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La conférence internationale de trois jours sur la traduction des sens du Saint Coran, organisée par le complexe du Saint Coran dans la capitale libyenne Tripoli, a débuté lundi 6 mai 2024 sous le patronage du ministère libyen de la Culture et du Développement du savoir, et le parrainage scientifique de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en présence d’une délégation de haut niveau de l’ICESCO dirigée par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO.

La conférence, qui a pour thème « La traduction rigoureuse des sens du Coran comme moyen de diffusion de l’Islam », réunit un certain nombre de hauts responsables, d’érudits et de chercheurs du monde islamique et d’ailleurs.

Elle vise à étudier les traductions actuelles des sens du Saint Coran, à discuter des difficultés liées à ces traductions et à proposer des solutions appropriées, à favoriser la recherche dans ce domaine, à envisager la réalisation de traductions simplifiées et fiables du sens du Saint Coran dans les langues les plus courantes, et à légaliser et normaliser les traductions des sens du Saint Coran.

Les séances scientifiques de la conférence ont débuté le premier jour avec la participation d’experts de Libye, de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, d’Irak, du Nigeria et d’Oman qui ont débattu des thèmes suivants : Les caractéristiques rhétoriques du texte coranique entre la traduction et l’interprétation, les caractéristiques culturelles de la langue du Saint Coran et la traduction des sens, le Saint Coran en tant que facteur de traduction à travers l’histoire, les théories de la traduction et leur rôle dans l’étude du Saint Coran, et le rôle universitaire et de recherche dans la traduction des sens du Saint Coran.

Le parrainage scientifique par l’ICESCO de cette conférence internationale s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Organisation visant à véhiculer la véritable image tolérante de notre noble religion et à lutter contre les discours de haine et de violence, notamment grâce son initiative pionnière « Lisez-le pour le comprendre », en tant que réponse positive aux campagnes de diffamation contre le Saint Coran.

La délégation de l’ICESCO participant à cette conférence comprend Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture et de la Communication, l’ambassadeur Khalid Fathalrahman, Chef du Centre de Dialogue civilisationnel, et Dr Ahmed Said Ould Bah, conseiller à la Direction générale.

Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a donné, jeudi 2 mai 2024 à la prestigieuse Université Ez-Zitouna de Tunis, une conférence scientifique intitulée « La vérification scientifique des grands livres du patrimoine … Al-Diwan Al-Kabir d’Ibn ‘Arabî comme modèle », qui a connu une forte participation de la part des enseignants, des chercheurs et des étudiants. Cela a été suivi d’un hommage des dirigeants de l’université qui ont rendu hommage au Dr Benarafa pour ses contributions académiques et ont célébré son obtention du prix du livre du patrimoine mondial arabe pour l’année 2024.

La présente conférence, organisée par le Département des Fondements de la Religion de l’Institut Supérieur de Civilisation Islamique de l’Université de Ez-Zitouna, répondait à une invitation de son président, Dr Abdelatif Bouazizi, et était présentée par Dr Abdeljalil Salim, qui a mentionné la biographie du Dr Benarafa, ses réalisations scientifiques et l’occasion de lui rendre hommage.

La conférence a été l’occasion d’échanger et de discuter avec les étudiants et les chercheurs, d’avancer des idées et des propositions et d’échanger les connaissances et l’expertise, contribuant ainsi au développement des compétences scientifiques et universitaires des étudiants, compte tenu de l’importance du sujet pour enrichir la recherche scientifique dans ce domaine d’études.

Après la conférence, Dr. Benarafa s’est entretenu avec Dr. Bouazizi pour discuter des perspectives de collaboration entre l’ICESCO et l’Université Ez-Zitouna. Le Vice-Directeur général de l’ICESCO a également visité le complexe tunisien des sciences, des lettres et des arts « Bayt Al-Hikma ». Il a rencontré son président, Dr. Mahmoud Ben Ramadan, et a engagé une discussion approfondie sur la possibilité d’organiser une conférence internationale conjointe entre l’ICESCO et ledit complexe.

