Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu, mercredi 2 juillet 2025, M. Taha Ayhan, Président du Forum de la Jeunesse de la Coopération islamique (ICYF), M. Rasul Umarov, Directeur général de l’ICYF, et la délégation l’accompagnant, au siège de l’Organisation à Rabat.
Les deux parties ont signé un mémorandum d’entente bilatéral visant à autonomiser et à renforcer leurs capacités et compétences des jeunes pour contribuer au développement des sociétés musulmanes.
Le mémorandum a été signé par Dr AlMalik et M. Ayhan, en présence de Dr Ahmed Said Bah, Conseiller du Directeur général de l’ICESCO, de M. Anar Karimov, Chef du secteur des Partenariats et de la Coopération internationale de l’ICESCO, de Dr Raheel Qamar, Chef du secteur des Sciences et de l’Environnement, ainsi que de M. Timur Suleymanov, Assistant du Raïs de la République du Tatarstan.
L’accord prévoit une coopération autour de plusieurs initiatives, programmes et projets, notamment les systèmes de gestion de l’apprentissage, le Programme des Jeunes Ambassadeurs de la Paix de l’ICESCO, le Sommet mondial de la jeunesse de Kazan, la promotion du dialogue civilisationnel entre les jeunes du monde islamique, ainsi que des projets dans les domaines de la culture et des arts, de l’environnement et de l’autonomisation économique.
Au cours de la réunion, Dr AlMalik s’est félicité de la signature de ce mémorandum d’entente, soulignant les efforts déployés par l’Organisation pour renforcer le rôle des jeunes et développer leurs compétences, considérant leur potentiel comme une grande force. Il a également indiqué que l’ICESCO accorde une attention particulière à la jeunesse, au point d’être qualifiée d’« Organisation jeune », d’autant plus que cette catégorie représente 45 % de son personnel.
Le Directeur général de l’ICESCO a aussi passé en revue un ensemble de programmes mis en œuvre dans les États membres pour les jeunes, conçus en fonction des besoins et spécificités de chaque pays, notamment le Programme des jeunes professionnels et le Programme de formation des jeunes à la création de petits projets technologiques et innovants.
Pour sa part, M. Taha Ayhan a salué les efforts déployés par l’ICESCO sous la direction de son Directeur général, a présenté les programmes ambitieux de l’ICYF à l’intention des jeunes du monde et a affirmé l’engagement du Forum à poursuivre sa coopération avec l’ICESCO dans ce domaine, soulignant que la signature de ce mémorandum d’entente marque le début d’une collaboration fructueuse entre les deux parties.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a adressé nombre de messages aux jeunes du monde islamique.
Dr AlMalik a indiqué que le succès ne dépend pas des titres ou des postes, mais plutôt de l’impact que nous laissons sur la vie des autres. Il a appelé les jeunes en disant : « Avancez sûrement et soyez humbles, car l’humilité est la base de toute grandeur. Si vous tombez, ne désespérez pas, car une chute n’est pas une fin, mais une leçon à apprendre et une motivation pour réussir ».
Dr AlMalik les a également appelés à renforcer leur attachement à leur patrie, car chacune de leurs réalisations apporte du bonheur à leurs proches et du réconfort au cœur d’un pays fier de ses citoyens. Il a aussi invité les jeunes à avoir un impact durable dans la vie, car un médecin compatissant et un ingénieur dévoué ne sont pas moins que ceux qui créent un héritage humanitaire inoubliable, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le Directeur général de l’ICESCO a souligné la nécessité de doter les jeunes des compétences de demain, en disant : « Ceux qui se préparent aujourd’hui feront partie des bâtisseurs de demain, tandis que ceux qui tardent risquent de ne pas trouver leur place dans un monde en évolution rapide qui n’attend personne. Apprenez donc les langages de demain tels que le codage, l’intelligence artificielle, la cybersécurité, et n’oubliez pas que l’apprentissage est une quête sans fin. »
Ces déclarations relèvent du discours de Dr Salim M. AlMalik prononcé lors de sa participation à la cérémonie de lancement de « Marrakech, capitale de la jeunesse du monde islamique 2025 », tenue dans le cadre des activités du Forum de la jeunesse de la coopération islamique, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, avec la participation de 200 jeunes de 48 pays.
