesté le Roi Mohammed VI les plus sincères marques de remerciements pour le Haut Patronage de l’Année de l’ICESCO pour la femme, et saisissent cette heureuse occasion pour exprimer leur plus profonde considération au Souverain pour l’attention considérable qu’il accorde à la femme au sein du Royaume et lors des événements internationaux.
D’après la lettre, les participantes se réjouissent de la position que les femmes marocaines ont acquise à tous les niveaux de responsabilité, ainsi que de la volonté du gouvernement du Royaume du Maroc de préserver les droits de la femme en totale harmonie entre les valeurs de la noble religion islamique modérée, les acquis du système des droits de l’homme et les engagements internationaux.
Il a également été souligné dans la lettre que le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’étalant sur toute une année riche en activités au profit des femmes, a eu le plus grand impact sur la famille, les États membres et les partenaires internationaux de l’ICESCO, de même qu’il souligne d’une manière éloquente le souci du Souverain d’assurer l’autonomisation des femmes, de garantir leurs droits, de réaliser la justice et de veiller à mettre à profit leurs contributions et à s’inspirer de leur créativité dans le processus de développement global.
La grande célébration internationale, tenue par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), le jeudi 11 mars 2021 pour annoncer le lancement officiel de l’Année de la femme 2021, a publié une déclaration à l’issue de ses travaux. Cet événement a connu la participation de haut niveau de premières dames, princesses, ministres et dirigeantes d’organisations internationales, ainsi que de personnalités féminines de premier plan, venant du monde entier.
Dans le préambule de cette Déclaration finale, lue par deux stagiaires de l’ICESCO, les participantes ont renouvelé leurs remerciements et gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Souverain du Royaume du Maroc, pour avoir généreusement accordé son Patronage royal à l’initiative de l’ICESCO proclamant 2021 Année de la femme, sous le thème : « Femmes pour le futur ».
Elles ont également remercié l’ Organisation et son Directeur général, Dr Salim M. AlMalik, pour avoir appelé à cette initiative internationale sans précédent, en ces circonstances particulières où les pays du monde aspirent à se remettre des répercussions de la propagation de la pandémie de COVID-19, qui ont affecté plusieurs domaines, et où les femmes du monde entier se sont placées aux premières lignes pour la lutte contre cette pandémie mondiale dans divers domaines vitaux tels que la santé et l’éducation.
Dans cette Déclaration, les participantes ont annoncé ce qui suit : 1- Réaffirmer leur plein appui à la vision de l’ICESCO tournée vers l’avenir, fondée sur le lancement d’initiatives qui soulignent l’importance de la participation des femmes à l’édification de l’avenir ; 2- Se féliciter des initiatives menées par les États membres et les organisations régionales et internationales pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies relatifs aux femmes, saluer les efforts qu’ils ont déployés pour réduire les effets de la pandémie sur la situation des femmes et des filles, appeler l’ICESCO à fédérer et développer les différentes initiatives menées par les États membres pour en généraliser la mise à profit, et à proposer des mécanismes de mise en œuvre appropriés afin de garantir l’efficacité de l’action culturelle future ; 3- Valoriser le lancement d’une plateforme internationale spécialisée, rassemblant les femmes leaders pionnières dans divers domaines du développement, en vue de partager leurs expertises et leurs meilleures pratiques, coordonner leurs positions, mobiliser l’appui et plaidoyer pour les causes des femmes en général ; 4- Saluer l’initiative de l’ICESCO visant à lancer un programme de formation au profit des filles, dans la perspective de créer une académie internationale pour la formation des jeunes femmes leaders ; 5- S’engager à coopérer avec les parties compétentes dans les États membres et à les soutenir pour améliorer les indicateurs internationaux relatifs aux femmes, conformément aux politiques et équilibres au niveau national ; 6- Réitérer leur engagement à appuyer les orientations susceptibles de faciliter la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies et la mise en œuvre des plans et programmes exécutifs nationaux, régionaux et internationaux pertinents.
Lors d’une grande célébration internationale, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a officiellement annoncé le lancement de l’Année de l’ICESCO 2021 pour la femme, sous le thème : « Femmes pour le futur », sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Souverain du Royaume du Maroc.
La cérémonie, tenue jeudi 11 mars 2021, a vu une participation de haut niveau de premières dames, princesses, ministres, dirigeantes à l’ONU et d’autres organisations internationales, ainsi que nombre de ministres marocain(e)s et de personnalités publiques.
