Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a examiné avec M. Ibrahima Kassory Fofana, Premier Ministre guinéen, les moyens de renforcer les liens entre l’ISESCO et la République de Guinée, et de développer la coopération bilatérale dans les domaines de compétence de l’Organisation.

Cet entretien, qui s’est déroulé aujourd’hui au bureau du Premier Ministre à Conakry, s’inscrit dans le cadre de la visite officielle de Dr AlMalik en Guinée. A cette occasion, le Directeur général a présenté la nouvelle vision de l’ISESCO et sa stratégie d’action future, reposant essentiellement sur la communication avec les Etat membres afin de découvrir leurs besoins en matière de projets et activités visant à soutenir et à améliorer le niveau de vie des citoyens, en leur assurant une éducation de qualité et l’assistance nécessaire.

Aussi, les discussions ont porté sur le projet du Waqf qui sera lancé par l’Organisation, pour assurer le financement nécessaire afin d’étendre ses activités et programmes en coopération avec les Etats membres. A cet égard, le Premier ministre a offert à l’ISESCO un terrain en Guinée, à titre d’une contribution de son pays au waqf.

Les deux responsables ont également abordé la caravane médicale socioéducative, que l’ISESCO mènera dans l’une des zones les plus nécessiteuses de ces services en Guinée, en vue de dispenser des services d’éducation sanitaire, d’examiner les patients, de fournir les traitements aux personnes qui en ont besoin, d’offrir les appareils et équipements aux centres médicaux, de rénover les écoles et de répondre aux besoins du processus éducatif ( ordinateurs, etc.)

De même, Dr AlMalik a souligné l’importance du rôle crucial de la Guinée dans la région de l’Afrique de l’Ouest, et la coopération éventuelle pour soutenir la mission de l’ISESCO, dans le cadre de la nouvelle vision de l’Organisation. Pour sa part, le Premier Ministre guinéen a promis de renforcer cette coopération et de verser les arriérés des contributions de son pays au budget de l’ISESCO.