Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné que la nouvelle vision et les documents stratégiques rénovés de l’Organisation placent les commissions nationales pour l’éducation, les sciences et la culture au rang de partenaire stratégique particulier, qui assume d’importante responsabilités en matière d’élaboration des orientations futures de l’ICESCO et de détermination des programmes et activités adéquates aux priorités des États membres.
Ces propos relèvent de son allocution prononcée jeudi 10 juin 2021, à la cérémonie d’inauguration du nouveau siège du Secrétariat général de la Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture (Rabat). Cette cérémonie a vu la présence de Dr Saaïd Amzazi, Ministre de l’Éducation nationale, la Formation professionnelle, l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, Président de la Commission, de M. Jamal Eddine El Aloua, Secrétaire général de ladite Commission, de M. Abdeljlil Lahjomri, Secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, de M. Alexander Schischlik, Directeur par intérim du Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb à Rabat, et de M. Abdelfattah Lahjomri, Représentant de l’ALECSO, en plus de nombreux membres et cadres de la Commission marocaine.
Au début de son allocution, Dr AlMalik s’est félicité de la participation de l’ICESCO à cette cérémonie, en soulignant qu’elle a l’honneur d’avoir son siège permanent à Rabat. Aussi a-t-il salué l’honorable soutien de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’ICESCO, grâce à son haut patronage royal accordé durant le premier semestre de cette année à l’initiative « 2021 Année de l’ICESCO de la Femme », ainsi qu’à la Conférence internationale sur « Les valeurs civilisationnelles dans la Sîrah du Prophète », tenu par l’ICESCO en partenariat avec la Rabita Mohammedia des Oulémas et la Ligue islamique mondiale.
Et d’ajouter que la Commission nationale marocaine est l’une des institutions qui reflètent le mieux les réalisations et le progrès du Royaume du Maroc dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement, des sciences, de la technologie, de la culture et de la communication. Il a également précisé que la coopération entre les deux parties s’est renforcée durant les années 2020 et 2021, malgré les répercussions de la pandémie de COVID-19.
Au terme de son intervention, Dr AlMalik a réitéré l’engagement permanent de l’ICESCO envers le pays du siège, à fournir davantage d’opportunités aux cadres spécialisés au Royaume, à travers la coopération et la coordination avec ladite Commission ; le but étant de partager les expériences et initiatives pionnières en matière d’éducation, de sciences et de culture avec les différents pays du globe.
Idées innovantes et discussions riches lors du 1er séminaire international sur les sciences de l’espace
Des idées innovantes, des réponses à des questions vitales et de riches discussions sur les défis et les opportunités pour tirer profit des sciences spatiales et développer des applications et industries connexes, ont été échangées par une élite de haut niveau de responsables et experts de programmes spatiaux, ainsi que de scientifiques et astronautes du monde entier lors du premier séminaire international sur les « Sciences de l’espace : Importance, défis et nouvelles opportunités dans l’industrie spatiale et au niveau du monde islamique », tenu le 10 juin 2021 par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) en partenariat avec l’American Space Foundation, sous le thème : « Former les innovateurs de demain ».
Organisé en présentiel au siège de l’ICESCO à Rabat et à distance, cet événement reflète les efforts de celle-ci pour sensibiliser à l’importance des sciences et technologies spatiales et à l’énorme potentiel offert par ses applications pour parvenir à un développement durable et renforcer l’orientation des pays du monde islamique vers la promotion de programmes spatiaux et l’utilisation des technologies y afférentes.
Au début des travaux du séminaire, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a prononcé une allocution d’ouverture dans laquelle il a souligné que les sciences et technologies spatiales offrent de larges perspectives qui nous aident à surmonter les défis auxquels notre planète est confrontée, et qu’il est important que la science de l’espace devienne une partie intégrante des plans et stratégies à long terme de tous les pays.
Il a expliqué que les informations dérivées des sciences spatiales peuvent contribuer à améliorer l’agriculture, découvrir de nouvelles sources d’énergie, contribuer au recyclage sûr des déchets, ainsi qu’à protéger et contrôler l’environnement et d’autres domaines vitaux de l’humanité.
