Le Centre du patrimoine du monde islamique de l’ICESCO, en partenariat avec le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, le Centre régional arabe pour le patrimoine mondial au Royaume de Bahreïn (ARC-WH) et l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (ALECSO), a organisé un colloque sur le patrimoine du monde islamique du 21 au 31 juillet 2024 à New Delhi, en Inde, parallèlement à la 46ème session du Comité du patrimoine mondial. L’événement a rassemblé des représentants de haut niveau d’organisations internationales spécialisées.

Dans son discours retransmis lors de la séance d’ouverture du colloque qui s’est tenue le mercredi 24 juillet 2024, Dr Salim M. AlMalik, directeur général de l’ICESCO, a souligné que le patrimoine commun n’est pas seulement un ensemble de sites archéologiques et de monuments, mais aussi un témoignage vivant de l’histoire et de la créativité de l’humanité, ajoutant que dans un monde en évolution, il est impératif de préserver les trésors de ce patrimoine, qui est confronté à de multiples menaces et défis.

Il a également affirmé que depuis 2020, l’ICESCO, à travers son Centre du patrimoine du monde islamique, se consacre à la mise en œuvre de programmes et d’initiatives visant à valoriser et à préserver la durabilité du patrimoine dans le monde islamique, ainsi qu’à l’élaboration de plans et de stratégies pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels et contre les effets du changement climatique et des conflits sur les sites archéologiques.

Il a conclu son discours en soulignant que l’objectif de l’ICESCO est d’inscrire pas moins de mille sites archéologiques et éléments culturels sur la Liste du patrimoine du monde islamique, qui comprend actuellement 624 sites et éléments, et d’augmenter le nombre de sites du patrimoine du monde islamique inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.

De son côté, Dr Webber Ndoro, directeur du Centre du patrimoine du monde islamique de l’ICESCO, a passé en revue les activités du Centre, sa vision stratégique et son rôle dans le renforcement des capacités des ressources humaines travaillant dans le domaine du patrimoine, ainsi que ses efforts pour préserver et mettre en valeur le patrimoine du monde islamique, en soulignant l’importance que le Centre attache au soutien des sites en danger dans les États membres de l’ICESCO.

Les participants ont souligné l’importance de renforcer la coopération internationale afin de contribuer à la valorisation et à la préservation du patrimoine culturel et naturel, et de conjuguer les efforts pour construire un monde sûr et sécurisé.