Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu, ce mardi 24 juin 2025, au siège de l’Organisation à Rabat, Dr Zhanseit Tuimebayev, Président du Conseil d’administration de l’Université nationale kazakhe Al-Farabi. Les deux parties ont examiné les moyens de développer leur coopération dans les domaines des connaissances, de l’intelligence artificielle, du renforcement des capacités des jeunes et de la promotion des valeurs de paix et de tolérance.
Au début de la rencontre, tenue en présence de Mme Saulekul Saylaukyzy, ambassadrice du Kazakhstan à Rabat et déléguée permanente de son pays auprès de l’ICESCO, Dr AlMalik a salué la coopération distinguée entre l’ICESCO et les institutions kazakhes, illustrée notamment par l’organisation de conférences sur les figures emblématiques du monde islamique, ainsi que par la mise en œuvre de programmes et d’activités de formation au profit des jeunes dans divers domaines, tels que la technologie, l’innovation et l’agriculture intelligente.
De même, le Directeur général de l’ICESCO a souligné la volonté de l’Organisation de renforcer ses partenariats avec les universités prestigieuses du monde islamique, en raison de leur importance scientifique et intellectuelle. Il a exprimé son souhait d’élargir la coopération avec l’Université Al-Farabi à travers des programmes d’échange de connaissances et des projets de renforcement des capacités des jeunes.
Pour sa part, Dr Tuimebayev s’est félicité du rôle remarquable que joue l’ICESCO dans le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans ses États membres. Il a proposé la création d’un bureau de l’ICESCO au sein de l’Université Al-Farabi à Almaty, afin de contribuer au renforcement de la coopération scientifique et académique entre les universités des pays voisins membres de l’Organisation.
Les deux parties ont convenu, au terme de cette rencontre, de créer un groupe de travail conjoint chargé d’étudier la mise en œuvre de plusieurs programmes et projets dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la promotion de la paix durable et de la préparation des jeunes aux métiers de demain.
La réunion s’est conclue par un échange d’écusson honorifiques et de cadeaux symboliques entre Dr AlMalik et Dr Tuimebayev.
Ont également pris part à cette rencontre, Dr Raheel Qamar, Chef du Secteur des Sciences et de l’Environnement, et Mme Sally Mabrouk, Directrice du Cabinet du Directeur général et Superviseure du Secteur de la Stratégie et de l’Excellence institutionnelle.
L’Organisation islamique mondiale pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) a publié un ouvrage scientifique intitulé « Al-Farabi et ses contributions à travers l’histoire de l’humanité », lors d’une cérémonie organisée au siège de l’Organisation à Rabat, en marge de la sixième édition du Forum des vice-chanceliers des universités du monde islamique.
L’ouvrage a été lancé le lundi 23 juin 2025. Il aborde plusieurs thèmes tels que l’influence d’Al-Farabi sur la philosophie humaine, sa perception de l’État utopique, ainsi que les nouvelles interprétations de sa pensée et sa capacité unique à combiner les arts et les sciences. L’ouvrage a été rédigé par 25 chercheurs de différents pays du monde islamique.
Dans son discours prononcé lors de la cérémonie, le Directeur général de l’ICESCO, Dr Salim M. AlMalik a déclaré que ce livre est un appel à redonner vie à la pensée encyclopédique et à revaloriser la philosophie islamique, qui a contribué à l’édification de la civilisation humaine et inspiré les voies du savoir en Orient et en Occident. Il a souligné qu’Al-Farabi a laissé un héritage scientifique intemporel qui combine la philosophie, la logique, la musique et la politique.
Dr AlMalik a expliqué que les quatre thèmes du livre tentent de mettre en lumière les différents aspects de la pensée d’Al-Farabi, tant ses contributions au développement d’une vision philosophique globale que ses théories en matière de philosophie politique et scientifique, ou encore ses contributions à la philosophie de la musique et à l’alliance de l’art et des sciences.
Le Directeur général de l’ICESCO a annoncé que ce livre est le premier volet d’un projet ambitieux qui vise à faire revivre l’héritage des plus grandes figures philosophiques et scientifiques du monde islamique, grâce à une série de conférences et d’ouvrages scientifiques pour leur redonnent la place qu’elles méritent.
