L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Institut Leibniz pour la catalyse chimique (LIKAT) de la Fondation allemande Leibniz ont signé aujourd’hui, vendredi 16 avril 2021, un accord-cadre de coopération dans la mise en œuvre de programmes pratiques et activités contribuant à la promotion de la recherche scientifique, de la technologie et de l’innovation pour parvenir au développement durable.
L’accord a été signé lors d’une réunion à distance, par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Dr Matthias Piller, Directeur exécutif du LIKAT, avec la participation du Directeur et des experts du Secteur des Sciences et de la Technologie à l’ICESCO, ainsi que du Conseiller du Directeur général aux Partenariats et à la Coopération internationale.
Dans son discours lors de la réunion de signature, Dr AlMalik a souligné l’importance de la coopération de l’ICESCO avec la Fondation Leibniz, afin de renforcer les capacités et qualifier les jeunes dans les États membres de l’Organisation à travers la science et la technologie, et leur fournir les plateformes nécessaires pour développer leurs compétences, transmettre les connaissances scientifiques et les diffuser dans les sociétés du monde islamique.
Le Directeur général de l’ICESCO a exprimé l’espoir que cet accord sera un modèle et un point de départ à la conclusion de davantage d’accords et partenariats avec les instituts spécialisés affiliés à la Fondation Leibniz.
Pour sa part, Dr Piller s’est félicité de la signature de l’accord, qui renforcera la relation entre les deux parties et soutiendra la coopération et l’échange de connaissances entre elles dans le domaine des sciences et de la technologie. En effet, a-t-il précisé, le début de cette coopération a été couronné de succès grâce à la tenue conjointe de la grande cérémonie internationale célébrant la Journée internationale des femmes et des filles de science, sous le thème : « Réduire l’écart du genre comme par la science ».
L’accord-cadre entre l’ICESCO et l’Institut LIKATcomprend la coopération pour la tenue de conférences, colloques et ateliers conjoints sur le parachèvement de la formation universitaire dans les États membres de l’Organisation, la coopération dans des projets de recherche doctorale en « chimie, catalyse et technologies durables », ainsi que le soutien conjoint à un projet sur l’innovation dans les technologies de pointe.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) et la Commission nationale malienne pour l’UNESCO et l’ICESCO ont conclu un accord sur le lancement du « Projet de lutte contre la COVID-19 à travers le soutien à l’innovation et l’entrepreneuriat chez les femmes et les jeunes » au Mali, dans le cadre du partenariat entre l’ICESCO et la Fondation Alwaleed Philanthropies, visant à soutenir les efforts de 10 pays africains pour faire face aux répercussions négatives de la pandémie.
La cérémonie de signature virtuelle a été tenue jeudi, 15 avril 2021, avec la participation de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et du Pr. Doulaye Konate, Ministre de l’Education Nationale, Président la Commission nationale malienne pour l’UNESCO et l’ICESCO, et en présence de de Mme Ramata Al Mamy Mbaye, Directrice du Secteur des Sciences Humaines et Sociales de l’ICESCO, et du Pr. Diallo Kadia Maiga, Secrétaire générale de la Commission nationale malienne pour l’UNESCO et l’ICESCO.
Dans son allocution, lors de la cérémonie de lancement, Dr AlMalik a réaffirmé que l’ICESCO continuera à apporter son soutien aux États membres pour lutter contre la pandémie de la COVID-19, dans le cadre de sa nouvelle vision qui adopte le renforcement de la communication en vue d’identifier les besoins et priorités de chaque pays.
Aussi a-t-il exprimé ses remerciements et sa gratitude au partenaire permanent de l’ICESCO, à savoir la Fondation Al Waleed Philantropies, dont le Conseil d’administration est présidé par Son Altesse Royale le Prince Alwaleed bin Talal Al Saud, pour son soutien généreux aux initiatives humanitaires et sociales de l’ICESCO, en vue d’aider 10 pays africains, dont le Mali.