Le Directeur général a estimé qu’au XXIe siècle, l’évolution vers les sciences de l’espace annonce le lancement d’une nouvelle révolution industrielle dans le monde, que l’on peut qualifier de « révolution industrielle spatiale », ce qui revient à provoquer des changements révolutionnaires qui conduisent à de nouveaux marchés et systèmes et de nouvelles technologies de l’espace.
Dans son allocution, M. Thomas E. Zelibor, Directeur général de l’American Space Foundation, a appelé tous les pays à s’intéresser aux sciences spatiales et à ne pas les limiter à certains pays, afin d’y parvenir à un certain équilibre en la matière. Et de souligner que le monde actuel dépend de l’information, elle-même étant fournie par les sciences de l’espace.
Dr Driss Ouaouicha, ministre marocain délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a confirmé que 50 ans d’activité humaine dans l’espace augmenteraient la qualité de vie sur terre, notant que les scientifiques musulmans étaient des pionniers des sciences spatiales et de l’exploration planétaire, dont notamment Al-Khwarizmi. Dr Ouaouicha a également passé en revue les projets du Maroc dans le développement des sciences spatiales.
De sa part, Dr Chaudhry Fawad Hussain, ministre fédéral de l’Information et de la Radiodiffusion du Pakistan, a félicité l’ICESCO pour la tenue de ce séminaire important, en soulignant que l’homme s’est toujours inspiré des étoiles et de l’espace, en observant leurs mouvements et mutations à travers des télescopes sophistiqués.
Dans son allocution, Dr Modibo Diarra, Président du Conseil d’administration du Réseau juridique africain, a considéré que la découverte de l’espace est une opportunité d’assurer le rapprochement entre les civilisations, cultures et individus. Il a précisé que les sciences spatiales ne sont point réservées à l’élite et que dans cette perspective, les pays du nord doivent combler les lacunes existantes entre eux et les pays du sud, entravant leur accès à ces sciences qui, selon lui, sont à même de contribuer au développement du continent africain.
La séance d’ouverture a été suivie de la première séance portant sur la « Sensibilisation à l’écosystème spatial : Importance de la technologie spatiale pour l’humanité », lors de laquelle ont intervenu Mme Shelli Brunswick, Directrice des opérations à la Space Foundation, Maj. Gén. Jose Vagner Vital, Vice-président exécutif aux forces aériennes brésiliennes, et Maj. Gén. Amer Nadeem, Président de la Commission de recherche sur l’espace et la haute atmosphère au Pakistan (SUPARCO) et du Réseau interislamique sur les sciences et technologies spatiales (ISNET), aux côtés de Dr Farouk El-Baz, Directeur du Centre pour la télédétection à l’Université de Boston et formateur d’astronautes de la NASA.
Quant à la deuxième séance du séminaire, elle a été consacrée au commerce spatial et aux opportunités de carrière dans l’industrie spatiale pour les jeunes diplômés. Ensuite, une table ronde a été lancée autour du « développement de la réflexion sur le leadership en matière des sciences et d’espace parmi les chercheurs universitaires », à laquelle ont participé un nombre d’experts, entre autres, l’inventeur marocain Rachid Yazami. Elle a été suivie d’une deuxième table ronde portant sur « L’importance des relations stratégiques entre l’industrie spatiale et les universités des pays en développement », puis d’une troisième qui s’est arrêtée sur « Le développement de la main-d’œuvre future pour l’invention spatiale. »
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu, mardi 8 juin 2021, la session inaugurale du programme de l’ICESCO de formation en leadership pour la paix et la sécurité. L’Organisation réalise ce programme en partenariat avec le Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb, la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) et la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES). Il vise à former et qualifier les jeunes au leadership, étant donné qu’ils sont la base du changement pour la paix et l’édification des sociétés que nous voulons, et à faire d’eux de véritables ambassadeurs de la paix dans leurs sociétés, en leur fournissant des outils de connaissance à travers des échanges avec des leaders inspirants et des formateurs experts.