De son côté, Mme Saulekul Saylaukyzy, ambassadrice de la République du Kazakhstan auprès du Royaume du Maroc et représentante permanente de son pays auprès de l’ICESCO, a déclaré que la publication de cet ouvrage s’inscrit dans le cadre des efforts visant à perpétuer la mémoire d’un grand penseur qui a eu un impact considérable sur le patrimoine spirituel de l’humanité. Elle a félicité l’ICESCO pour la parution de ce livre scientifique distingué qui coïncide avec l’anniversaire de la naissance d’Al-Farabi, et qui constitue un apport précieux aux collections de pensée et du patrimoine des bibliothèques du monde islamique.
Par ailleurs, Dr Zhanselt Tuimebayev, Président du conseil d’administration de l’université nationale Al-Farabi du Kazakhstan, a passé en revue les efforts déployés par l’université pour redonner au nom et aux contributions d’Al-Farabi la place qui leur revient sur la scène intellectuelle et culturelle mondiale. Il a ajouté que ce livre est le fruit d’une coopération scientifique internationale et une preuve évidente de l’intérêt croissant pour l’héritage intellectuel d’Al-Farabi.
Cet ouvrage scientifique est l’un des aboutissements de la Conférence internationale sur les érudits du monde islamique organisée en octobre 2023 par l’ICESCO, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères de la République du Kazakhstan, représenté par l’ambassade du Kazakhstan à Rabat, et l’université Al-Farabi d’Almaty. L’une des recommandations de la conférence était en effet de valoriser et de faire connaître le grand héritage intellectuel d’Al-Farabi dans les différents domaines scientifiques.
Les travaux de la 6e session du Forum des Vice-chanceliers des universités du monde islamique ont débuté ce lundi 23 juin 2025 au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), à Rabat. Ce Forum est organisé en partenariat avec la Commission de l’Enseignement supérieur de la République islamique du Pakistan, en coopération avec la Fédération des Universités du Monde Islamique (FUMI) et l’Université d’État de Bakou en Azerbaïdjan, sous le thème : « Réimaginer l’enseignement supérieur dans le monde islamique : innovation, durabilité et impact global ».
Durant deux jours, ce Forum réunit un grand nombre de ministres ainsi qu’environ 150 universitaires de haut niveau, vice chanceliers d’universités, doyens de facultés et leurs adjoints, représentant diverses institutions d’enseignement supérieur du monde islamique, afin d’examiner les perspectives futures de l’enseignement supérieur, de l’intelligence artificielle, de l’apprentissage ouvert et à distance (AOD), ainsi que du rôle du financement public et de la mobilisation des ressources dans la réalisation du concept d’université durable.
La séance d’ouverture a été inaugurée par la récitation de versets du Saint Coran, suivie du discours de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, dans lequel il a réaffirmé la volonté de l’Organisation de renforcer les partenariats universitaires aux niveaux régional et international, de promouvoir la recherche scientifique et d’encourager la mobilité des étudiants. Il a souligné que cette sixième session constitue une plateforme efficace pour l’édification des universités résilientes, au service des étudiants et de la société dans son ensemble, notamment face aux répercussions des pandémies, aux changements climatiques, aux conflits, et aux évolutions technologiques rapides, qui ont conduit les universités à se transformer en espaces de résilience.
Dr AlMalik a précisé qu’à l’horizon 2030, certaines professions disparaîtront pour laisser place à d’autres, dans des domaines tels que la science des données, la cybersécurité, l’éthique numérique ou les systèmes intelligents, ce qui impose aux universités de répondre à ces mutations et de les anticiper, en développant des programmes d’enseignement visant à préparer les apprenants à s’adapter à un monde façonné par les algorithmes, l’automatisation et les applications d’intelligence artificielle.
Pour sa part, M. Ahsan Iqbal, ministre pakistanais de la Planification, du Développement et des Initiatives spéciales, a souligné l’importance de suivre les dynamiques déterminantes de ce siècle, telles que l’intelligence artificielle et le changement climatique, afin de façonner l’avenir. Il a affirmé que l’innovation est désormais la force qui redéfinit les industries, les économies, la position des États et leurs facteurs de développement, ajoutant : « L’histoire nous enseigne que les pays qui négligent d’investir dans les cerveaux se retrouveront inévitablement sous la dépendance de ceux qui leur accordent l’importance qu’ils méritent ».
Dans son intervention, Dr Mukhtar Ahmed, Président de la Commission de l’Enseignement supérieur du Pakistan, a annoncé que son pays s’engage à offrir plus de 1300 bourses aux jeunes du monde islamique, dans le cadre d’un programme élaboré conjointement par l’ICESCO et ladite Commission, afin de doter la jeunesse des compétences nécessaires pour devenir des chercheurs et des leaders de la renaissance de leurs pays.