Pour sa part, Pr. Doulaye Konate a salué le travail remarquable de l’ICESCO, notamment les initiatives, programmes et activités lancés et mis en œuvre pendant la crise sanitaire de la COVID-19, en vue de permettre aux États membres de surmonter les répercussions de cette pandémie, de même qu’il s’est félicité du soutien apporté par la Fondation Alwaleed au Mali, en partenariat avec l’ICESCO.
Au terme de la cérémonie, il a été procédé à la signature du mémorandum d’entente sur les phases de mise en œuvre du projet visant à développer l’esprit d’innovation et d’entrepreneuriat chez les jeunes et les femmes au Mali, et à soutenir le secteur privé et les entrepreneurs.
Il convient de rappeler que la Fondation coopère avec nombre d’institutions caritatives, gouvernementales et éducatives, pour lutter contre la pauvreté, l’autonomisation des jeunes et des femmes et le développement des communautés locales. La fondation s’investit pour garantir le secours en cas de catastrophes et promouvoir la compréhension culturelle.
Et qu’au cours des quatre dernières décennies, la Fondation Alwaleed Philanthropies, a soutenu et mis en œuvre plus de 1000 projets et dépensé plus de 15 milliards SAR dans plus de 189 pays à travers le monde, sous la direction de 10 femmes responsables saoudiennes, en faveur de plus d’un milliard de bénéficiaires, sans distinction de sexe, de race ou de religion.
Lors du séminaire international intitulé « Repenser le monde islamique de l’après-COVID-19 », tenu mercredi 7 avril 2021 à distance par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), les participants ont souligné l’importance d’anticiper et examiner les défis auxquels le monde islamique sera confronté après la pandémie de COVID-19, et la nécessité d’élargir la coopération et l’action commune afin de trouver des solutions et faire face aux répercussions de cette pandémie.
Le séminaire a vu une participation de haut niveau et se composait de la séance d’ouverture, suivie de trois séances de travail axées respectivement sur : le dialogue civilisationnel dans le monde islamique de l’après-COVID-19 ; les défis et perspectives de la coopération Chine-Afrique ; et le progrès de la vaccination dans le monde islamique.
Les travaux de cet événement ont été lancés par une allocution de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, dans laquelle il a évoqué la nécessité pour le monde islamique de se préparer à la phase de l’après-COVID-19, en indiquant que les efforts des gouvernements sont incapables de supporter l’ampleur de la pandémie qui s’est avérée beaucoup plus lourde, et que ses vagues successives et la situation qui empire jour après jour sont les défis qui imposent une action commune basée sur la coopération et la solidarité, promues par nos valeurs islamiques.
Il a également précisé que l’ICESCO a fourni, en coopération avec un certain nombre d’institutions donatrices, des aides à beaucoup de ses États membres, qu’elle contribue à la conception des perceptions d’ensemble liées à la phase de l’après-COVID-19, et qu’elle tire des leçons de cette crise qui lui serviront à l’avenir. Et d’ajouter que l’Organisation se concentre sur le renforcement de la paix et la promotion d’une culture de tolérance et de coexistence, en indiquant que le séminaire est une occasion pour mettre en avant la manière dont le monde islamique agira lors de cette phase.
Dans son allocution, l’invité d’honneur du séminaire, M. Syed Yousaf Raza Gillani, Ancien premier ministre du Pakistan, a souligné que la pandémie de COVID-19 n’est pas une simple crise sanitaire, vu son grand impact sur le mode de vie en général, en précisant que les changements fondamentaux qui en résultent ont touché la vie humaine dans son ensemble et eu des répercussions sur les aspects économiques.
Et d’ajouter que la pandémie est le plus grand défi qu’ait connu le monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et qu’on ne peut faire face à ses effets dans le monde islamique qu’à travers une coopération et des efforts concertés, étant donné que le renforcement des mécanismes de coopération internationale permettra un retour à la vie normale.