Dans son discours, Dr AlMalik a indiqué que l’ICESCO est intimement convaincue du rôle central des jeunes dans l’édification d’un avenir prospère pour leurs nations et dans la restauration de la gloire de la civilisation islamique grâce à leur capacité de changement. Il a ainsi appelé à faire confiance à la jeunesse en lui offrant de véritables opportunités de créativité et d’innovation.
De même, le Directeur général de l’ICESCO a salué les efforts considérables du ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, qui a fait de la culture un élément dynamique qui anime toutes les rues et places du Maroc, avec le soutien de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui estime que la jeunesse est la plus précieuse des ressources, et que la culture est la clé du développement et de la paix.
Pour conclure son discours, Dr AlMalik s’est félicité de la place unique qu’occupe Marrakech et des titres bien mérités qui en font une capitale du rêve, de la jeunesse et de la créativité. Il a également rappelé la célébration par l’ICESCO de la ville ocre, capitale de la culture dans le monde islamique pour 2024, au cours de laquelle des programmes culturels et artistiques ont été organisés pour mettre en valeur la richesse du patrimoine et la diversité culturelle de cette ville.
Lundi 30 juin 2025, a débuté la Conférence internationale sur le rôle des autorités douanières dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, organisée par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), à son siège à Rabat, en coopération avec la Bibliothèque nationale du Qatar, l’Autorité générale des douanes de l’État du Qatar et l’Administration des Douanes et Impôts Indirects du Royaume du Maroc, et en présence de plusieurs ministres, responsables et experts dans le domaine de la protection du patrimoine culturel.
La conférence vise à examiner le rôle central des douanes dans la protection des biens culturels, à renforcer la coopération et la coordination entre les autorités douanières et les parties concernées, et à échanger des expertises, des connaissances et des formations. Cet événement de six jours comprendra une série de séances scientifiques et de débats sur les compétences de base en matière de protection des biens culturels, les outils et les technologies utilisés par les douanes pour gérer les biens culturels, ainsi que des formations spécialisées sur les techniques de documentation numérique, le stockage temporaire des biens culturels saisis et l’élaboration de rapports de confiscation.
Lors de la séance d’ouverture de la conférence, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a souligné la nécessité de redoubler d’efforts pour préserver le patrimoine culturel à la lumière des statistiques montrant que plus de 80 % des objets archéologiques exposés dans le monde sont d’origine inconnue ou pillés, ajoutant que « préserver les biens culturels, c’est sauvegarder l’âme de la nation, protéger sa mémoire et préserver ses caractéristiques contre les tempêtes du changement ».
Dr AlMalik a également indiqué que la coopération internationale entre les différents acteurs et la coordination entre les pays est la solution pour récupérer les biens pillés. Il a ajouté que l’ICESCO travaille sur une stratégie globale de lutte contre le trafic illicite de biens culturels dans le monde islamique, axée sur la qualification des compétences, des bases de données reliées et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour surveiller et suivre les objets et limiter leurs mouvements sur les marchés suspects.
La séance d’ouverture de la conférence a débuté par la récitation de versets du Saint Coran, suivie d’un discours du ministre de la Justice du Royaume du Maroc, M. Abdellatif Ouahbi, qui a passé en revue les efforts législatifs nationaux en cours pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels, y compris la nouvelle loi sur la protection du patrimoine culturel. Il a ensuite souligné l’importance de renforcer les compétences des professionnels des institutions concernées pour lutter contre les comportements criminels transfrontaliers.