Dans une vidéo préenregistrée, Mme Amina Mohammed, Vice-secrétaire générale des Nations Unies et Présidente du Groupe des Nations Unies pour le développement durable, a souligné que la situation mondiale actuelle, marquée par des crises climatiques croissantes et des inégalités grandissantes, exige une reconsidération profonde de nos façons de préparer l’avenir.
Quant à Mme Ameenah Gurib-Fakim, ancienne Présidente de la République de Maurice, elle a réitéré le rôle crucial des universités dans la formation de futurs dirigeants et leur contribution au développement des sociétés à travers la mise en œuvre concrète des résultats de la recherche scientifique.
Les séances du Forum ont ensuite débuté par une réunion ministérielle consacrée à l’avenir de l’enseignement supérieur, à l’intelligence artificielle et à l’apprentissage à distance, avec la participation de M. Ahsan Iqbal, ministre de la Planification, du Développement et des Initiatives spéciales de la République islamique du Pakistan, M. Saleh Al Ghoul, Sous-secrétaire du ministère de l’Enseignement supérieur en Libye, Dr Mukhtar Ahmed, Président de la Commission de l’Enseignement supérieur de la République islamique du Pakistan, Dr Lidia Borrell-Damián, Secrétaire générale de Science Europe et M. Munim Anees, ministre d’État au ministère de l’Enseignement supérieur des Maldives.
En marge des travaux du Forum, trois mémorandums d’entente ont été signés dans le domaine de l’enseignement supérieur : le premier entre la FUMI de l’ICESCO et Foundation University à Islamabad, le deuxième entre les universités Foundation (Pakistan) et Cadi Ayyad (Royaume du Maroc), en vue d’échanger les expertises et de promouvoir la recherche scientifique conjointe, et le troisième entre les universités d’Al-Nilain (Soudan) et Foundation University, afin de renforcer la coopération universitaire entre les deux institutions.
Dr Zambry Abdul Kadir, ministre de l’Enseignement supérieur de Malaisie, a rendu hommage à Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), lors d’un dîner officiel organisé le 19 juin 2025, en marge de la réunion des ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur de l’ANASE sur l’île de Langkawi.
Cet hommage est une reconnaissance du rôle pionnier de l’ICESCO dans le développement de l’enseignement supérieur dans ses États membres, ainsi que des efforts remarquables de Dr AlMalik qui dirige l’Organisation vers l’innovation, l’établissement de partenariats stratégiques et l’adaptation aux transformations futures dans les domaines de l’éducation.
Le ministre malaisien a également indiqué que son pays salue la participation distinguée de l’ICESCO à cette réunion ministérielle, importante occasion de coordonner les politiques éducatives et de promouvoir la coopération régionale.
Cet hommage met en évidence également la position internationale croissante de l’ICESCO et son rôle pionnier dans le façonnement de l’avenir de l’enseignement supérieur dans le monde islamique.
En marge de la Conférence des ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur de l’ASEAN, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu avec Dato’ Sri Dr Zambry Abdul Kadir, ministre malaisien de l’Enseignement supérieur. Les deux responsables ont examiné les moyens de renforcer la coopération en matière d’enseignement supérieur, de recherche scientifique et de technologies du futur.
Lors de cette rencontre, il a été convenu de désigner l’ICESCO partenaire stratégique dans la tenue du Festival international des idées à Putrajaya, en novembre 2025, avec une large participation d’universités, de centres de recherche et d’innovateurs du monde entier.
Dr AlMalik a également passé en revue les principales initiatives de l’ICESCO en faveur de l’enseignement supérieur, soulignant l’importance de suivre les mutations mondiales dans les domaines de la numérisation, de l’économie du savoir, de l’apprentissage hybride et des sciences spatiales, tout en consolidant l’innovation comme pierre angulaire de l’établissement des universités de demain.
Le Directeur général de l’ICESCO a souligné que celle-ci s’efforce de nouer des partenariats de qualité pour la qualification des étudiants, l’autonomisation des universités et la stimulation de la recherche scientifique, en s’adaptant aux changements mondiaux accélérés et en répondant aux besoins du marché de l’emploi.
De son côté, le ministre malaisien de l’Enseignement supérieur s’est félicité du renforcement de la coopération avec l’ICESCO, affirmant que la Malaisie accorde une grande importance à la formation d’une génération capable d’assurer le leadership et l’innovation dans un environnement académique en pleine mutation.
