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Le Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a participé aux activités du Forum international Dar Dmana du dhikr et du samaâ, qui s’est tenu pendant les journées des 28, 29 et 30 août 2025, à la ville de Ouezzane, au Royaume du Maroc, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, en célébrant l’anniversaire de la Révolte du Roi et du Peuple ainsi que la Fête de la Jeunesse.

Le Dr Benarafa a prononcé un discours lors de la session intellectuelle du Forum sur « Les enjeux et défis spirituels du monde de demain ». dans laquelle il a présenté une vision approfondie de la place de la dimension spirituelle face aux transformations existentielles, sociales et technologiques que connaît l’homme moderne, soulignant que les crises actuelles dépassent la seule dimension économique et politique pour toucher l’essence même de l’homme et le sens de son existence.

Il a également consacré une partie de son intervention à la question des « enjeux spirituels à l’ère de l’intelligence artificielle », mettant en garde contre la réduction de l’être humain à de simples données et algorithmes, ce qui ferait perdre sa dimension sacrée et sa mission existentielle.

Il a souligné que ce qui distingue l’homme de la machine est sa conscience spirituelle et son expérience méditative, qui ne peuvent ni être programmées ni reproduites.

Le Dr Benarafa a souligné la nécessité de construire un projet civilisationnel à la fois humain et spirituel, fondé sur les valeurs universelles communes, et de redonner toute sa place aux traditions soufies et philosophiques ancestrales, qui touchent la profondeur de l’homme et lui restituent la boussole du sens.

La cinquième édition, tenue sous le thème «La question spirituelle dans le monde de demain » et organisée par l’Association Assafa li Madh Al Mustapha, en partenariat avec plusieurs acteurs concernés, a réuni des groupes nationaux et internationaux de l’art du samaâ soufi, ainsi que des colloques intellectuels et spirituels auxquels a participé une élite de savants et de penseurs.

Après cinq jours d’ateliers intensifs, de conférences et de riches discussions sur le dialogue interculturel et la promotion du multiculturalisme, se sont achevés ce mercredi 27 août 2025 à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, les travaux de la deuxième édition du Forum international de la jeunesse sur le multiculturalisme.

Tenu par l’ Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (l’ICESCO), en partenariat avec le Centre international de Bakou pour le multiculturalisme, le Forum a eu pour thème : « Les jeunes, ambassadeurs de la paix dans un environnement multiculturel ».

L’événement a réuni des ministres, responsables et experts de haut niveau dans le domaine de l’établissement de la paix, ainsi qu’une large participation d’environ 70 jeunes issus de plus de 50 pays.

La séance de clôture du Forum a débuté par l’allocution de M. Ravan Hasanov, Directeur exécutif du Centre international de Bakou pour le multiculturalisme. Dans son intervention, il a souligné que les idées et l’énergie manifestées par les jeunes participants au Forum ont confirmé leur rôle essentiel dans la préservation de la paix, ainsi que dans la promotion de la diversité et du respect mutuel entre les nations, les cultures et les religions.

Il a également souligné l’importance des forums visant à renforcer le rôle des jeunes dans l’ancrage des valeurs de paix au sein de leurs sociétés, à une époque où le monde fait face à de graves défis, notamment la propagation du racisme et de l’extrémisme. Il a aussi mis en lumière le modèle azerbaïdjanais exemplaire en matière de respect et de promotion du multiculturalisme.

Pour sa part, M. Farid Gayibov, ministre azerbaïdjanais de la Jeunesse et des Sports, a affirmé que le gouvernement de son pays, sous la direction de Son Excellence le Président Ilham Aliyev, accorde une attention particulière à la jeunesse à travers la mise en œuvre de diverses initiatives et activités en leur faveur. Il a salué les travaux du Forum qui ont offert aux jeunes participants l’occasion d’acquérir une vision inclusive de l’Azerbaïdjan.

Pour sa part Mme Maryam Gafar-zada, assistante du Directeur du bureau régional de l’ICESCO à Bakou, a affirmé que la paix est une valeur fondamentale profondément enracinée dans notre religion islamique, et que l’approche de l’ICESCO reflète cette valeur à travers la mise en œuvre de programmes et d’initiatives visant à promouvoir le dialogue civilisationnel et la coexistence.

De son côté, M. Noufal Abboud, Directeur du Centre « Nordic » pour la transformation des conflits, a exprimé sa gratitude au gouvernement de l’Azerbaïdjan pour son accueil généreux des travaux du forum.

