Le Centre de la langue arabe pour les non-arabophones relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a tenu à Conakry, capitale de la République de Guinée, un atelier de formation sur le développement des compétences en langue arabe chez les étudiants non arabophones, en collaboration avec la Fondation Hamdan Bin Rashid Al Maktoum pour les sciences médicales et éducatives et la Commission nationale guinéenne pour l’ICESCO.
L’atelier, qui s’est déroulé sur une période de quatre jours et s’est clôturé jeudi 29 février 2024, vise à développer les compétences de nombre de responsables pédagogiques et enseignants de la langue arabe au sein des institutions d’enseignement franco-arabe en Guinée, et à affiner leurs capacités didactiques en tirant parti des développements en linguistique éducative.
Les travaux de l’atelier animé par Dr Youssef Ismaili, Expert au Centre de l’ICESCO de la langue arabe pour les non arabophones, avec l’assistance d’un expert local, ont inclus la présentation d’ateliers et de sessions de formation visant à sensibiliser aux difficultés rencontrées dans l’enseignement de l’arabe en Guinée. L’atelier a également passé en revue les principales stratégies éducatives modernes pour développer les compétences linguistiques des étudiants à différents niveaux. De plus, il a abordé la préparation de cours complémentaires pour améliorer les performances communicationnelles en langue arabe.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) et le Gouvernement de la République Gabonaise ont signé un accord de partenariat pour la mise en œuvre de projets et programmes conjoints dans les domaines de l’éducation, de la science et de la culture pour la période allant de 2024 à 2028.
Au début de la cérémonie de signature, aujourd’hui mercredi 28 février 2024 au siège de l’Organisation à Rabat, le Dr Salim Al-Malik, Directeur général de l’ICESCO, s’est félicité de la signature de cet accord qui vise à développer le partenariat existant entre l’Organisation et la République gabonaise, soulignant qu’il constituera un nouveau départ pour la coopération entre les deux parties et un modèle de coopération avec les États membres de l’ICESCO, et s’est engagé à assurer la mise en œuvre des dispositions de l’accord dans toute la mesure du possible.
Pour sa part, le Dr Hervé Ndoume Essingone, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique de la République Gabonaise et Président de la Commission Nationale Gabonaise pour l’Education, la Science et la Culture, a rappelé que le Gabon entretient des relations historiques privilégiées avec l’ICESCO, précisant que cet accord est conclu suite aux instructions du Président de Transition du Gabon de valoriser le partenariat entre le Gabon et l’Organisation et de donner un nouvel élan à une coopération fructueuse dans les domaines de l’éducation, de la science et de la culture.
Selon les termes de l’accord, un certain nombre de programmes seront mis en œuvre, notamment le programme de modernisation des établissements éducatifs gabonais, l’organisation de la conférence des premières dames à Libreville, la tenue au Gabon de la prochaine réunion du Conseil exécutif de l’ICESCO, le lancement du Prix ICESCO-Gabon pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la création de la Cité des sciences de l’ICESCO, la création de la Chaire ICESCO de pharmacopée et de médecine traditionnelle à l’Université des sciences et de la santé du Gabon et de la Chaire pour les femmes, les filles et les communautés à l’Université Omar Bongo, ainsi que les programmes de construction et de modernisation de l’Université des sciences et de la santé du Gabon, ainsi que des programmes visant à renforcer et à améliorer les capacités des jeunes et des femmes, à consolider les valeurs de la paix, à promouvoir l’apprentissage de la langue arabe et à former le personnel travaillant dans le domaine du patrimoine.
En partenariat avec le ministère gabonais de l’Éducation nationale, chargé de la formation civique et la Commission nationale gabonaise, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a lancé lundi 26 février 2024 le projet d’alphabétisation et d’autonomisation économique des filles et des femmes grâce à des projets et des activités générateurs de revenus.
Ce projet sera réalisé sur une période de trois mois et bénéficiera à 50 bénéficiaires au centre d’alphabétisation à Libreville. Il vise à contribuer à assurer la durabilité des acquis des filles et des femmes alphabétisées grâce à des programmes de soutien scolaire en lecture, écriture et calcul, ainsi qu’à leur réinsertion professionnelle par le biais d’ateliers pratiques de gestion de petits projets et d’activités génératrices de revenus. Il s’agit également de leur fournir les techniques modernes requises dans les domaines de la couture et de la broderie, le matériel pour les programmes d’alphabétisation, les machines, les équipements et le matériel de formation nécessaires à l’équipement de la salle de formation.
