L’ICESCO répond par des faits et des chiffres aux calomnies concernant « le licenciement des marocains »
14 mars 2020
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) a réfuté les abérations et calomnies ne reposant sur aucune preuve factuelle ou concluante diffusées par certains sites web et médias sociaux au sein du Royaume du Maroc, et prétendant que l’Organisation a licencié les fonctionnaires marocains pour recruter les ressortissants d’autres Etats membres.
Dans une note explicative et détaillée qui comprend les faits, chiffres, graphiques et preuves, Dr AlMalik a expliqué le plan d’action adopté pour réaliser le progrès de l’ICESCO, depuis son élection, par les membres de la Conférence générale extraordinaire de l’Organisation (Région de Makkah Al-Mukarramah, 8-9 mai 2019), au poste de Directeur général de l’ICESCO. Dans un premier temps, a été mené un diagnostic exhaustif des ressources financières et humaines de l’Organisation, ainsi que de son système administratif et ses Règlements intérieurs, en faisant appel à un ensemble de comités techniques, comprenant des dirigeants de l’Organisation, des experts spécialisés et des bureaux consultatifs en matière d’administration et de finance au niveau international, reconnus pour leurs efficacité et excellence.
Après examen de la situation de l’ICESCO, de ses rapports exécutifs et de ses Règlements intérieurs, et suite aux entretiens avec ses cadres et fonctionnaires concernés, ces comités et bureaux consultatifs ont présenté un ensemble intégré de solutions, propositions et recommandations visant à développer et à réformer les mécanismes de travail de l’ICESCO afin d’en réorganiser le foyer, lesquelles mesures ont été mises en œuvre de manière progressive et équilibrée. Le but est d’assurer le développement et le rehaussement de l’Organisation, d’en garantir le positionnement international qui lui revient pour qu’elle devienne un phare de rayonnement international et de répondre aux besoins des Etats membres dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.
La note explicative a indiqué que le nombre total des fonctionnaires de l’ICESCO au 9 mai 2019, date de prise de fonctions par le Directeur général, était de 165 agents, dont 81% de Marocains. Ce nombre est actuellement de 148 dont 114 des Marocains, soit 77%, une proportion qui reste élevée par rapport à autres organisations internationales, et réfute l’allégation selon laquelle l’Organisation aurait « liquidé » son personnel local, et montre qu’après le départ du personnel marocain qui a cessé ses fonctions et le recrutement de nouveaux agents marocains, leur pourcentage parmi le personnel total de l’ICESCO n’a pas changé, sauf légèrement avec un taux ne dépassant pas les 4%.
Ces mesures sont normales et prises au niveau même des organismes internationaux qui connaissent généralement des vagues de recrutement avec le changement d’un nouveau directeur général. Ladite note a également précisé que le nombre d’agents ayant définitivement cessé leurs fonctions au sein de l’Organisation, depuis le 9 mai 2019, et ayant reçu leurs indemnités de fin de service, a atteint 59 dont 16 internationaux appartenant à 12 nationalités différentes, et 43 locaux dont certains avaient plus de 60 ans, et le reste ayant dépassé 55 ans pour la plupart d’entre eux. En contrepartie, 39 nouveaux agents ont été recrutés depuis le 9 mai 2019, dont 19 marocains et 20 internationaux appartenant à 12 nationalités, ces agents font partie des jeunes cadres dont la majorité sont âgés de 25 à 40 ans, jouissent d’une grande efficacité et d’une expérience distinguée et ont occupé pour la plupart d’entre eux, en particulier les femmes, des postes de direction dans des secteurs vitaux. Il convient également de rappeler que les Etats membres demandent continuellement de recruter des cadres issus de leurs pays au sien de l’Organisation.
Dans la même note, le Directeur général a ajouté que la répartition du nombre d’agents selon les catégories connaissait un dysfonctionnement flagrant dans l’équilibre fonctionnel de l’Organisation, et ce, en raison de l’augmentation croissante du personnel administratif local, au détriment du nombre d’experts et de spécialistes chargés de mettre en œuvre les programmes et activités de l’Organisation dans les Etats membres. De même, ce dysfonctionnement a touché les tranches d’âge du personnel, ce qui a affecté négativement la performance de l’ICESCO et sa capacité de développement et rénovation.
En outre, la note a passé en revue 32 réalisations de l’ICESCO depuis mai 2019, suite à la mise en œuvre de la vision de développement, à la lumière du diagnostic susmentionné et en application des solutions et propositions présentées par les comités techniques et les bureaux consultatifs. Le Directeur général a souligné que la mise en œuvre de cette vision réformatrice et de développement de l’action de l’Organisation n’a pas été exempte des réactions de certaines parties opposées au développement et aux mesures prises à cet égard, qui ont publié des inexactitudes et calomnies sur certains sites web, dans la presse écrite et dans les médias sociaux, dans une tentative désespérée d’entraîner l’Organisation dans les affaires intérieures du pays du siège et de perturber les excellentes relations bilatérales entre le Royaume du Maroc et le Royaume d’Arabie Saoudite.
Pour conclure, Dr AlMalik a souligné que l’Organisation réaffirme sa volonté de renforcer les relations avec tous les Etats membres et leurs autorités officielles compétentes respectives, ainsi qu’avec le Royaume du Maroc, pays du siège en particulier, sous la direction avisée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Sa Majesté n’a cessé en effet d’honorer l’Organisation de son soutien renouvelé et son auguste patronage, en suivant le chemin de son estimé père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait son âme, qui avait fondé cette Organisation grâce à sa vision sage et en avait assuré le développement par ses soins bénis.