Pour sa part, M. Mohamed Mehdi Ben Said, ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, a tenu à préciser que le Royaume accorde une importance particulière au patrimoine culturel, qui est un témoignage vivant du patrimoine humain. Il a aussi indiqué que les réseaux de trafic illicite exploitent les lacunes juridiques, l’instabilité de certains pays et les technologies de pointe pour mener à bien leurs activités criminelles, et a souligné la nécessité de renforcer le contrôle des ventes aux enchères internationales d’œuvres d’art.
Dans son intervention, prononcée en son nom par le directeur de la Direction de la Prévention et du Contentieux, M. Chafik Essalouh, le Directeur général de l’Administration marocaine des Douanes et Impôts Indirects, M. Abdellatif Amrani, a déclaré que le rôle de l’Administration des douanes dans la défense des biens culturels passe par un contrôle strict des mouvements transfrontaliers des biens culturels et par la participation à des initiatives internationales pour la récupération des biens pillés.
Par ailleurs, M. Talal Benabdellah Hassan Chibi, Président adjoint de l’Autorité générale des douanes du Qatar pour les affaires douanières, a rappelé le rôle essentiel des autorités douanières dans la lutte contre la contrebande et le trafic illicite de biens culturels, en insistant sur l’importance de la coopération internationale entre les institutions concernées.
La directrice exécutive de la Bibliothèque nationale du Qatar, Tan Huism, a quant à elle parlé des menaces croissantes qui pèsent sur le patrimoine culturel, et du rôle important des médias et des membres des communautés dans la préservation du patrimoine culturel pour les générations futures.
Pour sa part, M. Jamal Lakrimat, Contrôleur général de la Direction générale de la Sûreté nationale, Direction générale de la Surveillance du Territoire (DGSN-DGST), a réitéré l’engagement de la Direction à soutenir les initiatives internationales visant à mettre fin au trafic illicite des biens culturels dans le cadre d’une vision de sécurité qui intègre la dimension culturelle à l’action policière.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu, ce jeudi 26 juin 2025 au siège de l’Organisation à Rabat, M. Omar Sherif Abdoelrahman, ambassadeur de la République du Suriname auprès du Royaume du Maroc. Lors de cette réunion, les deux parties ont examiné les moyens de renforcer la coopération dans les domaines du dialogue civilisationnel, ainsi que de la promotion des valeurs de paix, de diversité et de coexistence parmi les jeunes du monde islamique.
Les deux parties ont souligné l’importance de la communication permanente et directe, ainsi que de la mise en œuvre de programmes et d’initiatives conjoints dans les domaines éducatif, scientifique et culturel. En effet, Dr AlMalik a réitéré l’ouverture de l’ICESCO à mieux connaître les priorités et les besoins du Suriname dans ses domaines de compétence afin de concevoir des projets qui répondent à ces priorités.
Le Directeur général de l’ICESCO a également indiqué que la construction d’un partenariat stratégique avec le Suriname constituerait un pont vers une communication efficace avec les pays du monde islamique et permettrait de mettre en œuvre des programmes communs avec les États membres dans les domaines d’intérêt commun.
De son côté, M. Abdoelrahman a exprimé la volonté de son pays à coopérer avec l’ICESCO et à interagir avec les initiatives et activités innovantes qu’elle propose à ses États membres. Il a mis en avant l’importance de soutenir la diversité qui caractérise le monde islamique et de renforcer son unité, saluant les efforts de l’Organisation dans ce domaine.
Au cours de la réunion, plusieurs programmes et projets proposés ont été examinés, parmi lesquels figurent le lancement de deux programmes de dialogue civilisationnel entre le Suriname et le monde islamique : « À la recherche de voies pour la compréhension et le dialogue » et « Dialogue entre les jeunes du Suriname et ceux du monde islamique ».
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a affirmé que l’Organisation se félicite du développement remarquable de ses relations avec le Royaume du Maroc au cours des cinq dernières années. Un développement qui s’est concrétisé par la mise en œuvre d’environ 370 activités, initiatives et programmes, en coopération avec les autorités marocaines compétentes, dont plusieurs ont bénéficié du Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.