Au cours de la cérémonie de lancement du projet, Mme Camélia Ntoutoume Leclrecq, ministre de l’Éducation nationale, chargée de la formation civique, a salué les rôles pionniers de l’ICESCO visant à lutter contre la vulnérabilité sociale et le chômage, améliorer les revenus des filles et des femmes alphabétisées, les réhabiliter et investir dans leur éducation.
De son côté, M. Aziz ElHajir, directeur de programmes au Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, a mis l’accent sur l’importance des programmes d’alphabétisation, des petits projets et des activités génératrices de revenus et de leur impact socio-économique sur les pays en développement.
La Fédération des Université du Monde Islamique (FUMI), relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a clôturé la 4ème édition du programme de développement de l’éducation ouverte dans ses universités membres. Profitant à plus de 55 enseignants-chercheurs de 29 universités dans 11 États membres, ce programme vise à renforcer leurs capacités à concevoir les ressources éducatives ouvertes et à les utiliser dans les activités pédagogiques menées avec les étudiants.
Lors de la séance de clôture, tenue ce 27 février 2024 à distance et en présentiel dans la salle Mishkat au siège de l’ICESCO, Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’Organisation, a souligné la nécessité de promouvoir la formation dans l’éducation ouverte et de tirer parti de la révolution technologique actuelle qui offre de grandes opportunités dans ce domaine.
Il a ajouté que l’ICESCO s’engage à encourager et à garantir l’éducation ouverte en exploitant les technologies modernes au service des étudiants et des chercheurs, le but est de renforcer l’économie de la connaissance dans les États membres, notamment avec le développement que connait l’intelligence artificielle.
Cette édition de 6 semaines a vu la participation d’enseignants et de chercheurs issus d’universités et d’instituts de l’enseignement supérieur du Togo, du Sénégal, de Tunisie, d’Algérie, du Bénin, des Comores, des Émirats, du Mali, de Libye, de Mauritanie et du Maroc, qui ont été formés à l’éducation ouverte, aux licences, aux données ouvertes et à la protection des données personnelles. À l’issue de la cérémonie, des certificats de participation ont été remis aux bénéficiaires.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu Dr Hervé Ndoume Essingone, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique du Gabon, Président de la Commission nationale gabonaise pour l’éducation, les sciences et la culture, en vue d’examiner le développement du partenariat entre l’ICESCO et la République du Gabon dans les domaines d’intérêt commun.
Au début de la réunion, tenue ce mardi 27 février 2024 au siège de l’ICESCO, en présence de M. Sylver Aboubakar Minko Mi-Nseme, ambassadeur du Gabon auprès du Maroc, et de la délégation accompagnant le ministre, Dr AlMalik a souhaité la bienvenue à Dr Essingone, réitérant ses remerciements et sa reconnaissance pour l’accueil chaleureux qu’il a reçu pendant sa visite récente à Libreville, couronnée par une réunion fructueuse avec le général Brice Oligui Nguema, Président de la transition en République du Gabon, constituant ainsi un nouveau départ pour la coopération entre l’ICESCO et le Gabon dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.
De son côté, le ministre gabonais a exprimé sa reconnaissance envers l’ICESCO et son Directeur général pour leur volonté de coopérer avec son pays, soulignant que sa visite au siège de l’Organisation s’inscrit dans le cadre des instructions du Président de la République du Gabon, en vue de confirmer la volonté d’entretenir un partenariat fructueux avec l’ICESCO, conformément à ce qui a été convenu précédemment.
Ladite réunion a porté sur l’examen de nombre de propositions visant le développement du partenariat entre l’ICESCO et le Gabon, notamment la tenue d’une réunion des Première Dames à Libreville, l’accueil par le Gabon de la prochaine réunion du Conseil exécutif de l’ICESCO, la coopération pour la participation au Sommet de l’avenir prévu au siège des Nations Unies à New York en septembre prochain, ainsi que le soutien de l’ICESCO à la stratégie du Gabon pour la promotion de la culture et le renforcement des institutions culturelles à travers le pays, de même que la contribution à la modernisation des établissements éducatifs.
À l’issue de la réunion, les deux parties ont convenu de former une équipe de travail conjointe pour poursuivre la coordination, élaborer des plans exécutifs et suivre les programmes et projets de coopération entre l’ICESCO et le Gabon.
Suite à cette rencontre, le ministre gabonais et la délégation l’accompagnant ont tenu une réunion élargie avec les chefs de secteur et les directeurs de centre et de département de l’ICESCO, au cours de laquelle ont été présentés les principaux programmes et initiatives présentement mis en œuvre par l’Organisation, ainsi que le plan stratégique de l’ICESCO pour les années 2024 et 2025. La réunion a également permis d’identifier les priorités et les besoins du Gabon en matière d’éducation, de sciences et de culture.