Les deux parties ont convenu de mettre en œuvre des programmes universitaires et de formation conjoints et d’organiser des forums scientifiques en matière d’intelligence artificielle, d’enseignement supérieur et de sciences spatiales, ainsi que de promouvoir l’adhésion des universités malaisiennes à la Fédération des Universités du Monde Islamique (FUMI), affiliée par l’ICESCO.
Dr AlMalik a également adressé une invitation officielle spéciale au ministre malaisien pour visiter le siège de l’ICESCO à Rabat, afin de s’enquérir des programmes de l’Organisation et des domaines de coopération proposés. Il l’a également invité à participer à la Conférence sur l’enseignement supérieur consacrée à l’intelligence artificielle, prévue fin septembre prochain par l’ICESCO en partenariat avec le ministère égyptien de l’Enseignement supérieur, sous le thème « Économie de la connaissance et centralité de l’enseignement supérieur ».
La réunion s’est tenue en présence de Dr Majdi Ibrahim, représentant de l’ICESCO, ainsi que de Dr Anesee Ibrahim, Secrétaire général du ministère malaisien de l’Enseignement supérieur, et de Dr Azlinda Azman, Directrice générale de l’Enseignement supérieur audit ministère
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a pris part en tant qu’intervenant principal à la séance d’ouverture de la Conférence des ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur des pays de l’ASEAN, tenue dans la ville de Langkawi, en Malaisie. Il y a prononcé une allocution intitulée « De la rupture à l’opportunité : reconstruire l’avenir à travers une éducation inclusive ».
En ouverture de son intervention, Dr AlMalik a mis en garde contre le danger croissant que représente la rupture scolaire des enfants et des jeunes pour la stabilité sociale et le développement durable, soulignant que plus de 250 millions d’enfants et de jeunes sont actuellement hors du système scolaire à l’échelle mondiale, dont 98 millions rien qu’en Afrique subsaharienne, soit la proportion la plus élevée dans le monde.
Il a insisté sur l’urgence d’une action collective, soulignant que les effets de la rupture scolaire dépassent l’individu pour toucher les familles, les communautés et les nations entières, en élargissant les fossés de la pauvreté, en réduisant les perspectives d’autonomisation, et en aggravant les risques liés au mariage précoce, au travail des enfants et à l’exclusion sociale.
Le Directeur général a ensuite présenté les principales initiatives menées par l’ICESCO pour faire face à ce fléau, notamment la réintégration de plus de 19 000 jeunes filles dans le système scolaire au Yémen avec le soutien du Centre Roi Salman de Secours et d’Actions humanitaires (Ksrelief); l’accompagnement psychologique, technique et logistique des jeunes filles déplacées au Burkina Faso, en partenariat avec la Fondation Heydar Aliyev ; la réhabilitation des infrastructures sanitaires et éducatives dans 240 écoles réparties sur huit (08) pays dans le cadre du programme WASH, bénéficiant à plus de 240 000 élèves ; ainsi que le déploiement d’unités d’enseignement mobiles dans les zones rurales du Nigéria.
Dans ce contexte, Dr AlMalik a formulé cinq (05) recommandations stratégiques pour faire face à la rupture scolaire. La première consiste à intégrer l’objectif du maintien des enfants à l’école, notamment pendant l’adolescence, dans les stratégies nationales d’éducation.
La deuxième appelle à la création de parcours alternatifs pour réintégrer les élèves déscolarisés en raison du mariage précoce, du travail, du déplacement ou des conflits. Il a également souligné la nécessité de garantir un environnement scolaire sûr et inclusif, de proposer des programmes sensibles au genre incluant des figures féminines inspirantes, et de renforcer le rôle des communautés locales dans la mise en œuvre des solutions éducatives, en particulier celles portées par les femmes. Enfin, la cinquième recommandation porte sur la réduction de la fracture numérique, en vue d’assurer à tous les enfants un accès équitable à l’éducation numérique et aux apprentissages de demain.
Il a également proposé aux ministres de l’Éducation l’adoption d’une feuille de route régionale actualisable à chaque session du Sommet de l’ASEAN, exprimant la pleine disposition de l’ICESCO à être un partenaire de premier plan dans l’élaboration et la mise en œuvre de cette vision.
Pour conclure, Dr Salim AlMalik a invité les participants à assister à la prochaine réunion ministérielle de l’ICESCO sur l’éducation, prévue pour septembre 2026, ainsi qu’à visiter le siège de l’Organisation à Rabat, où se dessinent les politiques et se tissent les partenariats en faveur d’une éducation plus équitable, inclusive et porteuse d’émancipation.