Dr AlMalik a fait cette déclaration lors de son intervention à la session ordinaire de l’Assemblée générale de la Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture, tenue mercredi 25 juin 2025 au Centre des formations et des rencontres nationales à Rabat. La session a été présidée par M. Mohamed Saad Berrada, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et des Sports, et président de la Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture.
Par ailleurs, le Directeur général de l’ICESCO a présenté un aperçu des principales activités mises en œuvre en partenariat avec les institutions marocaines dans les domaines de l’éducation, des sciences, de l’environnement, de la culture, des sciences humaines, du dialogue des civilisations et de la prospective. Il a souligné que l’accueil par l’ICESCO de nombreuses conférences régionales et internationales au Maroc a contribué à faire du Royaume une destination de premier plan pour les grands événements mondiaux.
Dr AlMalik a également mis en avant la création de cinq chaires universitaires par l’ICESCO au sein de prestigieuses universités marocaines, ainsi que la signature de plus de vingt (20) accords de coopération avec des ministères et institutions œuvrant dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture. Le Directeur général s’est également dit fier quant à la présence croissante de compétences marocaines au sein de l’ICESCO, en constante progression depuis 2019.
Mercredi 25 juin 2025, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a tenu une réunion avec M. Miguel Ángel Moratinos, Haut Représentant des Nations Unies pour l’Alliance des Civilisations, afin de discuter des modalités de tenue d’une réunion préparatoire destinée à coordonner les visions des États membres de l’ICESCO avant le Forum mondial de l’Alliance des civilisations, qui aura lieu cette année au Royaume d’Arabie Saoudite.
À cette occasion, Dr AlMalik a exprimé sa profonde reconnaissance pour le partenariat établi entre l’ICESCO et l’Alliance des civilisations, soulignant qu’il est important de coopérer pour mettre en œuvre des programmes et des initiatives visant à promouvoir le dialogue et la coexistence interculturels, à la lumière des défis accrus que connaît le monde.
La réunion a examiné les modalités nécessaires à la tenue de la réunion préparatoire, qui aura lieu en Tunisie en partenariat avec l’ICESCO et l’Alliance des civilisations des Nations Unies. L’objectif est d’élaborer une vision unifiée du monde islamique sur des questions fondamentales telles que la promotion de la coexistence pacifique, la lutte contre l’extrémisme et le soutien à la paix et à la sécurité internationales, qui sera présentée par la suite lors du Forum mondial.
Les deux parties ont également discuté de la date idéale pour tenir la réunion et de la formation d’un comité conjoint chargé des aspects financiers et logistiques, ainsi que des moyens d’accroître la participation des États membres, pour intensifier les efforts visant à consolider les valeurs de paix, de coexistence et de dialogue intercivilisationnel.
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Organisation des villes arabes ont signé, mercredi 25 juin 2025, par vidéoconférence, un mémorandum d’entente pour coopérer dans les domaines d’intérêt commun, notamment l’intelligence artificielle et la prospective stratégique sur les villes du futur.
Le mémorandum a été signé par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Ing. Abdulrahman Hisham Al Asfour, Secrétaire général de l’Organisation des villes arabes, en présence d’un groupe de dirigeants des deux organisations.
Lors de la cérémonie de signature, Dr AlMalik a souligné que la coopération avec l’Organisation des villes arabes représente une étape importante dans l’élaboration de politiques urbaines axées sur la protection du patrimoine, la construction de villes résilientes et intelligentes et le renforcement des partenariats communautaires, et qu’elle reflète un engagement commun en faveur de villes plus durables et plus humaines.
Le Directeur général de l’ICESCO a également présenté un ensemble d’indicateurs et de faits sur l’expansion urbaine que connaît le monde. A cet égard, il a expliqué que cette expansion nécessite la construction de villes intelligentes et durables qui tiennent compte de la qualité de vie et des besoins de l’être humain.
Il a rappelé que l’ICESCO met en œuvre de nombreuses initiatives et activités dans les domaines de la protection du patrimoine culturel et urbain et du renforcement des capacités des acteurs locaux dans les domaines de l’intelligence artificielle et de l’aménagement urbain.