Le Directeur général de l’ICESCO a ensuite accompagné le ministre gabonais pour visiter les salles de l’Exposition et du Musée international de la Sîrah du Prophète et de la civilisation islamique, abrités actuellement par le siège de l’ICESCO, en partenariat stratégique avec la Ligue islamique mondiale et la Rabita Mohammadia des Oulémas.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec la Fondation Hamdan Bin Rashid pour la performance académique distinguée, a lancé, ce lundi 26 février 2024 à Moroni lors d’une grande cérémonie, la première phase du Programme « Appui au renforcement de la langue arabe dans le système éducatif bilingue aux Comores ».
La première phase dudit Programme englobe diverses activités, dont l’organisation d’une réunion d’experts et de responsables pédagogiques sur « le renforcement de la langue arabe dans le système éducatif bilingue aux Comores » du 26 au 29 février. Elle comprend également des réunions techniques consultatives sur la rénovation du siège de la délégation de l’ICESCO à Moroni, ainsi que la tenue d’ateliers et de rencontres éducatives dans le domaine de l’enseignement de la langue arabe du 1er au 5 mars 2024 à la Grande Comore, à Anjouan et à Mohéli.
Lors de la cérémonie de lancement du Programme à la Faculté de l’Imam Al-Chafii pour la langue arabe et les études islamiques à Moroni, M. Adel Bouraoui, Conseiller du Directeur général chargé des organes externes de la langue arabe de l’ICESCO, a souligné le plein soutien que l’ICESCO accorde au renforcement de la langue arabe dans le système éducatif bilingue (français-arabe). À cet égard, il a rappelé que le lancement de ce Programme s’inscrit dans le cadre de la visite du Directeur général de l’ICESCO à Moroni en juillet dernier.
De son côté, M. Suleiman Saleh, Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement, de la Recherche scientifique, de la Formation et de l’Insertion professionnelle de l’Union des Comores, a salué l’initiative de l’ICESCO visant à soutenir la langue arabe dans le système éducatif national comorien. De même, il a appelé à tirer profit des activités de lancement du Programme, en mettant particulièrement l’accent sur les travaux de la réunion d’experts et de responsables pédagogiques, en vue de renforcer les capacités nationales dans la formation des enseignants de la langue arabe et de promouvoir le développement des programmes éducatifs nationaux spécialisés.
Lundi 26 février 2024 ont été lancés les travaux de la session de formation tenue par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, sous le thème : « Le bien-être inclusif dans la pratique » ; le but étant de renforcer les capacités des directeurs et assistants des maisons de jeunes dans la région de Marrakech-Asfi, les former aux premiers secours psychosociaux et les doter de compétences pour gérer les groupes vulnérables et les situations de crise.
Lors de l’ouverture de cette formation de trois jours, organisée à la Maison des jeunes Koudia à Marrakech, Mme Ramata Almamy Mbaye, Cheffe du Secteur des Sciences humaines et sociales à l’ICESCO, a salué la coopération fructueuse entre l’Organisation et le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, qui est renforcée par cette formation. Elle a également souligné l’importance de donner la priorité à la santé mentale et psychologique, en particulier après la période du COVID-19 et les préoccupations liées au changement climatique, aux catastrophes naturelles et aux conflits constants.
Pour sa part, Mme Kenza Abourmane, Directrice de la jeunesse au ministère, a souligné que cette session s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le ministère pour renforcer la position de l’assistant socioculturel et lui assurer une formation continue en vue de renforcer ses capacités professionnelles.
M. Aziz Moatassem, Directeur régional du Secteur de la Jeunesse de la Région Marrakech-Safi, a mis en exergue la disponibilité et la volonté des institutions de la région à s’engager dans les efforts de renforcement des capacités et à leur apporter l’appui nécessaire. Ensuite, la première journée de formation a commencé, avec la session de la matinée mettant l’accent sur les effets psychologiques et mentaux des crises et des catastrophes et comment fournir les premiers secours pour les surmonter, tandis que la session de l’après-midi a traité des principes et des règles pour fournir une assistance de manière responsable en respectant la sécurité, les droits et la dignité.
En célébration de l’Année de la Jeunesse, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a le plaisir d’annoncer les noms des 100 jeunes hommes et femmes appartenant à 68 pays, qui ont été sélectionnés dans le cadre de la 3ème promotion de son Programme de formation au leadership pour la paix et la sécurité (LTIPS) (édition 2023-2024). Ces jeunes ont été choisis parmi plus de 2000 candidats à ce Programme, pour recevoir des formations et devenir Ambassadeurs de l’ICESCO pour la paix.
