L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a célébré le succès de ses deux projets phares en Asie centrale dans le domaine des technologies agricoles, lors d’un atelier intitulé « Agriculture intelligente : Technologies de l’Internet des objets et applications du charbon biologique », qui s’est tenu les 8 et 9 septembre 2025, dans le cadre de la « Semaine verte 2025 » à Almaty, en République du Kazakhstan.

Les deux projets couronnés ont été lancés par l’ICESCO en 2024, en partenariat avec l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire (OISA) et en collaboration avec l’Université nationale kazakhe de recherche agraire (KazNARU). Il s’agit respectivement de : « Une agriculture plus intelligente, un avenir plus radieux : utilisation des technologies de l’Internet des objets » et de « La biotechnologie au service d’une agriculture durable : exploiter le potentiel du charbon biologique ».

Les deux projets visent à fournir aux agriculteurs, chercheurs et décideurs politiques d’Asie centrale les outils et méthodes innovants nécessaires pour relever les défis agricoles, grâce à des programmes intensifs de renforcement des capacités, des applications sur le terrain et des formations.

Ces efforts ont également abouti à l’élaboration de deux guides uniques en leur genre dans la région sur l’agriculture intelligente et le charbon de bois.

Ledit atelier, auquel ont participé 50 experts de renom, a été l’occasion d’échanger des connaissances et des expériences et de faire des démonstrations pratiques sur la manière dont l’Internet des objets et le charbon biologique peuvent contribuer à transformer le secteur agricole dans la région.

Les participants ont également eu l’occasion d’expérimenter des applications pratiques susceptibles d’améliorer la sécurité alimentaire et d’accroître la capacité d’adaptation aux changements climatiques dans toute l’Asie centrale.

Dr Fahman Fathhurrahman, expert au Secteur des Sciences et de l’Environnement, a représenté l’ICESCO lors de l’atelier. Il a souligné que les deux projets partageaient une vision commune visant à fournir au secteur agricole en Asie centrale les outils et les connaissances pratiques nécessaires pour relever les défis urgents, grâce à l’échange de connaissances et à l’adoption des technologies les plus récentes.