De son côté, M. Yahya Kamalipour, Fondateur du Global Media Journal, a parlé de la grande importance des réseaux sociaux pendant la pandémie, qui ont servi de terrain virtuel reliant des individus de diverses nationalités et appartenances, ajoutant que la pandémie avait changé positivement la perception sur plusieurs concepts tels que la famille, l’amitié, la santé et la technologie, et renforcé le respect et la reconnaissance des efforts des fonctionnaires placés en premières lignes et exposés directement à la pandémie.
M. Fang Zhaohui, Expert sénior en philosophie confucéenne à l’Université Tsinghua (Chine), a indiqué dans son allocution que la Chine est un exemple à suivre dans la lutte contre la pandémie, grâce à sa bonne gestion de la crise au cours des deux dernières années, à travers les différentes mesures prises, soulignant que la culture chinoise fondée sur le respect des instructions et procédures sanitaires a grandement contribué à cette gestion efficace.
À l’issue de la séance d’ouverture, il a été procédé au lancement des séances de travail du séminaire. Ces séances ont été marquées par des discussions fructueuses et des idées remarquables sur l’importance d’anticiper les défis post-Corona que pourrait connaitre le monde, les moyens et les solutions appropriées pour y remédier, les moyens de développer la coopération entre la Chine et l’Afrique et les défis au progrès de la vaccination dans monde islamique.
La vidéo complète du séminaire peut être visionnée sur la page Facebook de l’ICESCO, via le lien suivant :
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a examiné avec Dr Said M’hammed Al-Dbayeb, représentant permanent de la Libye auprès de l’ICESCO à Rabat, les moyens de promouvoir la coopération entre l’Organisation et l’État de Libye dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.
Au début de cet entretien, tenu le lundi 5 Avril 2021 au siège de l’ICESCO à Rabat, Dr AlMalik a exprimé ses remerciements à l’État de Libye d’avoir versé ses contributions au budget de l’Organisation au titre de 2021, en soulignant la volonté de l’ICESCO de poursuivre la coordination avec les parties compétentes libyennes afin de définir les besoins et priorités de la Libye lors de la prochaine période, d’élaborer les programmes et activités adéquats et de les mettre en œuvre conjointement.
Les discussions ont également porté sur nombre de programmes de coopération entre l’ICESCO et la Libye, notamment les sessions de formation en matière d’enseignement, à savoir la session sur les « Stratégies d’enseignement à distance : modèle de la pédagogie inversée » tenue du 15 au 18 mars 2021, en coopération avec la Commission nationale libyenne et en coordination avec le Centre général pour la formation et le développement de l’enseignement au ministère libyen de l’Éducation, sous le thème : « Vers une éducation plus approfondie et plus large ».
Au cours de la réunion, les deux parties ont également discuté de l’inscription d’un certain nombre de sites historiques libyens sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique.
De son côté, le représentant permanent de la Libye auprès de l’ICESCO à Rabat a salué les rôles importants de l’Organisation en matière de préservation, de protection et de diffusion du patrimoine dans le monde islamique, ainsi que de dialogue civilisationnel et de soutien aux États membres dans les domaines de compétence de l’Organisation.
L’Organisation du Monde Islamique pour
l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Agence universitaire de
la Francophonie (AUF) ont signé, lundi 29 mars 2021 au siège de l’Organisation,
un accord-cadre de coopération en vue de renforcer la coopération bilatérale en
matière d’amélioration de la gouvernance au sein des institutions de formation
et de recherche scientifique, ainsi que de mettre en œuvre des programmes
communs à même d’améliorer l’employabilité des lauréats issus des États membres
de l’Organisation.
L’accord a été signé par Dr Salim M.
AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Dr Slim Khalbous, Recteur de l’AUF,
en présence de responsables de l’Agence, directeurs de secteur et de
département et conseillers de l’ICESCO.
Dans son allocution prononcée lors de la
cérémonie de signature, Dr AlMalik a passé en revu les principaux axes de la
vision de l’ICESCO et sa nouvelle stratégie d’action, qui adopte l’ouverture et
le renforcement du rôle des femmes dans l’édification de l’avenir, de même
qu’il a rappelé les programmes lancés par l’Organisation. Il a également
souligné que cet accord de coopération avec l’AUF donnera l’exemple et sera une nouvelle étape
vers une coopération constructive soutenant les États membres de l’ICESCO.
