Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a indiqué que les efforts fédérés et la coopération sont le meilleur moyen pour faire face aux menaces du changement climatique et définir les défis environnementaux qui pèsent sur notre planète, compte tenu de leur impact et de leurs graves conséquences sur tous les aspects de l’existence humaine et les générations futures, en soulignant le rôle du contrôle parlementaire en matière de responsabilité, de transparence et de mise en œuvre efficace des politiques environnementales.

Ces propos relèvent de son discours prononcé lundi 25 mars 2024 lors du lancement des travaux de la 3ème Conférence du Réseau parlementaire du Mouvement des non-alignés qui se tient cette année sous le thème : « Renforcer l’action parlementaire dans la lutte contre le changement climatique », parallèlement à la 148ème Assemblée générale de l’Union interparlementaire (UIP) à Genève, en Suisse, avec la présence de haut niveau de délégations, de chefs de parlement des États membres du Mouvement des non-alignés, de responsables et de représentants d’organisations internationales.

Dr AlMalik a souligné que cette conférence revêtait une grande importance car elle mettait en évidence la nécessité de prendre des mesures urgentes pour protéger l’environnement et de présenter les efforts parlementaires dans la lutte contre le changement climatique, qui constitue désormais une préoccupation environnementale mondiale en tête de l’ordre du jour international et représente l’un des plus grands défis auxquels le monde est confronté.

Il a expliqué que les pouvoirs constitutionnels des organes législatifs leur permettent d’adopter des politiques audacieuses et ambitieuses qui donnent la priorité à la durabilité environnementale grâce à des lois strictes sur les émissions, encouragent les investissements dans les infrastructures d’énergie renouvelable et soutiennent les initiatives qui renforcent la résilience au changement climatique.

Il a passé en revue les efforts de l’ICESCO pour soutenir les actions visant à lutter contre le changement climatique, afin de protéger notre planète pour les générations futures, à travers l’engagement de l’Organisation dans des initiatives qui encouragent les pays islamiques à investir dans les énergies renouvelables, à promouvoir les pratiques agricoles durables, à sensibiliser et à éduquer au climat afin de permettre aux communautés de s’adapter aux effets du changement climatique et de construire un avenir plus durable.

Et d’ajouter que l’ICESCO met en œuvre un certain nombre d’initiatives, de programmes et d’activités, et participe aux conférences de la CCNUCC : COP27 à Sharm El Sheikh, en Égypte, COP28 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, et COP29 qui sera accueillie par l’Azerbaïdjan en novembre 2024. Au terme de son discours, le Directeur général de l’ICESCO a exprimé ses remerciements aux responsables du réseau parlementaire du mouvement des non-alignés pour avoir facilité l’acceptation de la demande officielle de l’Organisation d’adhérer au réseau, lancé en 2021, ainsi que la volonté de l’ICESCO de coopérer dans la mise en œuvre d’initiatives conjointes.

Il a également salué les rôles du Mouvement et de son réseau parlementaire dans l’élaboration du discours international, la promotion de la coopération entre les pays, la promotion des « Principes de Bandung » du Mouvement des non-alignés et la recherche d’une coexistence pacifique.