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    Atelier international au siège de l’ICESCO pour soutenir le retrait des sites historiques en Afrique de la Liste du patrimoine en péril

    9 décembre 2024

    Ont débuté aujourd’hui, lundi 9 décembre 2024, au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture, les travaux de l’atelier international sur « Le retrait des sites historiques en Afrique de la Liste du patrimoine en péril ». Cet atelier est organisé en coopération avec le Fonds pour le patrimoine mondial africain et le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, avec pour objectif d’évaluer de manière globale les sites naturels et culturels inscrits sur cette liste en Afrique et d’examiner les moyens de les en retirer, au profit de plusieurs directeurs de sites patrimoniaux et d’experts issus de 12 pays africains.

    Les travaux de la séance d’ouverture, qui marque le début de cet atelier prévu sur cinq (05) jours, ont été inaugurés par une présentation générale de Dr Webber Ndoro, Directeur du Centre de l’ICESCO du patrimoine du monde islamique. Il a mis en lumière les défis et opportunités auxquels sont confrontés les pays africains pour préserver les sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Cette introduction a été suivie d’une intervention vidéo de Dr Lazare Eloundou Assomo, Directeur du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, qui a salué les efforts de l’ICESCO dans la préservation du patrimoine du monde islamique et encouragé les participants à tirer parti de cet atelier pour renforcer la protection du patrimoine africain.

    Pour sa part, Dr Albino Jopela, Directeur exécutif du Fonds pour le patrimoine mondial africain, a partagé plusieurs expériences réussies de retrait de sites de la Liste du patrimoine en péril, en exprimant la volonté du Fonds de soutenir les programmes et projets novateurs dans ce domaine.

    Dans son allocution, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a souligné que l’Organisation œuvre depuis des années pour aider ses États membres à protéger, conserver et promouvoir leur patrimoine culturel, en tant que levier essentiel pour renforcer la cohésion sociale et la paix. Il a également mentionné une étude réalisée par l’ICESCO sur les sites en péril dans le monde islamique, qui a révélé que 59 % des sites patrimoniaux en péril dans le monde se trouvent dans cette région, ce qui nécessite une attention urgente et justifie l’importance de cet atelier.

    Dr AlMalik a également mentionné que, par le biais de Centre du patrimoine dans le Monde islamique, l’ICESCO travaille pour mettre en valeur le patrimoine et améliorer la gestion efficace des sites patrimoniaux. Il a précisé que l’Organisation a inscrit 724 sites patrimoniaux et éléments culturels sur ses listes du patrimoine dans le monde islamique. De plus, l’ICESCO prévoit de tenir plusieurs ateliers régionaux et conférences internationales sur la gestion du patrimoine dans des contextes d’insécurité, appelant toutes les organisations et institutions internationales compétentes à intensifier les efforts pour protéger ce patrimoine.

    À l’issue de cette séance, Dr AlMalik et Dr Jopela ont signé un mémorandum d’entente entre l’ICESCO et le Fonds pour le patrimoine mondial africain. Cet accord vise à promouvoir la coopération dans les domaines de l’inscription des sites historiques sur les listes du patrimoine, le renforcement des capacités pour une gestion efficace des ressources patrimoniales à travers des programmes de formation, des ateliers et des colloques conjoints, ainsi que la réduction du nombre de sites inscrits sur la Liste du patrimoine en péril, en favorisant l’échange d’expertises dans les technologies et innovations liées à la préservation du patrimoine.

    Les travaux de la première session scientifique ont ensuite débuté par une présentation sur les principaux sites africains figurant sur la Liste du patrimoine mondial en péril, ainsi que sur les objectifs et la méthodologie que suivra cet atelier.

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