Pour sa part, Dr
Khalbous s’est félicité de la signature de cet accord qui renforcera les
relations bilatérales entre l’ICESCO et l’AUF, et permettra de développer la
coopération entre les deux parties. Aussi, il a salué la vision prometteuse de
l’Organisation, en soulignant que la convergence des visions et stratégies des
deux parties donnera lieu à une coopération de forte valeur ajoutée.
Pour rappel, cet
accord-cadre comprend les clauses suivantes : la coopération en matière de l’amélioration
de l’employabilité des lauréats en les dotant des compétences requises pour
s’adapter aux métiers de l’avenir ; la qualification dans le domaine des
industries culturelles et créatives ; l’entrepreneuriat féminin ; la
créativité éducative ; la diffusion de la culture anticipative ; la
lutte contre les défis numériques ; le soutien aux programmes de la
recherche scientifique au niveau de la Francophonie ; la gouvernance à
travers le développement mutuel des outils de formation ; et la
planification pour instaurer les bonnes pratiques dans les politiques de
gouvernance, surtout dans les universités.
Lors d’une cérémonie officielle internationale, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a lancé son programme de formation des femmes et des jeunes au leadership pour la paix et la sécurité, sous le thème : « Femmes et jeunes : Acteurs de paix », avec la participation de hauts responsables et d’éminentes personnalités internationales du monde de la paix.
La célébration a été lancée le jeudi 25 mars 2021, en présence au siège de l’ICESCO à Rabat et à distance. Le programme s’inscrit dans le cadre de la célébration par l’ICESCO de 2021 Année de la femme, placée sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Le programme vise à former et mobiliser les jeunes en tant que levier de changement pour la paix, la citoyenneté et la résilience, dans le but de construire les sociétés que nous voulons. Il vise aussi à faire de ces acteurs de véritables ambassadeurs de la paix dans leurs sociétés, en leur fournissant les outils de la connaissance et du leadership, à travers l’échange avec des leaders inspirateurs et des formateurs experts en vue d’un monde pacifique.
La récitation de versets du Saint Coran a été suivie de l’allocution de l’invité d’honneur de la cérémonie, M. Ali Bongo Ondimba, Président de la République du Gabon, prononcée en son nom par M. Patrick Mouguiama Daouda, Ministère de l’Éducation Nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans laquelle il a salué le travail de l’ICESCO pour contribuer à l’amélioration de la vie des femmes, soulignant la nécessité de leur fournir tout l’appui nécessaire.
Il a évoqué le rôle essentiel des femmes dans la réalisation du développement, et passé en revue l’expérience gabonaise dans l’autonomisation des femmes et les progrès importants réalisés aux fins d’une constitution consacrée au principe d’égalité et des différentes mesures appliquées à ce sujet.
Ensuite, M. Amadou-Mahtar M’Bow, ancien Directeur général de l’UNESCO, a déclaré que les programmes de formation pour les jeunes et les femmes dans le domaine de la paix et la sécurité sont d’une nécessité urgente, et que la paix est un facteur fondamental pour parvenir au développement sous toutes ses formes.
Dans son discours, Mme Aisha Buhari, Première dame du Nigéria, a salué la proclamation par l’ICESCO de 2021 Année de la femme, la considérant comme une initiative exceptionnelle qui contribue à renforcer le rôle des femmes et à soutenir la voie vers l’égalité des sexes. Elle a noté que l’accent mis sur la jeunesse joue un rôle fondamental dans la création de sociétés sûres et stables.
Par la suite, M. Mohamed Senoussi II, défenseur des Objectifs de développement durable des Nations Unies, a pris la parole, soulignant l’importance du rôle des jeunes et des femmes, et soulignant que la réalisation de l’égalité des sexes est essentielle à la réalisation des valeurs de démocratie, notant que la privation des jeunes d’opportunités en fait des éléments qui contribuent à créer un climat d’instabilité.