Il est à noter que la vérification scientifique d’Al-Diwan Al-Kabir d’Ibn ‘Arabî en quatre volumes a remporté le Prix du « Livre de l’année du patrimoine dans le monde arabe pour 2024 » décerné par l’Institut des manuscrits arabes au Caire et l’ALECSO, et son auteur, Dr Abdelilah Benarafa, a été honoré, le 19 avril 2024 à Rabat au Royaume du Maroc, lors de la célébration officielle de la Journée du patrimoine arabe.

Ce jour marque le 42ème anniversaire de la création de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), fondée le 3 mai 1982 en réponse aux aspirations et espoirs des pays du monde islamique en matière de coopération, de solidarité, de progrès et de prospérité dans les domaines éducatif, scientifique et culturel. La Direction générale de l’Organisation saisit cette occasion pour renouveler son engagement à poursuivre la mission civilisationnelle de l’ICESCO et à répondre aux aspirations des États membres dans le développement et la modernisation de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication.

La Direction générale affirme qu’elle place au premier rang de ses priorités la réalisation des missions et objectifs énoncés dans la Charte de l’ICESCO, amendée lors de sa 14ème Conférence générale tenue en 2021 au Caire, ainsi que la réalisation des objectifs fixés dans le cadre de sa nouvelle vision et de ses orientations stratégiques visant à faire de l’Organisation un phare de rayonnement civilisationnel et intellectuel international. Le but est de contribuer au développement durable des pays du monde islamique en adoptant une stratégie prospective, en relevant les défis imposés par les changements rapides, en soutenant la création de systèmes de connaissance et d’innovation, et en renforçant les capacités des femmes et des jeunes pour les préparer aux métiers de demain et les former au leadership. Il s’agit également de promouvoir les valeurs de coexistence, de paix et de dialogue civilisationnel, de préserver et de valoriser le patrimoine du monde islamique, ainsi que de fournir une expertise, des conseils techniques et un soutien institutionnel dans les domaines de compétence de l’ICESCO.

Afin d’atteindre ces objectifs, la nouvelle vision de l’ICESCO adopte les valeurs de solidarité, d’innovation, de transparence, de leadership et de coexistence pour mettre à jour sa structure organisationnelle et ses mécanismes de travail, ainsi que pour mettre en œuvre ses initiatives, programmes et projets en pleine coordination avec les autorités compétentes des États membres, conformément aux priorités et aux besoins de chaque État, en privilégiant les catégories vulnérables, les jeunes, les femmes et les enfants.

En tant qu’Organisation jeune et novatrice œuvrant pour un avenir meilleur au profit des États membres et des communautés musulmanes à travers le monde, l’ICESCO se tient au fait des nouveautés et des défis que réserve le monde de demain dans ses domaines de compétence, et a pris l’initiative d’explorer les opportunités vitales portant les caractéristiques de l’avenir.

L’Organisation affirme l’engagement de tous ses secteurs, départements et centres spécialisés à poursuivre l’ouverture aux expériences internationales de pointe dans ses domaines de compétence, afin d’enrichir son expérience et présenter la véritable image de notre noble religion qui encourage l’apprentissage et le travail au service du bien de l’humanité.

Le programme de formation de la deuxième promotion du projet de certificats professionnels internationaux d’enseignement, mis en œuvre par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), le ministère égyptien de l’Éducation et de l’Enseignement technique et l’Université Roi Saoud en Arabie saoudite, avec le soutien de la Fondation humanitaire Saleh Kamel, a été lancé vendredi 26 avril 2024 dans la capitale égyptienne, le Caire.

Les travaux de ce programme, qui comprend la formation de 180 enseignants dans sa deuxième tranche, ont commencé par une journée d’introduction au programme, à ses principales phases et activités, ainsi que par la présentation de certaines expériences des bénéficiaires de la première tranche, qui comprenait 120 enseignants. Y étaient présents M. Mohamed Hedi Shili, Directeur du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales à l’ICESCO, de Mme Jihane El-Assimi, superviseur du Département des Affaires financières, et de Dr Rabab Zaidan, Directrice générale de l’administration générale des responsables de l’éducation au ministère égyptien de l’Éducation et de l’Enseignement technique.

La journée d’introduction s’est achevée par la remise de certificats d’appréciation aux lauréats de concours organisés pendant le mois de Ramadan, afin de lier l’aspect spirituel à la formation et aux compétences des membres de la première promotion.

