Sous le thème : « Nos terres. Notre avenir. Nous sommes la #GénérationRestauration », le monde célèbre le 5 juin la Journée mondiale de l’environnement, qui marque cette année le 30ème anniversaire de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Le but est de sensibiliser à la nécessité de renforcer les moyens et mécanismes de protection de l’environnement et de promouvoir les efforts visant à préserver et rationaliser les ressources naturelles.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) saisit cette occasion pour appeler à intégrer les capacités des jeunes en les aidant à trouver des solutions innovantes aux défis auxquels le monde est confronté en matière d’environnement, en utilisant la technologie moderne pour limiter les répercussions du changement climatique et investir dans la recherche scientifique pour développer des stratégies et pratiques intelligentes et durables, ce qui enforcera ainsi la résilience des écosystèmes.
Face à la menace de la désertification à la sécurité alimentaire et la paix des sociétés, l’ICESCO souligne l’importance de mobiliser les efforts de la communauté internationale en vue de préserver l’environnement et la biodiversité, d’autant plus que 40% des terres arables dans le monde souffrent de dégradation, et qu’environ 12 millions d’hectares de sols se perdent chaque année en raison de l’érosion côtière, de la déforestation et de l’exploitation minière. Ceci exige donc de lutter contre la désertification à travers des modèles agricoles alternatifs et durables, vu que 70% des réserves d’eau mondiales sont utilisées pour répondre aux besoins agricoles.

Dans ce contexte, l’ICESCO œuvre à consolider la culture d’agriculture intelligente et durable et à soutenir ses États membres dans le développement d’initiatives de reforestation et d’emploi de technologies innovantes dans la protection de l’environnement et la lutte contre la désertification, notamment en développant ses programmes pour la production et la culture de semis dans plusieurs pays et en organisant des formations pour renforcer les capacités des jeunes des pays du monde islamique dans le domaine des économies circulaires, vertes et bleues. Il s’agit aussi de promouvoir l’entrepreneuriat dans ces domaines, d’organiser des sessions de formation pour sensibiliser à la mise à profit rationnelle des ressources naturelles et à la réhabilitation des terres dégradées, afin de contribuer au développement durable pour les générations futures.