Dans son allocution, Mme Fatma Samba Diouf Samoura, Secrétaire générale de la FIFA, a salué l’initiative de l’ICESCO et sa grande contribution à la construction d’une société plus égalitaire, pacifique, progressiste et plus résiliente. Elle a exprimé la conviction de la FIFA que le football est un facteur de lutte contre la violence et l’ancrage de la tolérance et du dialogue.
Dans son discours, Mme Jamila ElMossali, Ministre marocaine de la Solidarité, du Développement social, de l’Égalité et de la Famille, a salué l’initiative de qualité de l’ICESCO et son intérêt pour les jeunes et les femmes, et a passé en revue l’expérience pionnière du Royaume concernant la participation des jeunes femmes à la prise de décision, de même que son intérêt pour les femmes et les efforts qu’il déploie pour que celles-ci puissent assumer la place qu’elles méritent.
Dans son allocution lors de la cérémonie d’ouverture, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a exprimé l’objectif du programme de formation, à savoir celui de mettre en évidence le rôle central que jouent les jeunes et les femmes dans la mise en place de bases solides pour des sociétés pacifiques, inclusive et cohérentes.
Il a ajouté que l’intérêt de l’ICESCO pour les femmes et les jeunes découle de leur capacité à opérer des changements dans la consolidation de la paix, considérant qu’il s’agit d’une condition essentielle pour parvenir au développement, et que les bénéficiaires du programme recevront une série de formations dans plusieurs domaines, y compris les concepts de leadership éthique, de renforcement des capacités, de compétences de consolidation de la paix et de meilleures pratiques liées à la paix, en plus des compétences de réseautage.
Le Directeur général de l’ICESCO a exprimé l’espoir que les bénéficiaires du programme, grâce à l’acquisition de ces compétences, seraient en mesure de traduire leurs idées en projets concrets, dont l’Organisation pourrait fournir un financement initial aux fins de mise en œuvre dans leurs pays.
La séance d’ouverture s’est conclue par une projection artistique d’un film musical intitulé : « La panthère noire », et une présentation vidéo de la « Promotion 2021», produite par le Secteur des Sciences humaines et sociales de l’ICESCO.
Le mercredi 24 mars 2021 au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), il a été procédé à la signature d’un accord de coopération entre l’ICESCO et la Conférence des Ministres de l’Éducation de la Francophonie (CONFEMEN), et d’un second accord entre l’organisation et la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES). Les deux accords prévoient la mise en œuvre conjointe de programmes et projets visant à intégrer les valeurs de paix et de citoyenneté dans les systèmes éducatifs, les sport et la jeunesse.
Les deux accords ont été signés, pour l’ICESCO, par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation, pour la CONFEMEN par Dr Abdel Rahamane Baba-Moussa, Secrétaire général, et pour la CONFEJES par M. Modibo Traore, Secrétaire général adjoint.
Dans son discours à la cérémonie de signature, Dr AlMalik a affirmé que la nouvelle vision et stratégie d’action de l’ICESCO adopte une coopération avec les organisations internationales similaires et, à travers la signature de ces deux accords, vise à établir un partenariat solide en termes d’instauration de la paix, de formation des jeunes et des filles et de coopération au développement des systèmes éducatifs dans les États membres avec la CONFEMEN et la CONFEJES.
Pour sa part, Dr Abdel Rahamane Baba-Moussa a salué la politique d’ouverture de l’ICESCO aux organisations soucieuses de promouvoir la jeunesse et l’éducation pour tous, et a souligné que la CONFEMEN œuvre à renforcer la dimension holistique de l’éducation scolaire, y compris l’éducation formelle et non formelle, et à intégrer l’éducation dans les zones marginalisées. Il a ajouté que cet accord constitue le point de départ d’une coopération majeure.