La séance d’ouverture a également été marquée par les allocutions de Dr Fadhlina Sidek, ministre de l’Éducation de Malaisie ; de M. San Lwin, secrétaire général adjoint de l’ASEAN chargé des affaires socioculturelles ; ainsi que de Mme Maki Katsuno-Hayashikawa, représentante de l’UNESCO dans plusieurs pays asiatiques. Les intervenants ont souligné l’importance de combler les écarts éducatifs par des approches novatrices, et de garantir à chaque enfant et jeune un accès équitable à une éducation de qualité, en tant qu’investissement dans leur potentiel et dans l’édification de sociétés meilleures.
Dans le cadre des activités parallèles de la réunion des ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur des pays membres de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), S.E. Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a pris part à une visite de terrain au Parc géoforestier de Kilim, situé sur l’île malaisienne de Langkawi et inscrit sur la Liste des Géoparcs mondiaux de l’UNESCO.
Ce Parc est l’un des plus remarquables et des plus beaux espaces forestiers naturels d’Asie du Sud-Est. Il abrite une biodiversité exceptionnelle, caractérisée notamment par de denses forêts de mangroves, des faucons rouges, ainsi qu’un ensemble d’espèces végétales et animales rares. Il suscite un vif intérêt de la part du gouvernement malaisien en raison de sa valeur environnementale, scientifique et touristique.
Dans un geste symbolique reflétant l’engagement collectif en faveur de la protection de l’environnement, les ministres participants, accompagnés du Directeur général de l’ICESCO, ont planté un arbre de mangrove, en appui aux valeurs de durabilité et de coopération régionale pour la sauvegarde du patrimoine naturel.
Ont également participé à cette visite plusieurs ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur des pays de l’ASEAN, ainsi que la Représentante de l’UNESCO en Indonésie, illustrant ainsi l’harmonisation des efforts entre les institutions nationales et internationales en faveur de la protection de l’environnement et du renforcement de la conscience écologique dans les politiques éducatives.
Dans ce cadre, Dr Salim AlMalik a affirmé : « Nous ne plantons pas simplement un arbre, mais un symbole d’espoir et un engagement profond envers un avenir plus durable. En effet, la protection de l’environnement doit faire partie intégrante de notre vision éducative. Il est essentiel d’établir un lien entre l’enseignement et la nature afin de former des générations conscientes de la valeur de l’équilibre écologique et résolument engagées à le préserver. » Il a également réaffirmé l’engagement de l’ICESCO à promouvoir une éducation verte et à l’intégrer dans les programmes scolaires.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a effectué une visite au Centre pédagogique de l’ICESCO en Malaisie, où il a été reçu par Prof. Dr Mohd Farid Ravi Bin Abdullah, Vice-chancelier de l’Université islamique de Selangor (KUIS), accompagné de ses adjoints et des membres de la direction de l’université, pour discuter des moyens de développer la coopération dans les domaines d’intérêt commun, en particulier le centre abrité par l’université.
Lors de la visite, le vice-chancelier a présenté les travaux, les facultés et les départements de l’Université, ainsi que les étapes de son développement, en saluant l’importance de l’ouverture du Centre pédagogique de langue arabe de l’ICESCO en Malaisie, l’un des centres pédagogiques officiels de l’Organisation en dehors du Moyen-Orient, et plus précisément en Asie du Sud-Est. En effet, ses programmes et activités ne ciblent pas seulement les bénéficiaires locaux malaisiens, mais profitent également aux bénéficiaires d’Indonésie et de Thaïlande.
Le Directeur général de l’ICESCO était ravi de l’accueil chaleureux qui lui a été accordé en Malaisie et à l’Université islamique de Selangor. Il s’est également félicité de ses entretiens avec les responsables gouvernementaux et universitaires malaisiens, et a salué des efforts déployés par ledit Centre dans les domaines des sciences et du savoir, depuis son inauguration en 2016.
Les deux parties ont également discuté du projet de construction du nouveau bâtiment dudit Centre de l’ICESCO, dans le cadre des travaux d’expansion de l’Université islamique de Selangor. Ce projet sera mis en œuvre grâce à un généreux don de Sa Majesté le Sultan Sharafuddin Idris Shah, Sultan de Selangor. Ce dernier a fait don de 54 hectares de terrain pour la construction du nouveau campus de Cyberjaya, dont un terrain privé immatriculé comme waqf au nom de l’ICESCO, pour construire le nouveau bâtiment du Centre.