De son côté, le Secrétaire général de l’Organisation des villes arabes s’est félicité de la signature de ce mémorandum d’entente qui reflète la volonté des deux parties de renforcer la coopération au service des villes et des communautés des mondes arabe et islamique.
Il a souligné que son Organisation coopère avec l’ICESCO en raison de sa renommée internationale et de son rôle majeur dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture. Et d’ajouter que la coopération avec l’ICESCO ouvrira des horizons plus larges à de nouvelles initiatives qui permettront d’améliorer la résilience des villes face aux défis actuels et futurs.
Fondée le 15 mars 1967 et basée au Koweït, l’Organisation des villes arabes est une organisation régionale non gouvernementale indépendante spécialisée dans les questions relatives aux villes et aux municipalités du monde arabe. Elle cherche à construire des villes modernes du futur sans sacrifier l’identité et le patrimoine arabo-islamique. Elle contribue également à renforcer le rôle de la ville moderne et à en faire un lieu de vie et de travail attrayant.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu, ce mardi 24 juin 2025, au siège de l’Organisation à Rabat, Dr Zhanseit Tuimebayev, Président du Conseil d’administration de l’Université nationale kazakhe Al-Farabi. Les deux parties ont examiné les moyens de développer leur coopération dans les domaines des connaissances, de l’intelligence artificielle, du renforcement des capacités des jeunes et de la promotion des valeurs de paix et de tolérance.
Au début de la rencontre, tenue en présence de Mme Saulekul Saylaukyzy, ambassadrice du Kazakhstan à Rabat et déléguée permanente de son pays auprès de l’ICESCO, Dr AlMalik a salué la coopération distinguée entre l’ICESCO et les institutions kazakhes, illustrée notamment par l’organisation de conférences sur les figures emblématiques du monde islamique, ainsi que par la mise en œuvre de programmes et d’activités de formation au profit des jeunes dans divers domaines, tels que la technologie, l’innovation et l’agriculture intelligente.
De même, le Directeur général de l’ICESCO a souligné la volonté de l’Organisation de renforcer ses partenariats avec les universités prestigieuses du monde islamique, en raison de leur importance scientifique et intellectuelle. Il a exprimé son souhait d’élargir la coopération avec l’Université Al-Farabi à travers des programmes d’échange de connaissances et des projets de renforcement des capacités des jeunes.
Pour sa part, Dr Tuimebayev s’est félicité du rôle remarquable que joue l’ICESCO dans le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans ses États membres. Il a proposé la création d’un bureau de l’ICESCO au sein de l’Université Al-Farabi à Almaty, afin de contribuer au renforcement de la coopération scientifique et académique entre les universités des pays voisins membres de l’Organisation.
Les deux parties ont convenu, au terme de cette rencontre, de créer un groupe de travail conjoint chargé d’étudier la mise en œuvre de plusieurs programmes et projets dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la promotion de la paix durable et de la préparation des jeunes aux métiers de demain.
La réunion s’est conclue par un échange d’écusson honorifiques et de cadeaux symboliques entre Dr AlMalik et Dr Tuimebayev.
Ont également pris part à cette rencontre, Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement, et Mme Sally Mabrouk, Directrice du Cabinet du Directeur général et Superviseure du Secteur de la Stratégie et de l’Excellence institutionnelle.
L’Organisation islamique mondiale pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) a publié un ouvrage scientifique intitulé « Al-Farabi et ses contributions à travers l’histoire de l’humanité », lors d’une cérémonie organisée au siège de l’Organisation à Rabat, en marge de la sixième édition du Forum des vice-chanceliers des universités du monde islamique.
L’ouvrage a été lancé le lundi 23 juin 2025. Il aborde plusieurs thèmes tels que l’influence d’Al-Farabi sur la philosophie humaine, sa perception de l’État utopique, ainsi que les nouvelles interprétations de sa pensée et sa capacité unique à combiner les arts et les sciences. L’ouvrage a été rédigé par 25 chercheurs de différents pays du monde islamique.