Le projet de certificats professionnels internationaux d’enseignement a été lancé le 16 décembre 2023, dans le but de former 2 000 enseignants et enseignantes dans un certain nombre de gouvernorats égyptiens sur une période de trois ans, afin de les qualifier et de les doter des compétences nécessaires pour développer et atteindre les objectifs des programmes d’enseignement.

Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a appelé à accorder l’attention nécessaire à la poésie mystique ou soufie en tant que forme de poésie arabe, telle que le madih’, estimant que malgré son importance dans la vie des musulmans au fil de l’histoire, ce genre n’a pas reçu l’attention qu’il mérite dans les livres sur l’histoire de la littérature arabe et les programmes d’éducation publique.

Ces déclarations relèvent de son intervention scientifique intitulée : « La poésie mystique, traductrice de la connaissance divine », présentée vendredi 26 avril 2024 au séminaire scientifique du Festival international de la poésie à la Faculté de la langue arabe de l’Université Qadi Ayyad de Marrakech, organisé par la Maison de la poésie au Maroc, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, l’ICESCO et la Mairie de Marrakech, dans le cadre de la célébration de la ville ocre, capitale de la culture dans le monde islamique pour 2024, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.

Après avoir passé en revue les étapes historiques du madih’, Dr Benarafa a expliqué la différence entre celui-ci et la poésie soufie, en soulignant les caractéristiques et les figures marquantes de cette dernière. Et d’ajouter que la poésie soufie est l’expression de conditions, de positionnements, de conquêtes, de styles et de degrés d’éducation et de conduite, et qu’elle peut s’élever et se transcender selon les grands connaisseurs (d’Allah) jusqu’à devenir une pure poésie mystique, axée sur les étapes du véritable savoir et sur les rangs de l’existence.

Il convient de préciser que des poètes de Palestine, d’Arabie saoudite, d’Azerbaïdjan, d’Égypte, de Türkey, du Bahreïn, du Sénégal, de Tunisie, du Bangladesh, de Mauritanie, du Yémen, du Mali, de Djibouti et du Maroc, prennent part au festival mondial de la poésie de trois jours placé sous le thème : « Marrakech : Le poème renouvelé ».

L’agenda prévu comprend l’organisation de deux colloques scientifiques, un certain nombre d’activités culturelles, artistiques et éducatives dans les sites historiques de Marrakech, ainsi que le lancement de deux concours d’écriture de poésie pour les élèves et les étudiants.

En réponse à l’invitation du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) participe, à la tête d’une délégation de l’Organisation, aux assemblées annuelles du Groupe de la Banque pour l’année 2024, organisées par le Royaume d’Arabie Saoudite à Riyad, sous le patronage du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud. Les assemblées ont démarré samedi 27 avril 2024 et se poursuivent jusqu’au 30 du même mois, coïncidant avec la célébration du Jubilé d’Or de la BID, à l’occasion du 50ème anniversaire de sa fondation.

Ces assemblées se tiendront cette année sous le thème : « Chérir notre passé, façonner notre avenir : originalité, solidarité et prospérité », en présence des ministres de l’Économie, de la Planification et des Finances des États membres de la Banque, et des représentants de diverses institutions financières, de banques islamiques, du secteur privé, d’institutions de développement et d’organisations internationales et régionales.

La participation de l’ICESCO à ces assemblées s’inscrit dans le cadre de son partenariat solide avec le Groupe de la BID, et de son engagement à approfondir ce partenariat efficace au service de ses États membres, dans des domaines d’expertise commune, en vue de soutenir les programmes de développement dans le monde islamique, et engager ses jeunes dans le développement, en les dotant de futures compétences de leadership requises dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.

A noter que les assemblées annuelles du Groupe de la BID visent à fournir une plateforme mondiale permettant aux décideurs de discuter des défis économiques majeurs auxquels sont confrontés les pays du monde islamique et d’explorer les opportunités actuelles et futures pour promouvoir le développement socioéconomique de ces pays, en organisant des séminaires, des sessions et des réunions axés sur le développement socioéconomique ainsi que sur la coopération régionale et internationale.