Lors de la séance d’ouverture, il a été procédé à la lecture de versets du Saint Coran, à l’accueil des invités et des participantes et à la projection d’un poème interprété qui a été produit par l’ICESCO, en reconnaissance des rôles pionniers de toutes les femmes du monde dans tous les domaines. Ensuite, Mme Intissar El-Sissi, Première dame de la République Arabe d’Égypte, a prononcé une allocution à travers elle a déclaré que la célébration de la femme marque le couronnement de sa contribution effective et active au cours des dernières décennies dans tous les domaines sociaux, politiques, culturels et économiques, et sa participation à la construction de la civilisation depuis sa création.
Elle a également présenté les efforts de l’Égypte dans le domaine du soutien aux femmes et de l’égalité des sexes pendant les dernières années. Ella a conclu son discours en affirmant que l’Égypte est tout à fait disposée à coopérer avec l’ICESCO pour assurer le succès de l’action islamique commune dans le domaine de l’appui aux femmes.
Par la suite, a été projetée l’allocution de Dr Mariem Bint Dah, Première dame de la République islamique de Mauritanie, qui a indiqué que la femme est source d’inspiration et d’innovation aux niveaux culturel, scientifique et social, et que l’éducation des femmes est un puissant facteur pour le développement socioéconomique.
Elle s’est félicitée aussi du rôle important de la femme lors de la pandémie de COVID-19, pour faire face à ses effets négatifs sur tous les plans. Et de préciser que la voie de la femme vers l’avenir n’est pas de tout repos, en soulignant que la vision prospective escomptée doit commencer par les femmes, à travers toutes leurs dimensions, capacités, talents et sources d’inspiration.
Dans son allocution, diffusée en direct, Mme Rula Ghani, Première dame de la République islamique d’Afghanistan, a salué les réalisations de la femme afghane dans tous les secteurs, et a souligné que c’est un devoir de soutenir et d’encourager les femmes, et de garantir leurs droits à la santé et à l’éducation.
Ensuite, il a été procédé à la projection de l’allocution du Sultanat d’Oman, prononcée par Dr Madiha bint Ahmed Al-Shaibaniyah, Ministre omanaise de l’Éducation et de l’Enseignement, sur hautes instructions de Sa Majesté le Sultan Haïtham Ben Tariq. Dans cette allocution, il a été déclaré que le choix par l’ICESCO du thème « Femmes pour le futur », consacré à l’Année 2021 pour la femme, reflète la reconnaissance accordée par la prestigieuse Organisation au rôle des femmes dans la société, et dont témoignent ses efforts considérables pendant la pandémie de COVID-19 dans les domaines de l’éducation, de la santé et des services sociaux.
L’allocution du Sultanat d’Oman a souligné la grande confiance dans la capacité de l’ICESCO à élaborer une feuille de route claire pour soutenir les femmes leaders pour les générations futures dans tous les aspects de la vie afin de répondre aux exigences du développement durable.
De même, Mme Amina J. Mohammed, Vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies, Présidente du Groupe des Nations Unies pour le Développement durable, a exprimé la nécessité pour les femmes d’occuper des postes de direction, de même qu’elle a souligné que l’autonomisation des femmes est nécessaire pour l’avenir des individus et des sociétés. Et de saluer les efforts des Nations Unies qui encourage les femmes à mettre en valeur leurs énergies et talents.
Dans son allocution prononcée lors de la séance d’ouverture, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a exprimé ses sincères remerciements et sa profonde gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le patronage de l’Année de l’ICESCO pour la femme, et a également souhaité la bienvenue aux invités et aux participantes via visioconférence.
À cet égard, il a indiqué que la proclamation par l’ICESCO de 2021 Année de la femme n’est pas fortuite, il s’agit d’une décision bien méritée à même de rendre hommage aux femmes, en reconnaissance de leurs rôles pionniers avant et pendant la pandémie de COVID-19. Et d’ajouter que l’ICESCO reflète son souci de garantir à la femme son droit, à lui accorder sa juste valeur, à hisser son statut et à promouvoir son rôle non seulement au niveau de la société, mais aussi dans l’édification de l’avenir.
Le Directeur général a également souligné que l’Organisation s’ouvre à toutes les initiatives de coopération avec les institutions, instances et organisations internationales établies dans ses États membres, afin de promouvoir le rôle pionnier de la femme. Il a en outre déclaré nombre d’initiatives, de projets et de programmes que l’Organisation mettra en œuvre en 2021, notamment la création d’une plateforme internationale spécialisée rassemblant des femmes icônes prestigieuses et inspirantes ; le lancement d’un programme pour la formation de 1.000 jeunes dirigeantes ; la coopération avec les États membres, assortie d’un appui pour accroitre les indicateurs internationaux relatifs à la femme, conformément à leurs politiques nationales ; et le renforcement des directives susceptibles d’atteindre les objectifs du développement durable de l’ONU.