Les travaux du Forum, organisé en coordination avec le Bureau régional de l’ICESCO à Bakou et en collaboration avec l’Observatoire africain des migrations relevant de l’Union africaine et le Centre « Nordic » pour la transformation des conflits, ont inclus des tables rondes, des séances interactives et des activités de formation autour du rôle des jeunes dans l’établissement de la paix et du dialogue, des spécificités du modèle azerbaïdjanais en matière de multiculturalisme, ainsi que du rôle de la religion comme médiateur dans la résolution des conflits.

Dans le cadre des travaux du Forum, une délégation de participants a visité le Bureau régional de l’Organisation à Bakou, où des explications détaillées ont été fournies sur le Bureau et ses rôles au service de l’éducation, des sciences et de la culture auprès des États membres de l’Organisation dans la région de l’Asie centrale.

Le Centre de Prospective et d’Intelligence artificielle de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a clôturé, samedi 2 août 2025 à Tunis, une session de formation intitulée « Introduction à la prospective stratégique et à l’intelligence artificielle », tenue en coopération avec la commission nationale tunisienne pour l’éducation, les sciences et la culture, et le Centre national tunisien des Technologies en Éducation (CNTE), dans le cadre de l’engagement de l’Organisation à promouvoir la pensée prospective dans ses États membres, à anticiper les évolutions futures et à encourager l’innovation dans les systèmes de gouvernance et d’éducation.

Cette session, destinée aux directeurs et responsables du ministère tunisien de l’Éducation, s’inscrit dans la mise en œuvre du mémorandum d’entente signé en février 2025 entre l’ICESCO et le CNTE, visant à doter les professionnels concernés d’une base solide en concepts et méthodologies de la prospective, ainsi qu’en potentiel transformateur de l’intelligence artificielle dans la planification des politiques et la réforme éducative.

Cette formation de trois jours, a été animée par Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de Prospective et d’Intelligence artificielle. Les participants ont bénéficié de séances pratiques et d’exercices collectifs centrés sur l’exploration des concepts, principes et outils de la prospective stratégique, la réalisation d’exercices de scénarisation et la conception de stratégies flexibles et évolutives, à partir de données réelles et de l’analyse des tendances émergentes pour construire des visions prospectives solides.

L’accent a également été mis sur les synergies entre la prospective et l’intelligence artificielle, à travers l’examen de la nature de leur relation, et l’utilisation des outils de l’IA pour parvenir à des scénarios futurs précis et réalistes.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec la Commission nationale libanaise pour l’UNESCO et le ministère libanais de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, a conclu son programme d’amélioration des systèmes d’eau et d’assainissement dans les écoles rurales et de sensibilisation au changement de comportement (WASH). Ce programme a été mis en œuvre dans plusieurs zones défavorisées au Liban, et s’étendait de mai à juillet 2025.

Le programme est la version libanaise d’un programme global mis en œuvre par l’ICESCO à travers son Secteur des Sciences et de l’Environnement, intitulé « Eau, assainissement et hygiène dans 1000 écoles rurales », qui vise à améliorer ces services dans les établissements scolaires du monde islamique. La version libanaise a porté sur la construction d’infrastructures durables pour les systèmes d’eau et d’assainissement et la promotion de comportements sains auprès des élèves et des enseignants.

Le programme comprenait des ateliers de renforcement des capacités et des activités de sensibilisation communautaire, couvrant 10 écoles rurales et semi-urbaines des régions de Bekaa et du Sud-Liban. Les activités comprenaient aussi la construction et la réhabilitation d’installations d’eau et d’assainissement, la tenue de formations pour les élèves, les enseignants et les membres des communautés locales, ainsi que la distribution d’un guide de sensibilisation à l’hygiène visant à améliorer les comportements à long terme. Le programme a bénéficié directement à plus de 3000 élèves, enseignants et acteurs communautaires libanais.

Dans son allocution de clôture, Dr Wissam Shehadeh, expert du Secteur des Sciences et de l’Environnement à l’ICESCO, a déclaré que cette initiative incarne les valeurs fondamentales de l’Organisation, à savoir la dignité, l’inclusion et la santé pour tous les enfants scolarisés, contribuant ainsi à la réalisation des ODD, notamment les ODD 4 et 6.