Au début de la séance d’ouverture, tenue en présentiel au siège de l’Organisation à Rabat et par visioconférence, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a adressé un message vidéo aux participants, dans lequel il a souligné l’importance de former les jeunes pour devenir capables d’instaurer et contribuer au développement de leurs sociétés. Et d’indiquer qu’il est également nécessaire de promouvoir les jeunes et leur inculquer les notions d’amitié et de cohabitation.
De même, Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO, a souhaité la bienvenue aux participants et précisé que les jeunes sont plus capables de jouer le rôle de médiation civilisationnelle afin de parvenir à la cohésion sociale, et que la formation de leaders nécessite la réalisation d’une paix véritable.
Dr Mohamed Zine El Abidine, Directeur du Secteur de la Culture et de la Communication à l’ICESCO, quant à lui, s’est dit heureux de prendre part à cette session aux côtés des jeunes qui sont le symbole de l’espoir pour un avenir meilleur. Il a aussi indiqué que l’Islam constitue une référence en matière d’éthique, de conditions et de durabilité de la paix.
De son côté, Dr Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, envoyé spécial pour la Francophonie au Mali, a mis l’accent sur la nécessité de réaliser la paix et la sécurité pour parvenir au développement et à la prospérité. Il a également ajouté que le rôle des femmes et jeunes africains qui sont désormais prêts, grâce à leur formation académique et compétences professionnelles, est très important pour diriger le continent vers un avenir sûr et prospère.
Dans son allocution prononcée à cette session, Dr Ahmed Senouni, Secrétaire général adjoint de la Rabita Mohammadia des Oulémas au Royaume du Maroc, a affirmé que croire en la fraternité humaine permet d’élargir le cercle de la coexistence. Il a indiqué la nécessité de chercher les éléments intellectuels, culturels et de valeur qui renforcent les individus et les sociétés contre tout ce qui menace la paix.
Par ailleurs, Mme Ramata Almamy Mbaye, Directrice du Secteur des Sciences humaines et sociales à l’ICESCO, a annoncé que le programme de formation en leadership pour la paix et la sécurité constitue une opportunité pour partager l’expertise et les expériences entre experts, leaders inspirants et jeunes leaders. Et de souligner que l’ICESCO accorde une grande importance à l’autonomisation des femmes et des jeunes et leur intégration dans le processus de prise de décision.
Après la séance d’ouverture, ont été lancés les travaux de la session de formation qui a vu la participation de 30 jeunes hommes et femmes, ambassadeurs de la paix issus de 22 pays. Nombre d’experts en éducation, paix, sécurité et prospective stratégique ont encadré les participants. Ces derniers ont animé la session de discussions enrichissantes et d’idées innovatrices pour la réalisation de la paix et la promotion des valeurs de coexistence et de dialogue.
La série de sessions de formation virtuelles se tiendront de juin à septembre 2021, dans le cadre du programme de l’ICESCO de la formation en leadership pour la paix et la sécurité. Les sessions porteront sur 10 unités sur les questions de paix, et les jeunes constitueront le premier groupe du réseau de l’ICESCO des jeunes et des femmes pour la paix.
Les participants à la Conférence internationale sur les valeurs civilisationnelles dans la Sîrah du Prophète, tenue jeudi 27 mai 2021 par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) en partenariat avec la Ligue islamique mondiale (LIM) et la Rabita Mohammedia des Oulémas au Royaume du Maroc, ont adressé une lettre de remerciements et de gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Souverain du Royaume du Maroc, pour son haut patronage à cette manifestation.
Il a été indiqué dans cette lettre, lue à la clôture des travaux de la Conférence par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, qu’à la suite du haut patronage royal nombre de dirigeants internationaux et de personnalités académiques ont répondu favorablement à l’invitation pour prendre part à la Conférence, dont les travaux ont réussi grâce aux efforts concertés et à la sincère volonté de l’ICESCO, la LIM et la Rabita Mohammedia des Oulémas.
En outre, la lettre de remerciements a précisé que les trois parties représentent les États, peuples et institutions des oulémas du monde islamique, et a également souligné l’importance de l’attachement de la Oumma aux valeurs du Prophète (PSL).