Cette édition a connu une augmentation significative en termes de nombre et de nationalités des candidats. En effet, les comités de sélection ont reçu les candidatures de 2023 jeunes hommes et femmes de 68 pays, dont 47 pays membres et 21 pays non membres de l’ICESCO, tandis que les participants à la 2ème promotion étaient 1700 participants et représentaient 48 pays, dont 37 pays membres et 11 pays non membres.
Lesdits comités ont annoncé les noms sélectionnés après examen des formulaires de candidature, reçus via le site web officiel de l’ICESCO et ses commissions nationales pour l’éducation, les sciences et la culture dans les États membres.
Les date et lieu du lancement des formations de cette promotion seront annoncés prochainement, sous le thème : « Semer les graines de la paix en mobilisant le leadership des femmes et des jeunes », avec la participation de dirigeants, responsables et experts inspirants dans divers domaines. À l’issue de leur formation, les 55 jeunes femmes et 45 jeunes hommes sélectionnés deviendront Ambassadeurs de l’ICESCO pour la paix, et rejoindront les 80 Ambassadeurs ayant précédemment réussi audit Programme. La liste des noms sélectionnés dans le cadre de cette promotion peut être consultée via le lien : https://icesco.org/LTIPS-2024-Youth-Peace-Ambassador
Pour rappel, le Programme LTIPS de l’ICESCO vise à consolider les compétences des jeunes en matière de leadership, à travers 10 modules de formation fondés sur son approche « Paix à 360° » et axés sur les différentes dimensions de consolidation de la paix. Cette formation est une opportunité pour les jeunes de dialoguer avec des leaders inspirants de différentes générations à travers le monde et de participer à des ateliers sur l’incubateur de la jeunesse pour la paix.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu avec Mme Fatima Ezzahra El Mansouri, Maire de Marrakech, Ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville du Royaume du Maroc. Les deux parties ont examiné les moyens de réussite de la célébration de Marrakech capitale de la culture dans le monde islamique pour l’année 2024, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assite.
Au cours de la réunion, tenue ce vendredi 23 février 2024 au siège du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville à Rabat, Dr AlMalik a souligné l’engagement de l’ICESCO à mettre en œuvre un programme riche et distinctif mettant en avant les éléments artistiques et culturels qui singularisent la ville ocre.
Ce programme vise non seulement à renforcer le capital culturel de la ville, mais également à contribuer à la promotion de son statut historique en tant que destination culturelle mondiale, promouvant les valeurs de coexistence et de dialogue.
Le Directeur général de l’ICESCO a noté que l’Organisation œuvre à mettre en œuvre de nombreuses activités et programmes, comprenant des concours culturels et artistiques, des ateliers de formation et des colloques sur le patrimoine de Marrakech, ainsi que des conférences internationales sur les valeurs de coexistence, de paix et de dialogue civilisationnel.
De son côté, Mme El Mansouri s’est félicitée de la célébration de Marrakech capitale de la culture dans le monde islamique, et réaffirmé son engagement total à coopérer dans la mise en œuvre du programme de cette célébration qui s’étend sur une année entière, en adéquation avec le statut historique et culturel de la ville.
Au terme de la réunion, il a été convenu de maintenir la coordination entre l’ICESCO et la mairie de Marrakech afin d’assurer le succès de cette grande manifestation culturelle.
Ont été lancés les travaux de la Conférence internationale sur : « l’Éducation aux médias : horizons et aspirations », cotenue par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Université arabe Naif des sciences de la sécurité (NAUSS) au Royaume d’Arabie Saoudite, en coopération avec la Ligue des États arabes, représentée par le Secteur des Médias et de la Communication, (Secrétariat technique du Conseil des ministres arabes de l’Information), et le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. Le but est de diffuser et consolider les concepts, les principes et les valeurs de l’éducation aux médias et à l’information, et d’œuvrer à les intégrer dans les programmes éducatifs pour développer les compétences de pensée critique.
Tenue ce mercredi 21 février 2024, en présentiel au siège de l’ICESCO à Rabat et à distance, cette Conférence a vu la présence de haut niveau de ministres, d’ambassadeurs et de personnalités internationales éminentes, ainsi que de chercheurs spécialisés dans les domaines de l’éducation aux médias, à l’information et à la sécurité, provenant de 16 pays.