Ont pris part à cette visite, Dr Majdi Bin Haji Ibrahim, Directeur du Centre de la langue arabe pour les non arabophones, et Dr Md Noor Bin Hussin, Directeur du Centre pédagogique de langue arabe de l’ICESCO en Malaisie.
Le Premier Secrétaire de Selangor en Malaisie, Dr Ahmad Fadzli bin Ahmad Tajuddin, a reçu dans son bureau de Selangor S.E. Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, en vue d’examiner les moyens de renforcer la coopération en matière d’éducation, de sciences et de culture.
Le Premier Secrétaire de Selangor a transmis au Directeur général les salutations du ministre en chef de Selangor, Dato’ Seri Amiruddin Shari. Il a exprimé sa satisfaction de la visite de Dr AlMalik et sa volonté de consolider la coopération avec l’ICESCO, partenaire stratégique dans la concrétisation de sa vision d’avenir, à savoir faire de Selangor un pôle des sciences et du savoir en Asie du Sud-Est.
Pour sa part, Dr AlMalik a souligné la relation entre l’ICESCO et l’État de Selangor, puisque que ce dernier accueille depuis 2016 le Centre pédagogique de l’ICESCO de la langue arabe en Malaisie, basé à l’Université islamique de Selangor. En effet, l’ICESCO soutient chaque année les services que le Centre dispense aux personnes souhaitant enseigner et apprendre l’arabe, tant au niveau local que régional.
Dans ce sillage, Dr AlMalik a salué l’attribution d’un terrain pour la construction du nouveau bâtiment du Centre, dans le cadre de l’extension de l’Université islamique, grâce à une subvention de Sa Majesté Sharafuddin Idris shah, Sultan et Gouverneur de Selangor.
Les discussions ont également porté sur la proposition de célébrer Selangor capitale de la culture dans le monde islamique, ainsi que les efforts concertés de cet État et de l’ICESCO pour développer l’éducation, tous cycles confondus, et soutenir le progrès scientifique et intellectuel à Selangor.
La réunion a été suivie du côté malaisien par le Recteur de l’Université islamique de Selangor, Prof. Dr Dato’ Mohd Farid Ravi bin Abdullah, et du côté de l’ICESCO par Prof. Dr Majdi Ibrahim, Directeur du Centre de l’ICESCO de la langue arabe pour les non-arabophones.
M. Dato’ Seri Anwar Bin Ibrahim, Premier ministre de Malaisie, a reçu aujourd’hui à son bureau à Kuala Lumpur Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), et a examiné avec lui les moyens de renforcer la coopération stratégique dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.
Le Premier ministre malaisien a salué le développement institutionnel de l’ICESCO sous la direction de Dr AlMalik et son rôle important sur la scène internationale, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la paix et du renforcement des capacités dans ses États membres. Il a en outre qualifié l’ICESCO de « parfait exemple de renouveau et d’ouverture parmi les organisations internationales ».
De son côté, Dr AlMalik a présenté en détail la nouvelle vision de l’ICESCO, qui repose sur l’innovation, la transformation numérique et le renforcement des partenariats internationaux, et a passé en revue les principaux programmes de l’Organisation, notamment dans les domaines de l’éducation numérique, de l’autonomisation des jeunes, de la prospective et de l’intelligence artificielle dans le monde islamique.
Les deux parties ont également discuté de la proposition de proclamer l’État de Selangor « capitale de la culture dans le monde islamique ». Le Premier ministre malaisien a salué cette initiative, déclarant que le patrimoine culturel et civilisationnel de son pays lui permet d’être un phare de rayonnement culturel et intellectuel pour le monde islamique.
Le Premier ministre malaisien s’est félicité également de la Charte de Riyad pour l’intelligence artificielle, présentée par l’ICESCO lors du sommet mondial sur l’intelligence artificielle, qui constitue, selon lui, un cadre éthique et intellectuel essentiel pour faire face aux transformations technologiques contemporaines.
Au terme de la réunion, le Directeur général de l’ICESCO a remis l’écusson commémoratif de l’Organisation au Premier ministre malaisien en reconnaissance de son soutien constant à la coopération internationale dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.
La réunion s’est déroulée en présence de Son Excellence la ministre malaisienne de l’Éducation, Mme Fadhlina Sidek, du Secrétaire général du ministère, et de Dr Majdi Ibrahim, Directeur du Centre de la langue arabe pour les non arabophones de l’ICESCO.
