Le siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a abrité jeudi 25 mai 2023 les travaux de la 3ème édition du Congrès international « substances naturelles et développement durable : santé, applications alimentaires et cosmétiques », tenu par la Fédération des Universités du Monde Islamique relevant de l’ICESCO, en partenariat avec l’Université Mohammed V de Rabat, la Faculté des Sciences de Rabat et la Fondation Averroès pour la promotion de la recherche scientifique, l’innovation et le développement durable, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.

La séance d’ouverture du Congrès a débuté par la récitation de quelques versets du Saint Coran, suivie de l’allocution de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, dans laquelle il a souligné que les changements radicaux qui ont eu lieu dans la vie humaine nécessitent des efforts concertés et des visions unifiées pour atteindre les objectifs de développement durable, en valorisant les ressources grâce à une recherche scientifique précise dans les domaines de la nutrition et de l’agriculture, ce qui met en évidence le rôle central joué par les universités, les centres de recherche et les laboratoires.

Il a ajouté que l’ICESCO, soucieuse de sensibiliser à l’importance de lier les résultats de la recherche scientifique et technologique au développement durable, accorde une attention particulière à l’environnement, à l’intelligence artificielle, aux futurs modèles d’éducation et au développement des sciences spatiales afin de formuler des solutions innovantes et ouvrir des horizons prometteurs pour les pays du monde islamique.

Le Directeur général de l’ICESCO a conclu son allocution en renouvelant l’appel de l’Organisation à adopter le concept de développement achevé, qui vise de manière globale et prospective à combiner les objectifs du développement durable et à concevoir des thèses et des moyens pour faire face aux défis émergents.

Pour sa part, le représentant du ministère marocain de la Transition énergétique et du Développement durable a souligné que le ministère aspire à un équilibre entre croissance économique et développement afin d’améliorer les conditions de vie des citoyens, en tenant compte de la préservation des substances naturelles qui nous offrent de nombreuses possibilités et stimulent l’innovation.

Dans son allocution, Dr Farid El Basha, Président de l’Université Mohammed V de Rabat, a salué l’accord conclu entre l’ICESCO et l’Université, en soulignant que cette dernière accorde une attention particulière au développement durable en termes de formation et de recherche scientifique, et en affirmant que le Royaume du Maroc est devenu un modèle en la matière à l’échelle internationale.

Dr Mohammed Regragui, Doyen de la Faculté des Sciences de l’Université Mohammed V de Rabat, a déclaré que les chercheurs jouent un rôle crucial dans la réalisation de recherches et d’études axées sur l’utilisation des produits naturels dans le domaine de la pharmacie, de la médecine et de la cosmétique, en passant en revue les initiatives de la Faculté dans ce domaine.

De son côté, Dr Hanae El Monfalouti, Vice-présidente de la Fondation Averroès pour la promotion de la recherche scientifique, l’innovation et le développement durable, a indiqué que l’utilisation des substances naturelles repose sur la diversité environnementale, d’où la nécessité d’en assurer l’exploitation rationnelle aux fins de développement durable, en notant que le programme de la conférence rassemble une pléiade de chercheurs du monde entier.

Suite à quoi, Dr Kurt Hostettmann, professeur émérite dans plusieurs universités en Suisse et en Chine, a présenté le séminaire inaugural sur le rôle des plantes et des herbes naturelles dans la préservation de la mémoire.

Il est à rappeler que l’ordre du jour de la première journée du Congrès comprend une séance sur les produits naturels biologiquement actifs, ainsi qu’une table ronde tenue sous le thème : « Opportunités de renforcement de la mise en œuvre du Protocole de Nagoya dans le contexte du Cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 ».