La Conférence a débuté par la récitation de versets du Saint Coran, suivie d’un discours prononcé par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, qui a souligné l’importance du rôle des médias dans divers domaines, et a mis en lumière le pouvoir du domaine médiatique, appelant à la nécessité de mettre en place des mécanismes éducatifs, ainsi qu’à un développement continu et à une amélioration constante. Dr AlMalik a également présenté des données sur le nouveau réseau médiatique, montrant que plus de 4,4 milliards de personnes, soit 64,6% de la population mondiale, échangent des nouvelles et des idées via les réseaux sociaux. De plus, il a noté que 15% du temps de la vie quotidienne de l’homme est consacré aux écrans du média en ligne, avec un total de 10 milliards d’heures dépensées chaque jour dans le monde virtuel.
Dans la même optique, le Directeur général de l’ICESCO a indiqué que l’émerveillement face aux nouveaux médias et à la révolution communicationnelle actuelle exige de faire face aux implications qui en font un moyen de violation de la vie privée des individus et de propagation de fausses informations. Cela rend impératif l’établissement d’une éducation aux médias axée sur les valeurs d’égalité, de justice et de citoyenneté.
De son côté, Dr Khaled bin Abdulaziz Alharfash, Vice-Président de l’Université Arabe Naïf des sciences de la sécurité pour les Relations extérieures, a affirmé que l’Université, dans le cadre de ses responsabilités en matière de mise en œuvre des stratégies arabes de sécurité et de prévention de la criminalité, vise à travers ses programmes à concrétiser l’intérêt pour les médias et leur rôle dans la lutte et la prévention contre la criminalité, ainsi qu’à renforcer la compréhension de la sécurité intellectuelle. De même, il a exprimé son espoir que cette Conférence soit le point de départ d’un plan stratégique arabe pour la vulgarisation de l’éducation aux médias.
Dans son allocution, M. Mohamed Mehdi Bensaid, Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Royaume du Maroc, a mis en avant l’engagement du Maroc à participer aux questions des médias et de la communication pour promouvoir une culture médiatique critique parmi toutes les catégories de la société, notamment les jeunes, et de les habiliter à utiliser les médias de manière positive. En outre, il a passé en revue les efforts du Royaume afin d’intégrer l’éducation aux médias dans les programmes éducatifs.
Dans une allocution préenregistrée, M. Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, Ministre d’État, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso, a souligné l’importance accordée par son pays à l’éducation aux médias, et présenté les efforts déployés par le Burkina Faso dans ce domaine à travers la sensibilisation à l’utilisation appropriée des réseaux sociaux.
Dans son allocution prononcée au nom de Dr Abdellatif Miraoui, Ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, M. Farid El Bacha, Président de l’Université Mohammed V de Rabat, a mis en exergue l’importance de ce sujet à la lumière des transformations mondiales actuelles.
de sa part, M. Hicham Blaoui, Secrétaire Général à la Présidence du Parquet du Royaume du Maroc, a prononcé un discours au nom de M. Hassan Dakki, Procureur général du Roi Mohammed VI près la Cour de Cassation, Président du Ministère Public, dans lequel il a souligné l’importance cruciale de l’éducation aux médias dans le contexte mondial actuel, marqué par une révolution technologique dans le domaine de l’information. L’objectif est d’accroître la conscience individuelle pour l’analyse des messages médiatiques, tout en présentant les efforts déployés par le Royaume du Maroc dans ce domaine.
Dans son discours au nom de M. Abdellatif Hammouchi, Directeur général de la Direction générale de la surveillance nationale du territoire (DGST) au Royaume du Maroc, M. Boubakr Sbik, Porte-parole officiel du pôle de la DGST et de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), a noté la nécessité de renforcer la résilience de la société et de sensibiliser de manière collective à l’importance de l’éducation aux médias pour prévenir la criminalité. Dans ce sens, il a présenté les efforts déployés par la Direction pour intégrer des plans de développement et des approches contemporaines visant à consolider la sécurité.
Après la séance d’ouverture, ont débuté les séances de travail, qui examinent pendant deux jours des documents scientifiques sur le partenariat éducatif-médiatique dans la construction de la société du savoir et la réalisation du développement durable. Lesdites séances portent également sur l’éthique de l’expression d’opinion dans la législation et les chartes médiatiques, les expériences nationales et internationales pionnières dans la promotion de l’éducation aux médias, ainsi que les exigences de l’intégration de l’éducation aux médias dans les programmes éducatifs arabes. Les thèmes de l’intelligence artificielle et l’avenir de l’éducation aux médias ont été également abordés.