M. Modibo Traore a affirmé que la signature par l’ICESCO cet accord de coopération avec la CONFEJES était le début d’une coopération fructueuse à grande échelle. Il a présenté un aperçu des mécanismes de travail de la CONFEJES dans les domaines de la jeunesse, des sports et de la promotion des valeurs de paix, de citoyenneté et de participation des jeunes.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a rencontré M. Julio Glinternick Bitelli, Ambassadeur de la République fédérale du Brésil auprès du Royaume du Maroc, avec lequel il a examiné la coopération entre l’ICESCO et le Brésil dans les domaines d’action de l’Organisation et les procédures juridiques requises pour l’adhésion du Brésil à l’ICESCO.
Lors de la réunion, qui a eu lieu mercredi 24 mars 2021 au siège de l’ICESCO à Rabat, et à laquelle ont participé nombre de directeurs de secteur et de département de l’Organisation, Dr AlMalik a passé en revue les principaux programmes et initiatives actuellement mis en œuvre par l’ICESCO, y compris le programme de formation des jeunes hommes et femmes au leadership dans les domaines de l’éducation, de la science et de la culture, et ce, par le biais d’incubateurs de leadership que l’ICESCO a lancés à son siège, de même qu’elle œuvre pour soutenir la création d’incubateurs similaires dans les États membres .
Le Directeur général de l’ICESCO a passé en revue les principaux programmes et activités mis en œuvre en célébration de « 2021 Année l’ICESCO de la femme », qu’elle a proclamée en l’honneur des femmes qui portent de nombreux fardeaux et se placent en première ligne pendant la pandémie de COVID-19, cette célébration étant placée sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Souverain du Royaume du Maroc. Il a noté aussi que cette célébration a connu une participation de haut niveau parmi les premières dames, personnalités féminines et dirigeantes d’organisations internationales, ainsi qu’une visibilité médiatique à tous les niveaux.
La réunion a débattu des procédures juridiques pour les pays rejoignant l’ICESCO en tant qu’observateur. Dans ce cadre, l’Ambassadeur a souligné l’intérêt du Brésil quant à cette question afin de renforcer la coopération avec l’Organisation et les pays du monde islamique. L’Ambassadeur du Brésil à Rabat a salué la proclamation par l’ICESCO de 2021 Année de la femme, en soulignant qu’il s’agit d’un concept distinct car les femmes sont les piliers de la société et jouent un rôle majeur dans tous les domaines. Et d’exprimer le souhait de voir le Brésil participer aux activités que l’ICESCO compte tenir au cours de la prochaine phase.
Avec des paroles poétiques mélodieuses et une participation de haut niveau, la grande célébration internationale « Poètes, ailes de la paix », organisée par l’ICESCO en coopération avec l’Académie de la poésie arabe du Royaume d’Arabie Saoudite, a été lancée pour célébrer la Journée mondiale de la poésie, avec la participation d’un grand nombre de poètes, écrivains et spécialistes.
Après récitation de versets du Saint Coran au début de la cérémonie, tenue en présence au siège de l’Organisation à Rabat et à distance, les orateurs de la séance d’ouverture ont fait l’éloge de la poésie et des poètes, appelant à donner à cet art littéraire ancré dans toutes les cultures du monde la place qu’il mérite en tant que locomotive du progrès qui enrichit les nobles valeurs humaines et universelles.
La séance d’ouverture a commencé par une allocution de l’ICESCO pour souhaiter la bienvenue aux participants, prononcée par Dr Abdelilah Benarafa, conseiller culturel du Directeur général, suivie de la présentation d’une capsule vidéo intitulée « L’oiseau des contes blonds » , produit par l’ICESCO pour célébrer la Journée mondiale de la poésie qui comprend toutes les étapes de la vie.
Par la suite, l’invité d’honneur de la célébration, M. Mohammed Benaïssa, Secrétaire général de la Fondation du Forum d’Assilah, a pris la parole en confirmant que la poésie est un art ancien enraciné dans les cultures du monde, y compris la culture islamique, et qu’il n’y a pas de science ou de pensée qui exprime vraiment le goût de l’âme humaine et le sens de la beauté délicate comme la poésie.