La grande Conférence internationale sur « les valeurs civilisationnelles dans la Sîrah du Prophète : vers une vision future de la Sîrah du Prophète », que l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu le 27 mai 2021 en partenariat avec la Ligue islamique mondiale (LIM) et la Rabita Mohammedia des Oulémas au Maroc, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Souverain du Royaume, a clôturé ses travaux en publiant sa Déclaration finale, ses extrants et ses recommandations exécutives.
Lors des allocutions et débats ayant marqué les séances de travail de la Conférence, qui a connu une participation de haut niveau de chefs d’État, princes, personnalités mondiales reconnues, érudits et leaders religieux, les participants ont convenu de l’importance de revisiter la Sîrah du Prophète, notamment dans sa dimension civilisationnelle. Ils ont aussi souligné la nécessité de l’appréhender en tant qu’incarnation de la miséricorde universelle représentée dans la Parole du Tout-Puissant : « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers. »
La Déclaration finale et les extrants et recommandations exécutives y afférents se présentent comme suit :
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture –(ICESCO) a honoré Dr Ahmed Abbadi, Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas, pour les efforts qu’il déploie en vue de rehausser les rôles de la Rabita et d’enrichir la recherche scientifique et les études islamiques. À cette occasion, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, lui a décerné l’écusson d’or de l’Organisation, le jeudi 27 mai 2021 au siège de cette dernière à Rabat, lors de la Conférence internationale tenue autour des valeurs civilisationnelles dans la Sîrah du Prophète.
Dr AlMalik a souligné que cet évènement vient en hommage aux réalisations de Dr Abbadi et de la Rabita Mohammadia des Oulémas afin de déconstruire le discours extrémiste et immuniser les jeunes contre ce type de discours, ainsi qu’au leur soutien incessant aux causes des musulmans autour du monde.
Le Directeur général a annoncé la publication de la première partie de l’Encyclopédie sur la déconstruction du discours extrémiste, réalisée en coopération entre l’ICESCO et la Rabita, en aspirant que celle-ci sera un point de référence pour les jeunes du monde islamique et d’ailleurs.
Lors de la Conférence internationale sur les valeurs civilisationnelles dans la Sîrah du Prophète, tenue le jeudi 27 mai 2021 à Rabat, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a rendu hommage à Dr Mohamad Ibn Abdulkarim Al-Issa, Secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM). À cette occasion, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, lui a attribué l’écusson d’or de l’Organisation en récompense aux efforts qu’il déploie pour le soutien incommensurable apporté aux causes des musulmans du monde et l’instauration de la paix internationale, tout en saluant ses démarches en faveur de la Sîrah du Prophète.
Le Directeur général a réaffirmé le désir de l’Organisation de coopérer davantage avec la Ligue islamique mondiale de servir la Oumma et présenter l’image civilisationnelle de l’Islam.
Ont été lancés jeudi 27 mai 2021, en présentiel au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) à Rabat et en virtuel, les travaux d’un grand événement pour manifester l’amour envers le Prophète (PSL, seigneur des créatures ; il s’agit de la Conférence internationale sur les valeurs civilisationnelles dans la Sîrah du Prophète, sous le thème : « Vers une vision future de la Sîrah du Prophète ». Placée sous le haut patronage du Souverain marocain Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette Conférence a été tenue par l’ICESCO en partenariat avec la Ligue islamique mondiale (LIM) et la Rabita Mohammedia des Oulémas au Royaume du Maroc.
Les travaux ont été inaugurés par la récitation de versets du Saint Coran, suivie de la séance d’honneur lors de laquelle Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO a prononcé son allocution inaugurale dans laquelle il a souligné que la tenue de la Conférence constitue un devoir pour mettre en avant l’image noble du Prophète et répondre à toutes les personnes qui ont échoué à saisir les aspects cachés de la Sîrah du Prophète.
De même, le Directeur général de l’ICESCO a annoncé nombre d’initiatives importantes relatives à la tenue de cet événement, notamment l’organisation annuelle de la Conférence sur la Sîrah, la proclamation d’une journée mondiale pour la Sîrah du Prophète, nommée : « Journée de la miséricorde », et le lancement d’un grand prix pour les meilleures initiatives et recherches en matière de promotion des valeurs civilisationnelles dans la Sîrah du Prophète.