Dr Shehadeh a salué l’étroite coopération avec les partenaires locaux et nationaux et la participation active des élèves et enseignants, soulignant que la conclusion de cette phase du programme marque le début des efforts visant à étendre sa portée à d’autres régions du Liban et à reproduire son modèle réussi dans d’autres États membres de l’ICESCO.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu un colloque sous le thème : « Numérisation du patrimoine culturel : autonomiser le patrimoine par l’intelligence artificielle et les technologies immersives », en partenariat avec l’École marocaine des sciences de l’ingénieur (EMSI), l’Université Cadi Ayyad et la Direction régionale du ministère de la Culture à Marrakech. Cette activité s’est tenue dans le cadre de la clôture du projet « Jumelage numérique », lancé par l’ICESCO à l’occasion de la célébration de Marrakech, capitale de la culture dans le monde islamique 2024, avec pour objectif d’exploiter les technologies intelligentes pour la protection et la promotion du patrimoine culturel.

Le colloque, qui s’est tenu mardi 29 juillet 2025 à l’Université Cadi Ayyad, a donné lieu à des expériences interactives en réalité étendue (XR) et à des démonstrations en direct de répliques virtuelles en 3D. Celles-ci ont mis en lumière les résultats du projet « Jumelage numérique », notamment dans trois sites patrimoniaux emblématiques de Marrakech : le Palais El Badiî, la place Jemaa el-Fna et le minaret de la Koutoubia, offrant ainsi aux participants une immersion dans le futur de la préservation du patrimoine culturel.

Dans une allocution vidéo diffusée à l’ouverture du colloque, Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement à l’ICESCO, a souligné le potentiel transformationnel de l’intelligence artificielle, de la réalité étendue (XR) et de la technologie du jumeau numérique pour l’avenir de la préservation du patrimoine culturel. Il a précisé que ce projet sera étendu à d’autres capitales de la culture dans le monde islamique dans le cadre des célébrations à venir.

De son côté, Dr Adel Smida, expert au sein du Secteur des Sciences et de l’Environnement à l’ICESCO, a exposé les opportunités et les défis liés à l’usage des technologies numériques dans la préservation et la valorisation du patrimoine. Il a indiqué que les outils du jumeau numérique et les technologies immersives offrent des moyens inédits pour protéger le patrimoine matériel et immatériel. Il a également précisé que l’ICESCO œuvre à généraliser l’usage des technologies au service de la protection du patrimoine, en apportant un appui technique et en mettant en œuvre des programmes de renforcement des capacités au profit de ses États membres.

Le « jumeau numérique » est une technologie de réalité virtuelle qui permet de créer des répliques numériques fidèles d’objets ou de manifestations du monde réel, qu’ils soient matériels ou immatériels, tels que les arts visuels ou musicaux, à l’aide de l’intelligence artificielle, de l’informatique en nuage et de l’internet des objets (IoT).

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a clôturé le concours « Écoles vertes et propres », tenu en République populaire du Bangladesh en coopération avec la Commission nationale du Bangladesh pour l’UNESCO. Le but était de sensibiliser les étudiants, les enseignants et le personnel à l’environnement et aux pratiques durables.

La cérémonie de clôture, qui a eu lieu ce lundi 28 juillet 2025 au siège de l’Institut international de la langue maternelle dans la capitale Dhaka, a rassemblé des responsables, experts en environnement, enseignants et représentants de dix écoles participantes. Ils ont exprimé leur engagement à promouvoir le développement durable et la responsabilité environnementale à travers la mise en œuvre de projets écoresponsables axés sur la réduction des déchets et la préservation des ressources naturelles.

L’ICESCO y était représentée par Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement, qui a réitéré l’engagement de l’Organisation à soutenir les efforts des jeunes en matière de développement durable et de protection de l’environnement. Il a souligné que le concours incitait les étudiants et les enseignants à protéger l’écosystème à l’intérieur et à l’extérieur du campus. Et de mettre l’accent sur la nécessité d’adopter des solutions à long terme pour préserver l’environnement et faire face au changement climatique.

À noter que l’ICESCO a lancé ce concours en février dernier à Dhaka, dans le but d’intégrer les pratiques environnementales durables dans la vie quotidienne des étudiants, et ce, par le maintien de la propreté des écoles, la gestion efficace des déchets, la promotion des efforts de conservation de l’eau et la diffusion de ces pratiques dans les salles de classe et au sein des communautés.