Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu M. Joseph Ahanhanzo, Ambassadeur de la République du Bénin auprès du Royaume du Maroc, pour examiner les moyens de renforcer la coopération entre l’ICESCO et le Bénin dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement et de la préservation du patrimoine.

Au début de la réunion, tenue mardi 12 août 2025 au siège de l’ICESCO à Rabat, Dr AlMalik a félicité M. Ahanhanzo pour sa nomination en tant qu’Ambassadeur de son pays à Rabat, lui souhaitant plein succès dans sa mission.

Le Directeur général de l’ICESCO a passé en revue la vision et les orientations stratégiques de l’Organisation, ainsi que ses principaux programmes et activités dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication. Il a également évoqué les réformes structurelles entreprises pour accompagner les évolutions mondiales et l’intégration des dernières technologies de l’intelligence artificielle dans ses domaines de compétence.

Par ailleurs, il a mis en exergue la mise en œuvre par l’Organisation, d’une série de programmes et d’initiatives couronnés de succès au Bénin, couvrant les domaines de la paix et du dialogue civilisationnel, ainsi que la promotion des droits des enfants handicapés à travers des activités artistiques et culturelles. Il a en outre exprimé la volonté de l’ICESCO d’attirer et d’intégrer au sein de ses équipes des compétences béninoises.

Pour sa part, M. Ahanhanzo a salué le rôle de l’ICESCO dans le développement des secteurs de l’éducation, des sciences et de la culture dans le monde islamique, exprimant l’aspiration de son pays à renforcer la coopération avec l’Organisation et à bénéficier de son expertise, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

La rencontre a également été l’occasion de discuter des modalités de mise en œuvre du projet « Soutien éducatif et social aux jeunes filles déplacées et des internats » au Bénin, lancé par l’ICESCO en février dernier au Burkina Faso, ainsi que d’autres projets de coopération futurs dans les domaines de l’intégration de l’intelligence artificielle dans le système éducatif et de la préservation et valorisation du patrimoine et des sites archéologiques.