À l’issue de la séance d’ouverture, il a été procédé au lancement de « Lumière de l’Avenir », en tant que coup de sifflet pour une nouvelle année avec de nouveaux espoirs, l’Année de l’ICESCO pour la femme.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné que la célébration des capitales de la culture dans le monde islamique découle d’une conscience de l’importance de l’héritage culturel, ainsi que de la volonté de transformer positivement l’image de ces villes. Le but est d’en faire une « destination culturelle » au lieu d’une « interface culturelle » et, partant, accorder à chaque ville une valeur culturelle et une force douce à même de hisser sa position internationale dans le classement des villes, a-t-il ajouté.
Dans son allocution-vidéo adressée à l’occasion de la cérémonie du lancement des festivités célébrant Doha capitale de la culture dans le monde islamique au titre de 2021, Dr AlMalik a précisé que depuis le lancement par l’ICESCO en 2005 du Programme des capitales de la culture dans le monde islamique, 50 villes ont été élues capitales culturelles. Et d’ajouter que ceci nous a permis de découvrir la richesse des cultures de ces villes et de ressentir profondément notre appartenance à la grande civilisation islamique. Aussi a-t-il souligné que la désignation d’une capitale culturelle vise à élargir les frontières de chaque État membre de l’Organisation pour nous représenter tous.
Il a également félicité S.A Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, Émir du Qatar, ainsi que le peuple qatari et son gouvernement représenté par le ministère de la Culture et des Sports, à l’occasion de l’élection de Doha capitale de la culture dans le monde islamique au titre de 2021 pour la région arabe, soulignant que ce choix est une reconnaissance du patrimoine historique antique de cette ville.
De même, Dr AlMalik a souligné que le patrimoine culturel et la culture dans le monde islamique ont subi d’importants dommages en raison du pillage ou du vandalisme, appelant les États membres et l’État du Qatar à soutenir les programmes et projets de l’ICESCO, à travers la diffusion de la culture numérique afin de protéger et de promouvoir la richesse et la diversité du patrimoine et des créations culturelles dans le monde islamique. Il s’agit également de documenter et d’exporter ces créations à travers le monde, le but étant de réaliser la vocation civilisationnelle et noble du programme de célébration des capitales de la culture dans le monde islamique.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en son nom et au nom de tout le personnel de l’Organisation, a félicité S.A.R. Mohammed bin Salman bin Abdulaziz, Prince héritier du Royaume d’Arabie Saoudite, Vice-président du Conseil des ministres, ministre de la Défense, que Dieu le préserve, pour le succès de l’intervention chirurgicale qu’il avait subie et sa sortie de l’hôpital sain et sauf.
Dr AlMalik a imploré Dieu Tout-Puissant d’accorder à S.A.R. pleine santé, afin qu’il puisse poursuivre le parcours de développement et de prospérité que connait le Royaume, sous l’égide du Serviteur des Deux Saintes Mosquées le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, que Dieu l’assiste.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et la Banque islamique de Développement (IsBD) ont tenu une série de réunions de coordination pendant trois jours consécutifs, auxquelles ont pris part les secteurs de l’Organisation et les départements de la Banque chargés de la coopération. Le but était d’examiner l’action commune, à la lumière de la rencontre entre Dr Bandar bin Mohamed bin Hamza Hajjar, Président de la Banque et Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, tenue le 15 février 2021, au cours de laquelle ils ont confirmé leur volonté de soutenir les programmes conjoints et l’enseignement à distance dans les États membres, dans contexte de la pandémie de COVID-19.
Lors de ces réunions, dont la dernière a été tenue jeudi 25 février 2021, les deux parties ont passé en revue la coopération dans les domaines de la transformation numérique ; l’éducation de qualité ; l’autonomisation des femmes ; la formation ; les bourses d’étude ; les sciences, la technologie et l’innovation ; l’autonomisation économique et d’autres domaines d’intérêt commun.
De même, chaque partie a présenté d’une manière intégrée sa vision et ses principales activités dans le transfert et l’échange d’expériences entre les États membres, ses nombreux programmes visant à renforcer les sciences, la technologie et l’innovation, ainsi que ses expériences et réussites en matière d’autonomisation économique, notamment en faveur des femmes et des jeunes.
De son côté, le Directeur général a salué les efforts et réalisations remarquables de la Banque dans les différents domaines, en particulier celui des sciences, la technologie et l’innovation, en soulignant que l’ICESCO et la Banque sont pleinement cohérentes dans leur approche pour adopter la promotion de la recherche scientifique et s’appuyer sur la technologie moderne pour réaliser le développement dans les pays islamiques.
Les deux parties ont également affirmé lors des réunions leur volonté de mettre en place des mécanismes pratiques de coopération, principalement à travers la formation de comités mixtes spécialisés, la tenue de réunions régulières et la signature d’accords de programme spécifiques.