L’ICESCO appelle à renforcer l’innovation et les capacités nationales face aux défis de la rareté de l’eau
18 octobre 2025
L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en partenariat avec le Centre de recherche statistique, économique et sociale et de formation pour les pays islamiques (SESRIC) et le Comité permanent pour la coopération scientifique et technologique (COMSTECH), a clôturé le cours de formation virtuel sur le renforcement des capacités en matière de gestion durable de l’eau dans les États membres de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI). Ce cours, tenu les 15 et 16 octobre 2025, a réuni plus de soixante experts et chercheurs représentant quinze États membres.
Dans son allocution d’ouverture, Dr Fahman Fathurrahman, expert au Secteur des Sciences et de l’Environnement de l’ICESCO, a indiqué que cette session visait à renforcer les capacités nationales en matière de gouvernance de l’eau, à promouvoir l’innovation et à favoriser l’échange de bonnes pratiques pour relever les défis de la rareté de l’eau et du changement climatique. Il a également souligné que l’urbanisation rapide et la croissance démographique accentuent la pression sur les ressources hydriques, rendant indispensable une gestion intégrée et durable.
Dr Fathurrahman a réaffirmé l’engagement de l’ICESCO à poursuivre ses efforts autour de quatre priorités fondamentales : l’agriculture intelligente face au climat, le développement des ressources en eau non conventionnelles, la gouvernance intégrée fondée sur l’approche interconnectée eau-énergie-alimentation-écosystèmes, et le renforcement des capacités pour faire face aux risques liés à l’eau.
Pour sa part, le Centre COMSTECH a mis en avant le rôle déterminant des sciences et des technologies dans la gestion des problématiques liées à l’eau, tout en insistant sur la nécessité de renforcer la coopération entre les États membres afin d’élaborer des politiques intégrées et efficaces.
Le Centre SESRIC a, quant à lui, souligné l’importance de développer les compétences nationales et de concevoir des politiques fondées sur les données, dans le but de soutenir la gestion intégrée des ressources en eau et de consolider les stratégies d’adaptation au changement climatique.