Ensuite, M. Imran Khan, Premier ministre de la République islamique du Pakistan, a indiqué dans un message vidéo que le Prophète (PSL) a géré la société de Médine au début de sa mission d’une manière très sophistiquée qui constitue jusqu’à présent le pilier des sociétés développées, notamment quant à l’application de la loi sur tout le monde et la prise en charge par l’État, pour la première fois dans l’histoire, des personnes pauvres qui y résident.
De même, l’invité d’honneur de la Conférence S.A.R. le Prince El Hassan bin Talal, Président du Forum de la pensée arabe au Royaume Hachémite de Jordanie, a évoqué dans son message vidéo l’importance d’appliquer la Sîrah du Prophète dans l’action civilisationnelle publique, et la nécessité de l’étudier en tant qu’incarnation de la miséricorde universelle tel qu’indiqué dans le verset : « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers ».
Quant à l’invité d’honneur SA.R. le Prince Charles, Prince de Galles au Royaume-Uni, il a indiqué dans son allocution prononcée en son nom par M. Simon Martin, ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, que la dimension spirituelle doit faire partie intégrante de nos efforts visant à régler les problèmes sociaux et les autres problèmes qui nuisent à nos sociétés, et à faire face aux défis mondiaux majeurs, notamment la pandémie de COVID-19.
S.E. M. Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria, a souligné dans son allocution prononcée en son nom par M. Baba Garba, ambassadeur du Nigeria au Maroc, la nécessité d’adopter une vision fondée sur l’essence de l’Islam, à savoir l’entente et le vivre-ensemble. Il a aussi souligné l’importance de déconstruire et traiter les messages de haine diffusés sur les réseaux sociaux, car ils contribuent à la mauvaise compréhension et renforcent l’extrémisme chez leurs destinataires.
Dans son allocution, Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, Secrétaire général de la LIM, a précisé que la Sîrah du Prophète regorgeait d’aspects civilisationnels fondés sur la nature humaine (fitra) et la raison, vertu morale caractérisant le système universel de la vie, qui fut évidente pour les personnes en quête de vérité et les non musulmans qui demeurèrent impressionnés par ces valeurs.
Et d’ajouter que la LIM a élaboré de nombreuses études approfondies à travers lesquelles elle a conclu que plus de 50% des causes de l’islamophobie provenaient en partie des musulmans eux-mêmes, soit par ignorance ou par l’emploi de l’Islam pour des intérêts matériels, en plus d’autres raisons extra-islamiques. Il s’est également dit convaincu de la capacité de l’Islam à surmonter cette crise, tout comme de nombreux obstacles à travers l’histoire, grâce à la sagesse et la bonne gestion habituelles.
En outre, Dr Ahmed Abbadi, Secrétaire général de la Rabita Mohammedia des Oulémas, a parlé de la Oumma islamique et des problèmes auxquels elle fait face, en les limitant à cinq, à savoir : la corruption semée sur la planète Terre par l’être humain ; le recours à la frayeur et à l’armement massif pour se battre ; les menaces implicites d’éclatement de grandes guerres ; le gaspillage, dans le sens où 80 millions de thèses sont effectuées sans être vraiment profitables ; et le besoin de l’humanité à davantage de sagesse.
Aussi a-t-il salué les études menées par la Rabita et les centres qu’elle a créés, en indiquant que le grand accès des jeunes à l’espace numérique reflète la nécessité de leur apporter appui et orientation.
M. Miguel Ángel Moratinos, Haut-Représentant de l’Alliance des Civilisations, a souligné dans son message vidéo que l’aspect commun entre les religions monothéistes est l’appel à l’entente et à la coexistence, un appel émis plusieurs fois par le Prophète, en prônant le dialogue et la bienveillance. En tant que Haut-Représentant de l’Alliance, il a également appelé à promouvoir davantage le discours de tolérance et à faire face à l’extrémisme et à toutes les formes de discours violents.