La délégation de l’ICESCO participant aux assemblées de cette année comprend M. Anar Karimov, Chef du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale, et Mme Dinara Guliyeva, experte dans le même secteur.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et le ministère marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, lancent les travaux de la session de formation, tenue en coopération avec la Fédération des Universités du Monde islamique (FUMI) relevant de l’Organisation. Ladite session s’inscrit dans le cadre du programme de renforcement des compétences didactiques et numériques des enseignants des universités et des établissements d’enseignement supérieur, et vise à former 600 enseignants-chercheurs de 12 universités marocaines à l’utilisation des outils numériques et des ressources éducatives libres.

Lors de la cérémonie de lancement, tenue jeudi 25 avril 2024 au siège du ministère à Rabat, Dr Omar Halli, Conseiller du Directeur général de l’ICESCO pour la FUMI, a affirmé que le présent programme constitue une opportunité pour les nouveaux enseignants et chercheurs d’acquérir des compétences didactiques et numériques, et des mécanismes éducatifs innovants visant à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur.

Le lancement dudit programme s’inscrit dans le cadre d’un mémorandum d’entente signé, en février dernier, par l’ICESCO et le ministère. Les bénéficiaires dudit programme recevront durant une année entière quatre sessions de formation portant sur cinq thèmes, à savoir : les sciences de l’éducation et les méthodes d’enseignement à l’université ; les méthodes numériques d’enseignement, le e-learning et l’enseignement sur les plateformes d’enseignement à distance ; les principes de la couverture médiatique pour la production en studio, l’éducation ouverte et les ressources éducatives libres (REL) ; le droit d’auteur et les licences libres, l’éthique professionnelle et la probité scientifique.

A été lancée mercredi 24 avril 2024, la deuxième édition des « Master class » de la Chaire ICESCO pour l’éducation ouverte : « Pour un accès équitable à l’éducation inclusive de qualité », tenues par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation ainsi que l’Université Mohammed V de Rabat, avec la participation de nombre d’experts marocains et internationaux.

S’étendant sur trois jours en présentiel et par visioconférence à la Faculté des Sciences de l’Université Mohammed V, cette deuxième édition est placée sous le thème : « Valorisation de la recherche scientifique à travers le renforcement des compétences scientifiques et pédagogiques des doctorants, des jeunes chercheurs et des enseignants ». Elle s’inscrit dans le cadre des orientations de l’ICESCO visant à développer la recherche scientifique au sein de ses États membres en matière d’éducation, de ressources éducatives ouvertes, de pratiques éducatives et sciences ouvertes, de droits d’auteur, de licences et données ouvertes, ainsi que de protection des données à caractère personnel, dont toutes les universités marocaines bénéficieront au cours des années 2024-2025.

Lors de la séance d’ouverture, Mohammed Regragui, Doyen de la Faculté des Sciences, a salué la coopération fructueuse avec l’ICESCO et sa contribution à la promotion de l’éducation et des ressources numériques ouvertes.

De son côté, Dr Khalid Berrada, Directeur par intérim de l’Enseignement supérieur et du Développement pédagogique au ministère marocain de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Directeur de la Chaire ICESCO pour l’éducation ouverte, a salué les rôles pionniers de ladite Chaire dans le soutien à la stratégie nationale pour accélérer la transformation du système d’enseignement supérieur, de recherche scientifique et d’innovation au Maroc.

Dr Barry Koumbou, Cheffe du Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, et M. Aziz El Hajir, Directeur de programmes dans ledit Secteur, ont souligné l’importance des chaires scientifiques spécialisées de l’ICESCO dans les domaines de l’éducation, et leur contribution dans le renforcement du rôle des universités dans le monde islamique et ailleurs, ainsi que dans l’approfondissement de la recherche pédagogique et le soutien de l’excellence et de l’innovation grâce à l’intégration des technologies modernes, des ressources éducatives ouvertes et de l’intelligence artificielle, conformément aux normes internationales et aux avancées scientifiques.

Le Secteur des Sciences et de l’Environnement de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a organisé un atelier de formation sur la gestion des crises et des catastrophes naturelles à Derna, en Libye, en coopération avec la Commission Nationale Libyenne pour l’éducation, la culture et les sciences, l’Université de Derna et la société Zallaf Libye.