Dans son discours prononcé lors de la cérémonie, le Directeur général de l’ICESCO, Dr Salim M. AlMalik a déclaré que ce livre est un appel à redonner vie à la pensée encyclopédique et à revaloriser la philosophie islamique, qui a contribué à l’édification de la civilisation humaine et inspiré les voies du savoir en Orient et en Occident. Il a souligné qu’Al-Farabi a laissé un héritage scientifique intemporel qui combine la philosophie, la logique, la musique et la politique.
Dr AlMalik a expliqué que les quatre thèmes du livre tentent de mettre en lumière les différents aspects de la pensée d’Al-Farabi, tant ses contributions au développement d’une vision philosophique globale que ses théories en matière de philosophie politique et scientifique, ou encore ses contributions à la philosophie de la musique et à l’alliance de l’art et des sciences.
Le Directeur général de l’ICESCO a annoncé que ce livre est le premier volet d’un projet ambitieux qui vise à faire revivre l’héritage des plus grandes figures philosophiques et scientifiques du monde islamique, grâce à une série de conférences et d’ouvrages scientifiques pour leur redonnent la place qu’elles méritent.
De son côté, Mme Saulekul Saylaukyzy, ambassadrice de la République du Kazakhstan auprès du Royaume du Maroc et représentante permanente de son pays auprès de l’ICESCO, a déclaré que la publication de cet ouvrage s’inscrit dans le cadre des efforts visant à perpétuer la mémoire d’un grand penseur qui a eu un impact considérable sur le patrimoine spirituel de l’humanité. Elle a félicité l’ICESCO pour la parution de ce livre scientifique distingué qui coïncide avec l’anniversaire de la naissance d’Al-Farabi, et qui constitue un apport précieux aux collections de pensée et du patrimoine des bibliothèques du monde islamique.
Par ailleurs, Dr Zhanselt Tuimebayev, Président du conseil d’administration de l’université nationale Al-Farabi du Kazakhstan, a passé en revue les efforts déployés par l’université pour redonner au nom et aux contributions d’Al-Farabi la place qui leur revient sur la scène intellectuelle et culturelle mondiale. Il a ajouté que ce livre est le fruit d’une coopération scientifique internationale et une preuve évidente de l’intérêt croissant pour l’héritage intellectuel d’Al-Farabi.
Cet ouvrage scientifique est l’un des aboutissements de la Conférence internationale sur les érudits du monde islamique organisée en octobre 2023 par l’ICESCO, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères de la République du Kazakhstan, représenté par l’ambassade du Kazakhstan à Rabat, et l’université Al-Farabi d’Almaty. L’une des recommandations de la conférence était en effet de valoriser et de faire connaître le grand héritage intellectuel d’Al-Farabi dans les différents domaines scientifiques.
Les travaux de la 6e session du Forum des Vice-chanceliers des universités du monde islamique ont débuté ce lundi 23 juin 2025 au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), à Rabat. Ce Forum est organisé en partenariat avec la Commission de l’Enseignement supérieur de la République islamique du Pakistan, en coopération avec la Fédération des Universités du Monde Islamique (FUMI) et l’Université d’État de Bakou en Azerbaïdjan, sous le thème : « Réimaginer l’enseignement supérieur dans le monde islamique : innovation, durabilité et impact global ».
Durant deux jours, ce Forum réunit un grand nombre de ministres ainsi qu’environ 150 universitaires de haut niveau, vice chanceliers d’universités, doyens de facultés et leurs adjoints, représentant diverses institutions d’enseignement supérieur du monde islamique, afin d’examiner les perspectives futures de l’enseignement supérieur, de l’intelligence artificielle, de l’apprentissage ouvert et à distance (AOD), ainsi que du rôle du financement public et de la mobilisation des ressources dans la réalisation du concept d’université durable.