Il a remercié l’Organisation et son Directeur général pour la tenue de cette célébration, et évoqué la date de création du Projet culturel international d’Assilah, qui a commencé avec la poésie et l’art plastique en 1978 et fut adopté par cette Cité des arts, la Cité poétique. Et d’ajouter que ce projet misait sur la poésie et la défendait, ce qui se manifestait par l’accueil de nombreuses personnalités parmis les poètes arabes et étrangers.
Dans le discours de l’Académie de la poésie arabe, Dr Mansour Al-Harthi a salué le grand rôle culturel joué par l’ICESCO en évoquant les actions de l’Académie pour soutenir les poètes, découvrir de jeunes talents poétiques à différents stades de l’éducation, et publier des recueils des meilleurs poèmes.
Le grand poète Mohammed Achaari a récité le poème « Feuilles mortes », dans lequel il a parlé des phases de la conscience du poème marocain contemporain de soi-même et de son époque poétique. Il a souligné la nécessité d’accorder à la poésie une place essentielle dans notre vie quotidienne, appelant les amateurs de poésie à ne pas la considérer comme un vol céleste mais comme un levier de progrès.
Avant de saluer la poésie et les poètes, à travers le poème « Clin d’œil à la saison de la poésie» qu’il a produit à cette occasion, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a dit en ces termes : « Les échos de la beauté sont diffusés dans les poèmes des poètes pendant leur cérémonie mondiale, les fleurs du ghazal, de la sagesse et de l’orgueil illuminent l’obscurité des arbres et de l’anxiété, et les sentiments de réconfort, de confiance et le glamour affluent dans les âmes.”
Les vers de son poème expriment l’autorité de la poésie et défendent sa position en confirmant que :
Le poème unique demeurera sur des piliers solide * Et nous aurons un souvenir rayonnant et inoubliable
La séance d’ouverture de la célébration de la Journée mondiale de la poésie par l’ICESCO s’est conclue par des chants arabes (muwachahat) interprétés par l’artiste marocaine Karima Skalli.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Dr Saleh Salim Al-Fakhri, Président du Comité directeur de l’Association mondiale de l’Appel islamique (AMAI), ont examiné, le Lundi 22 Mars 2021 au siège de l’ICESCO à Rabat, les moyens de développer la coopération entre les deux parties dans les domaines de l’éducation, de la culture, des secours et de l’action humanitaire.
Au cours de la réunion, à laquelle ont participé nombre de chefs de secteur de l’ICESCO et responsables de l’AMAI, Dr AlMalik a passé en revue les principaux développements et la modernisation qu’a connus l’ICESCO, ainsi que les principaux axes de la vision de l’Organisation et sa nouvelle stratégie d’action qui vise à mettre en évidence le rôle et la position de l’ICESCO au niveau mondial.
Il a expliqué que l’Organisation adopte une approche d’ouverture aux pays, organisations, organismes internationaux, institutions de la société civile et donateurs, et établissant des partenariats avec eux au profit des États membres et des sociétés musulmanes du monde entier, et évoqué les projets mis en œuvre par l’ICESCO pour soutenir les efforts de ses États membres face aux répercussions de la pandémie de COVID-19, en partenariat avec les institutions donatrices, et en s’appuyant sur les besoins et exigences de chaque pays.
Pour sa part, Dr Al-Fakhri a passé en revue la stratégie d’action de l’AMAI et de ses bureaux établis dans un certain nombre de pays africains, soulignant qu’elle fournit un soutien aux écoles de ces pays, et qu’au fil des ans elle a octroyé des bourses d’études pour de nombreux étudiants, dont un grand nombre ont obtenu un master et un doctorat.
La réunion a abordé les domaines proposés pour développer la coopération entre les deux parties, y compris l’éducation, la culture, les caravanes médicales et d’autres programmes. Elles ont affirmé leur volonté de coopération constructive dans le cadre d’un accord de partenariat basé sur les programmes et projets de mise en œuvre ayant des résultats tangibles.