Cet atelier de deux jours, conclu lundi 22 avril 2024, visait à discuter et à évaluer les politiques actuelles relatives à la gestion des catastrophes et des crises naturelles, à recommander des améliorations, et à permettre aux participants d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour gérer les crises et les catastrophes naturelles. Il s’agissait également d’explorer et de fournir des solutions innovantes et efficaces pour faire face aux catastrophes naturelles et réduire leurs effets, en plus d’encourager la participation communautaire et d’éduquer les individus sur leurs rôles dans la prévention et la réponse aux catastrophes.

Lors de la séance d’ouverture, Dr Adel Smeda, expert au Secteur des Sciences et de l’Environnement, a indiqué dans son intervention à distance que l’Organisation est consciente de l’importance d’une approche globale pour se préparer aux catastrophes naturelles et s’en remettre, et s’engage à aider les États membres à renforcer leurs capacités à atténuer les risques et les catastrophes naturelles.

Il a expliqué que la vision et les orientations stratégiques de l’ICESCO reposent sur plusieurs constats, notamment que l’investissement dans l’éducation et les sciences est la solution pour construire des sociétés fortes et durables, grâce à la promotion de la recherche scientifique et à l’encouragement de l’utilisation des technologies modernes pour faire face aux risques environnementaux et s’en remettre.

L’atelier a profité à nombre de personnes travaillant dans le domaine de la gestion des catastrophes et des crises, les administrations locales, l’Autorité Nationale Libyenne pour la sécurité, les ambulances et les urgences, les secteurs de l’électricité, des télécommunications, de l’eau et de l’assainissement, les bureaux de l’environnement, les associations de femmes, les départements de contrôle de l’agriculture et de la sylviculture, ainsi qu’à un groupe de personnes travaillant dans le domaine des relations publiques et des médias.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a publié l’ouvrage « Marrakech du point de vue de la littérature arabe contemporaine », dans le cadre de la célébration de la ville ocre, capitale de la culture dans le monde islamique pour 2024, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste. Cet ouvrage comprend les articles scientifiques présentés lors du colloque organisé les 7 et 8 mars 2024 par l’ICESCO et la Maison de la Poésie à Marrakech, en coordination avec la Faculté de la Langue Arabe, qui a vu la participation d’un groupe de professeurs, de chercheurs et de poètes avec des interventions critiques, la lecture de poèmes et un concert du Malhoun.

Dans l’interface du livre, Dr Majdi Bin Haji Ibrahim, Chef du Centre de la lague arabe pour les non arabophones de l’ICESCO, a expliqué que l’ouvrage est divisé en deux grandes parties ; la première portant sur les travaux de la séance d’ouverture du colloque présidée par M. Abdelhaq Mifrani, avec trois interventions, la première par Dr Ahmed Kadem intitulée : « Les banlieues de Marrakech dans le roman « Blad Bellarg » d’Ahmed Louizi ». La deuxième par Dr Adil Adelabdellatif intitulée : « Marrakech dans le récit du passé ». La troisième par Dr Warda Al-Bartaie, intitulée : « Marrakech dans le récit narratif, le roman historique d’Ahmed Taoufiq, « Les voisins d’Abi Abbas », comme exemple ».

La deuxième partie du livre est dédiée aux travaux de la deuxième séance du colloque présidée par Dr Said Aouadi, avec trois interventions également. La première est celle de Dr Mohammed Zouhair intitulée : « Marrakech dans la poésie arabe contemporaine, une mémoire d’échange et un espace de partage », la deuxième par Dr Abdelkabir Minaoui sous le thème : « Marrakech, source des écrits » et la troisième de Mme Touria Iqbal ayant pour titre « Marrakech, phare de rayonnement ».

Les interventions ont examiné les approches littéraires et critiques portant sur l’image de Marrakech dans le récit et la poésie arabes contemporains ; une image inspirée du patrimoine matériel et immatériel riche et diversifié de cette ville enchantée ainsi que des réalisations de ses savants, artistes et créateurs dans les différents domaines du savoir.