La séance d’ouverture a été inaugurée par la récitation de versets du Saint Coran, suivie du discours de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, dans lequel il a réaffirmé la volonté de l’Organisation de renforcer les partenariats universitaires aux niveaux régional et international, de promouvoir la recherche scientifique et d’encourager la mobilité des étudiants. Il a souligné que cette sixième session constitue une plateforme efficace pour l’édification des universités résilientes, au service des étudiants et de la société dans son ensemble, notamment face aux répercussions des pandémies, aux changements climatiques, aux conflits, et aux évolutions technologiques rapides, qui ont conduit les universités à se transformer en espaces de résilience.
Dr AlMalik a précisé qu’à l’horizon 2030, certaines professions disparaîtront pour laisser place à d’autres, dans des domaines tels que la science des données, la cybersécurité, l’éthique numérique ou les systèmes intelligents, ce qui impose aux universités de répondre à ces mutations et de les anticiper, en développant des programmes d’enseignement visant à préparer les apprenants à s’adapter à un monde façonné par les algorithmes, l’automatisation et les applications d’intelligence artificielle.
Pour sa part, M. Ahsan Iqbal, ministre pakistanais de la Planification, du Développement et des Initiatives spéciales, a souligné l’importance de suivre les dynamiques déterminantes de ce siècle, telles que l’intelligence artificielle et le changement climatique, afin de façonner l’avenir. Il a affirmé que l’innovation est désormais la force qui redéfinit les industries, les économies, la position des États et leurs facteurs de développement, ajoutant : « L’histoire nous enseigne que les pays qui négligent d’investir dans les cerveaux se retrouveront inévitablement sous la dépendance de ceux qui leur accordent l’importance qu’ils méritent ».
Dans son intervention, Dr Mukhtar Ahmed, Président de la Commission de l’Enseignement supérieur du Pakistan, a annoncé que son pays s’engage à offrir plus de 1300 bourses aux jeunes du monde islamique, dans le cadre d’un programme élaboré conjointement par l’ICESCO et ladite Commission, afin de doter la jeunesse des compétences nécessaires pour devenir des chercheurs et des leaders de la renaissance de leurs pays.
Dans une vidéo préenregistrée, Mme Amina Mohammed, Vice-secrétaire générale des Nations Unies et Présidente du Groupe des Nations Unies pour le développement durable, a souligné que la situation mondiale actuelle, marquée par des crises climatiques croissantes et des inégalités grandissantes, exige une reconsidération profonde de nos façons de préparer l’avenir.
Quant à Mme Ameenah Gurib-Fakim, ancienne Présidente de la République de Maurice, elle a réitéré le rôle crucial des universités dans la formation de futurs dirigeants et leur contribution au développement des sociétés à travers la mise en œuvre concrète des résultats de la recherche scientifique.
Les séances du Forum ont ensuite débuté par une réunion ministérielle consacrée à l’avenir de l’enseignement supérieur, à l’intelligence artificielle et à l’apprentissage à distance, avec la participation de M. Ahsan Iqbal, ministre de la Planification, du Développement et des Initiatives spéciales de la République islamique du Pakistan, M. Saleh Al Ghoul, Sous-secrétaire du ministère de l’Enseignement supérieur en Libye, Dr Mukhtar Ahmed, Président de la Commission de l’Enseignement supérieur de la République islamique du Pakistan, Dr Lidia Borrell-Damián, Secrétaire générale de Science Europe et M. Munim Anees, ministre d’État au ministère de l’Enseignement supérieur des Maldives.
En marge des travaux du Forum, trois mémorandums d’entente ont été signés dans le domaine de l’enseignement supérieur : le premier entre la FUMI de l’ICESCO et Foundation University à Islamabad, le deuxième entre les universités Foundation (Pakistan) et Cadi Ayyad (Royaume du Maroc), en vue d’échanger les expertises et de promouvoir la recherche scientifique conjointe, et le troisième entre les universités d’Al-Nilain (Soudan) et Foundation University, afin de renforcer la coopération universitaire entre les deux institutions.