À l’issue de la séance d’honneur, hommage a été rendu à Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, Secrétaire général de la LIM, et à Dr Ahmed Abbadi, Secrétaire général de la Rabita, qui ont reçu de la part de Dr Salim M. AlMalik l’Écusson d’or de l’ICESCO, en reconnaissance de leurs efforts au service de l’Islam.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné que l’Organisation place la coopération avec ses États membres africains en tête de ses priorités, qu’un certain nombre des chefs et experts de l’ICESCO sont africains, et que le continent africain dispose de grandes capacités et ressources naturelles.
Ces propos relèvent de son allocution prononcée lors du Forum africain pour la tolérance et le dialogue interconfessionnel, tenu mardi 25 mai 2021 en visioconférence par le Centre marocain pour la tolérance et le dialogue interreligieux, à l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique, avec la participation de chefs religieux, de représentants d’organisations et instances et de nombre d’experts et spécialistes en dialogue interreligieux.
À cet égard, Dr AlMalik a indiqué que la célébration de la Journée mondiale de l’Afrique incarne une noble valeur qui se renouvelle chaque année dans la conscience humaine, et que ce continent a échappé aux conséquences néfastes de la dégradation de l’environnement, des changements climatiques et du gaspillage des ressources, en précisant que les statistiques internationales indiquent que l’Afrique dispose de la plus grande étendue mondiale pour l’agriculture, et d’un climat très diversifié, ce qui en fait le grenier du monde. Et d’ajouter que l’Afrique est placée deuxième en termes de ressources naturelles, et que l’industrie touristique contribue à environ 8% du PIB du continent.
Dr AlMalik a également précisé que les conflits tribaux, ethniques et sectaires ont été parmi les raisons qui ont entraîné la déstabilisation de l’Afrique, freiné son développement après l’indépendance, et n’ont cessé de détruire le tissu sociétal de ce continent qui dispose d’une richesse culturelle et civilisationnelle de longue date. Nul ne peut non plus nier les efforts sérieux des africains dans la lutte contre la corruption et l’instauration de la bonne gouvernance, permettant ainsi de réaliser des progrès tangibles au niveau du développement, a-t-il ajouté.
Pour conclure, le Directeur général de l’ICESCO a présenté les efforts de l’Organisation lors de la pandémie de COVID-19 pour soutenir et appuyer les sociétés africaines dans la lutte contre la pandémie et ses répercussions, à travers la fourniture de désinfectants et de techniques et matériel pour la fabrication locale de ces produits, le renforcement du système éducatif et la coopération avec des initiatives communautaires internationales telles que la Fondation Alwaleed Philanthropies, qui a octroyé un soutien financier à travers l’ICESCO d’un montant de deux millions de dollars, et l’initiative « Les sociétés que nous voulons ». Il a également indiqué que les programmes que l’ICESCO compte lancer en coopération avec les États membres africains seront plus fructueux au profit du continent.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a rendu une décision portant désignation de Dr Abdelilah Benarafa au poste de Directeur général adjoint de l’Organisation.
Faisant partie des cadres de l’ICESCO, Dr Benarafa y avait auparavant occupé plusieurs postes depuis sa prise de fonctions en 2003, dont le plus récent fut le poste de Conseiller culturel auprès du Directeur général.
Il a obtenu un diplôme d’études universitaires littéraires de l’Université Mohammed V de Rabat, une licence en linguistique de l’Université Paul Valérie (Montpellier, France), de même qu’un DEA en linguistique générale et un doctorat en sémantique de l’Université de la Sorbonne à Paris.
En plus de ses contributions et œuvres intellectuelles et littéraires, Dr Benarafa a mené des études d’authentification scientifique. Il a en effet publié un ensemble d’ouvrages, romans et études, dont notamment un ouvrage scientifique en français sur la naissance des concepts dans les langues, de même qu’une étude et authentification de l’ouvrage As-shihâb maw’idha li ouli al-albâb d’Abu Ahmad Jafar bin Saydabuna, ainsi que Limâdha nafrah bi al-mustaphâ, et Abu al-Hasan al-Shushtari : biographie, œuvres et doctrine. Parmi ses romans figurent Jabal Qâf, Al-Junayd : Alam al-ma’rifa, Khnâtha et Idriss.
Dr Benarafa entretient par ailleurs de larges relations au niveau du monde islamique.